RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 141
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 06 Avril 2001
Recommander  |  Désinscription  |  Lire en ligne
Egalement dans ce numéro
TIC
Publication du décret sur la signature électronique
Le Parlement allemand ouvre la voie à l'internet via la prise de courant
Pour que la science appartienne à tous
Les Suisses vont expérimenter le vote par internet
L'Etat de Californie devient l'Administration la plus branchée de la planète
Brevet : piège à idées
Alcatel et NEC ont franchi la barre de 10 terabit/s sur une seule fibre optique
UE : accord pour accroître la concurrence dans les communications électroniques
Avenir
Le gel vecteur de médicaments ou réparateur de tissus
Et voilà les nanoceintures
Matière
Produire du froid à partir de la chaleur
Le laser usine le bois sans le brûler
Terre
La première carte écologique de la terre
Vivant
Cancer de la prostate : un traitement alimentaire ?
Des cellules-souches pour réparer les dégâts provoqués par une crise cardiaque
Un stimulateur cardiaque intelligent
Le robot piqueur
Les ordinateurs du monde entier mobilisés contre le cancer
Le tabac également néfaste pour l'audition
Télétrauma sauve des vies en milieu rural
Tremblante du mouton et Creutzfeldt-Jakob : similitude de lésions étonnante
Des souris pour mieux comprendre l'Alzheimer
L'ARN, à l'origine des formes de vie actuelles
Homme
La France de plus en plus urbaine
Recherche
L'avion du futur selon Boeing
Edito
Nouvelle économie : le temps des discours est maintenant terminé, il faut passer à l'action



Il faut tout entreprendre pour interrompre cette plongée vers les abysses. L'Europe avait la capacité de connaître plusieurs années de croissance soutenue comme avaient su si bien le faire les Etats-Unis pendant toute la décennie qui vient de s'achever. Malheureusement, des décisions regrettables prises au milieu de l'année dernière par les Gouvernements des principaux pays européens (Grande Bretagne, Allemagne, France) lors du lancement des enchères ou des concours de beauté de l'UMTS ont gravement enrayé la mécanique. On ne mobilise pas ainsi, globalement, plus de 2000 milliards sur des technologies qui ne fonctionnent pas encore et dont on n'a pas validé l'acquisition des usages par les utilisateurs potentiels sans que cela ne provoque une série de réactions en chaîne qui, maintenant, secouent durement l'ensemble de la nouvelle économie. e 27 janvier dernier, je proposai à nos gouvernants d'avoir le courage d'arrêter toutes les procédures concernant l'attribution des fréquences UMTS pour voir auparavant si ces technologies fonctionnent et s'il existe un réel marché solvable.

(voir édito n° 131 http://www.tregouet.org/lettre/index.html)

Malheureusement, comme chacun le sait, ce conseil ne fut pas écouté et nous avons constaté quelques jours plus tard qu'il n'y avait que deux candidats là où quatre licences étaient proposées. Aujourd'hui, en observateur lucide et responsable, je suis obligé de dire à nos gouvernants que le fait d'arrêter les procédures ne serait plus suffisant si nous voulons stopper cette chute vertigineuse et faire retrouver, enfin, l'espérance à l'ensemble de la nouvelle économie. Pour que la ligne d'horizon se dégage, il est nécessaire que la France engage un effort sans précédent pour que nos concitoyens entrent, enfin, dans ce monde nouveau. En dehors des problèmes culturels qu'il est nécessaire de prendre en considération pour que les Français acquièrent les usages liés à ces technologies nouvelles et qui nécessitent un effort de communication et de pédagogie considérable et soutenu, nous savons qu'il est indispensable de faire sauter, au préalable, deux verrous que personne et surtout pas ceux qui nous gouvernent ne doivent ignorer : celui du prix d'accès à Internet et celui du haut débit. Beaucoup de modèles économiques sur lesquels ont souvent été assis les scenarii économiques des enchères de l'UMTS ont osé penser que les utilisateurs de ces nouvelles techniques seraient prêts à dépenser chaque mois 400 sinon 500 Francs pour accéder à Internet sur leur téléphone mobile ! Quel technocrate irréaliste a pu imaginer cela ? Une étude récente de l'IDATE vient encore de confirmer que les Français s'engageront clairement et massivement pour accéder à Internet quand il ne leur faudra dépenser, au plus, que 150 Francs par mois (23 Euros) et ce encore à la condition qu'ils disposent d'un réel large débit garanti et d'un temps de connexion forfaitisé et illimité. Or, quand nous constatons, dans les rares endroits où cela est aujourd'hui possible, qu'il faut à un internaute dépenser 300 à 400 Francs pour disposer d'un large débit, rarement garanti et ce parfois pour des volumes limités, nous prenons conscience du chemin qu'il reste à parcourir. Deuxième condition : pour adhérer franchement, il faut que les Français puissent disposer de connexions à haut débit. Or, plus nous avançons dans l'analyse des techniques nouvelles (ADSL, Câble, BLR et UMTS), plus nous constatons que leur mise en place coûtera beaucoup plus cher que prévu et même que pour certaines d'entre elles (les technologies radio) les performances réelles ne sont pas au niveau des espérances. Pour être plus exacts, nous devrions dire que les promesses faites par les constructeurs, en tête desquels nous retrouvons Ericsson et Nokia, promesses techniques et financières sur lesquelles se sont appuyés les opérateurs pour arrêter leur business-plan et les gouvernements pour prendre leur décision, ne sont pas tenues, et il s'en faut de beaucoup. Au niveau des coûts, les opérateurs constatent qu'ils rencontrent beaucoup de difficultés pour déployer l'ADSL. Ces difficultés sont liées à une mauvaise volonté constatée de France Télécom pour laisser une place sur la boucle locale aux opérateurs entrants et ce, malgré le décret du 12 septembre 2000. En constatant la dégradation rapide de la situation dans le secteur des télécommunications, le Gouvernement qui est par ailleurs actionnaire majoritaire de l'opérateur national ne devrait-il pas mettre plus de rigueur sinon de sévérité pour faire appliquer ses propres décisions ? Il pourrait très vite devenir intolérable qu'un acteur essentiel, dans le contexte économique actuel, se situe au-dessus de la Loi...Nous comprenons fort bien les appréhensions de France Télécom de voir entrer ses concurrents dans ses propres installations mais pourquoi cette grande compagnie n'accepte-t-elle pas ce que font les autres grands opérateurs historiques qui eux aussi, hier, disposaient d'un monopole ! Par ailleurs, au fur et à mesure que les opérateurs disposent des éléments financiers, ils prennent conscience que les coûts sont prohibitifs puisque chaque opérateur devrait débourser quelque 3,3 milliards d'Euros (21,6 milliards de Francs) pour couvrir l'ensemble de la population française « raccordable » à l'ADSL, soit au mieux 75 % de la population. Aussi, il est à craindre que les opérateurs déployant l'ADSL se concentrent sur les principales villes en sachant qu'il leur faudra dans le meilleur des cas plus de 5 ans pour descendre jusqu'aux agglomérations de 30.000 habitants. Pour le câble, là aussi la problématique n'est pas simple. Les investissements à réaliser sont importants car les réseaux construits essentiellement dans les années 1980, dans le cadre du plan câble, par l'opérateur national, à seule finalité de télédistribution, doivent être totalement refondus dans leurs structures pour laisser plus de place à l'optique et surtout pour passer d'une architecture arborescente à une architecture étoilée plus compatible avec les exigences des réseaux de télécommunications. Pour la BLR et l'UMTS, le problème est encore beaucoup plus grave car nous flottons là dans un monde irréel. Ces technologies radios qui se montraient fort prometteuses sur le papier ou en laboratoire sont fort décevantes sur le terrain. Des ingénieurs très compétents m'ont affirmé que si les opérateurs voulaient tenir les garanties de bande passante sur lesquelles ils s'étaient engagés auprès des autorités de régulation et des utilisateurs potentiels lors de l'octroi des licences, il leur faudrait mettre pour certaines fréquences 7 (sept) fois plus de relais que prévu. Quel business-plan résisterait à une telle dérive ? Je me suis même laissé dire qu'il serait difficile (du moins dans l'état actuel de ces technologies) d'utiliser largement la voix sur IP avec la BLR. Quand il y a de tels enjeux et qu'il y a un tel fossé entre les attentes et le réel, nous avons l'impression de vivre un mauvais rêve. Il est donc grand temps que nos gouvernants prennent conscience de la gravité de la situation et s'engagent, enfin, sur la bonne voie. Il est maintenant clair, surtout dans le contexte qui se met en place à une vitesse inquiétante, que l'initiative privée ne pourra pas seule trouver les moyens d'inverser la situation et qu'il sera nécessaire que les Pouvoirs publics, tous réunis (Europe, Etat, Région, Département, Commune) prennent les mesures qui s'imposent et y mettent les moyens. Ne soyons pas surpris d'une telle proposition. Depuis bientôt deux siècles, ce n'est qu'en associant volonté publique et initiative privée que la France a réussi son entrée dans la modernité. C'est ainsi que furent construits les réseaux de chemin de fer, les réseaux routiers, les réseaux électriques, les réseaux d'eau et même plus récemment, dans les années 1970, les réseaux automatiques de téléphone. Ce n'est qu'à cette condition que les deux exigences incontournables pour entrer dans l'avenir : prix acceptable pour accéder à Internet et large débit garanti pour tous seront remplies. Permettez-moi, moi qui ai l'honneur d'avoir lancé il y a plus de dix ans la construction de la plus grande plaque optique d'Europe, celle du Rhône, à laquelle vont pouvoir se connecter prochainement plus de un million de personnes, de faire une proposition : Pourquoi ne pas faire un emploi judicieux de l'optique, du coaxial et des technologies radios de proximité, en dissociant les équipements passifs qui seraient à la charge de la collectivité et les équipements actifs qui seraient pris en charge par les opérateurs. La France, en menant à bien ce vaste programme d'équipement pourrait, enfin, répondre à ce double défi du coût pour l'utilisateur et du large débit garanti, et ce sur l'ensemble du territoire. Si nous ne voulons pas que notre char continue à rouler vers les abîmes, il faut que sans retard le Gouvernement réunisse tous les acteurs essentiels, publics et privés, que ce soit les collectivités territoriales, les opérateurs de télécommunications et les majors de la nouvelle économie, pour définir et arrêter les mesures qui redonneront enfin à la France la confiance qu'elle est en train de perdre. Le temps des discours est maintenant terminé : il faut passer à l'action.

