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														| NUMERO 715 | 
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															Edition du 13 Septembre 2013
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	Edito 
	Préparons-nous, pour les 5 ans à venir, à une véritable révolution dans tous les objets que nous porterons sur nous !
  
 
  
Le marché mondial des ordinateurs poursuit son déclin inexorable avec une baisse des ventes de 14 % au cours du premier trimestre de cette année, du jamais vu depuis 20 ans ! 
Quant aux ventes de tablettes, elles ne cessent de progresser et devraient atteindre 191 millions d’unités cette année et 236 millions d’unités en 2014, dépassant alors pour la première fois les ventes d’ordinateurs portables (210 millions d'unités prévues). 
À l’horizon 2017, les ventes de tablettes pourraient atteindre les 470 millions d’unités, alors que celles des ordinateurs (tous types confondus) devraient stagner autour de 270 millions d’appareils. 
Mais c’est incontestablement la progression du marché mondial des smartphones qui est la plus impressionnante : de 225 millions d’appareils en 2013, les ventes devraient exploser pour atteindre 1,5 milliard d’unités  en 2017. 
S'agissant du développement des réseaux à haut et très haut débit, une étude réalisée par la firme Ericsson prévoit que 85 % de la population mondiale sera couverte par la 3G et 50 % par la 4G à l’horizon 2017. Cette même étude souligne que, globalement, 3,6 milliards d’êtres humains auront accès au Web en 2017. 
Une autre étude, publiée par l’Idate en juin dernier, prévoit, pour sa part, à l’horizon 2017, un milliard d’abonnés au niveau mondial au réseau 4G, contre moins de 100 millions actuellement. 
Rappelons que ce réseau dédié au très haut débit mobile permettra de disposer, sous réserve de posséder un smartphone ou une tablette compatible, d’un débit  de plusieurs dizaines de mégabits par seconde, équivalent à celui proposé actuellement par une ligne fixe Internet à très haut débit. 
En France, ce nouveau réseau 4G devrait également se développer très rapidement, si l’on en croit les prévisions d’investissement des différents opérateurs qui sont conscients des enjeux économiques que représente ce marché des données mobiles. Globalement, on estime que 40 % de la population française devraient être couverts par la 4G dès la fin de cette année et 70 % fin 2014. 
On voit donc que, d’ici seulement cinq ans, deux basculements majeurs vont avoir lieu au niveau mondial : en premier lieu,  plus de la moitié de l'humanité va avoir accès à l’Internet à haut débit ; en second lieu, cet accès au Web ne se fera plus essentiellement par nos ordinateurs mais via nos smartphones qui seront deux fois plus nombreux, à cette échéance, que l’ensemble des ordinateurs et tablettes numériques de la planète ! 
Signe des temps, dans la plupart des pays développés et notamment aux États-Unis, les tablettes et téléphones portables sont devenus les premiers terminaux d’accès à l’information devant la télévision et dépasseront d’ici deux ou trois ans les ordinateurs comme moyen d’accès à l’Internet. 
Aux États-Unis, bien qu’un Américain sur cinq n’ait toujours pas d’accès à l’Internet, la consommation d’informations et de contenus en ligne est désormais passée devant celle des programmes télévisés. En 2013, on estime qu’un Américain passe en moyenne plus de cinq heures par jour en ligne, tous terminaux confondus, contre seulement 4 heures et demi devant la télévision. 
On observe le même phénomène en France, comme le souligne Ipsos dans l’une de ses dernières études qui montre que, dans notre Pays, les 13-19 ans passent 13 h 30 par semaine sur le Web contre 11 h 15 devant la télévision classique. 
En fait, le public des 13-25 ans n’a jamais consommé autant d’images et de vidéos, qu’il s’agisse de clips musicaux, de séries ou de films. Mais à présent, ce jeune public a pris l’habitude de se concocter lui-même son programme « à la carte » et veut pouvoir regarder à tout moment ses vidéos préférées en utilisant l’Internet. 
C’est ce qui explique le succès phénoménal de sites comme YouTube ou Dailymotion qui sont d’ailleurs maintenant disponibles sur un nombre croissant de téléviseurs que l’on peut connecter au Web via les nouvelles « box » proposées par les différents fournisseurs d’accès à l’Internet. 
Cette nouvelle génération ne veut plus consommer la télévision de façon passive, séquentielle et ritualisée, comme le faisaient ses parents. Elle regarde des vidéos en permanence, en jonglant avec les différents appareils numériques qu’elle possède et toujours de manière « désynchronisée » et conviviale, c’est-à-dire en faisant autre chose en même temps et en partageant, via les réseaux sociaux, ses avis sur les programmes consommés. 
Cette véritable « phagocitation » de la télévision par le Web est à l’origine d’une révolution culturelle dont nous n’avons pas encore pris la mesure et qui ne fait que commencer. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si YouTube est à présent juste derrière Google, le moteur de recherche le plus utilisé aux États-Unis. 
Face à cette évolution fulgurante du paysage numérique mondial, il est frappant de constater à quel point les géants de l’informatique et de l’électronique, comme Intel, IBM, Microsoft, ont largement raté le virage technologique et culturel des terminaux numériques mobiles et notamment des smartphones et des tablettes. 
Le marché ne s’y est pas trompé et l’action Microsoft, depuis la prise de fonction de Steve Ballmer, a perdu près de 45 % de sa valeur, passant de 52 à 35 dollars et il n’est pas certain que le récent rachat de Nokia par Microsoft puisse inverser cette tendance. Quant à la firme japonaise Sony, longtemps en pointe en matière d’innovation technologique, elle a enchaîné les erreurs stratégiques et a perdu plus de 60 % de sa valeur boursière depuis cinq ans. 
L’économie numérique est à présent largement dominée par Apple, qui pèse environ 400 milliards de dollars en bourse, Google (295 milliards de dollars de capitalisation boursière) qui est passé devant Microsoft (263 milliards de dollars), Samsung (190 milliards de dollars) et Facebook (100 milliards de dollars). 
