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Edito
Attention : La mise aux enchères des fréquences UMTS serait une erreur
Il ne faut pas confondre bien public et bien privé. En économie de marché, quand un bien privé est rare, il est normal que ce produit soit cher. Dans la gestion d'un bien public, quand un produit est rare, les Pouvoirs Publics doivent tout entreprendre pour que ce bien rare soit accessible au plus grand nombre. Si dans ces temps prochains, le Gouvernement français décide d'attribuer aux enchères les licences UMTS, comme cela vient d'être fait dans des conditions aberrantes en Grande Bretagne, il ferait une erreur en gérant les fréquences radio qui sont des biens particulièrement rares comme un gestionnaire privé et non en responsable qui doit avoir comme seule finalité l'intérêt public. Certes, il est tentant pour un Premier Ministre et son Ministre des Finances de pouvoir bénéficier d'une cagnotte imprévue pour améliorer les ratios budgétaires de la France dans des moments où notre Euro commence à souffrir rudement du manque de rigueur de plusieurs gouvernements européens. Mais si les fréquences UMTS étaient attribuées aux enchères et ce, sans prendre de précautions, que se passerait-il ? Tout d'abord, il faut bien avoir conscience que cette technologie UMTS va faire faire un bond extraordinaire à notre téléphone portable dès ces prochaines années. Alors que notre téléphone portable GSM actuel n'est capable, avec ses 9.600 signes par seconde, que de bien porter la voix, le téléphone portable UMTS assurera lui un débit symétrique (voie montante, voie descendante) qui dépassera les 2.000.000 de signes par seconde, ce qui permettra à chacun d'entre nous de recevoir Internet (avec des images animées) sur l'écran de son téléphone portable. Après l'ADSL, après le câble, après le satellite, après la boucle locale radio, l'UMTS est la dernière technologie annoncée qui permettrait au plus grand nombre parmi nous de pouvoir accéder à Internet à haut débit. Cette technologie UMTS est d'autant plus intéressante qu'elle permettra d'accéder à Internet, tout en étant mobile et ce pour des prix raisonnables, du moins si les Pouvoirs Publics prennent, en temps utile, conscience des conséquences néfastes qu'aurait une mise aux enchères. En effet, que se passerait-il ? Si une mise aux enchères, sans précautions, était lancée pour attribuer ces licences UMTS, il est indéniable que seuls les groupes les plus puissants et les plus riches (seraient-ils français ?) pourraient concourir. Mais l'important n'est pas là... Si des dizaines sinon des centaines de milliards de francs sont récupérés par le Trésor Public pour attribuer ces fréquences UMTS, ce sont autant de milliards dont ne disposeront plus les opérateurs pour installer leurs équipements dans des régions moins rentables, donc moins denses, essentiellement en milieu rural. Or, comme je l'écrivais dans un précédent éditorial (voir éditorial du @RT-Flash n° 82 http://www.tregouet.org/lettre/index.html) la mise en oeuvre de l'ADSL (dans les 250 villes les plus peuplées de France), la modernisation des réseaux câblés et même (nous devrions l'apprendre dans quelques courtes semaines maintenant) la BLR (Boucle Locale Radio) ne devraient être déployées que dans les villes de plus de 30.000 habitants. Aussi, si le Gouvernement ne prend pas la précaution d'exiger le respect d'un cahier des charges strict (mais peut-on être exigeant quand on met un produit aux enchères ?) , il est à craindre qu'il se passe un temps très long avant que l'UMTS soit déployé sur l'ensemble de la France. Ceci serait d'autant plus dommageable pour notre Pays et pour son aménagement du territoire qu'avant 5 ans toutes les entreprises devront être connectées au haut débit avec leurs clients, leurs fournisseurs, leurs représentants et même une grande partie de leurs salariés si elles veulent rester dans la compétition. Cela serait même vrai pour les individus qui voudront exercer leurs métiers du futur (ajouter du savoir à un signal). Or, leur nombre devrait atteindre en France plusieurs millions avant 2010. Si les Pouvoirs Publics persévèrent dans leur volonté de mettre aux enchères les fréquences UMTS, il est nécessaire qu'ils prennent au moins l'engagement de rembourser aux opérateurs retenus une partie de leur mise, et ce sur des bases justifiées, à chaque fois que ces opérateurs équiperont des territoires non rentables. C'est à cette seule condition que cette mise aux enchères des fréquences UMTS pourrait ne pas être un désastre et faire en sorte que ces technologies nouvelles si précieuses pour l'avenir soient mises à la disposition du plus grand nombre. René TREGOUET Sénateur du Rhône