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Publication du décret sur la signature électronique
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Le décret relatif aux conditions d'utilisation et de sécurité de la signature électronique doit être publié samedi au Journal officiel ont annoncé conjointement vendredi par le ministère de la Justice et le secrétariat d'Etat à l'Industrie. Le décret détermine les conditions pour que les procédés de signature électronique puissent être considérés comme sécurisés et bénéficier de la présomption de fiabilité, tout comme la signature manuscrite. Les matériels et logiciels utilisés pour créer la signature électronique devront être certifiés par les services du Premier ministre (Direction centrale de la sécurité des systèmes d'information) ou des organismes agréés. Le décret porte aussi sur le contenu des "certificats électroniques" qui garantiront l'identité du destinataire. Ce décret va permettre le développement des transactions électroniques en contribuant a accroître la confiance des utilisateurs, et notamment des consommateurs. Il va également faciliter le développement de certaines démarches administratives ou fiscales qui pourront passer par internet. La loi reconnaissant la validité juridique de la signature électronique au même titre que la signature manuscrite, avait été adoptée à l'unanimité au Parlement en février et mars 2000.

Décret 2001-272 du 30-03-2001 :

http://tif.journal-officiel.gouv.fr/2001/05070ALL.pdf

Le Parlement allemand ouvre la voie à l'internet via la prise de courant
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Le Bundesrat, la chambre représentant les régions allemandes, a donné son feu vert vendredi à des décrets ouvrant la voie à l'accès à l'internet par le biais de la prise de courant. Le Bundesrat a entériné trois textes sur la régulation de fréquences et ainsi fixé un cadre législatif à l'utilisation de la nouvelle technologie dite "Powerline", qui permet la transmission de données par les fils électriques. Plusieurs groupes énergétiques européens, dont le numéro un allemand RWE, testent déjà le concept de "Powerline". Par son feu vert, le Bundesrat les a autorisés à utiliser gratuitement une certaine plage de fréquences électriques. La technologie "Powerline" devrait ainsi pouvoir être commercialisée d'ici la fin de l'année en Allemagne. Avec "Powerline", surfer sur l'internet sera vingt fois plus rapide qu'avec un modem téléphonique branché sur une ligne numérique, selon les concepteurs. Il suffira d'un modem d'un certain type pour permettre à l'ordinateur de capter les données via la prise de courant.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/010330/1/140rz.html

Bundesrtat : http://www.bundesrat.de/

Pour que la science appartienne à tous
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

La science appartient à tout le monde. Plus de douze mille universitaires de 124 pays estiment que les ressources scientifiques devraient être consultables librement sur le Net. Dans une lettre ouvert, les signataires appellent à la création d'une base de données publique en ligne. Leur argument principal concerne le prix élevé des abonnements aux revues scientifiques, qui les met hors de portée des universités dans les pays pauvres. Les chercheurs signataires s'engagent à n'écrire plus que dans les revues qui céderont leurs droits sur des articles publiés depuis six mois et plus. Il y a déjà plusieurs années que ces revues spécialisées publient leurs textes en ligne, intégralement. Mais nombreuses sont celles qui, en même temps, exigent de leurs lecteurs un abonnement pour avoir accès à ces textes : Science, Nature, le New England Journal of Medicine, pour ne citer que les plus prestigieuses, sont dans cette situation. La solution est que tous les éditeurs des plus grandes revues scientifiques trouvent une solution pour s'allier afin d'offrir, en bloc, un accès public à leur contenu et, surtout, à leurs archives électroniques. "Nous demandons aux éditeurs et à tous les scientifiques actifs de se réunir pour créer une archive électronique et publique de la littérature scientifique, contenant des copies complètes de tous les articles scientifiques publiés", lancent dix d'entre eux dans le cadre d'un débat publié dans la revue Science. Des modèles de cette information " ouverte " commencent à apparaître depuis 1999. Pubmed Central, publié aux Etats-Unis par les National Institutes of Health, se donne pour ambition de rassembler en un seul site web toute la littérature scientifique en sciences de la vie -biologie, médecine, etc. A l'heure actuelle, quelques dizaines de revues spécialisées sont déjà rassemblées sous le chapeau de PubMed et il est enfin possible de consulter un article scientifique en ligne peu de temps aprés sa publication. Merci de lire cette lettre et si vous trouvez comme moi qu'il s'agit d'une juste cause merci de signer cette pétition qui pourra utilement contribuer à faciliter l'accès au savoir scientifique pour les pays pauvres.