Mais dans ce paysage numérique en pleine ébullition et alors que des ordinateurs, qu’ils soient domestiques ou portables, semblent voués, du moins sous la forme que nous leur connaissons, à un déclin inexorable, deux nouveaux types de terminaux numériques sont en train de faire irruption et pourraient bien créer la surprise au cours de ces prochains mois. 
Il s’agit d’une part des « Phablettes », terminaux hybrides qui fusionnent un smartphone et une tablette et proposent des écrans de très haute résolution d’une taille allant de cinq à sept pouces (12 à 18 cm). 
Dans ce nouveau créneau très porteur, Samsung, qui a misé sur une stratégie d'investissements massifs en recherche et développement, est en train de s’imposer avec des appareils d’une qualité tout à fait remarquable, comme le dernier « Galaxy » Note 3 ou le « Mega », de véritables "couteaux suisses" numériques dont la polyvalence, la puissance et la souplesse d’utilisation sont en train de séduire tous les publics, y compris les seniors. 
Certes, ces terminaux ne disposent pas de clavier physique amovible, comme cela est le cas d’un nombre croissant de tablettes hybrides, mais ce handicap est en train d’être compensé par la combinaison de la reconnaissance vocale et scripturale qui rend leur utilisation particulièrement agréable et intuitive. Ces « Phablettes » que l’on peut, contrairement aux tablettes numériques, mettre dans sa poche et avoir partout avec soi peuvent, dans 90 % des cas, se substituer avantageusement à un ordinateur portable. 
Mais un autre type d’appareil numérique devrait également connaître un succès fulgurant : la « montre intelligente », dont les premiers modèles viennent d’être présentés il y a quelques jours. 
Même si pour l’instant ces montres communicantes doivent être utilisées en association et en synergie avec un Smartphone ou une tablette (comme c’est le cas pour la montre intelligente que vient de dévoiler Samsung), pour déployer toutes leurs potentialités, les géants de l’électronique et du numérique planchent déjà sur la deuxième génération qui sera beaucoup plus autonome et va généraliser pour le grand public l’accès à la télémédecine et à la santé mobile. 
En effet, au-delà de la communication interpersonnelle, de l’information, des jeux et des loisirs en ligne (avec l’intégration complète de la télévision sur le Net), c’est bien dans ce champ stratégique d’application, porteur d’immenses potentialités économiques et répondant à des besoins sociaux non moins considérables, que vont s’engouffrer ces nouveaux terminaux portatifs. 
Présentant l’avantage décisif de pouvoir être conservées en permanence en contact avec le corps, ces montres d’un nouveau genre - et les smartphones qui y seront associés - vont devenir en quelques années des auxiliaires médicaux aussi précieux qu’indispensables. 
Ils pourront non seulement surveiller et transmettre en permanence les principaux paramètres biologiques (rythme cardiaque, tension artérielle, acidité de la peau, etc.) mais également nous rappeler de manière infaillible nos prescriptions médicamenteuses, nous prodiguer des conseils en matière de nutrition et de santé ou encore détecter les chutes et pertes de conscience et déclencher à bon escient les alertes appropriées aux situations et pathologies détectées. 
Quant aux prochaines générations de smartphones et de tablettes, elles seront capables, si l’on en croit certaines études, comme celle récemment publiée par des chercheurs de l’Université de l’Illinois, de réaliser des diagnostics médicaux instantanés et à faible coût, en combinant leur puissance de traitement électronique et informatique, la sensibilité de leurs biocapteurs et leurs possibilités optiques (Voir News Bureau Illinois). 
Selon les chercheurs de ce groupe d’étude, ce type de smartphone spécialement adapté sera ainsi capable, pour un coût matériel d’environ 150 €, de réaliser des analyses biologiques et chimiques aussi fines et précises que celles faites en laboratoire avec un spectromètre valant 40 000 € ! 
On imagine sans peine la révolution que va provoquer la généralisation rapide de ce type de mobiles et de terminaux, conçus pour être à la fois de véritables laboratoires portables et des assistants médicaux polyvalents ! 
Que ce soit dans nos pays développés, confrontés aux défis immenses de la prise en charge et du suivi médical d’une population de plus en plus âgée, ou dans les pays émergents qui doivent également relever de redoutables défis sanitaires et médicaux mais n’ont pas les moyens d’investir dans des infrastructures sanitaires et médicales coûteuses, cette arrivée rapide et massive de la médecine numérique mobile va profondément bouleverser nos économies et nos sociétés. 
Mais gageons que ces montres intelligentes et smartphones de prochaine génération céderont à leur tour leur place, dans un avenir bien plus proche qu’on ne l’imagine, à des vêtements interactifs et connectés et à différents types d’implants corporels qui permettront à chaque être humain de devenir, en tant que système physique, cognitif et sensible, une entité complètement intégrée et interconnectée à l’Internet mondial. 
Cet avenir peut légitimement nous interroger et même nous effrayer mais nous pouvons également considérer que cette évolution peut avoir d’immenses effets bénéfiques pour l’humanité et le bien-être de chacun, à condition évidemment de ne pas la subir et d’en être les acteurs responsables, éclairés et vigilants. 
Mais pour être acceptée, tant sur le plan humain que social et culturel, cette prochaine révolution de l’Internet transparent, ubiquitaire et intracorporel devra se faire au profit de tous et non au service de quelques-uns et devra s’inscrire dans le cadre incontournable du débat démocratique et éthique, plus que jamais nécessaire pour définir les règles et fixer les limites de cette évolution vers la société numérique. 
René TRÉGOUËT 
Sénateur Honoraire 
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat 
 
