RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 256
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 12 Septembre 2003
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Egalement dans ce numéro
TIC
France Télécom va proposer la certification d'e-mails
Grande Bretagne : bientôt une identification électronique de chaque véhicule?
Les capteurs intelligents vont rendre l'informatique diffuse et conviviale
Se faire rembourser les logiciels fournis avec son ordinateur: c'est possible !
France Télécom et TPS lancent à Lyon la télévision sur ADSL
Matière
Energies renouvelables: de plus en plus de courant "géothermique"
Espace
Y-a-t-il eu de l'eau sur Mars ?
Terre
La maison autonome, un modèle écologique
Les débuts du laser perce-nuage
Des cristaux intelligents pour la détection des polluants
Bientôt un rayon laser pour décontaminer les déchets nucléaires ?
Vivant
Les polyphénols, source de jouvence ?
Des lunettes qui donnent l'alarme quand le corps surchauffe
Une nouvelle thrapie contre le cancer du sein
Première mondiale : une tumeur cancéreuse anéantie par des nanoparticules
Un médicament anti-hypertension réduit le risque d'infarctus et de mort
Stabilisation du nombre de cancers aux Etats-Unis
Un nouveau marqueur pour anticiper les accidents cardiaques
Des chercheurs taïwanais mettent au point un oeuf pauvre en cholestérol
Les antidépresseurs donnent naissance à de nouveaux neurones
Epilepsie : la chirurgie limite les rechutes !
La dépression affaiblit le système immunitaire
Edito
L'Internet accélère la convergence de l'informatique et de l'électronique grand public et favorise la diffusion de Linux



Le marché en plein essor de l'électronique grand public, des appareils photos numériques aux lecteurs de musique de poche, en passant par les téléviseurs grand format, aiguise désormais l'appétit des fabricants de PC. Contraints de se diversifier pour faire face à une diminution de la croissance dans le secteur informatique, des marques comme Gateway, Apple et Dell n'hésitent plus à venir concurrencer de manière frontale les marchés dominés par Panasonic, Sony, RCA de Thomson et Philips. Il est vrai que tous ces appareils de divertissement représentent un marché en pleine explosion. Les particuliers continuent d'acheter des appareils photos numériques, des lecteurs MP3, des téléviseurs haute définition, autant de produits à forte croissance sur un marché de l'électronique grand public évalué à 100 milliards de dollars (91 milliards d'euros). L'avènement de la maison connectée dans laquelle téléviseur, jeux vidéos et appareils numériques peuvent être reliés les uns aux autres, profite également aux fabricants d'ordinateurs qui voient dans cette tendance un prolongement naturel, et lucratif, de leurs activités. Les fabricants de PC ont ainsi développé et diversifié leurs activités pour profiter pleinement de cette convergence numérique. Gateway, qui a choisi les ordinateurs de poche, des moniteurs et des téléviseurs à écran plat, vient de dévoiler des appareils photos numériques bon marché à sa marque. L'iPod d'Apple a transformé le marché des lecteurs de musique de poche et s'affirme comme un grand succès commercial. Dell a lancé Axim, sa gamme d'assistants personnels et d'imprimantes. Cette convergence accélérée entre informatique et électronique de loisirs est notamment favorisée par la généralisation de mini disques durs, d'une capacité de plus en plus grande, à l'intérieur de ces différents appareils, magnétoscopes, enregistreurs, baladeurs vidéo, station de jeux et autres consoles dont le grand public raffole. Ce n'est pas par hasard si Panasonic, l'un des géants japonais de l'électronique, vient de lancer en France un magnétoscope numérique de salon fonctionnant avec des DVD-Ram réinscriptibles, compatibles, pour la première fois, avec le format de télévision Secam. Certains de ces nouveaux magnétoscopes numériques qui arrivent sur le marché ont un disque dur d'une capacité record de 500 Go, de quoi stocker près de 100 films en qualité DVD ! Dans le domaine très lucratif des services de loisirs en ligne, Sony s'apprête à ouvrir son service de musique à la carte en ligne, entrant ainsi en concurrence frontale avec Microsoft qui vient d'ouvrir le même type de service très apprécié par le grand public et très rentable ! Dans ce contexte de convergence numérique entre l'informatique et l'électronique grand public, le système d'exploitation gratuit pour ordinateurs Linux devrait constituer un logiciel de choix pour les futurs téléviseurs, décodeurs et enregistreurs DVD, selon des responsables et des spécialistes du secteur de l'électronique grand public. Linux, actuellement utilisé pour l'essentiel dans les gros serveurs informatiques et les PC, se développe maintenant aussi, avec des petites séries de codes de programmation, dans des appareils comme des téléphones portables, des télécommandes et des téléviseurs. "L'industrie de l'électronique grand public a largement choisi la plate-forme Linux. Pour nous, Linux présente plusieurs avantages", souligne Gérard Kleisterlee, directeur général de Philips Electronics, premier fabricant européen d'électronique grand public et numéro trois mondial. Le faible coût de ce logiciel et la liberté de l'améliorer expliquent pourquoi huit géants du secteur, dont le numéro un Sony et le deuxième Matsushita, ont passé le mois dernier une alliance pour développer et promouvoir Linux dans les produits électroniques grand public. Linux devrait aussi permettre de créer une norme commune pour relier entre eux les produits de différents fabricants qui fonctionnent actuellement avec des systèmes propriétaires. Les premiers produits Linux ont été présentés au plus grand salon du secteur, l'IFA de Berlin, et d'autres sont annoncés, selon les sociétés du secteur. L'avantage clé de Linux sur d'autres systèmes d'exploitation est son coeur de logiciel, appelé "kernel", disponible gratuitement et largement adopté. L'américain Motorola a lancé un téléphone portable utilisant Linux sur le marché chinois, tandis que Philips dispose d'une télécommande fonctionnant avec Linux pour tous ses appareils électroniques de maison. La prochaine cible est le marché mondial des téléviseurs, de 170 millions d'unités par an, ainsi que les millions de décodeurs et d'enregistreurs DVD. Ces appareils ont besoin de puces puissantes supplémentaires et de logiciels souples comme Linux pour se connecter à d'autres produits, à la maison ou sur le Web. Les consommateurs ont recours à des réseaux domestiques pour relier leurs ordinateurs avec une connexion Internet en continu. Il s'agit en effet de répondre à l'attente des consommateurs, qui souhaitent pouvoir lire ou visualiser de la musique, des images et des films, depuis Internet et leur PC, sur leur téléviseur ou leur chaîne HiFi, ce qui explique pourquoi ces fabricants cherchent à rendre ces appareils plus puissants. Près de 20 millions de consommateurs dans le monde possèdent actuellement un réseau chez eux et ils devraient être trois fois plus d'ici quatre ans. Pour répondre à cette demande de connectivité et de compatibilité numériques entre PC et appareils électroniques, Sony, Philips et Samsung ont tous présenté des boîtiers pour réseaux qui vont permettre de transférer du contenu numérique d'un PC et depuis Internet vers des appareils électroniques grand public. L'Internet haut débit va donc créer des possibilités entièrement nouvelles surtout quand on sait qu'un tiers des foyers européens auront un accès Internet à haut débit fin 2007. On peut donc parier que, d'ici la fin de la décennie, avec la généralisation du haut débit dans nos foyers, l'ensemble de nos terminaux et appareils électroniques auront perdu leur "insularité". Ils fonctionneront en réseau et échangeront en permanence des flux de données numériques grâce aux technologies sans fil à haut débit. Cette fusion de l'informatique et de l'électronique de loisirs pourrait également permettre à Linux de remettre en cause sérieusement la domination de Microsoft sur l'informatique familiale et de contrecarrer ses visées hégémoniques sur le gigantesque marché des nouveaux services de loisirs et de jeux en ligne.