Les Suisses vont expérimenter le vote par internet
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Les électeurs du canton de Genève se verront bientôt proposer de voter par Internet. Le gouvernement local - le Conseil d'État - a ratifié le 21 mars un projet visant à généraliser le vote électronique. Les premiers e-scrutins devraient avoir lieu vers la fin de l'année ou au début 2002. En attendant, des collégiens testeront le système développé par Hewlett Packard avec Wisekey, une société genevoise chargée de la certification. Le Cern, prestigieux centre de recherche genevois, sera chargé d'une expertise sur la sécurité du projet. Entretien avec Daniel Brunner, responsable de la communication à la chancellerie genevoise. Les électeurs des 46 communes du canton de Genève pourront voter. Seulement pour des scrutins au niveau local ou régional car le système, même s'il intéresse la confédération, ne sera pas appliqué au niveau fédéral. Par ailleurs, le vote en ligne concernera aussi bien les élections, que les votations (référendums populaires), puisque les Suisses doivent fréquemment se prononcer sur des choix précis qui concernent la cité ou le canton. Traditionnellement, les électeurs du canton reçoivent par la poste leur matériel électoral. Cette fois-ci, la carte de vote mentionnera un numéro camouflé. L'électeur devra gratter la zone, exactement comme sur les tickets de loterie, pour découvrir le numéro qu'il entrera sur le site de l'élection. L'électeur genevois ne sera pas obligé de voter le jour même du scrutin, il pourra le faire dès la réception de la carte, soit environ 15 jours avant le vote. Pour prévenir la fraude des ordinateurs installés dans les bureaux de vote permettront de vérifier que les électeurs n'ont pas déjà voté par Internet, s'ils présentent une carte d'électeur où le numéro destiné au Net a été gratté par négligence ou curiosité.

Transfert :

http://www.transfert.net/fr/cyber_societe/article.cfm?idx_rub=87&idx_art=4871

L'Etat de Californie devient l'Administration la plus branchée de la planète
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Avec le lancement du site MyCalifornia, l'Etat de Californie est en train de montrer la voie d'une mise en ligne complète des services administratifs à l'ensemble des Etats américains. Le projet a été lancé en octobre dernier, avec un simple budget de 2 millions de dollars, et la première version du site a été ouverte aux internautes il y a quelques semaines. Développé sous la responsabilité du cabinet Deloitte Consulting, celui-ci incorpore les meilleures technologies du moment dans le souci de rendre l'accès aux différents services le plus simple possible. "Nous sommes partis du principe que le citoyen de l'Etat de Californie n'avait pas à connaître les méandres de l'organisation des différentes administrations", exlique Aryn Baheti, directeur du département "e-Governement". De fait, le visiteur n'a qu'à exprimer un besoin (par exemple le renouvellement d'un permis de pêche) pour que le site l'emmène directement sur la page concernée, sans l'obliger à naviguer entre les diverses pages d'accueil des différents services. Outre la volonté d'apparaître comme l'Etat le "plus branché" des Etats-Unis, la Californie a également des soucis purement économiques. Elle estime que si elle permet à chaque administré d'économiser une seule heure de file d'attente, par an, aux guichets de son administration, elle aura économisé 300 millions de dollars de productivité. Une somme automatiquement réinjectée dans le circuit économique de la Californie, selon les responsables du programme MyCalifornia. Ceux-ci attendent, en réalité, plusieurs milliards de dollars d'économies annuelles lorsque le site sera entièrement opérationnel. De fait, l'Etat ne se cache pas d'avoir fait appel à de nombreuses firmes technologiques de la Silicon Valley, afin de disposer des solutions les plus avancées. Pour être certain de les obtenir, il s'est appuyé sur le California Web Council, une organisation qui regroupe quelques-uns des principaux dirigeants des grandes compagnies high tech de la région. D'ores et déjà, les Californiens peuvent donc effectuer en ligne leurs démarches de changement d'immatriculation, connaître en permanence le montant exact des crédits d'impôts que peuvent leur accorder de nombreuses administrations, comparer le niveau des écoles publiques ou encore savoir comment participer aux différents programmes de recyclage des déchets. Mais ce n'est pas tout. Dans quelques mois, à l'instar des meilleurs sites de commerce électronique, le site de MyCalifornia reconnaîtra ses visiteurs et pourra leur présenter automatiquement des informations mises à jour sur tous leurs dossiers en cours. A peine arrivé à la Maison Blanche, le nouveau président Bush a d'ailleurs budgeté 100 millions de dollars de fonds fédéraux pour adapter au niveau de l'administration centrale certaines des solutions Internet adoptées par le Golden State.

Les Echos : http://www.lesechos.fr/

MyCalifornia : http://my.ca.gov

Brevet : piège à idées
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Sous couvert de protéger leurs logiciels, les entreprises veulent toucher des droits sur toutes leurs utilisations potentielles. Les partisans d'une informatique " ouverte " dénoncent une atteinte à la créativité. Il fallait y penser plus tôt, maintenant, c'est trop tard : le passage aux 35 heures est breveté depuis le 13 novembre. Vous pensez que c'est une blague ? Que le droit interdit de breveter des idées ou des méthodes ? Vous avez raison. Du moins, en théorie. Car l'informatique aujourd'hui change la donne, et permet parfois de contourner la loi. " L'usage des ordinateurs allant grandissant, la mise en oeuvre d'idées, de procédés ou de méthodes, dépend de plus en plus des logiciels, explique Stéphane Fermigier, président de l'Aful, une association d'informaticiens. Breveter des logiciels conduit alors à breveter des idées. " En clair, lorsque votre entreprise passe aux 35 heures, elle utilise un logiciel approprié pour gérer les plannings. Si quelqu'un brevète le module qui permet de mener cette tâche à bien, d'une certaine manière, il en brevète aussi l'idée. L'astuce consiste à rédiger le brevet de manière à faire passer l'idée pour un " effet technique ". Pour alerter les politiques et l'opinion publique sur les dérives actuelles, l'Aful a ainsi déposé le brevet d'un " système et procédé de réduction du temps de travail ". Donc, si on prend le texte à la lettre, toute entreprise qui s'est mise aux 35 heures après le 13 novembre pourra être accusée de contrefaçon par les auteurs du brevet... et condamnée à payer une amende. Le tour est joué. l'Office européen des brevets a accepté l'idée (pardon: le logiciel) conduisant à l'apprentissage de la prononciation d'une langue par comparaison avec la bonne prononciation, le diagnostic médical automatique effectué à partir d'images et de textes, la distribution de recettes de cuisines dans un super-marché, etc... Quiconque propose maintenant quelque chose qui ressemble au procédé breveté, risque alors de voir débarquer une escouade d'avocats réclamant le paiement d'une licence. Alors on peut aller loin, très loin. Protèger tout et n'importe quoi. Un mastodonte comme British Telecom s'est enfoncé dans la brèche en demandant des comptes à plusieurs fournisseurs d'accès à Internet. Il leur reprochait de permettre à des internautes d'utiliser une de leur prétendue invention, tenez-vous bien : le lien hypertexte, qui permet, sur Internet, de passer d'une page à l'autre d'un simple clic de souris... Le pire, dans tout ça, c'est que ces brevets auraient dû être refusés. L'Europe a en effet écrit noir sur blanc dans l'article 52-2 alinéa b de la Convention de Munich, qui fait référence en la matière, que " ne sont pas considérés comme des inventions