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Selon les experts, la création de la net économie est la résultante directe de deux grandes lois : la loi de Moore et la loi de Metcalfe. Mais désormais, il faudra peut-être aussi compter avec la loi de Reed. Jamais deux sans trois ! La loi de Moore clame que la puissance des ordinateurs double tous les dix-huit mois. Et, la loi de Melcalfe, moins connue, dit que lorsque l'on rajoute un "noeud", c'est-à-dire un point d'interconnexion, à un réseau, l'utilité de ce réseau augmente plus que proportionnellement. Après une période d'adaptation - qui sera plus ou moins longue en fonction du type de réseau - la création d'un noeud entraîne non seulement une augmentation du volume d'échange physique mais aussi une accélération de la vitesse de circulation de l'information. Et, cette loi se vérifierait pour tout type de réseau : fluvial, ferré, autoroutier, téléphonique et bien sûr Internet. Traduite en termes mathématiques, la loi de Robert Metcalfe dit que la valeur d'un réseau de N utilisateurs est proportionnelle au nombre de conversations potentielles qui peuvent naître. Un réseau de N utilisateurs fournira NxN conversations, soit le carré de N. La loi de Metcalfe fonctionnait plutôt bien pour expliquer le concept de relation One to One. Seulement voilà : selon le directeur de recherche du département de la R&D (Recherche et Développement) de Lotus, cette loi ne suffit plus à tout expliquer. Selon lui "ce concept ne définit pas les capacités de création de groupe offertes par l'Internet d'aujourd'hui, et ignore complètement le rôle central grandissant des communautés. AOL, par exemple, va bien plus loin que la simple connexion entre ses membres par paires". Il ne s'agit donc plus de connexions one to one mais plutôt de one to many (un vers plusieurs). Pour apporter un nouvel éclairage aux stratégistes de l'Internet qui font face à la formation de nombreuses communautés en ligne, David P. Reed développe donc un concept appelé GFN pour Group Forming Network. En substance, la loi de Reed dit que le nombre de groupes se formant sera égal à 2 à la puissance N, ou N est égal au nombre de membres de la communauté. Aussi, selon Reed, un membre participera potentiellement à deux communautés, 2 membres à quatre communautés, 3 membres à 8 communautés, etc. La différence de valeur d'un réseau selon Metcalfe et selon Reed est frappante. Pour Metcalfe, 10 utilisateurs d'un réseau génèrent 100 transactions et pour Reed, ils génèrent 1024 groupes. Reste à savoir comment les groupes d'achat en ligne ou les nouvelles eMarketplaces exploiteront cette loi. Vunet http://www.vnunet.fr/VNU2/actualites/page_article1.htm?numero=4796&date=2000-05-...
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La récente évolution technologique en matière de câblage notamment sur le cuivre pose une interrogation majeure, à savoir quel type de câble utiliser pour les infrastructures réseaux. Jusqu'à présent, seule la fibre optique permettait le haut débit. Avec l'apparition du câblage cuivre de catégorie 5, qui permet un taux de transfert d'un gigabit en Ethernet, la fibre optique semble désormais avoir un concurrent de taille. La plupart des équipementiers réseaux pratiquent pour la mise en place d'une infrastructure, notamment pour les grands immeubles, la méthode de câblage mixte. C'est-à-dire qu'ils utilisent la fibre optique pour les artères inter-étage, qui acheminent le haut débit, tandis que le cuivre n'est utilisé que pour le raccordement vers les postes de travail. La solution mixte permettait notamment de réduire les coûts. Le cuivre est d'ailleurs intéressant si le nombre d'ordinateurs à relier est importants. Seulement, depuis quelques mois, le cuivre permet lui aussi le transport de haut débit. Il est désormais possible d'atteindre le gigabit par seconde. On appelle d'ailleurs la technologie Gigabit Ethernet. Toutefois, le haut débit sur le cuivre comporte un certain nombre de contraintes. La première est au niveau des prises murales. L'utilisation d'un réseau cuivre à débit standard permettait de dédoubler les prises. "un câblage cuivre normal mettant en place 100 prises permettait de raccorder 200 postes de travail, précise Jacques Sinardet et de préciser que le haut débit "nécessite l'utilisation des quatre paires du câble, soit une prise par ordinateur". La deuxième limite d'un câblage cuivre se situe au niveau de la distance. En effet, la limite standard recommandée pour une bonne utilisation d'une infrastructure cuivre est de 100 mètres entre le local technique et le poste de travail. Au delà de cette distance, le signal transmis s'atténue. Enfin, une autre contrainte apparaît si on souhaite faire du tout cuivre. Contrainte qui est cette fois imputable à l'évolution de l'entreprise. Cette dernière peut être amenée à développer le nombre de ces ordinateurs et de ce fait augmenter la saturation des artères principales, ce que le cuivre ne pourra se permettre de faire au delà d'un certain seuil. Le cuivre, estime Olivier Seznec, ne permet pas d'aller au-delà du gigabit. "Passé ce seuil, il existe un problème de rayonnement qui nécessite de mettre un blindage autour du cuivre. Un procédé qui coûte extrêmement cher", confie-t-il.