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				Une équipe de recherche associant des chercheurs allemands  et hollandais de l'université de Delft (Pays-Bas) et du Helmholtz-Zentrum de  Berlin (Allemagne) ont mis au point une cellule solaire capable de produire de  l’hydrogène et de l’oxygène par électrolyse de l’eau, ce qui ouvre une nouvelle  voie vers la production industrielle et à grande échelle d'hydrogène et  l'utilisation massive de l'énergie solaire. 
Pour parvenir à ce résultat, ces chercheurs ont couplé une  cellule solaire et une photoanode en oxyde métallique, ce qui leur a permis  d'obtenir un rendement de conversion de l’énergie solaire en hydrogène d'environ  5 %. L'avantage de cette nouvelle technologie est qu'elle est beaucoup moins  onéreuse que des cellules conventionnelles en silicium amorphe. 
Concrètement, l'énergie solaire vient exciter une couche  d’oxyde métallique, du vanadate de bismuth (BiVO4), un élément abondant et peu  coûteux qui capte une partie de la lumière et fait office de photoanode. Cette  couche d'oxyde est connectée à la cellule  solaire grâce à un pont conducteur en graphite. 
Ce dispositif permet à la fois la production d'oxygène au  niveau de la photoanode, et la production d'hydrogène, via un élément en platine  immergé dans l'eau et servant de cathode. 
Selon ces travaux, environ 80 % des photons reçus sont  utilisés pour produire le courant de ce nouveau type de cellule, ce qui  constitue la meilleure performance à ce jour pour un oxyde métallique. Cette  technique permettrait donc de convertir l'énergie solaire en hydrogène de  manière simple et peu coûteuse, ouvrant la voie à de nombreuses applications  énergétiques et industrielles. 
L'étude précise qu'en prenant en compte le rendement  actuel de 5 % dans la conversion de la lumière solaire en hydrogène, et le  niveau d'ensoleillement moyen d'Allemagne (environ 600 W par m2), une trentaine  de mètres carrés de ces cellules solaires pourrait en théorie stocker 1 kWh  d'électricité sous forme d'hydrogène. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
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															Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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				Selon une étude allemande réalisée par des chercheurs de  l'institut Max Planck de Hambourg et dirigée par Katharina Six, l'augmentation  des émissions anthropiques de CO2 provoquerait une acidification accélérée qui  aurait notamment pour effet de diminuer les émissions de certains gaz d’origine  marine et d'aggraver le réchauffement climatique planétaire. 
On estime que les émissions humaines de CO2 ont dépassé les  32 gigatonnes en 2012, soit une augmentation de 18 % par rapport à 2005 et de 40  % par rapport à 1990 ! 
L'un des nombreux effets de ces émissions massives de CO2  est l'acidification croissante des océans qui absorbent plus du quart de ce gaz  carbonique. Or aujourd'hui, d'après plusieurs études, l'acidité moyenne des  océans est la plus élevée enregistrée depuis 800 000 ans. 
Cette acidification croissante des océans a également une  autre conséquence qui était jusqu'alors inconnue : elle provoque une diminution  de la concentration en sulfure de diméthyle (DMS), un gaz produit par le  phytoplancton qui agit dans l'atmosphère un peu à la manière des aérosols, en  réfléchissant la lumière du soleil, ce qui réduit la température moyenne sur  terre. 
Selon cette étude, l'acidification des océans va entraîner  une diminution de 18 % des émissions de ce gaz d'ici la fin du siècle, ce qui  pourrait se traduire par un réchauffement supplémentaire de 0,2 à 0,5°C. 
Cette étude souligne qu'il est très important de prendre en  compte ce nouveau mécanisme pour l'intégrer dans les modèles de simulation et de  prévision du climat. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Nature 
			