Télérama :

[http://www.telerama.fr/culturama/ftp/multimedia/butinages/brevets/brevets.asp">brevetables, ndlr] les plans, les principes et méthodes dans l'exercice d'activités intellectuelles [...], ainsi que les programmes d'ordinateurs ". Rien de plus limpide n'est-ce pas ? Mais c'est sans compter avec les délicieuses subtilités du langage juridique. On continue l'article, on passe à l'alinéa c et on lit que l'exclusion ne concerne que les programmes " en tant que tels ". Qu'est-ce que c'est exactement, un programme " en tant que tel " ? Eh bien, aussi bizarre que ça puisse paraître, c'est ce " en tant que tel " qui fait la différence. Selon l'Office européen des brevets (OEB) - créé par la convention pour appliquer la convention - les effets techniques (brevetables, eux, au regard d'une jurisprudence qui date de 1985), sont à distinguer du logiciel " en tant que tel ". Une subtilité risible mais réelle qui justifie le brevet d'un logiciel dont les effets techniques permettent de produire des recettes de cuisine en supermarché. Cette jurisprudence est clairement contraire à l'esprit de la loi. Mais elle existe. Et ce qui fait peur à ceux qui s'opposent à l'idée de brevet, c'est qu'un texte actuellement en préparation à la Commission européenne pourrait bien conforter cette jurisprudence en l'inscrivant noir sur blanc dans la loi. Les militants anti-brevets reprochent également au gouvernement français d'adopter en toute discrétion une position favorable aux brevets. " Nous n'avons pas de position tranchée sur ce dossier délicat. Ici, le débat est encore vif et puis nous manquons de données économiques fiables " dit-on au secrétariat d'Etat à l'Industrie. Mais selon d'autres sources, un représentant de la France aurait déclaré le 21 décembre dernier à Bruxelles que " Les programmes d'ordinateurs doivent être revendiqués en eux-mêmes dans un brevet logiciel ". Qui dit vrai ? La réponse risque d'arriver après que la Commission ait promulgué son texte...Face à ces arguments, leurs adversaires, tenants du " logiciel libre " en tête, dénoncent une tentative concertée de mettre à genoux leur vision d'une informatique ouverte, insistent sur le fait que le monde du logiciel n'est pas celui de l'industrie lourde et qu'ici une invention est dépassée en deux ou trois ans. La protéger par un brevet serait ridicule. Qui plus est, toujours selon eux, toute nouvelle idée intéressante reposerait nécessairement sur des inventions passées. Ils affirment également que breveter un logiciel peut conduire à breveter des idées, ce qui constituerait une sorte de prise en otage commerciale de la vie quotidienne. Enfin, ils rappellent l'absence d'étude économique démontrant l'intérêt du brevet dans l'innovation et l'économie du logiciel.

Télérama :

[http://www.telerama.fr/culturama/ftp/multimedia/butinages/brevets/brevets.asp

Alcatel et NEC ont franchi la barre de 10 terabit/s sur une seule fibre optique
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

A une semaine d'intervalle, Alcatel et NEC ont établi des nouveaux records de transmission optique. Alors que l'équipementier télécoms français a atteint le débit de 10,2 térabit/s sur une seule fibre optique de 100 km, le constructeur japonais a obtenu 10,9 térabit/s sur une distance de 117 km. Ces résultats repoussent les limites du multiplexage de longueur d'onde (DWDM pour Dense Wavelengh Division Multiplexing), une technique qui consiste à transmettre dans la même fibre plusieurs signaux lumineux de couleurs différentes. Ainsi, les données transitent sur 256 ondes simultanées dans la démonstration d'Alcatel et sur 273 dans celle de NEC. Chaque onde transporte un flux de 40 Gbit/s. Dans les réseaux optiques installés, le multiplexage se limite aujourd'hui à 80 canaux, avec un débit maximal par canal de 10 Gbit/s.

Industries&Techniques :

http://www.industries-techniques.com/site/quotidien/page.cfm?

UE : accord pour accroître la concurrence dans les communications électroniques
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Les Quinze sont parvenus le 4 avril à un accord sur un accroissement de la concurrence dans le secteur des communications électroniques au sein de l'Union européenne (UE), a annoncé la présidence suédoise de l'Union. Réunis à Luxembourg, les ministres des Télécommunications des Quinze ont décidé que le droit général européen de la concurrence s'appliquerait désormais en grande partie au marché des communications électroniques qui était jusqu'alors régi par celui du secteur des télécommunications. Ce droit spécifique du secteur des télécommunications fixait à 25% le seuil à partir duquel une ou plusieurs entreprises unies sont considérées comme étant dans une situation de position dominante. Ils ont également fixé les pouvoirs --limités-- de la Commission européenne par rapport à ceux des Autorités de réglementation nationales (ARN) des Etats membres, chargées de désigner les opérateurs intervenant sur le marché. Les ARN auront un pouvoir de décision, alors que la Commission ne pourra faire que des recommandations non contraignantes. La Commission européenne avait proposé en juillet dernier une série de mesures sur lesquelles les ministres avaient à se prononcer mercredi, afin de parvenir rapidement à créer un marché moins réglementé et plus ouvert, avec des conditions égales pour tous les opérateurs. "C'est indispensable pour le développement de services de télécommunications et de services internet d'envergure mondiale en Europe", selon Erkki Liikanen, commissaire européen chargé des Entreprises et de la société de l'information. Le marché des télécommunications de l'Union européenne, qui était marqué par des situations de monopole dans de nombreux Etats membres, a été totalement libéralisé le 1er janvier 1998.