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Décidément, la vie.com n'est pas de tout repos ces temps-ci ! Après les soubresauts de la Bourse dus à la chute de plusieurs valeurs technologiques, c'est à un ver de terre que l'on doit une nouvelle flambée d'inquiétude à l'égard du Net. Ver de terre (en anglais worm), c'est le nom que l'on donne au genre de virus qui s'est propagé vers des centaines de milliers d'ordinateurs à travers le monde la semaine dernière. Arrivé sous la forme d'un message électronique intitulé I love you (Je t'aime) accompagné d'une pièce jointe, ce virus qui, depuis, a pris d'autres dénominations est capable de détruire de nombreux fichiers et dispose du réseau des réseaux pour créer une très grosse pagaille. Quelle qu'en soit l'origine, il démontre une nouvelle fois que la monoculture informatique constitue un véritable risque à l'heure d'Internet. Comme Melissa au printemps 1999, notre nouveau ver de terre printanier a pu se reproduire facilement parce qu'il bénéficiait d'un terrain propice, c'est-à-dire un environnement Microsoft allant du système d'exploitation Windows au logiciel de courrier électronique Outlook Express. Il ne s'agit pas tant ici de nier les qualités des produits made in Redmond que de mettre en garde les usagers contre la tendance à utiliser toujours une seule et même marque. La déclaration d'amour de ce virus n'aurait pas fait autant de dégâts si les possesseurs du système d'exploitation Windows ne confiaient pas la gestion de leur courrier électronique au programme fourni gracieusement par Microsoft. Ce qui est vrai aujourd'hui pour l'environnement Microsoft sera valable chaque fois que le monolithisme deviendra la règle dans le domaine informatique. Aussi l'important n'est-il pas de mettre la main sur l'auteur du virus, mais d'inciter les possesseurs d'ordinateurs à faire preuve d'une plus grande prudence. Et l'on peut se demander jusqu'à quel point la volonté de l'administration américaine de diviser Microsoft en deux sociétés distinctes - l'une spécialisée dans les systèmes d'exploitation, l'autre attachée au développement de logiciels - ne participe pas d'un réel souci de salut public. Mais cela est pure science-fiction.
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Avec les ravages occasionnés par le virus ILOVEYOU de nombreux internautes ont pris conscience de l'importance d'une bonne protection contre les virus. Pour ceux qui n'ont pas encore Anti-Virus il est possible de télécharger gratuitement sur le net des outils de protection efficaces. En voici 3 qui peuvent s'avérer très utiles. AVG anti-virus offre une excellente protection contre les virus. Non seulement ce logiciel présente l'avantage d'être gratuit, mais il bénéficie en outre d'une bonne documentation. AVG Anti-Virus examine le secteur d'amorçage, la mémoire et les fichiers à la recherche de virus connus dont ceux propres aux macros. Pour détecter virus, vers et chevaux de Troie inconnus, il applique des analyses heuristiques. Un support spécial est prévu pour Microsoft Exchange et Outlook de façon que le courrier électronique et les pièces jointes, entrants et sortants, soient systématiquement vérifiés. Création de disquette d'amorçage, support MS-DOS (ce qui peut se révéler très utile si Windows est incapable de se charger à la suite d'une attaque de virus), mise à jour en ligne automatique, journalisation sont autant de fonctions également disponibles. Téléchargement ZDnet http://logitheque.zdnet.fr/cgi-bin/a_logi.pl?File_ini=ficlogi.zd&sRub=037&NEW=0&... BigFix est un utilitaire remarquable qui traque et supprime les virus, élimine les conflits entre applications et répare les ressources systèmes défectueuses et les bugs avant qu'ils n'endommagent le système d'exploitation. Après avoir scruté le contenu du disque dur, il établit la liste des problèmes potentiels et consulte en ligne la base de données constituée en partenariat avec de nombreux éditeurs de logiciels. Cet agent intelligent rapatrie les modules adaptés à la situation, (les " fixlets "). Il décrit le problème à l'utilisateur et lui propose des solutions que l'on mettra en oeuvre d'un simple clic, qu'il s'agisse d'éliminer un fichier indésirable, d'ajuster un paramètre ou encore de télécharger une mise à jour. A noter, si ce logiciel est gratuit, il nécessite que l'utilisateur s'enregistre sur le site de l'éditeur qui garantit la confidentialité des informations recueillies, en particulier quant au contenu des disques passés au crible. eSafe Protect est une solution de protection globale, qui prend en charge chacun des éléments vulnérables d'un PC. La suite intègre une version complète de anti-virus VirusSafe, un proxy local, un module de protection des données personnelles (suppression des fichiers caches, des cookies), et une technologie originale de protection contre le vandalisme informatique, l'"Anti-Vandal Quarantine System". Tous les fichiers rapatriés, en particulier les applets Java, les contrôles ActiveX, les plug-ins et les documents envoyés par push, sont mis en quarantaine dans une zone complètement isolée du reste du disque dur. On peut ainsi les exécuter sans risquer d'endommager quoi que ce soit.