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
France Télécom va proposer la certification d'e-mails
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

En 2004, France Télécom devrait lancer un nouveau service d'authentification et de validation des courriers électroniques, à destination des professionnels et des entreprises. CertiMail, nom du service, vise à garantir l'origine de chaque e-mail reçu par un correspondant, même si ce dernier n'a pas eu recours à ce service. De cette manière, France Télécom espère fiabiliser et certifier les échanges de courriers électroniques afin que ceux-ci constituent des éléments recevables par la justice en cas de litige. Pour bénéficier de CertiMail, le client devra s'identifier physiquement à l'aide d'une pièce d'identité dans l'un des points de vente agréés où il se verra remettre un dispositif USB de cryptage ainsi qu'un code confidentiel qui lui permettront de "signer" et "sceller" électroniquement chacun de ses courriers électroniques. Les certificats, ainsi liés à chaque e-mail expédié, seront vérifiés par CertiMail, tiers de confiance agréé PSCE (prestataire de services de certification électronique), qui vérifiera la validité de la signature de l'expéditeur, l'horodatage de l'e-mail, la contre-signature d'attestation et archivera électroniquement ces preuves avant de réexpédier le message au destinataire final. Tout cela de manière évidemment transparente pour l'utilisateur et dans les mêmes délais, selon France Télécom, qu'avec un e-mail non certifié.

VUNet :

http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=11266&date=2003-08-27

Grande Bretagne : bientôt une identification électronique de chaque véhicule?
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Le gouvernement britannique pourrait être le premier des pays européens à mettre en place un identifiant électronique dans chaque véhicule. Le projet, initié par la Commission européenne, fait l'objet d'une étude de faisabilité menée de concert avec le secteur privé. Malgré les problèmes qu'elle pose en matière protection de la vie privée, cette technologie pourrait être déployée à l'horizon 2007. La presse anglaise commente abondamment ce projet d'Electronic Vehicle Identification (EVI), qui prévoit de doter tout véhicule britannique d'une puce électronique. L'identifiant inclus dans la puce contiendrait des données telles que la marque du véhicule, son modèle, son numéro de série et sa couleur mais également le nom et l'adresse du propriétaire du véhicule, ses numéros de contrat d'assurance et de permis de conduire. Il serait installé par défaut par les constructeurs de véhicule, ou rajouté lors des contrôles techniques obligatoires effectués chaque année en Grande-Bretagne. Dans le cadre de l'EVI, des senseurs, répartis sur tout le réseau routier du pays et mis en relation avec une base de données centralisée, permettraient ainsi d'adresser les amendes directement aux propriétaires des véhicules coupables d'excès de vitesse, de stationnement illégal et autres infractions au Code de la route. Avec l'EVI, il deviendrait aisé de retrouver une voiture volée, mais aussi de géolocaliser un individu à partir du véhicule qu'il utilise. Mais ce projet méfiance et hostilité de la part des associations de défense des droits de l'homme qui soulignent qu'un tel système reviendrait à faire de tous les conducteurs des présumés coupables et qu'il nuirait gravement au respect de la vie privée. D'autant que l'EVI pourrait aussi se coupler avec d'autres projets de ce type : il est ainsi question de doter tout automobiliste d'un permis de conduire électronique, tout véhicule d'un code-barre, d'une carte à puce ou d'une plaque d'immatriculation électronique, ou encore d'effectuer une surveillance de l'infrastructure routière au moyen de satellites. Il existe déjà plus de 4 500 caméras de vidéosurveillance en Angleterre, permettant à l'Etat de récupérer plus de 66 millions de livres d'amendes chaque année, avance que l'EVI pourrait entrer dans le droit britannique à l'horizon 2007. Véritable test grandeur nature, le développement de l'EVI britannique est suivi de près par l'Union européenne, qui réfléchit à l'instauration d'un système similaire dans tous les pays membres. Prélude à une éventuelle directive sur la question, une étude de faisabilité a été lancée en février 2003.