Union européenne : http://europa.eu.int/geninfo/whatsnew.htm

^ Haut
Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Le gel vecteur de médicaments ou réparateur de tissus
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Un polymère aux propriétés de gel uniques a été développe par l'équipe d'Anna Gustowska au Département énergie du Pacific Northwest National laboratory. Qualifié de « sensible aux stimuli », ce matériau est conçu pour passer immédiatement de l'état liquide à celui de gel en réponse à une sollicitation, notamment une élévation de température. L'un des débouchés potentiels envisagés concerne le relargage contrôlé de composés contenant des isotopes faiblement radioactifs ou des traitements de chimiothérapie. La vectorisation de tels produits permettrait de réduire les effets secondaires en limitant la quantité introduite dans l'organisme et permettrait de traiter des tumeurs du foie, du pancréas des seins ou de la prostate. Dans de telles applications, la solution contenant le polymère serait mélangée avec le produit radioactif ou de chimiothérapie. Le produit est alors injecté au niveau de la tumeur, où la température du corps entraîne une gélification immédiate. Le relargage du produit pourrait alors se faire de manière uniforme sur une certaine période de temps au plus près de la tumeur. Autre application possible selon les chercheurs américains : une version biodégradable de ce polymère pourrait servir de support à la prolifération de cellules pour la réparation de tissus. Les travaux les plus avancés portent sur un tel matériau pour la réparation de cartilage à partir de ses chondrocytes.

Industries&Techniques :

http://www.industries-techniques.com/site/quotidien/page.cfm?

Et voilà les nanoceintures
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Les "nanos" nous viennent de tous les coins du monde scientifique, sous les formes les plus variées : tubes, clusters, fils ; pour toutes les familles de matériaux : carbone, métal, semi-conducteurs ; et pour compléter la famille, une équipe de Georgia Tech annonce les nano-ceintures ! En évaporant, sous atmosphère inerte, des oxydes de zinc, étain, indium, cadmium ou gallium sur l'intérieur d'un tube d'alumine, Zhong Li Wang, de Georgia Tech, a pu récupérer, sur la paroi, un composé fait de rubans enchevêtrés. Les rubans sont purs, longs de quelques dizaines à centaines de microns, cristallisés dans la même structure que le composé de départ, souvent mono-grain, contenant très peu de défauts de structure, d'une morphologie assez originale à cette échelle avec une section rectangulaire de taille de l'ordre de la dizaine de nanomètre et une flexibilité étonnante pour des oxydes. Cette description est commune à tous les composés fabriqués quelque soit la structure cristalline. On pourrait se hâter de penser à une nouvelle curiosité de laboratoire, mais, selon les chercheurs de cette équipe, la méthode de fabrication serait simple, ne nécessiterait aucun catalyseur et le passage à la production de plus grande quantité se ferait sans problème. De plus, les oxydes utilisés sont des céramiques fonctionnelles, étudiées depuis fort longtemps, et qui ont trouvé leur place dans l'industrie de l'électronique, dans l'optique et les écrans, pour les capteurs et autres secteurs du marché à haute valeur ajoutée. La tentation est grande alors d'annoncer la prochaine révolution en science des matériaux. Les jours prochains devront nous montrer si cette nouvelle famille fera progresser nos technologies vers le nano-monde.

Lettre des nouveaux matériaux :

http://www.france-science.org/publications/materiaux/welcome.htm

^ Haut
Matière
Matière et Energie
Produire du froid à partir de la chaleur
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Dans le cadre du programme Pirsem sur l'utilisation rationnelle de l'énergie, l'équipe « génie de l'absorption solide-gaz appliqué à des fins énergétiques » de l'Institut de science et génie des matériaux (IMP) du CNRS développe de nouveaux procédés de production, de gestion et de stockage du froid à partir de la chaleur. Les chercheurs ont comme objectif de produire du froid avec des rendements compatibles avec la diminution de la production de CO2 dans l'atmosphère. Et ce, sans utiliser de fluide frigorigènes classiques comme les fréons ou leurs dérivés dangereux pour la couche d'ozone. Les chercheurs ont alors développé un système thermochimique, sans électricité, fondé sur la réaction chimique entre un gaz (ammoniac, gaz carbonique ou eau) et un solide (sel) piégé dans du graphite naturel expansé, mélangé ou imprégné su support solide actif. L'adsorption d'un gaz sur un solide poreux joue le même rôle. Dans ce procédé, l'ammoniac liquide sous pression s'évapore à l'ouverture d'une vanne liant le réservoir de gaz liquéfié et le réservoir contenant le sel. L'évaporation s'accompagnant d'un refroidissement important, le réservoir du gaz pompe de la chaleur dans son environnement et produit donc du froid, alors que le réservoir de sel devient une source de chaleur. Après évaporation totale du gaz, le processus inverse est entamé par une source de chaleur qui permet la re-liquéfaction du gaz. Des systèmes sans vanne conduisant à des mises en oeuvre de procédés totalement étanches ont été brevetés.

Industries&Techniques :

http://www.industries-techniques.com/site/quotidien/page.cfm?

Le laser usine le bois sans le brûler
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Les développements récents des technologies laser ont donné naissance à des sources dont la durée d'impulsion est de plus en plus courte, pouvant atteindre les quelques femtosecondes (une femtoseconde ou fs équivaut à 10-15 ). Cette évolution ouvre des nouvelles applications, notamment dans le travail du bois. En effet, une des propriétés de ces impulsions ultra-courtes, c'est de ne pas brûler le bois usiné par laser. La démonstration a été réalisée par des étudiants de DESS de productique appliquée dans les industries du bois et de l'ameublement de l'Université de Franche-Comté, grâce à la plate-forme femtoseconde du Pôle Optique et Vision de Saint-Etienne. Développée par le laboratoire TSI avec le soutien du Mecapole (Loire), une association d'industriels de la mécanique, cette plate-forme est accessible à des partenaires industriels et particulièrement aux PMI/PME. Les expériences d'usinage du bois ont été réalisés à l'aide d'une chaîne laser femtoseconde amplifiée industrielle type "concerto" (Thomson-Thalès Laser) délivrant des impulsions de 170 fs à une fréquence de 1 kHz avec une puissance moyenne de 450 mW.

Industries&Techniques :

http://www.industries-techniques.com/site/quotidien/page.cfm?

^ Haut
Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
La première carte écologique de la terre
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Une cartographie sans précédent de la vie biologique terrestre a été obtenue grâce à l'observation de la Terre par satellite. Après trois ans de recueil de données, des chercheurs du centre spatial Goddard de la NASA publient dans la revue Science une carte de la vie végétale à la surface de la planète, sur terre et dans les océans. Cette ''photographie'' permet de suivre l'évolution de la photosynthèse, d'évaluer la santé des océans et le destin du gaz carbonique de l'atmosphère. La mission de surveillance des océans de la NASA, appelée Sea-viewing Wide Field-of-View Sensor (SeaWiFS), a mesuré chaque jour les quantités de phytoplancton dans les océans, le premier maillon de la chaîne alimentaire. Grâce à d'autres outils d'observation spatiale, les chercheurs avaient déjà un suivi de la production de chlorophylle sur les terres émergées, mais SeaWiFS a permis d'enregistrer la photosynthèse dans les océans, qui recouvrent 70% du globe. Les chercheurs du centre spatial Goddard ont ainsi observé que la photosynthèse était en hausse au niveau planétaire entre septembre 97 et août 2000. Les effets du phénomène climatique El Niño expliquent une partie de cette croissance, mais pas sur la durée.