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L'industriel s'est associé à un constructeur de décodeurs Internet pour inciter les gens à regarder et échanger leurs photos de vacances sur leur poste de télévision. Comment donner l'envie de développer des photos à l'heure de l'explosion d'Internet et des progrès de l'impression jet d'encre à la maison ? Pour Kodak, une solution est de rendre disponible sur la Toile des services déjà existants, comme le développement de tirages à distance. Un premier pas a été franchi lors de l'alliance avec Hewlett-Packard pour encourager l'impression jet d'encre dans des agences spécialisées. Une autre étape consiste à s'allier aux fabricants de décodeurs Internet. Kodak s'est en effet rapproché de l'américain Scientific Atlanta, assez peu connu du reste, pour que son boîtier puisse communiquer avec un appareil photo numérique. L'idée est de pouvoir, grâce à un port USB, regarder ses photos sur la télévision, avant de les envoyer par téléchargement à un service d'impression Kodak, pour les fixer sur papier ou sur un vêtement. L'industriel prévoit de proposer des logiciels pour échanger ses clichés entre amis, les retoucher ou ajouter des bulles et des légendes. Vunet http://www.vnunet.fr/VNU2/actualites/page_article1.htm?numero=4803&date=2000-05-...
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Avenir |
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Nanotechnologies et Robotique
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Un étudiant américain de 27 ans vient de mettre au point un appareil qui projette le son en faisceau concentré, un peu comme le laser le fait pour la lumière. Son invention, le projecteur audio, est une sorte de haut-parleur directionnel, capable d'envoyer un son de 80 à 90 décibels à 200 mètres de distance dans un faisceau de trois degrés à peine. L'appareil, qui défie toutes les lois de l'acoustique connues à ce jour, intéresse l'industrie qui étudie déjà sa mise en marché. Joseph Pompei, l'inventeur, rêvait déjà depuis dix ans d'un tel appareil. Mais les centres de recherche ne le prenaient guère au sérieux. C'est finalement le MediaLab, un centre de recherche privé relevant du Massachusetts Institute of Technology, en banlieue de Boston, aux États-Unis, qui lui a donné sa chance. L'étudiant a réalisé son premier prototype en 1998. Le projecteur audio convertit un faisceau d'ultrasons en son audible, en utilisant les capacités de résonance de l'air ambiant. L'appareil se présente sous la forme d'un boîtier de la taille d'un amplificateur, relié à une galette de matériau composite faisant office de transmetteur. Un pointeur laser, qui permet de déterminer avec précision la direction du son, complète le tout. Cet appareil pourrait ouvrir la voie à des applications nouvelles dans de nombreux domaines. Cybersciences http://www.cybersciences.com/cyber/3.0/N1822.asp
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Matière |
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L'heure du minimum de place pour un maximum d'informations et de la micro-électronique dite "plastique", les semi-conducteurs minéraux, de type silicium, sont dans le collimateur de certains scientifiques. A défaut de les éliminer, il s'agit de les remplacer au moins dans ce domaine du souple. Les travaux de Denis Fichou du Centre national de recherche scientifique (CNRS) et de cinq chercheurs néerlandais, placent les composants organiques sur la bonne voie. Ces derniers intéressent d'autant plus l'industrie de la nano-électronique que, contrairement à leurs homologues minéraux, ils peuvent être déposés sous forme de films minces sur des supports flexibles. Le tout suivant des techniques peu coûteuses. Pas chers et pratiques, mais sont-ils efficaces ? Il semblerait bien que oui. Les nouvelles propriétés mises en lumière par les chercheurs le prouvent. La prochaine étape pour les chercheurs est d'arriver à diminuer la résistance tunnel au niveau de la résistance quantique. Ce serait le meilleur moyen d'obtenir des semi-conducteurs organiques utilisables dans l'industrie car "leur mobilité intrinsèque serait alors indépendante de la température." Mais qui dit organique fait penser à une certaine fragilité surtout par rapport à l'air. Aux détracteurs, souvent "pro minéraux", Denis Fichou rappelle que "le silicium est lui-même très sensible à l'oxydation. Un bref passage à l'air et le voilà recouvert de silice, un merveilleux isolant." Un peu gênant pour un semi-conducteur. "Pour protéger les organiques, il faudra les encapsuler comme leurs homologues minéraux, concède le chercheur. Ils seront alors tout aussi efficaces." L'avenir semble donc leur appartenir et la micro-électronique plastique a de beaux jours devant elle. Infoscience : http://www.infoscience.fr/articles/articles_aff.php3?Ref=442