Sun : http://www.thesun.co.uk/article/0,,2003391098,00.html

Les capteurs intelligents vont rendre l'informatique diffuse et conviviale
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Quelque part dans une serre californienne des "capsules à réseaux de capteurs" sont disséminées dans le jardin, sous les plantes. Chaque capsule a la taille d'un ordinateur de poche et contient un processeur, une batterie, une cellule solaire, un transmetteur radio, une mémoire, et des capteurs pour surveiller la chaleur et l'humidité du sol. Les capsules remplacent les yeux, les oreilles et même le cerveau des conservateurs du jardin, gardant la trace de la quantité de soleil et de pluie reçue par les plantes, éléments cruciaux pour les cycas, dont la reproduction exige des conditions spécifiques. Les capteurs n'ont rien de nouveau. Une voiture, par exemple, en compte des dizaines, qui servent à contrôler de nombreux paramètres de fonctionnement du moteur. Mais les capteurs des automobiles d'aujourd'hui, des usines et des immeubles de bureaux sont, pour la plupart, muets. Tandis que les 19 capsules de M. Delin communiquent entre elles par un dispositif sans fil, formant un réseau intelligent. Elles actualisent régulièrement leurs relevés de données, se les communiquent et traitent ensemble l'information pour fournir un tableau global de la température et de l'état du sol avant d'envoyer cette analyse aux conservateurs. "Toute la question est de synthétiser les informations globales tirées des données brutes", souligne M. Delin qui supervise ces recherches. Ses capsules annoncent un futur où des capteurs intelligents absorberont des flots de données vitales - par exemple les tensions mécaniques sur les piles d'un pont ou le grondement d'un convoi ennemi dans une nuit sans lune en plein désert - qui pour l'instant n'ont pas fait l'objet d'enregistrements. On pourra accéder à distance à ces capteurs sans fil alimentés par une batterie qui auront été installés là où il serait peu réalisable d'aménager des lignes de transmission de données et des lignes à haute tension. Et parce qu'ils agiront en coopération - en s'organisant eux-mêmes et en partageant des calculs - ils fourniront aux individus des lots d'informations prédigérées et directement utilisables plutôt qu'un flot de chiffres difficiles à décrypter. Les réseaux de capteurs sans fil sont l'un des premiers exemples du monde réel d'informatique "diffuse", notion selon laquelle de petits dispositifs intelligents et bon marché finiront par irriguer l'environnement. Aujourd'hui, après de longues années de recherches menées par l'Advanced Research Projects Agency américaine (organisation de la recherche et du développement pour le ministère de la Défense américain), par la Fondation nationale des sciences et par une poignée de géants des technologies de pointe, comme Intel, on assiste à la véritable émergence des bases matérielle et logicielle de l'informatique diffuse. Dans l'esprit de nombre de personnes, cette technologie pourrait se révéler aussi importante qu'Internet. De même que la Toile permet aux ordinateurs de recueillir des informations numériques quel que soit l'endroit où elles sont stockées, les réseaux de capteurs étendront les possibilités d'interaction à distance avec le monde physique. David Culler, chercheur à l'Université de Californie à Berkeley, voit dans ces dispositifs "une nouvelle classe de systèmes informatiques" , distincte des logiciels du passé par leur omniprésence et leurs capacités analytiques collectives. Durant cette décennie, prédit-il, la détection et l'informatique réparties se glisseront à l'intérieur de chaque maison, de chaque immeuble, de chaque bureau, de chaque usine, de chaque voiture, de chaque rue, de chaque exploitation agricole. L'accession aux données collectées par les réseaux de capteurs pourrait cependant revenir à "boire à une lance à incendie, et même pire" , explique Feng Zhao, responsable du programme de recherche "Informatique collaborative embarquée" du centre de recherches de Palo Alto, en Californie. En d'autres mots, être inondé de données peut être tout simplement aussi paralysant que ne pas en avoir assez. C'est un dilemme auquel toute personne utilisant le Net est bel et bien confrontée. La solution pour les réseaux de capteurs, explique M. Zhao, pourrait être similaire. Son groupe expérimente une nouvelle génération de moteurs de recherche qu'il décrit comme "le Google du monde physique". Imaginez, explique-t-il, que vous vous connectiez à Internet et que vous tapiez : "Ma pelouse a-t-elle besoin d'être encore arrosée ?" Le réseau traduirait la question en une requête de base de données normalisée, examinerait les chiffres des capteurs d'humidité entourant votre domicile, et renverrait rapidement un oui ou un non. Quel avenir prédire aux réseaux de capteurs sans fil ? Difficile de répondre. "C'est comme pour les micro-ordinateurs au début des années 80 : on pensait alors qu'ils seraient surtout utilisés pour établir des soldes de comptes bancaires" , rappelle Kevin Delin.

Technology Review : http://www.technologyreview.com/

Se faire rembourser les logiciels fournis avec son ordinateur: c'est possible !
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

L'acheteur d'un PC qui ne souhaite pas conserver les logiciels fournis avec la machine peut-il se faire rembourser leur prix par le constructeur ? La réponse est oui selon l'expérience d'un étudiant en informatique qui s'est vu restitué 261 euros par Hewlett Packard France. Le 1 mars 2002, Mickael Roger, 19 ans, achète un PC portable Presario 702 de marque Compaq, dans un magasin Auchan de la banlieue parisienne. Il débourse 1044 euros pour une machine livrée avec une offre logicielle composée du système d'exploitation Microsoft Windows XP, du traitement de texte Word du même éditeur, de la suite bureautique Works et de l'antivirus Norton de Symantec. «Je ne voulais aucun de ses logiciels fournis et souhaitait installer à la place une version de Linux», explique le jeune homme. Il décide donc de chercher des informations sur la possibilité de se faire rembourser ces programmes qui lui sont inutiles. C'est ainsi qu'il tombe sur les sites web des associations Linuxfrench et Aful (Association francophone des utilisateurs de Linux et des logiciels libres), qui ont lancé avec d'autres collectifs un «appel au refus des ventes forcées» en mars 2002. «J'ai donc pris contact avec le vendeur du magasin qui m'a renvoyé vers l'acheteur informatique de son groupe pour la France ; lequel m'a, à son tour, renvoyé vers son fournisseur, en l'occurrence Compaq,racheté par Hewlett Packard. Ce dernier m'a alors fait tourné en rond pendant plus de six mois, prétextant la perte du dossier ou des fax non reçus», poursuit Mickael Roger. Le jeune homme décide alors d'engager une action en justice contre le constructeur. Il le menace, par courrier, d'envoyer une déclaration au greffe du tribunal de commerce, afin d'obtenir un "débat contradictoire" avec la société Compaq. Cette procédure mène à une convocation entre deux parties, sans avocats, devant un juge qui décide des actions juridiques possibles pour résoudre le litige. Hewlett Packard France a préféré ne pas aller jusque-là. «Trois jours après j'avais une réponse m'informant que j'allais bien être remboursé de 25 % du prix de mon ordinateur, soit 261 euros. J'ai reçu le virement fin août», explique-t-il. Pour obtenir gain de cause, le jeune homme ne s'est pas référé au code de la consommation, qui interdit la vente liée et oblige les marchands à permettre l'achat séparé des produits composant un lot (Art. L. 122-1). «Une procédure qui, d'après mes renseignements et les conseils de la répression des fraudes (DGCCRF), prend énormément de temps», précise l'étudiant. Il a préféré, plus simplement, faire appliquer le contrat de licence de logiciels fourni avec l'ordinateur. Ce dernier stipule clairement que si l'utilisateur est en désaccord avec ses termes - en l'occurrence, Mickael Roger ne désire pas acquérir les logiciels concernés -, il peut «prendre contact dans les plus brefs délais avec le fabricant afin de savoir comment renvoyer le ou les produits et demander leur remboursement». Bref, il suffisait de lire et de faire appliquer les termes du contrat.