Science : http://www.sciencemag.org/

NASA : http://ftp.hq.nasa.gov/pub/pao/pressrel/2001/01-057.txt

^ Haut
Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Cancer de la prostate : un traitement alimentaire ?
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Présenté ainsi, ceci paraît évidemment provocateur ; mais il semblerait que certains aliments contiennent une molécule pouvant être bénéfique dans la prise en charge des cancers de la prostate. Le traitement du cancer de la prostate contient une approche hormonale : il faut bloquer l'activité des androgènes. Il semblerait qu'une molécule présente dans certains fruits et légumes ait cette faculté : il s'agit de la quercitine. C'est ce que démontrent les travaux de l'équipe de Nianzen Xing présentés au Congrès annuel de l'American Association for Cancer Research. La quercitine est présente dans les pommes, les légumes verts à feuilles, les haricots, les agrumes, mais aussi dans le vin rouge et le thé noir ou vert. Les auteurs de l'étude ont démontré cette activité sur des cellules prostatiques cancéreuses in vitro : il reste encore à valider ces résultats in vivo, d'abord sur un modèle animal.

Csanté : http://www.csante.com/comsante/gen/read.php3?

Des cellules-souches pour réparer les dégâts provoqués par une crise cardiaque
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Deux études publiées cette semaine dans Nature et Nature Medicine révèlent les résultats très positifs obtenus lors d'interventions visant a greffer des cellules souches extraites de la moelle osseuse. La première étude a été menée par une équipe de l'Université de Columbia, a New York, qui a injecte des cellules souches a des rats de laboratoire, puis a simule une crise cardiaque en ligaturant l'artère coronaire. Les cellules ont été implantées dans les parties endommagées des coeurs de souris et elles ont alors déclenché la croissance de nouveaux vaisseaux permettant ainsi au coeur endommagé de guérir. La seconde étude a été réalisée par des chercheurs du National Institute for Human Genome Research et du New York Medical College a Valhalla. Des cellules souches ont été injectées a des rats de laboratoire dans les tissus sains du coeur lors d'une intervention chirurgicale. Apres neuf jours, les deux tiers de la région endommagée étaient déjà guéris. Les spécialistes envisagent de développer a plus ou moins long terme un traitement qui pourrait dans certains cas remplacer une greffe d'organe pour faire face au manque de coeurs disponibles. Ce traitement n'a malheureusement fonctionné que dans 12 sur 30 cas, soit 40% des cas mais il n'en reste pas moins trés prometteur. Il faut en effet rappeler que les crises cardiaques restent la principale cause de mortalité aux USA, avec environ quelques 450.000 morts par an pour 1,1 millions d'américains victimes chaque année d'une crise cardiaque.

Brève rédigée par @RT Flash

BBC :

http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1251000/1251876.stm

National Human Genome Research Institute :

http://www.nhgri.nih.gov/NEWS/Stem_Cells/

Un stimulateur cardiaque intelligent
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Une équipe de cardiologues du Marien-Hospital de Witten met au point une nouvelle génération de stimulateurs cardiaques. En plus de la fonction traditionnellement dévolue aux stimulateurs plus anciens (soutien du rythme cardiaque), ils permettent une lutte efficace contre les fibrillations des oreillettes. Les fibrillations des oreillettes touchent trois millions d'allemands. Si elles ne sont pas mortelles en soi, elles ont souvent de très lourdes conséquences et provoquent notamment la formation de caillots sanguins qui multiplient le risque d'attaque cardiaque par six. Le stimulateur cardiaque nouvelle génération est a même de reconnaître les signes avant-coureurs d'une fibrillation et d'empêcher son émergence. Il doit son caractère intelligent a sa capacité a faire la distinction entre une augmentation du rythme cardiaque due a un effort physique et un début de fibrillation. Lorsque la phase de mise au point sera achevée (30 % des fibrillations échappent encore au contrôle du stimulateur), ce système permettra une surveillance globale et permanente du coeur, suppléant bon nombre de traitements médicamenteux aux effets secondaires souvent néfastes.

BE Allemagne : http://www.adit.fr

Le robot piqueur
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Son nom, "bloodbot" semble sortir tout droit d'un film fantastique mais "bloodbot" est pourtant bien réel et très efficace. Ce robot mis au point par le laboratoire de robotique de l'Imperial College en Grande Bretagne pourrait, dans quelques années, se charger des prises de sang et des injections intraveineuses à la place des infirmières et aides-soignants. Equipé de senseurs qui palpent le bras du patient, le robot trouve les veines de ses patients dans 8 cas sur 10, ce qui est plus qu'honorable pour une machine. Mais avant d'être opérationnel, "bloodbot" devra être testé sur une plus large variété de personnes pour améliorer encore son aptitude à trouver le meilleur endroit pour piquer; il devra également être encore miniaturisé de façon à devenir facilement portable et pouvoir être utilisé de manière autonome, sans le recours à un ordinateur externe.

Brève rédigée par @RT Flash

Impérial College Imperial College :

http://www.me.ic.ac.uk/case/mim/projects/bloodbot/index.html

Les ordinateurs du monde entier mobilisés contre le cancer
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Des scientifiques britanniques ont invité les particuliers dans le monde entier à connecter leur ordinateur via internet afin de le faire participer, pendant qu'il est inactif, à un programme de recherche contre le cancer. Chacun peut participer à ce programme en téléchargeant gratuitement un économiseur d'écran à partir du site www.ud.com géré par une société californienne, United Devices. L'ordinateur participera alors, dès que son propriétaire ne l'utilisera pas à son profit, à un ambitieux programme de recherche piloté par des scientifiques de l'Université d'Oxford. L'idée est de mobiliser toute l'intelligence artificielle possible pour passer au crible les molécules de 250 millions d'éléments chimiques, afin d'identifier celles qui pourraient lutter contre le cancer. Un tel programme demanderait des dizaines d'années s'il était confié à un seul ordinateur, même surpuissant. Selon la répartition du travail envisagée, chaque ordinateur serait chargé via internet d'examiner un groupe de 100 molécules. L'ordinateur confronterait des modèles informatiques en trois dimensions de chacune de ces molécules à une protéine donnée, connue pour jouer un rôle dans le développement d'un cancer. L'ordinateur relèverait toutes les inter-réactions qui se produisent et communiquerait à l'unité centrale tout résultat témoignant d'un possible effet contre la protéine. "Les gens peuvent désormais jouer un rôle en offrant toute la puissance non utilisée de leur ordinateur, ce qui nous permettra d'accélérer notre programme de recherche, et de trouver de nombreuses nouvelles molécules qui pourraient être utilisées dans des médicaments contre le cancer", a commenté le professeur Graham Richards, directeur du Centre pour la recherche médicamenteuse (Centre for Drug Discovery) de l'Université d'Oxford. Un ordinateur de bureau n'est utilisé qu'à 20 % de sa puissance en moyenne, et encore moins s'il est installé au domicile de son propriétaire.