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Le constructeur automobile Opel/General Motors est parvenu à loger tous les élément d'une propulsion à pile à combustible non polluante (elle n'émet que de la vapeur d'eau) dans un monospace Zafira, tout en lui conservant son habitabilité. Elle embarque donc un moteur électrique, une pile à combustible et le volumineux réservoir d'hydrogène maintenu à -273°C, tout en conservant ses cinq places et un coffre fonctionnel. C'est une première puisque les nombreux constructeurs engagés dans la course à la pile à combustible ont préféré éviter la difficulté du stockage de l'hydrogène, en produisant le gaz directement à bord du véhicule à l'aide d'un reformeur utilisant du gaz(en général du méthanol). Sur le Zafira, la pile est suffisamment miniaturisée pour être installée à l'avant avec le moteur. Quant au réservoir, il est profilé pour se glisser sous le coffre et la banquette arrière. Il emporte 75 litres de combustible et offre une autonomie de 400 km. brève rédigée par @RTFlash General Motors : http://www.gm.com/cgi-bin/format_daily_news.pl
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Espace et Cosmologie
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90% de la masse de l'univers, formée de matière exotique, n'a jamais pu être observée directement. Quant à la moitié des 10% restants, constituée de matière normale (baryonique) elle n'avait jamais pu être vue non plus. Mais grâce au télescope spatial Hubble, c'est désormais chose faite. Cette matière normale manquante est composée de grands nuages d'hydrogène si chaud qu'il échappe à tout effort direct de détection. L'hydrogène a été retrouvé indirectement en observant de l'oxygène. Son existence a été déduite à partir de l'oxygène ionisé à son contact et touvé entre la Terre et un quasar . Entre notre planète et ce quasar, il y aurait quatre de ces longs nuages d'hydrogènes qui se sont formés peu après le Big Bang. Brève rédigée par @RTflash BBC News : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_735000/735715.stm
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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La Commission a adopté mercredi un projet de directive visant à donner les moyens à l'UE de respecter son engagement du doublement de la part d'énergies renouvelables dans la consommation à 12% en 2010, a indiqué la commissaire à l'énergie Loyola de Palacio. Parallèlement, il est prévu de faire passer la part d'électricité produite par les énergies renouvelables (hydro-électricité, éoliennes, solaire, biomasse, géothermie) d'ici cette échéance de 14% à 22%. Le moyen prioritaire pour réaliser cet objectif sera de demander à chaque Etat membre de respecter les objectifs particuliers qui leur sont assignés. Pour cela, chacun sera autorisé à maintenir ses propres régimes d'aide pendant cinq ans, la Commission prévoyant ensuite une harmonisation européenne. Selon les objectifs prévus par la Commission -en éliminant les grandes installations hydro-électriques- le Danemark devrait avoir 29% de sa consommation fournie par les sources renouvelables en 2010, contre 22% pour la Finlande et le Portugal, 21% pour l'Autriche, 18% pour l'Espagne 15% pour l'Italie. En queue de liste on trouve le Luxembourg et la Belgique (6%), le Royaume-Uni et la France (9%). Ces objectifs sont indicatifs mais chaque Etat sera tenu de se fixer des objectifs annuels allant dans ce sens, vis-à-vis desquels la Commission pourrait proposer des amendements. Les Etats membres devraient également s'engager à assurer un accès prioritaire aux réseaux électriques des énergies renouvelables, avec des coûts de connexion non-discriminatoires- et accélérer les procédures d'autorisation. Selon Mme De Palacio, les énergies renouvelable ont pour avantages de contribuer aux objectifs environnementaux de l'UE ,notamment la réduction des gaz à effet de serre prévue par la conférence de Kyoto- et à la sécurité de l'approvisionnement énergétique. Commission européenne : http://europa.eu.int/rapid/start/cgi/guesten.ksh?p_action.gettxt=gt&doc=IP/00/46...|0|RAPID
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Une étude publiée dans la dernière livraison du `New England Journal of Medicine' par des chercheurs américains de l'Université du Nebraska rapporte des éléments supplémentaires démontrant que les souches de salmonelles résistantes aux antibiotiques aux Etats-Unis se développent principalement dans le bétail. Les auteurs soulignent que la résistance à la ceftriaxone, antibiotique de choix pour traiter les salmonelloses invasives, est un problème de santé publique, en particulier chez les enfants, dans la mesure où les fluoroquinolones qui peuvent être utilisées pour traiter cette affection bactérienne ne sont pas indiquées chez les enfants. Brève rédigée par @RTFlash New York Times : http://www.nytimes.com/yr/mo/day/news/national/science/hth-emerging-infections.h...