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				Des chercheurs britanniques de l’Université de Nottingham  ont mis au point une nouvelle technique de fertilisation des plantes qui  serait à la fois efficace, peu coûteuse et écologique. 
Selon ces scientifiques, cette méthode serait susceptible  d'être appliquée à la quasi-totalité des plantes agronomiques, ce qui réduirait  considérablement l'utilisation d'engrais chimiques. 
On sait que l'azote constitue un nutriment essentiel pour  la croissance des plantes, mais le problème est que celles-ci sont le plus  souvent incapables de fixer cet azote sous forme gazeuse et doivent l'assimiler  sous forme de nitrates, présents dans le sol grâce aux bactéries. 
Au cours de l'évolution, certaines espèces de plantes sont  néanmoins parvenues à utiliser les propriétés de certaines bactéries capables de  fixer l'azote. Mais de nombreuses autres espèces et notamment les céréales  doivent impérativement absorber les nitrates présents dans le  sol. 
Pour contourner cet obstacle, les chercheurs britanniques  ont mis au point une technique qui permet aux plantes d’assimiler directement  l’azote atmosphérique, qui représente 78 % de l'atmosphère. 
Pour parvenir à ce résultat, les scientifiques ont utilisé  les propriétés d'une bactérie présente dans la canne à sucre et capable de fixer  directement l’azote atmosphérique. 
Les chercheurs ont injecté cette bactérie dans les graines  de certains végétaux. Ils ont alors constaté que ceux-ci développaient en effet  la capacité de fixer directement l'azote de l'air. 
Sous réserve que cette technique encore expérimentale soit  véritablement applicable à toutes les cultures agricoles, elle pourrait tout  simplement révolutionner l'agriculture et l'agronomie car elle permettrait de  réduire dans des proportions considérables l'emploi d'engrais azotés et de  diminuer dans les mêmes proportions la pollution des sols, des cours d'eau et  des nappes phréatiques par les nitrates, une pollution dont l'impact sur la  santé humaine et l'environnement est considérable au niveau mondial.    
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
The University of Nottingham 
			