BBC :

http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1255000/1255804.stm

Intel-United Devices Cancer Research Project :

http://members.ud.com/vypc/cancer/

Le tabac également néfaste pour l'audition
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

La liste des effets néfastes du tabac sur la santé semble sans fin : facteur de risque cardio-vasculaire, cancers, grossesse à risque, peau terne, etc ... Jusque ici, l'effet du tabac sur l'audition n'était pas le plus connu ; on en sait désormais un peu plus grâce à une étude japonaise qui met en évidence les effets délétères du tabac sur l'ouïe. Cette étude japonaise a été menée pendant 5 ans sur près de 1500 hommes ne présentant pas de problèmes auditifs au début de l'étude. Les résultats mettent en évidence que la consommation de tabac augmente le risque d'atteinte de l'audition dans les aigus ; plus la personne consomme de cigarettes, plus le risque est grand. En effet, en cas de consommation de plus d'un paquet et demi de cigarettes par jour, le risque de présenter une hypoacousie est multiplié par deux. Voilà une nouvelle qui vous fera peut être entendre la raison et entamer un sevrage tabagique !

Csanté : http://www.csante.com/

Télétrauma sauve des vies en milieu rural
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Les victimes d'accidents graves dans les régions rurales des Etats-Unis survivent plus difficilement en raison essentiellement d'un manque de moyens d'intervention. Pourtant, le fosse qui sépare les campagnes de la ville en matière d'expertise médicale est au moins partiellement comblé grâce a "Télétrauma", un système de consultation interactif a distance. Ce projet est finance par le Technology Opportunities Program, une branche de la National Telecommunications and Information Administration du Département du Commerce. Grâce a une camera vidéo dont les images sont transmises par liaison RNIS, trois chirurgiens peuvent guider leurs collègues moins expérimentés durant les premiers soins prodigues aux victimes. Ce service est disponible 24 heures sur 24, le système vidéo étant installe a la fois au service d'urgence au sein de l'hôpital et chez les trois chirurgiens experts. Quant au personnel qui travaille dans les petites cliniques de province, il se sent ainsi moins éloigné des pratiques médicales de pointe.

ST Presse : http://www.adit.fr

Tremblante du mouton et Creutzfeldt-Jakob : similitude de lésions étonnante
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Des chercheurs français ont pour la première fois observé une similitude des lésions occasionnées chez des souris par une souche de tremblante du mouton et une souche de la forme classique de la maladie humaine de Creutzfeldt-Jakob. Cette observation a été faite incidemment lors d'une recherche sur l'agent de la maladie de la vache folle ou encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) publié dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS). Ces travaux ont été réalisés par Corinne Lasmézas, sous la direction de Jean-Philippe Deslys et Dominique Dormont du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Cette observation totalement originale relance l'intérêt sur l'étude des formes classiques, dites "sporadiques," de la maladie humaine dont la cause reste indéterminée. Les chercheurs ont étudié deux souches de tremblante, une française, l'autre américaine. La similitude de lésions obtenue sur les rongeurs n'a été observée qu'avec la souche française de tremblante. "Ce résultat ne permet pas de conclure à une relation de cause à effet entre la tremblante et la maladie humaine", a déclaré à l'AFP Corinne Lasmézas. En d'autres termes, cette observation "n'apporte pas la preuve que l'homme peut contracter une encéphalopathie spongiforme en mangeant du mouton atteint de tremblante", dit-elle. Mais l'analyse biochimique montre que ces deux souches sont très proches. "Il existe (...) une possibilité que dans certains cas les souches d'EST infectant l'homme partagent une origine commune avec la tremblante", écrivent les chercheurs français dans PNAS. Le terme d'EST regroupe des encéphalopathies spongiformes transmissibles, toutes mortelles, comme les différentes formes de MCJ, la maladie de la vache-folle et la tremblante. "Cela soulève l'hypothèse d'une source commune de contamination qui pourrait affecter l'homme et le mouton sans qu'il y ait nécessairement une transmission entre les deux", a-t-elle ajouté. "Cette observation doit constituer un point de départ pour de nouvelles recherches sur la tremblante dans différents pays et sur les souches de la forme sporadique de la maladie humaine", a précisé Mme Lasmézas. "On n'a jamais démontré que la tremblante est transmissible à l'homme mais l'inverse n'a jamais non plus été démontré", relève de son côté un expert vétérinaire, le Pr Jeanne Brugère-Picoux. Cependant, a-t-elle ajouté, "on n'observe pas plus de cas de la forme sporadique de maladie de Creutzfeldt-Jakob dans les pays qui ont de la tremblante sur leur territoire, ni moins de cas dans des pays comme l'Australie ou la Nouvelle-Zélande qui n'ont pas de tremblante". Certains chercheurs ont en tous cas compris le message d'incitation à la recherche comme l'Allemand Hans Kretzschmar de Goettingen (Institut de neuropathologie à l'Université Georg-August), coordonnateur de la surveillance nationale de la MCJ. Il a en effet l'intention d'examiner de plus près les cas de MCJ sporadique. Pour un expert britannique, Moira Bruce, ces résultats méritent des recherches supplémentaires. D'autres études sur la souris portant sur la tremblante et la forme sporadique de MCJ sont en cours, a indiqué Mme Bruce. Il y a dans ces maladies, comme pour les bactéries, plusieurs souches d'agent infectieux en cause. Comme pour la maladie sporadique humaine, il existe ainsi plusieurs souches responsables de la tremblante du mouton, provoquant des formes différentes de lésions chez la souris, alors qu'actuellement on ne connaît qu'une seule souche de la maladie bovine. Celle-ci cause des lésions identiques chez les souris auxquelles a été administré de la cervelle contaminée par l'ESB.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/010329/1/13spy.html

PNAS : http://www.pnas.org/cgi/content/abstract/98/7/4142

Des souris pour mieux comprendre l'Alzheimer
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Pour mieux traiter la maladie d'Alzheimer, des chercheurs ont créé des souris souffrant d'un des symptômes les plus typiques de cette démence : une production accrue de galanine, un neuropeptide chargé de réparer les cellules nerveuses. La galanine est une substance encore peu connue. Tout ce que les chercheurs savent, c'est que ce neuropeptide interagit de préférence avec les neurones sensibles à l'acétylcholine, une substance notamment impliquée dans la mémoire et l'attention. Mais ce qu'ils aimeraient découvrir, c'est comment les Alzheimer oublient tout, alors que leur cerveau produit une surabondance de "restaurateurs de cellules" qui bichonnent tout particulièrement... les neurones impliqués dans la mémoire ! "Lorsque des neurones sensibles à l'acétylcholine sont attaqués par l'Alzheimer, explique Elliot Mufson, un des chercheurs de l'équipe, d'autres neurones du même type prennent la relève. Peut-être que la galanine essaie d'éviter la surchauffe de ces neurones de rechange mais qu'elle est débordée par la tâche et ne peut éviter qu'à la fin, ils meurent tout de même d'épuisement". Ou peut-être, au contraire, que la galanine remplit trop bien son rôle et qu'en calmant les neurones de dernière chance, elle contribue aux déficits mnésiques de la maladie d'Alzheimer. Les souris transgéniques créées par Elliot Mufson, Robert Steiner et leurs collègues devraient aider à trancher le débat.