ZDNet :

http://www.zdnet.fr/actualites/business/0,39020715,39116185,00.htm

France Télécom et TPS lancent à Lyon la télévision sur ADSL
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

La télévision sur ADSL, limitée jusqu'à présent à quelques expérimentations en France, va arriver à Lyon à Noël, avec la première offre commerciale annoncée jeudi par France Télécom et le bouquet satellitaire TPS. Technologie connue pour véhiculer l'internet haut débit sur la ligne téléphonique, l'ADSL offre de multiples avantages dont le premier est de permettre l'utilisation simultanée de la ligne pour converser. Dans le cas de TPSL, nom de baptême provisoire de cette nouvelle offre, l'ADSL permettra également de recevoir sur le téléviseur le bouquet de chaînes de TPS, des programmes à la demande et des services interactifs. Pour recevoir TPSL, il faudra souscrire auprès de France Télécom un accès vidéo (accès ADSL vidéo et équipement relié au téléviseur) et choisir l'un des forfaits que commercialisera TPS. Les abonnements seront disponibles dans les points de vente agréés (distributeurs spécialisés, grandes surfaces, installateurs et boutiques France Télécom). "En termes de prix, l'offre sera comparable à celles des bouquets satellitaires", a précisé France Télécom à l'AFP. Quant aux programmes à la demande, ils seront commercialisés par l'opérateur de télécommunications selon le modèle kiosque du Minitel. Après Lyon en décembre, Paris suivra au cours du printemps 2004 avant que TPSL ne soit proposée progressivement aux autres agglomérations françaises. "L'idée est que dans les deux à trois prochaines années, l'ensemble des habitations collectives puissent en bénéficier", a précisé France Télécom. "Nous avons annoncé récemment que d'ici à la fin 2005 plus de 90% de la population française aurait accès à l'internet haut débit mais tous n'auront pas nécessairement dès cette date accès aux offres de télévision", tempère cependant l'opérateur. En termes d'investissements, France Télécom évoque la somme de "quelques dizaines de millions d'euros pour couvrir plusieurs agglomérations". "Ce n'est pas astronomique, le déploiement sera progressif et notre réseau téléphonique est là, il suffit de l'adapter", fait-il valoir. Pour France Télécom, cette offre commerciale proposée avec TPS (détenu à 66 % par TF1 et 34 % par M6) n'est qu'un début. "Il n'y a pas d'exclusivité, nous sommes dans un modèle ouvert et nous discutons avec tout le monde, Canal n'est pas exclu", dit l'opérateur. "Avec l'ADSL, TPS pourra mieux atteindre le coeur des villes et l'habitat collectif, soit 10 millions de foyers", s'est félicité Emmanuel Florent, PDG de TPS. Thierry Breton, son homologue de France Télécom, a salué "une innovation majeure pour l'évolution du haut débit au-delà de l'internet et pour l'ouverture de nouveaux modes de distribution des programmes audiovisuels". La TV sur ADSL pourrait effectivement se poser en sérieux concurrent de la télévision numérique terrestre (TNT) dont l'avènement est promis pour la fin 2004 mais qui est toujours en mal de distribution commerciale. L'un des principaux pourfendeurs de la TNT n'est autre que le PDG de TF1 Patrick Le Lay qui avait mené, avec Dream TV, la première expérimentation à grande échelle de la TV sur ADSL. Patrick Le Lay avait laissé clairement attendre dès février qu'il lancerait avant la fin de l'année une offre ADSL. TF1 avait toutefois mené son expérimentation avec LDCom, un concurrent de France Télécom manifestement évincé depuis. France Télécom et TPS annoncent un accord stratégique visant au lancement en décembre à Lyon d'une offre de télévision numérique par l'ADSL qui leur permettra de concurrencer les câblo-opérateurs en ville. Les abonnés à "TPSL", nom provisoire de l'offre, pourront utiliser leur ligne pour téléphoner, accéder à l'internet haut débit et recevoir sur leur téléviseur le bouquet de chaînes de TPS, détenu à 66 % par TF1 et à 34 % par M6. L'offre sera disponible à Paris au printemps 2004 avant d'être proposée progressivement dans les autres agglomérations françaises. Pour y accéder, il faudra se procurer auprès de France Télécom un accès ADSL permettant de recevoir de la vidéo et un terminal à relier au téléviseur. Le procédé faisait l'objet d'expérimentations depuis plusieurs mois tant chez TF1 que chez Canal+. Seul le groupe Lagardère, qui mise plutôt sur la télévision numérique terrestre (TNT) s'était montré plus tiède. Lors de l'assemblée générale annuelle des actionnaires, le 13 mai, Arnaud Lagardère avait déclaré qu'il faudrait attendre trois à cinq ans pour que la technologie soit au point.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/030904/85/3dqli.html

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Matière
Matière et Energie
Energies renouvelables: de plus en plus de courant "géothermique"
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Le courant "géothermique", produit à partir de nappes d'eau souterraines très chaudes, est en plein développement, indique une étude publiée dans le numéro d'août de Systèmes solaires.A l'échelle mondiale, la capacité installée des centrales électriques géothermiques a progressé de 22 % en sept ans pour atteindre 8.356 mégawatts (MW) fin 2002, selon cette revue européenne qui fait autorité dans le domaine des énergies renouvelables. La capacité (ou puissance) installée permet de produire de l'électricité pendant une heure. Sur la base d'un fonctionnement annuel de 6.300 heures, une capacité installée de 8.356 MW correspond à une production d'électricité de 52 millions de MWh (mégawatts/heure) sur un an, a précisé à l'AFP un expert de la revue, Frédéric Tuillé. Le continent américain reste le plus grand utilisateur de cette technologie avec 3.387 MW installés en 2002 et les Etats-Unis le numéro un mondial (2.018 MW). Mais le recours à cette technologie a régressé de 28 % en sept ans en raison de l'épuisement progressif de la nappe californienne dite des Geysers. Le nouveau monde est désormais talonné par l'Asie où la filière a fait un bond de 63% depuis 1995 à 3.220 MW en 2002. L'Europe fait encore pâle figure avec 1.180 MW installés (+ 63 % par rapport à 1995) dont 883 MW pour l'Union européenne (+38 %). L'Italie est le seul producteur significatif (862 MW installés en 2002). La France avance à tout petits pas (4,3 MW) grâce à la centrale de Bouillante en Guadeloupe. Les nappes d'eau ou de vapeur utilisables pour le courant géothermique ont une température comprise entre 100 et 350 degrés. Elles sont surtout situées sur la ceinture de feu, zone volcanique des deux bords du Pacifique, où elles sont exploitables à faible profondeur. Des nappes de l'écorce terrestre, situées à une profondeur de 2.000 à 3.000 mètres, sont également utilisées.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/030825/202/3d5eg.html

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Espace
Espace et Cosmologie
Y-a-t-il eu de l'eau sur Mars ?
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Après des dizaines d'années de quêtes, les scientifiques analysant les données de Mars Global Surveyor ont enfin trouvé des carbonates sur la surface de Mars. C'était la raison même de la construction du spectromètre infrarouge de la sonde américaine. Cependant, cette découverte est en contradiction avec ce qu'espéraient prouver les scientifiques. La sonde du PL (Jet Propulsion Laboratory) a trouvé entre 2 et 5 % de carbonates dans la poussière martienne. Les scientifiques rêvaient de trouver des régions entières de carbonates mais malheureusement Mars Global Surveyor, dont la résolution est comprise entre 3 et 10 Km, n'a pas confirmé cette hypothèse. Ces carbonates sont le résultat d'un échange entre une atmosphère fine et la poussière martienne et non pas, comme beaucoup auraient préféré, entre une atmosphère épaisse et des océans. Il n'y a pas de roches calcaires à la surface de Mars. Ces observations renforcent la thèse d'une planète Mars qui toujours été froide et glacée, opposée à une planète autrefois chaude, humide et remplie d'océans. En effet, en se formant, les carbonates puisent u gaz dans l'atmosphère abaissant la pression ambiante. Si une grande quantité de carbonates est formé, l'eau ne peut alors plus exister à l'état iquide. Les scientifiques attendent avec impatience les résultats des ondes MER en 2004 et Mars Reconnaissance Orbiter en 2006 pour confirmer ou infirmer ses résultats.