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															Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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				Des  chercheurs autrichiens de l'Institut de biotechnologie moléculaire de  Vienne, dirigés par  Juergen Knoblich, ont réussi à créer du tissu cérébral humain à partir de  cellules-souches. 
Les  chercheurs ont réussi à produire des "organoïdes cérébraux", autrement dit des  amas de tissu cérébral en trois dimensions, semblable au tissu cérébral  embryonnaire. 
Cette percée scientifique  pourrait permettre de tester des molécules directement sur un modèle biologique  proche du cerveau humain, ce qui permettrait d'accélérer la recherche de  solutions thérapeutiques. 
Pour parvenir à ce beau  résultat, les scientifiques ont travaillé sur des cellules-souches  pluripotentes, capable de produire l'ensemble des différentes catégories de  cellules du corps humain. Ces amas cellulaires, qui présentent la taille d'un  petit pois, ont survécu plusieurs mois in vitro. 
La  production de ces organoïdes a permis aux chercheurs de reconstituer les  premières étapes de la formation du cortex cérébral humain et devrait améliorer  la compréhension du développement du cerveau. 
Ces  recherches ont également permis de découvrir des anomalies dans la  différenciation des neurones qui pourraient expliquer la microcéphalie, une  pathologie caractérisée par une taille anormalement réduite du  cerveau. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash  
Scientific American 
Health 
			
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				Décidément, l'élucidation des mécanismes biologiques et  moléculaires impliqués dans le vieillissement cérébral et le déclenchement de  certaines pathologies du cerveau s'accélère. 
Après la récente découverte, par une équipe de l'université  de Stanford, du rôle majeur de la protéine C1q dans le déclenchement de  certaines maladies neurodégénératives, une autre équipe américaine de  l'université Columbia de New York, dirigée par Éric Kandel, co-lauréat du prix  Nobel de médecine en 2000, vient de montrer que l'absence d'une protéine  baptisée RbAp48 dans l'hippocampe, accélère sensiblement les pertes de mémoire  et de déclin cognitif liés au vieillissement. 
"Ces résultats ouvrent un nouveau champ de recherche pour  traiter les troubles  de la mémoire", souligne le Docteur Kandel. Ces travaux  suggèrent en effet que la perte de la mémoire n'est pas exclusivement un  symptôme avant-coureur de la maladie d'Alzheimer mais constitue également un  phénomène distinct, localisé dans l'hippocampe. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Columbia 
			
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				 À partir de l'analyse des tissus cérébraux de souris et de  personnes décédées, des chercheurs de l’université américaine de Stanford,  dirigés par Alexander Stephan, ont découvert qu’un excès de concentration de la  protéine C1q au niveau des synapses entraînait la destruction des cellules  immunitaires du cerveau, accélérant ainsi son vieillissement. 
Cette découverte pourrait modifier l'approche  scientifique des maladies neurodégénératives et des voies thérapeutiques qui y  sont associées. 
Selon ces chercheurs, le développement de molécules  ciblant et bloquant la protéine C1q pourrait permettre des avancées  thérapeutiques majeures dans de nombreuses maladies neurodégénératives, telles que  la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson ou encore la maladie  d'Alzheimer. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
The Journal of Neuroscience 
			
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				Des chercheurs de l'Université McGill au Québec, dirigés par  Derek Bowie, ont découvert que le sodium, principal composant du sel de table,  jouait le rôle de commutateur principal dans le contrôle d'un type de récepteur  de neurotransmetteur du cerveau appelé "récepteur kaïnate" qui est impliqué dans  de nombreuses pathologies neurocérébrales, comme l'épilepsie ou les douleurs  neuropathiques. 
La bonne régulation de l'activité de ce récepteur kaïnate est  essentielle dans la préservation des fonctions cérébrales. Les scientifiques ont  en effet découvert que l'hyperactivité de ce type de récepteur était par exemple  fortement liée au déclenchement des crises d'épilepsie. 
Mais, depuis plus de 30 ans, les chercheurs pensaient que le  commutateur de tous les récepteurs cérébraux se situait sur la région de  fixation du neurotransmetteur. Or, ces recherches viennent de montrer qu'il  existait en fait un site distinct qui contrôle de manière spécifique l'activité  des récepteurs kaïnates. 
La découverte de ce nouveau mécanisme devrait avoir des  retombées thérapeutiques importantes car la plupart des molécules actuellement  utilisées pour traiter des pathologies cérébrales agissent simultanément sur de  nombreux sites, ce qui provoque parfois des effets indésirables. 
Comme le souligne Derek Bowie, "grâce à ces recherches, nous  savons à présent comment stimuler les récepteurs kaïnates et cela devrait nous  permettre de concevoir des médicaments très ciblés pour les désactiver". 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Nature 
			