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Des micro-colonnes verticales de neurones disparaissent chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, ont mis en évidence des physiciens de l'université de Boston (Massachusetts). "Ces structures, situées dans la région du cerveau appelée cortex --contrôlant les fonctions les plus développées telles que la pensée rationnelle et le langage-- pourraient détenir la clé pour comprendre, et peut-être traiter, les ravages de cette maladie dévastatrice", souligne le Pr. Eugene Stanley, l'un des auteurs de l'étude à paraître mardi dans les Proceedings of the National Academy of Science. Les physiciens ont travaillé sur des échantillons de tissus provenant de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et de non malades. Ils ont ainsi pu mettre au point une nouvelle technique d'imagerie basée sur la physique statistique pour visualiser et analyser les tissus cérébraux. Cette méthode a révélé des micro-colonnes, des chaînes d'environ 11 neurones liés les uns aux autres et disposés perpendiculairement dans le cortex. "Chez les personnes atteintes de la LBD, nous n'avons pratiquement pas vu de colonnes, et chez celles souffrant de la maladie d'Alzheimer, les colonnes étaient beaucoup plus petites et moins marquées que dans le groupe de contrôle" sain, souligne le principal auteur de l'étude, le Pr. Sergey Buldyrev. Ces micro-colonnes étaient déjà soupçonnées de jouer un rôle dans les fonctions cérébrales, mais c'est la première fois qu'elles ont été quantifiées et comparées entre des tissus sains et malades. Par ailleurs, l'étude a révélé que la diminution du nombre de ces micro-colonnes est proportionnelle au nombre de pertes de liaisons entre les neurones, l'un des changements les plus importants notés dans le tissu cérébral et qui serait lié à la mort des cellules du cerveau qui caractérise la maladie d'Alzheimer. "Nous avons trouvé que chez les malades d'Alzheimer et de la LBD, l'organisation des micro-colonnes est perturbée et cela pourrait être lié à la dégradation des capacités cognitives", note le Pr. Buldyrev. Maladie d'Alzheimer : un dépistage radiologique possible ? Les changements caractéristiques de la maladie d'Alzheimer apparaissent dans les structures cérébrales bien avant les premières manifestations cliniques de la maladie et un n procédé radiologique susceptible de détecter ces anomalies autoriserait un traitement beaucoup plus précoce, préservant l'autonomie de millions de personnes chaque année. Selon une étude américaine menée par Le Dr JL Price et le Dr JC Morris (Washington University) Ces chercheurs ont mené pendant 15 ans une étude sur 62 personnes atteintes ou non de la maladie d'Alzheimer dont le cerveau a pu être examiné après leur décès. Ils ont ainsi noté que les dépôts de protéine béta-amyloïde constituant les plaques séniles et les dégénérescences des neurones caractéristiques de la maladie se développent avant que celle-ci ne soit détectée. Or ces plaques, aujourd'hui, ne peuvent être observées que dans le cadre d'une autopsie... D'où la proposition faite par les chercheurs américains de développer " un marqueur radiologique permettant de détecter cette protéine par résonance magnétique nucléaire (IRM) ou tout autre moyen." Depuis quelques années des traitements nouveaux permettent réellement de traiter la maladie et non pas seulement ses symptômes, bloquant son évolution et autorisant parfois une récupération neurologique. Leurs chances de succès sont d'autant plus élevées que le traitement est instauré tôt, et une technique qui permettrait d'anticiper sur les signes cliniques représenterait un progrès décisif. HealthandAge.com : http://www.healthandage.com/fpatient.htm
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Des chercheurs américains ont mis au point le premier test permettant de détecter chez le nouveau-né l'apparition de troubles autistiques ou d'un retard mental. Cette découverte a été annoncée au Congrès annuel de l'Académie américaine de neurologie , qui se tient à San Diego (Californie). Les chercheurs ont analysé des échantillons sanguins prélevés sur environ 250 enfants dans les années 80. Chez 90% de ceux qui ont été frappés plus tard d'autisme ou de retard mental, ils ont détecté des niveaux anormalement élevés de quatre substances chimiques, appelées peptides (protéines), qui jouent un rôle dans le développement cérébral. Chez les enfants qui ont eu un développement normal, la quantité de ces protéines était sensiblement inférieure. Cette découverte pourrait confirmer ce que les chercheurs soupçonnaient depuis longtemps: à savoir que l'autisme ou le retard mental est lié à un déséquilibre chimique responsable d'un "câblage" défectueux du système nerveux cérébral, résultant d'une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Elle ouvre la voie à un traitement très précoce dans la vie du nouveau-né, sous la forme de suppléments nutritionnels ou de traitements hormonaux destinés à favoriser un meilleur développement cérébral. Selon le Dr. Karim Nelson, un neurologue de l'Institut national des maladies nerveuses de Bethesda (Maryland) qui a présenté cette découverte à San Diego, les résultats de ces recherches doivent faire prochainement l'objet d'une publication. Il a toutefois souligné que cette découverte devait faire l'objet de nouvelles études afin de pouvoir confirmer les résultats obtenus. Brève rédigée par @RTFlash New York Times : http://www.nytimes.com/library/national/science/health/050400hth-children-autism...