Cybersciences : http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N2258.asp

L'ARN, à l'origine des formes de vie actuelles
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

A la recherche des origines de la vie, des chercheurs de l'université de Buffalo (Etats-Unis), en collaboration avec une équipe de Tokyo, ont découvert un ARN de transfert (ARNt) capable de catalyser la réaction d'aminoacétylation, c'est-à-dire la liaison des acides aminés à l'ARNt. Etape déterminante dans la synthèse des protéines, l'aminoacétylation nécessite normalement la présence d'un autre élément, le ribosome, comme catalyseur. Mais l'ARNt découvert réalise seul la réaction. Ce résultat apporte un élément de preuve supplémentaire à l'hypothèse selon laquelle l'ARN serait au coeur des formes de vie ancestrales qui ont précédé celles que nous connaissons aujourd'hui, faites d'ADN et de protéines. Mais comme deux bonnes nouvelles valent mieux qu'une, les chercheurs ont par la même occasion fabriqué des protéines qui ne contiennent pas seulement les vingt acides aminés habituels mais un vingt-et-unième, absent dans la nature. L'ARNt peut lier un aminoacide artificiel et l'insérer dans une chaîne protéique en construction. Celle-ci pourrait alors présenter des fonctions jusqu'ici inconnues et susceptibles d'intéresser l'industrie des biotechnologies.

Science Info :

http://www.infoscience.fr/breves/breves.php3?niv=1&Ref=1178

^ Haut
Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
La France de plus en plus urbaine
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

L'urbanisation de la France métropolitaine se poursuit. Ainsi, en 1999, 45 millions de personnes vivaient dans une zone urbaine, contre 41 millions en 1990, selon une étude publiée le 5 avril 2001 par l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques). L'INSEE, qui base son étude sur le recensement de la population de 1999, constate donc que 77 % de la population métropolitaine habite désormais dans une aire urbaine, contre 73 % en 1990. Selon l'enquête, 21 % de la population totale des aires urbaines réside dans les couronnes périurbaines (17 % en 1990) qui rassemblent neuf millions d'habitants (sept millions en 1990). La part de la population qui vit dans les pôles urbains est plus stable, même si elle a également enregistré une progression, précise l'étude de l'INSEE. Les déplacements entre le domicile et le travail continuent de se multiplier et de s'allonger en France. Ainsi, en 1999, 60,9 % des actifs travaillaient hors de leur commune de résidence, alors qu'il n'étaient que 52,3 % à le faire en 1990 et 46,1 % en 1982. D'après cette enquête, l'augmentation du nombre et de l'amplitude de ces déplacements résulte de l'attraction exercée par les emplois situés dans les espaces fortement urbanisés. Autre constatation de l'étude: les trajets s'effectuent vers des villes situées en moyenne à 15 kilomètres de la commune de résidence. Mais les actifs vivant dans la couronne périurbaine de Paris parcourent des distances plus longues: 23,8 kilomètres en moyenne. En tout, plus des trois quarts des actifs habitant la périphérie des villes sont concernés par des déplacements intercommunaux. Selon l'étude de l'INSEE, les habitants des régions du Nord et du Nord-Est sont proportionnellement plus nombreux que ceux des régions de l'Ouest et du Sud à effectuer des navettes quotidiennes, mais les écarts se sont resserrés au cours de la dernière décennie. Par ailleurs, quelque 281.000 actifs travaillent dans un pays frontalier. Les actifs qui quittent la commune où ils vivent pour se rendre à leur travail sont appelés des ''migrants alternants'', précise l'INSEE. En 1999, ils représentaient environ 14 des 23 millions d'actifs ayant un emploi et résidant en France métropolaine.

INSEE : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP766.pdf

INSEE : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP767.pdf

^ Haut
Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
L'avion du futur selon Boeing
Samedi, 07/04/2001 - 00:00

Vitesse ou transport de masse ? Il faut choisir. Si Airbus a fait le second choix avec l'A-340 dans lequel 380 personnes pourront monter, Boeing lance un pari contre le temps. Le nouveau-né du géant américain, qui devrait être prêt pour la fin de la décennie, volera quasiment à la vitesse du son et atteindra 1 150 km/h. Résultat : il gagnera environ deux heures sur un vol transatlantique. En revanche, il ne pourra embarquer que 300 passagers. Le premier groupe aéronautique mondial souligne néanmoins qu'il n'abandonne pas pour autant ses projets d'une version plus grosse de son actuel gros porteur traditionnel 747, appelée 747X, même si ce projet est mis en veilleuse. Ce superjumbo ne sera développé que si les compagnies aériennes clientes le demandent. Signe du changement de priorité, c'est Walt Gillette, actuellement chargé des études du 747X, qui dirigera le projet de nouvel avion. Le 747X devait répondre à l'Airbus A380, en phase d'industrialisation, qui sera capable de transporter plus de 800 passagers en version charter pour environ 550 pour les versions allongées actuelles du 747. C'est paradoxalement en menant des discussions avec les compagnies aériennes sur le 747X que Boeing s'est rendu compte de l'existence d'un marché pour un avion commercial volant à plus de 1.000 km/h, vitesse que seul le Concorde est actuellement capable d'atteindre. "Dans ce contexte, nous avons eu des discussions détaillées avec nos clients et il est apparu clairement que les compagnies apprécieraient un appareil capable de voler plus vite, plus haut et de façon plus silencieuse sur de longues distances", explique Alan Mulally, le PDG de la division commerciale. "La possibilité de voler à des vitesses de Mach 0,95 et plus sur de grandes distances permettra aux passagers de se rendre où ils veulent aller, directement à leur destination en évitant la congestion des aéroports et sans les délais inhérents aux changements d'avions et aux escales". Le nouvel appareil permettra donc de réaliser une économie en temps allant jusqu'à 40 minutes sur un vol de quatre heures, soit à peu près d'une côte à l'autre des Etats-Unis, et d'une heure et demi à deux heures sur un vol transatlantique, entre les Etats-Unis et l'Europe. Les compagnies aériennes "partagent notre idée que ce nouvel avion pourrait changer la manière dont les gens se déplacent autant que l'arrivée des avions à réaction l'a fait", ajoute Alan Mulally.

TF1 : http://www.tf1.fr/news/economie/0,2280,771447,00.html

^ Haut
VOTRE INSCRIPTION
Vous recevez cette lettre car vous êtes inscrits à la newsletter RTFLash. Les articles que vous recevez correspondent aux centres d'intérêts spécifiés dans votre compte.
Désinscription Cliquez sur ce lien pour vous désinscrire.
Mon compte pour créer ou accéder à votre compte et modifier vos centres d'intérêts.
PLUS D'INFOS
Suivez-nous sur Twitter
Rejoignez-nous sur Facebook
 http://www.rtflash.fr
back-to-top