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				La vaste étude suédoise réalisée par une équipe de  l'Institut Karolinska de Stockholm et de l'Université d'Uppsala dirigée par Otto  Stackelberg, a analysé pendant treize ans, sur plus de 80.000 personnes âgées de  46 à 84 ans, l'effet de la consommation de fruits et légumes sur la survenue des  anévrismes de l'aorte abdominale, une pathologie mortelle dans les deux tiers  des cas et dont le risque augmente avec l'âge. 
Cette étude a pu montrer que les plus gros consommateurs  de fruits (ceux qui mangaient l'équivalent de plus de deux fruits de taille  moyenne par jour) avaient un risque d'anévrisme réduit de 25 % par rapport à ceux  qui prenaient moins de 5 fruits par semaine. 
En outre, le risque de rompre un anévrisme diminue  proportionnellement à la quantité de fruits consommés et régresse de 44 % avec  trois fruits consommés par jour. Dernier enseignement de cette étude : cet effet  protecteur s'exerce quel que soit le type de fruit consommé. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Circulation 
			
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				Des chercheurs de l'université australienne de Melbourne  viennent de montrer que l'interleukine-11 pourrait constituer une nouvelle arme thérapeutique de choix contre le  cancer. 
Selon ces scientifiques, le blocage de la voie des cytokines,  qui produit l'interleukine 11, pourrait offrir de nouvelles solutions  thérapeutiques plus efficaces dans le traitement des cancers de l'intestin et de  l'estomac, deux types de cancer parmi les plus répandus dans le  monde. 
Jusqu'à présent, il était admis que cette interleukine 11  jouait un rôle mineur par rapport à l'interleukine 6. Mais ces recherches,  dirigées par Tracy Putoczki et Matthias Ernst, ont montré que l'interleukine-11  était en fait l'une des cytokines jouant un rôle-clé dans le déclenchement et la  propagation de certains cancers. 
Ces recherches ont également permis de découvrir que le  blocage de l'interleukine-11 peut permettre, pour les cancers de l'estomac et  l'intestin, de ralentir et même de stopper  le développement de la tumeur, ce qui en fait une nouvelle cible thérapeutique  très prometteuse. 
L'étude souligne que "cette nouvelle approche visant à  traiter les cancers en bloquant les voies de signalisation des cytokines s'avère  passionnante et féconde et pourrait demain  révolutionner la cancérologie, après avoir bouleversé la prise en charge des  maladies inflammatoires." 
Matthias Ernst précise que son équipe joue sur plusieurs  tableaux et que, parallèlement aux essais en cours visant à bloquer  l'interleukine 6 dans les cancers de l'ovaire, du rein, de la prostate et le  cancer du sein, des essais sont également prévus pour bloquer l'interleukine 11  dans d'autres types de cancer. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Indian Express 
			