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La société VaxGen basée en Californie poursuit les essais cliniques en phase III d'un vaccin contre le VIH. Cet essai qui rassemble près de 8.000 volontaires aux USA et en Thaïlande est le premier à atteindre la phase III. Le vaccin, dont plus de 14.000 doses ont déjà été administrées, n'a pas montré d'effet secondaire majeur. Les essais seront conduits sur deux sites, l'un aux USA et l'autre à Bangkok en Thaïlande. Ce vaccin n'est pas basé sur une souche virale inactivée mais sur la protéine d'enveloppe gp120. Les protéines gp120 produites par génie génétique sont représentatives des souches circulantes en Amérique du Nord, en Europe de l'Ouest, en Thaïlande et en Afrique du Sud. . Une analyse de l'efficacité du vaccin chez les volontaires américains sera effectuée fin 2001. Si le vaccin permet de réduire d'au moins 30 % les infections au VIH, VaxGen entamera une procédure de demande de mise sur le marché. Dans le cas contraire, les résultats obtenus fin 2002 permettront d'évaluer l'efficacité du vaccin de façon définitive. Brève rédigée par @RTflash Los Angeles Times : http://www.latimes.com/news/health/
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Une nouvelle méthode de procréation médicalement assistée pourrait permettre aux mères de transmettre leur patrimoine génétique tout en ayant recours à un don d'ovule. Des chercheurs français, italiens et espagnols ont en effet mis au point une nouvelle technique de traitement de l'infertilité qui utilise le noyau de l'ovule d'une femme souffrant d'infertilité. Le noyau de l'ovocyte est ainsi transféré dans l'oeuf d'une donneuse qui est lui privé de son noyau. La femme peut ainsi transmettre l'essentiel de ses gènes, ainsi que le père dont on utilise le sperme. Cette nouvelle méthode, publiée dans la revue Human Reproduction, pourrait aussi être appliquée aux femmes porteuses de maladies héréditaires rares liées à des défauts de l'ADN. Aucune fécondation à partir d'un ovocyte reconstruit n'a été tentée en raison de l'interdiction d'utiliser des embryons humains pour la recherche qui prévaut en France et en Espagne, tandis qu'en Italie le recours aux embryons est encadré par des réglementations très strictes. Brève rédigée par @RTFlash Telegraph : http://www.telegraph.co.uk/et?ac=002550124263240&rtmo=fqrafDfs&atmo=KKKKKKYM&pg=...
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La polémique autour de la dangerosité des téléphones portables pourrait être relancée par le gouvernement britannique. Selon le quotidien anglais " Financial Times ", un collège d'experts s'apprête à rendre un rapport déconseillant aux enfants l'utilisation des mobiles. Les scientifiques estiment, sans en apporter la preuve irréfutable, que les ondes émises présentent des risques pour la santé des plus jeunes dont la boîte crânienne est plus perméable et dont les cellules sont en plein développement. Ils pourraient proposer d'imposer un âge minimum pour l'utilisation des portables, mais aussi recommander l'installation des antennes à distance des écoles, des hôpitaux et des zones résidentielles. Cette étude n'est pas la première. En Belgique, le Conseil d'Etat vient de rendre un arrêt qui impose que les futures antennes-relais soient installées à plus de 300 mètres des habitations. Des scientifiques français comme le professeur Roger Santini, de l'Insa de Lyon, réclament l'application du principe de précaution en attendant des études plus complètes. Qu'est-ce que l'on sait aujourd'hui ? Les ondes, surtout à basse fréquence, provoquent un échauffement qui peut être nocif s'il atteint le cerveau. Que cherchent à prouver certains spécialistes ? Que, à terme, l'utilisation répétée de mobiles peut favoriser l'apparition de cancer, de la maladie d'Alzheimer ou de pertes de mémoire. De leur côté, les fabricants présentent des études rassurantes. Du coup, aucun des deux camps n'est en mesure de prouver le danger ou de garantir une sécurité absolue. Par manque de recul et parce que les seules données disponibles ne concernent que des animaux. L'Organisation mondiale de la santé a lancé récemment un programme d'étude dans ce sens. En France, les ministères de la Recherche et de l'Industrie financent un projet, appelé Comobio, sur les effets sanitaires des mobiles. Malheureusement il faudra environ cinq ans avant d'obtenir des résultats suffisamment fiables. Tout porte à croire que la " bataille " entre experts fera rage en attendant. Le Parisien : http://www.leparisien.fr/ Financial Times : http://news.ft.com/ft/gx.cgi/ftc?pagename=View&c=Article&cid=FT3Y0WUZ18C&live=tr...