Etats Unis Espace : http://www.france-science.org/usa-espace

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
La maison autonome, un modèle écologique
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Brigitte et Patrick Baronnet ne paient plus les factures d'eau et d'électricité depuis des années. Pourtant, chez eux, les robinets coulent et les appareils électriques fonctionnent normalement. Ou presque...Dans leur "maison autonome", à Moisdon-la-Rivière en Loire-Atlantique, tout est organisé pour avoir le moins possible recours à l'extérieur. Pour préserver l'environnement et vivre en accord avec leurs principes, les époux Baronnet ont installé une éolienne, un chauffe-eau solaire, des toilettes à litière... Il leur a fallu près de 20 ans pour transformer une fermette d'une pièce et demie traversée par les courants d'air en une maison dotée de tout le confort moderne et presque intégralement autonome. Ces anciens Parisiens ont commencé par résilier leur abonnement au réseau d'eau, le remplaçant par l'eau du puits, puis par l'eau de pluie stockée dans des citernes d'une capacité de 8.000 litres. Aujourd'hui, ils sont aussi indépendants sur le plan énergétique. Avec des photopiles sur des panneaux solaires et une éolienne presque silencieuse, ils ont pu se couper d'EDF il y a six ans. "Nous sommes à 100% autonomes, en partie grâce à nos techniques mais aussi avec un peu d'autodiscipline", explique Patrick Baronnet. Son foyer, qui regroupe six personnes, consomme avec 4 kilowatts par jour trois fois moins d'énergie que la moyenne des Français. L'utilisation d'ampoules à basse consommation et le système de déclenchement de l'eau avec les pieds (pour économiser les précieuses gouttes) ne font donc pas tout. La famille Baronnet veille, notamment, à éteindre les lumières derrière elle et à ne pas rester des heures sous la douche. "La technique doit être au service des économies d'énergie et non du gaspillage", insiste l'ancien professeur de sports, qui estime que l'intérêt de sa maison est surtout d'ordre de la réflexion. "Il faut comprendre que nous ne pouvons continuer à gaspiller les ressources de la planète, dit-il. Il faut changer nos modes de vie pour devenir plus respectueux de l'environnement". Ce qui impose aussi de ne pas polluer. D'où le tri scrupuleux des déchets, l'utilisation des étrons familiaux pour faire du compost, la création de bassins filtrants pour les eaux usées... Et comme un message ne porte qu'à condition d'avoir des destinataires, le couple Baronnet a organisé des journées portes-ouvertes dès les années 70. Depuis, des milliers de visiteurs ont franchi leurs portes, pour des visites scolaires, des stages techniques sur le compost ou la construction de murs en chanvre et chaux, notamment.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/030731/202/3brmp.html

Les débuts du laser perce-nuage
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Une équipe de scientifiques français de l'université Claude-Bernard à Lyon a réussi à faire traverser du brouillard par un faisceau laser, sans qu'il n'y ait de dispersion à la sortie. Cette réussite devrait ouvrir la voie à des applications variées, qui vont des télécommunications par laser dans l'atmosphère par tous les temps à la détermination de distance au travers des nuages, en passant par des mesures de polluants dans l'atmosphère. «Avec un laser classique, l'air et les gouttelettes d'eau diffusent la lumière dans tous les sens, et très vite le faisceau est éteint, explique Véronique Boutou, physicienne à l'université Claude-Bernard de Lyon. Alors qu'avec un laser de très forte puissance à impulsions ultra-courtes, il se crée un filament qui conduit la lumière presque sans perte jusqu'à la sortie.» Pour former ce filament laser, les chercheurs ont utilisé un appareil au nom barbare : un laser à impulsions femtosecondes. Toute l'énergie du laser est concentrée dans des impulsions ultracourtes, environ un dix millième de milliardième de seconde, ce qui donne une puissance colossale, une dizaine de fois supérieure à celle développée par une centrale nucléaire ! «Mais, comme le laser ne produit que dix impulsions par seconde, la puissance moyenne au final n'est que d'un watt», rassure Jérôme Kasparian, également physicien dans l'équipe lyonnaise. En revanche, toute l'énergie concentrée lors du passage ultra-bref d'une impulsion laser a un effet important sur l'air traversé, et produit deux effets presque simultanés. D'une part, le laser est tellement intense qu'il change l'indice de réfraction de l'air à son passage, ce qui a comme conséquence de resserrer le faisceau. Et, d'autre part, le passage du laser ionise l'air sur son passage, ce qui produit un plasma, ayant plutôt tendance a défocaliser la lumière. Quand les deux effets sont en équilibre, il y a formation d'un filament, qui sert de guide, de tube, à la transmission de la lumière. Cet effet de filament était connu depuis plus d'une trentaine d'années, mais il était il y a encore peu de temps considéré comme un effet secondaire des lasers qu'il valait mieux éviter en laboratoire pour ne pas abîmer son matériel. La grosse surprise de l'expérience lyonnaise vient du fait que des filaments de lumière ultra-intense sont assez robustes pour «passer au travers» des gouttes. Tant que la goutte est un peu plus petite que l'épaisseur du faisceau, ça passe. Et la transparence de la goutte n'y est pour rien puisque l'expérience marche aussi avec une goutte d'encre bien opaque ! Bien sûr, la goutte ne résiste pas au passage du laser et est vaporisée. Après des expériences dans une chambre à nuage artificiel réalisée en laboratoire, les physiciens lyonnais comptent également tenter l'expérience en plein air. Grâce à ces nouveaux travaux, de nouvelles idées d'utilisation du laser dans l'atmosphère vont peut-être éclore. Les militaires seront sans doute intéressés par un tel système permettant de «voir» au travers des nuages et du brouillard. Dans un autre cadre, l'équipe dirigée par Jean-Pierre Wolf à l'université Claude-Bernard poursuit l'expérience Teramobile avec un laser encore plus puissant, en collaboration avec trois autres laboratoires allemands et français, pour tester des mesures de polluants dans l'atmosphère, ou encore de mettre au point des paratonnerres par laser.