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				Une équipe de recherche internationale, dirigée par le  gastro-entérologue William J. Sandborn, et  associant notamment des chercheurs de l'université de Californie, de  l'université de l'Ontario, de l'université de Lille et la firme japonaise Takeda  Pharmaceuticals, ont découvert une nouvelle molécule, le levédolizumab, capable  de traiter efficacement les maladies de Crohn et la rectocolite  hémorragique. 
On estime qu'au niveau mondial, cette pathologie affecte  environ 4 millions de personnes par an dans le monde. Ces maladies, qui se  traduisent par des inflammations graves et douloureuses de l'intestin, n'ont pas  de traitements véritablement efficaces et leurs causes n'ont pas pu être  clairement identifiées jusqu'à présent. 
Dans ce contexte, le résultat de ces deux essais cliniques  réalisés en double aveugle, offre un réel espoir aux malades qui souffrent de  ces maladies auto-immunes. 
Au cours de ces essais qui ont duré un an, plus de 3 000 patients, issus d'une quarantaine de  pays, ont été traités à l'aide d'un anticorps contenant cette molécule qui agit  directement sur les cellules immunitaires de l'intestin et bloque certaines  protéines responsables de l'inflammation et de la détérioration des tissus du  gros et du petit intestin. 
Les chercheurs ont constaté qu'après environ deux mois de  traitement, l'état des malades s'était sensiblement amélioré, y compris pour les  patients réfractaires aux meilleurs traitements conventionnels  disponibles. 
L'utilisation du védolizumab permet à la fois de réduire  considérablement le processus inflammatoire et les risques d'infection,  réduisant ainsi les indications thérapeutiques d'ablation d'une partie des  intestins. 
Selon William Sandborn, "Ce nouveau traitement marque un  véritable tournant thérapeutique dans la prise en charge de ces malades puisque, pour certains d'entre-eux, on peut véritablement parler d'une guérison qui  semble en outre persister tant que le malade poursuit ce  traitement". 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
NEJM 
			
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				Selon une étude réalisée par des chercheurs américains de  l'Université de Californie et dirigés par Steven Cole, le bien-être agit non  seulement sur notre état de santé, mais également sur le fonctionnement de nos  gènes. Mais la grande découverte de cette étude est que les  effets sur notre génome produits par notre bien-être dépendent du type de bonheur  que nous vivons. 
Concrètement, l'étude, réalisée à partir des prélèvements  sanguins sur 80 personnes en bonne santé, montre que les personnes éprouvant  principalement un bien-être de type eudémonique, c'est-à-dire construit dans le  lien aux autres, vont bénéficier d'un effet positif sur le plan génomique et  immunitaire. 
En revanche, les personnes qui éprouvent essentiellement  un bien-être de type hédonique, c'est-à-dire centré sur le plaisir personnel,  présentent plus de risques d'affaiblissement du système immunitaire. 
Comme le souligne Steven Cole, "nos travaux montrent que  rechercher le bien-être avec les autres et pour les autres uniquement pour  soi-même produit des effets opposés sur le génome et le système  immunitaire". 
Peut-être faut-il voir dans cette surprenante observation  un avantage compétitif s'inscrivant dans le cadre de  l'évolution de notre  espèce et favorisant la recherche d'un bonheur collectif et coopératif et non  d'un bien-être égoïste. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
PNAS 
			
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				On savait déjà que l'allaitement maternel produisait des  effets bénéfiques tout au long de la vie sur le système immunitaire de l'enfant. Mais une récente étude réalisée par l'école médicale de Harvard a montré une forte corrélation entre la durée de l'allaitement  maternel et les capacités cognitives futures de l'enfant. 
Ce travail a porté sur 1.312 mères et leurs enfants qui  ont été suivis durant 7 ans, après la naissance. A 3 ans, les enfants ont été  soumis à un test de langage et de vocabulaire et à 7 ans à des tests de mémoire  et d'apprentissage. 
Cette étude montre que les enfants allaités plus longtemps  obtiennent de meilleurs résultats aux tests de langage à 3 ans et aux tests de  Q.I. à 7 ans, par rapport à des enfants sevrés plus rapidement. En outre, ces  enfants obtiennent également de meilleurs scores aux  tests d'intelligence à 7  ans. Dernier enseignement de ces recherches : le niveau des performances  cognitives globales de l'enfant semble directement proportionnel à la durée de  l'allaitement. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
JAMA 
			