Figaro : http://www.lefigaro.fr/sciences/20030828.FIG0237.html

Des cristaux intelligents pour la détection des polluants
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Des chimistes de l'Université de Californie à San Diego ont réussi à créer, à l'échelle du micromètre, des cristaux photoniques de silicium poreux capables de s'assembler, de s'orienter et de réagir à leur environnement. Pour cela, ils ont d'abord produit par gravure électrochimique dans le silicium deux miroirs multicouches qui ont ensuite subi quelques modifications : hydrosilylation par dodécène pour l'un et oxydation thermique modérée pour l'autre, avec pour but de les rendre respectivement hydrophobe et hydrophile. Le film obtenu a alors été fractionné par sonication jusqu'à obtenir de minuscules particules aux propriétés étonnantes. Lorsque l'équipe a ajouté cette "poussière" à un mélange d'eau et de pétrole, les particules ont spontanément migré et se sont alignées au niveau de l'interface eau-liquide, leur côté hydrophobe orienté vers la phase organique. Et tandis que le liquide à l'interface pénétrait dans les pores des miroirs, un décalage dans les spectres optiques des deux miroirs est apparu, se traduisant à l'oeil nu par un changement de couleur signalant la présence du pétrole. A l'avenir, ces nanostructures pourraient intégrer des dispositifs visant à détecter des substances toxiques dans l'eau et l'air, dans le cadre de la lutte contre la pollution ou la prévention du bioterrorisme.

USAT 25/08/03 :

http://www.usatoday.com/news/science/2003-08-25-smart-dust_x.htm

Bientôt un rayon laser pour décontaminer les déchets nucléaires ?
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Des chercheurs de l'University of Strathclyde a Glasgow, de l'université de Iena et du Trans-Urane Institut de Karlsruhe ont réussi a transformer de l'iode 129 en iode 128 grâce a un rayon laser extrêmement puissant à impulsion de l'ordre de la picoseconde. Les rayons gamma produits par le laser ont réussi a expulser un neutron du noyau de l'isotope 129, dont la demi-vie est de 15,7 millions d'annees. L'isotope 128 résultant est également radioactif mais sa demi-vie est de 25 minutes. Au bout de quelques heures, il n'en reste plus que des traces. Selon l'institut de physique de Londres, les chercheurs travaillent actuellement a la mise au point d'un procédé a l'échelle industrielle, qui pourrait être utilisé dans le retraitement des déchets nucléaires.

Spiegel Online : http://www.adit.fr

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Les polyphénols, source de jouvence ?
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Plusieurs expériences ont montré qu'un régime alimentaire très pauvre en calories augmentait l'espérance de vie. Certaines molécules présentes dans l'alimentation, les polyphénols, auraient le même effet que cette restriction calorique, d'après les résultats d'une équipe américaine. David Sinclair et ses collègues ont découvert que certains polyphénols rallongeaient la durée de vie de la levure nourrie avec ces antioxydants en laboratoire. Le resveratrol, présent dans le raisin ou d'autres végétaux, est le plus puissant de ces polyphénols. Il augmente la longévité des levures de 60 à 80 %, expliquent les chercheurs dans l'édition électronique de la revue Nature du 24 août. En l'occurrence, ce ne sont pas ses propriétés antioxydantes -déjà connues pour leurs effets contre le cancer- qui entrent en jeu. Le resveratrol agit sur une famille de protéines connues pour leur capacité à allonger l'espérance de vie des levures ou des vers, notamment la protéine SIR2 . Les chercheurs espèrent retrouver ce mécanisme chez les grands mammifères. Leur durée de vie étant nettement plus longue que celle des levures, il faudra des années de patience avant d'en connaître les véritables effets.

Nature : http://www.nature.com/nsu/news.html

Des lunettes qui donnent l'alarme quand le corps surchauffe
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Alors que la canicule vient de frapper l'Europe, une nouvelle technologie vient attirer l'attention. Une entreprise basée à Hong Kong pourrait commercialiser l'an prochain des patches pour les yeux ou des lunettes de soleil capables de mesurer, à partir d'une zone située près du nez, la chaleur du corps et donner ainsi l'alerte en cas de hausse alarmante de la température. Cette technologie sans fil, développée par des chercheurs de l'université américaine de Yale et présentée mardi à Singapour, vise le marché des athlètes, qui pourraient être ainsi incités à boire dès que leur corps devient trop chaud, évitant ainsi la déshydratation ou des attaques d'apoplexie. La société Giant Wireless Technology prévoit de commercialiser en début d'année prochaine les premiers produits basés sur cette technologie, baptisée "TempAlert". Les dirigeants de la société ont indiqué lors d'une conférence de presse que la technologie pourrait être insérée dans des bandeaux pour les yeux ou des lunettes de soleil. Le docteur Marc Abreu, du département médecine de Yale, déclare que la technologie qu'il a développée pourrait également être utilisée par les couples pour mesurer la température du corps féminin et déterminer ainsi les périodes de fertilité. Il explique que ses recherches ont permis de découvrir qu'une petite zone située près des yeux et du nez était connectée à une sorte de "centre de stockage thermique" du cerveau. Le patch oculaire et les lunettes de soleil sont conçus pour mesurer la température du cerveau, qui est accessible via cette zone jouant le rôle de "porte d'entrée", où l'épaisseur de la peau est extrêmement fine et la quantité d'énergie lumineuse maximale. Giant Wireless Technology estime que "TempAlert" pourrait également détecter certaines maladies, telles que le Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), qui a touché une trentaine de pays au début de l'année et tué des centaines de personnes. /YP

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/030826/85/3d7xq.html

Une nouvelle thrapie contre le cancer du sein
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Une nouvelle thérapie devrait aider les femmes atteintes d'un cancer du sein ayant atteint un stade avance. Le traitement consiste en un prélèvement de cellules immunitaires spéciales de la moelle osseuse des patientes, cellules qui seront réinjectées afin d'induire une activation des défenses immunitaires, comme le rapporte la clinique pour femmes de Heidelberg. C'est la que se déroule actuellement la première étude mondiale concernant ce type immunothérapie. Les experts ont pu, dans le cadre d'essais vétérinaires, détruire partiellement ou totalement, dans 80% des cas, des tumeurs émettrices de métastases. Pour leur nouvelle thérapie, les chercheurs de Heidelberg ont utilise des cellules immunitaires stockées dans la moelle osseuse. Les cellules dites T-mémoire ont été isolées chez environ deux tiers des patientes atteintes d'un cancer du sein avant la chimiothérapie ou le traitement laser. Après ces traitements, les cellules étaient encore présentes chez au moins trois quarts des femmes. Les médecins souhaitent dans un avenir proche traiter 15 patientes âgées de 18 a 75 ans ayant déjà subi opération chirurgicale, chimiothérapie ou traitement laser, et dont la tumeur primaire a donne naissance a des métastases.

BE Allemagne : http://www.adit.fr

Première mondiale : une tumeur cancéreuse anéantie par des nanoparticules
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Une thérapie utilisant des nanoparticules à base de fer a permis la destruction totale de la tumeur d'un cancéreux à l'hôpital berlinois Charité, une première mondiale, a déclaré un responsable de l'hôpital, confirmant un article de l'hebdomadaire Focus paru lundi."Ce résultat ne permet pas encore de tirer des conclusions", a néanmoins estimé le chef du groupe de travail sur la nanotechnologie, Andreas Jordan, constatant que "huit semaines après la thérapie, le patient n'a plus aucune tumeur". Son patient, âgé de 26 ans, souffrait d'une tumeur cancéreuse sous la clavicule, qu'aucune thérapie traditionnelle n'avait réussi à éliminer. Une équipe de l'hôpital a injecté dans la tumeur des nanoparticules à base de fer et recouvertes de biomolécules, mesurant quelque nanomètres. Un nanomètre (nm), dérivé du mot grec "nannos" qui signifie nain, équivaut à un milliardième de mètre. A cause de leur fort besoin en énergie, les cellules cancéreuses absorbent plus rapidement les nanoparticules que les cellules saines. Les nanoparticules ont ensuite été chauffées avec l'aide de champs magnétiques, ce qui a eu pour conséquence de détruire la tumeur. Cet essai a été effectué dans le cadre d'une étude sur l'efficacité de la nanotechnologie dans la lutte contre le cancer. Lors de la première phase, lancée au mois de juin, quinze patients atteints de tumeur au cerveau sont soumis pendant six mois à l'injection régulière de nanoparticules, couplée de rayons et de chimiothérapie. Le traitement du patient de 26 ans était un "essai préparatoire" pour la deuxième phase, dont l'autorisation est encore en attente, selon Klaus Maier-Hauff, le chef du projet. La technique de l'introduction de nanoparticules avaient auparavant été testée sur des rats cancéreux qui, grâce à cette intervention, avaient vécu quatre fois plus longtemps que leur tumeur leur aurait permis, selon M. Maier-Hauff. Selon plusieurs scientifiques interrogés par l'hebdomadaire Focus, cette méthode doit toutefois être davantage expérimentée pour être généralisée.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/030901/202/3dkno.html

Un médicament anti-hypertension réduit le risque d'infarctus et de mort
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Un médicament de la famille des inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) réduit significativement le risque d'infarctus et de mort cardiaque chez les patients souffrant d'une maladie coronarienne stabilisée, selon une étude présentée au congrès de l'European Society of Cardiology à Vienne (Autriche) et publiée à Paris. Les résultats complets de ce travail, mené auprès de plus de 12.000 patients dans 24 pays, doivent être publiés prochainement dans la revue médicale The Lancet. "Il s'agit d'un tournant en cardiologie car c'est la première fois que sont mis en évidence les bénéfices d'un IEC en termes de vies sauvés", a indiqué le Pr Kim Fox, cardiologue au Royal Brompton Hospital de Londres et co-directeur de cette étude. "Additionnée au traitement optimal, la prise de ce médicament pendant quatre ans permettrait d'éviter 12.500 attaques cardiaques ou morts cardio-vasculaires par an dans une population de 60 millions d'habitants", a-t-il calculé. "Dans le détail, l'étude EUROPA montre que le perindopril réduit la mortalité cardio-vasculaire de 14 %, le risque d'infarctus - mortel ou non mortel - de 24 % et le risque d'apparition ou de réapparition d'une insuffisance cardiaque de 39 %", a expliqué mardi à l'AFP le Pr Michel Bertrand, co-responsable de cette étude. Le perindopril, commercialisé dans 118 pays par les laboratoires Servier, a été choisi parmi les six ou sept médicaments de cette classe disponibles sur le marché en raison "de ses pouvoirs vaso-dilatateur et anti-ischémique, de sa très bonne tolérance et de son affinité tissulaire importante", a précisé le Pr Bertrand. "Pour voir si ces résultats peuvent être obtenus avec les autres molécules de la même famille ou s'ils sont propres au perindopril, d'autres études seront nécessaires", a-t-il ajouté. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion sont destinés à lutter contre l'hypertension artérielle et l'insuffisance cardiaque. Ils favorisent également le remodelage du ventricule lésé à la suite d'un infarctus. Selon les épidémiologistes, la France compte environ 5 millions de patients souffrant de maladies coronariennes susceptibles d'être victimes d'un infarctus ou d'une mort subite. L'inhibiteur de Servier a été utilisé depuis près de 15 ans par des millions de patients dans le monde pour combattre l'hypertension. Ses effets secondaires sont limités, estiment les cardiologues. Selon ces derniers, ce médicament - à prendre à vie pour un coût d'environ un euro par jour - va augmenter significativement l'arsenal thérapeutique dont ils disposent.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/030902/202/3dmbb.html

Stabilisation du nombre de cancers aux Etats-Unis
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Le nombre de cas de cancers les plus courants s'est stabilisé aux Etats-Unis à la fin des années 90, après une progression dans les années 80.Le nombre de personnes affectées des principaux cancers (poumon, sein, prostate et colon-rectum) a progressé du milieu des années 70 à 1992, avant de baisser jusqu'en 1995 pour se stabiliser durant la période 1995-2000, selon un rapport du département de la Santé publié mardi. Durant les cinq dernières années de l'étude, le cancer du sein chez la femme et le cancer de la prostate chez l'homme ont progressé tandis que baissait le nombre de cancers du poumon chez l'homme. "Ce rapport montre que nous avons fait des progrès pour réduire les effets du cancer aux Etats-Unis, mais beaucoup reste à faire, notamment dans l'application des techniques de dépistage et de prévention", a commenté la directrice des Centres de contrôle et de prévention des maladies, Julie Gerberding. La hausse du nombre de cancers du sein est partiellement attribuable à un meilleur dépistage, qui se traduit par une réduction du taux de mortalité de la maladie, notent les auteurs du rapport publié dans l'édition du 3 septembre du Journal of the National Cancer Institute. En 2003, plus de 1,3 million de nouveaux cancers seront diagnostiqués dans la population américaine et la maladie devrait faire plus de 550.000 morts, selon les statistiques de l'American Society of Clinical Oncology qui estime le nombre de survivants du cancer à neuf millions aux Etats-Unis.