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				Des chercheurs suisses, dirigés par Christian Cajochen, ont  montré pour la première fois que les cycles de la lune (29,5 jours) influent sur  la qualité du sommeil et le délai d'endormissement. 
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont analysé  l'influence des rythmes lunaires sur le sommeil dans un groupe  de 33  volontaires sains. 
Ces sujets sont restés sans sortir dans le laboratoire du  sommeil pendant une durée moyenne de 6 jours. Pendant cette période, les  scientifiques ont pratiqué 128 électroencéphalographes et réalisé des mesures du  cortisol et de la mélatonine chez ces sujets qui n'étaient pas informés de la  nature de l'étude en cours. 
Finalement, les chercheurs ont constaté que pendant les nuits  de pleine lune, la durée de sommeil moyenne des sujets était abaissée de 20  minutes, le délai d'endormissement augmenté de 5 minutes et l'activité delta du  cerveau, correspondant à des périodes de sommeil profond, était abaissée de 30 %.  Autre découverte intéressante : la sécrétion de mélatonine était abaissée au  moment de la pleine lune. 
Selon cette étude, cet effet de la pleine lune sur le sommeil  ne peut pas être expliqué par l'action gravitationnelle de notre satellite mais  pourrait résulter d'une "mémoire" de l'horloge circalunaire qui aurait perduré  au cours de l'évolution de notre espèce. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Cell 
			
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				Des chercheurs du CNRS, de l'Université de Strasbourg et de  l'Inserm, dirigés par Daniel Riveline, Jean-Marie Lehn (Prix Nobel de chimie)  et Marie-France Carlier, sont parvenus pour la première fois à synthétiser des  molécules capables de provoquer une croissance rapide des réseaux d'actine, l'un  des composants du cytosquelette. 
Jusqu'à présent, seules des molécules stabilisant ou  détruisant le cytosquelette d'actine avaient pu être obtenues en laboratoire. La  production de ce nouveau type de molécule aux propriétés très intéressantes  ouvre donc un nouveau champ pharmacologique et thérapeutique, notamment en  cancérologie. 
En effet, le cytosquelette est constitué de filaments  d'actine et de microtubules et cette structure ne cesse de se réassembler,  gouvernant de multiples mécanismes cellulaires, comme le mouvement, la division  ou le transport intracellulaire. 
Les perturbations et dysfonctionnements affectant ce  cytosquelette peuvent être à l'origine de graves pathologies et sont par exemple  fortement impliqués dans la formation des métastases qui se caractérisent  précisément par une activité excessive du cytosquelette. 
Les chercheurs disposaient jusqu'alors de certaines molécules  permettant de contrôler ou de détruire le cytosquelette d'actine. Mais, grâce à  cette nouvelle découverte, ils disposent à présent de nouveaux composés capables  d'induire très rapidement une croissance des réseaux d'actine du cytosquelette. 
Ce nouvel outil devrait permettre de franchir de nouvelles  étapes dans la compréhension des mécanismes fondamentaux de la cellule et plus  largement dans la connaissance du vivant. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Nature 
			
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				Une équipe de recherches du CNRS de Strasbourg, dirigée  par Gwendoline Mahé et Nadège Doignon-Camus, a montré qu'outre les problèmes de  lecture, les sujets dyslexiques présentent également des troubles de l’attention  visuelle. 
Cette particularité expliquerait notamment l'origine les  troubles de lecture chez les personnes dyslexiques qui sont plus lentes à réagir  à certains types de stimuli. 
Concrètement, ce particularisme s'expliquerait par un  dysfonctionnement visiospatial : pour ces  patients, le champ visuel gauche semble sous-investi alors que le champ visuel  droit paraît au contraire surinvesti. C'est ce déséquilibre perceptif qui  aggraverait les difficultés de lecture. 
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont soumis  des sujets dyslexiques et des personnes sans difficulté de lecture à une épreuve  reposant uniquement sur l'attention, sans sollicitation verbale. Ils ont placé  les participants devant un écran sur lequel s’affichait une série de flèches  toutes orientées dans le même sens ou dans des directions différentes. 
Les chercheurs ont alors demandé aux sujets de  l'expérience de fixer le point central et de dire dans quel sens était orientée  la flèche du centre. Au cours de ce test, les participants ont été soumis à un  électroencéphalogramme afin de mesurer leur activité cérébrale. 
Ce travail a permis de montrer que, dans les situations où  il y a conflit dans l’orientation des flèches, les sujets dyslexiques font  davantage d’erreurs que les lecteurs normaux. 
Cette particularité s'exprime au niveau cérébral par une  différence très précoce d’amplitude du signal recueilli (dès 100 millisecondes  après la présentation du stimulus) entre le groupe des dyslexiques et le groupe  contrôle. 
Cette découverte confirme qu'il existe bien un déficit  d’orientation de l’attention visuelle et de détection du conflit chez les  personnes dyslexiques. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
CNP 
			
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