NYT : http://www.nytimes.com/2003/09/03/health/03CANC.html

Un nouveau marqueur pour anticiper les accidents cardiaques
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

La quantité de calcium déposée dans les artères coronaires pourrait permettre de prévoir la survenue d'un accident cardiaque pratiquement 5 ans à l'avance. Et ceci, alors même que les patients ne présentent aucun symptôme cardio-vasculaire. Le Pr Paolo Raggi de l'université Tulane à la Nouvelle-Orléans, a testé ce nouveau marqueur auprès de 10 000 patients, considérés comme à risque de maladie coronarienne en raison de différents facteurs, qu'il s'agisse de leur âge, de la présence d'une hypertension artérielle, de diabète ou de tabagisme... La quantité de calcium déposée dans leurs artères a été calculée, puis affectée d'un certain nombre de points en fonction de son importance. Ainsi la moyenne des 10 000 participants s'établissait-elle à 133, avec un maximum de 1 070 et un minimum de 7. Comparé à celui de sujets dont le nombre de points ne dépassait pas 10, le risque de mortalité cardio-vasculaire s'est avéré 2,5 fois plus important pour des scores compris entre 11 et 100. Entre 101 et 400 le risque a été augmenté de 355 %. Et au-delà de 1 000 points, il s'est agi d'une véritable « culbute », l'augmentation du risque dépassant... 1200 % !Pour Paolo Raggi, « la présence de dépôts calciques dans les artères coronaires indique clairement la prédisposition d'un individu à souffrir d'événements coronaires aigus, comme un accident vasculaire cérébral. En fait, l'âge et la présence de calcium sont les marqueurs les plus significatifs dans notre étude.

Radiology : http://radiology.rsnajnls.org/cgi/content/abstract/228/3/826?

Des chercheurs taïwanais mettent au point un oeuf pauvre en cholestérol
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Une équipe de chercheurs taïwanais est parvenue à produire des oeufs pauvres en cholestérol grâce au régime alimentaire imposé aux poules pondeuses, annonce le quotidien United Evening News. Cette découverte a été annoncée simultanément à Taipei et dans le Journal of Agriculture and Food Chemistry, publié par la société américaine de chimie (American Chemical Society), précise le journal. Elle est l'aboutissement de quatre années de travaux, sous la responsabilité du Pr Pan Tzu-ming de l'Institut de Microbiologie et de biochimie de l'université nationale de Taïwan, sur les propriétés des catégories de levures de riz, affirme le journal. "Les poules nourries avec des grains mélangés avec une levure de riz produisent des oeufs contenant jusqu'à 15 % de cholestérol en moins par rapport aux oeufs ordinaires, tout en préservant leurs qualités nutritionnelles", a indiqué le Pr Pan. Ce type de levure, utilisé en Chine comme colorant alimentaire et remède naturel, et désigné sous le nom scientifique de Monascus purpureus NTU 803, possède la faculté scientifiquement établie de réduire le cholestérol. L'université envisage de commercialiser sa découverte en coopération avec le ministère de l'Agriculture, les oeufs à faible cholestérol devant être deux à trois fois plus chers que les oeufs ordinaires.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/030801/202/3btla.html

Les antidépresseurs donnent naissance à de nouveaux neurones
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

Encore mal cerné, le mécanisme d'action des antidépresseurs lève une partie de son voile. Il se pourrait qu'ils agissent en stimulant la fabrication de nouveaux neurones. Une piste très intéressante, à confirmer chez l'homme. Les antidépresseurs donnent naissance à des neurones... Considérablement prescrits depuis de nombreuses années, les antidépresseurs, dont le plus connu est le Prozac, n'ont pas encore livré tous leurs secrets, et notamment leurs modes d'action. Les résultats d'une étude américaine viennent cependant d'ouvrir une brèche et par conséquent une nouvelle voie de recherche à concrétiser chez l'homme, puisque ce premier essai a été mené sur des souris. Les effets des antidépresseurs dits sérotoninergiques, ou inhibiteurs spécifiques de la recapture de sérotonine (ISRS), sur la fabrication de nouveaux neurones ont été étudiés dans l'hippocampe, une région cérébrale bien connue pour être impliquée dans la dépression. Les auteurs constatent que la prise de ces substances stimule la neurogénèse spécifiquement dans cette partie du cerveau. Inversement, lorsque cette région est soumise à des rayons X afin d'empêcher la neurogénèse, les antidépresseurs ne sont plus efficaces pour traiter l'anxiété des rongeurs. L'efficacité des antidépresseurs, et donc les changements d'humeur observés chez les patients traités, pourraient ainsi être directement liés à la création de nouveaux neurones. Cette conclusion expliquerait également pourquoi ces médicaments n'agissent pas immédiatement, mais seulement au bout de quelques semaines.

ESanté : http://www.e-sante.fr/francais/article_6697_4.htm

Epilepsie : la chirurgie limite les rechutes !
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

La majorité des patients épileptiques qui relèvent d'un traitement chirurgical et ne se plaignent plus de crises répétées un an après l'intervention seraient protégés contre les rechutes.Susan Spencer, de la Yale University à New Haven, aux Etats-Unis, a suivi 175 épileptiques résistants au traitement médicamenteux classique, qui ont ainsi subi une intervention consistant à retirer une petite partie du cerveau, considérée comme à l'origine des crises. Un an plus tard, aucun de ces opérés n'avait été sujet à de nouvelles crises. Susan Spencer les a encore suivis pendant huit années, au cours desquelles elle a pu constater que six patients sur dix n'avaient jamais récidivé ! « C'est un résultat encourageant et surprenant par rapport à nos prévisions », assure-t-elle. Par ailleurs sur les 65 patients qui avaient subi une ou plusieurs rechutes, 50% n'en ont pas expérimenté plus d'une par an.L'épilepsie est une maladie neurologique où l'activité anormale du cerveau provoque des crises répétées d'hyper excitabilité. Celles-ci peuvent être à l'origine de convulsions, de malaises ou de troubles du comportement. Plus de 500 000 Français, mais aussi une cinquantaine de millions de personnes dans le monde, sont directement concernés par l'épilepsie.

American Academy of Neurology :

http://www.aan.com/press/press/releases/82503_epilepsy.htm

La dépression affaiblit le système immunitaire
Samedi, 13/09/2003 - 00:00

La dépressionn'entraîne pas seulement un mal-être psychique, mais rend également sujet aux maladies physiques, selon une étude publiée cette semaine dans l'édition en ligne des Annales de l'Académie nationale des sciences. Les chercheurs, dirigés par Richard Davidson de l'Université du Wisconsin-Madison, ont étudié la relation entre l'état psychique d'une personne et sa réponse immunitaire. Pour ce faire, ils ont demandé à 52 volontaires des deux sexes d'écrire sur le pire et le meilleur moment de leur vie. Ils ont ensuite mesuré leur activité cérébrale. Une activité accrue dans l'hémisphère droit du cerveau était associée à une réponse émotionnelle importante et une dépression. Après les tests, les volontaires ont été inoculés avec le virus de la grippe. Des examens ont été réalisés deux semaines, puis quatre semaines et six mois plus tard pour déterminer leur réaction à l'injection. De plus petites quantités d'anticorps ont ainsi été découvertes chez les personnes ayant démontré une activité plus importante dans le cerveau lors des tests, selon cette étude, ce qui démontre une réponse affaiblie de leur système immunitaire.

New Scientist : http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99994116

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