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La présence d'acide urique dans le sang est un indicateur de risque de décès par maladies cardio-vasculaires, souligne une étude américaine. Cette enquête, réalisée à partir des dossiers de près de 10.000 personnes sur près de 16 ans, a montré que plus le taux d'acide urique était haut, plus le risque de mort du fait de ces affections était élevé. Au cours de l'étude, près de 1.600 sont mortes, dont 45,9% de maladies cardio-vasculaires. Les participants ont été classés en quatre groupes selon leur taux d'acide urique. Chez les femmes, celles qui avaient le taux le plus élevé avaient trois fois plus de risques de mourir d'ischémie, ou diminution de l'apport sanguin dans une partie du corps, que celles au taux le plus bas. Pour les hommes, la différence était de 1,7 fois. Chez les femmes comme chez les hommes, l'accroissement du taux d'acide urique correspondait à une augmentation de la tension artérielle, des taux de cholestérol et de la masse pondérale, indique encore l'article. "Nous pensons que ces résultats ajoutent un élément à toutes les études laissant entendre qu'il existe un lien fort (...) entre l'acide urique et la mortalité due aux maladies cardio-vasculaires", soulignent les auteurs de l'étude, de la faculté de médecine Albert Einstein à New York. AFP : http://158.50.204.19/ext/francais/lemonde/sci/000509212451.sn6rp 3ka.html
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Une équipe internationale de chercheurs américains, européens et japonais vient pour la première fois de décrypter la structure du chromosome 21, le plus petit des chromosomes humains, impliqué notamment dans le mongolisme mais aussi dans d'autres maladies génétiques. Ces recherches ont été menées par une équipe de scientifiques japonais, français, suisses, américains et britanniques. Le chromosome 21 ne contient que 225 gènes, contre 545 pour le chromosome 22, le premier chromosome humain à avoir été intégralement décrypté en décembre dernier. C'est beaucoup moins que ce que pensaient au départ les scientifiques, qui vont jusqu'à parler de "désert génomique", une grande partie de ce chromosome ne contenant aucun gène. "Après la fin du séquençage de ce chromosome, nous allons pouvoir nous atteler à la découverte de la fonction de chacun des 225 gènes qui le compose, ce qui prendra au moins une dizaine d'années", a souligné le Professseur Stylianos Antonorakis, directeur de recherche international sur ce chromosome, qui travaille depuis vingt ans sur ce chromosome. Au total, ces deux chromosomes ne représentent que 2 à 3% de l'intégralité du génome humain. L'ensemble des gènes dont est gratifiée l'espèce humaine devrait être de l'ordre de 40.000, un chiffre bien inférieur aux précédentes estimations, qui se situaient entre 70.000 et 140.000. La connaissance de la structure du chromosome 21 devrait permettre de mieux comprendre l'origine de certaines maladies génétiques. Ce chromosome est responsable de plusieurs maladies dont la trisomie 21 (mongolisme), une forme précoce de la maladie d'Alzheimer, la cécité, la surdité, l'immunodéficience et l'athérosclérose. Brève rédigée par @RTFlash Nature : http://www.nature.com/genomics/
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Des scientifiques australiens espèrent ressusciter par clonage l'espèce éteinte des tigres de Tasmanie. Les scientifiques de l'Australian Museum estiment avoir extrait suffisamment d'ADN des organes d'une jeune tigresse conservée dans l'alcool depuis 1866, pour tenter de cloner l'animal. Le dernier représentant du tigre de Tasmanie, le plus grand marsupial carnivore australien, est mort au zoo de Hobart en 1936. Le directeur du Museum, Michael Archer, estime qu'une dizaine d'années seront nécessaires pour faire aboutir l'opération de clonage. Selon lui, le coût du projet pourrait atteindre 48 millions de dollars, rien que pour les frais de laboratoire. Le noyau des cellules pourrait être implanté dans l'ovule d'un autre animal, comme le diable ourson de Tasmanie, a indiqué le coordinateur du projet, Don Colgan. Assimilant la découverte à l'équivalent biologique du premier pas de l'homme sur la lune, le directeur du Museum estime que le projet pourrait ouvrir la porte pour ressusciter d'autres espèces animales éteintes. "Personne n'a jamais fait ce que nous venons de réaliser", a-t-il déclaré. La qualité des échantillons prélevés sur la tigresse "nous permettent d'espérer, qu'un jour, les jeunes australiens pourront voir le tigre de Tasmanie vivant plutôt que sur des photos jaunies en noir et blanc", a déclaré le Premier ministre de l'Etat de Nouvelle-Galles du sud, Bob Carr. La première étape avant de cloner la tigresse sera de cataloguer l'ADN de l'animal pour conserver ses gènes pour toujours, a commenté Dan Colgan. Le coordinateur du projet espère réinsérer dans la nature une population complète de tigres. Brève rédigée par @RTFlash Wired : http://www.wired.com/news/technology/0,1282,36117,00.html?tw=wn20000505
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"Bien que nous ayons encore beaucoup de travail en perspective pour identifier les mécanismes moléculaires significatifs, cette découverte fournit une structure infiniment importante pour les expériences futures ", commente, dans un communiqué, le Dr Roger Davis (University of Massachusetts Medical School, Worcester, Massachusetts) qui a dirigé ces travaux. " Elle ouvre aussi des perspectives extrêmement bonnes pour le développement de médicaments qui activent ou désactivent l'apoptose. " On sait que le développement et le maintien des tissus sains fait intervenir l'apoptose, un programme régulé de mort cellulaire qui permet d'éliminer les cellules inutiles ou qui ont été endommagées par les stress, comme les rayonnements ou l'oxydation. Une mauvaise régulation de l'apoptose contribue à de nombreuses pathologies - promotion du cancer, maladies auto-immunes et immunodéficitaires, et troubles neurodégénératifs, par exemple. Par conséquent, on s'intéresse vivement aux voies de signal qui déclenchent l'apoptose. Dans des études précédentes, Davis et coll. ont déjà découvert que l'inactivation du gène JNK3 dans les neurones, le gène qui fabrique l'isoforme neuronale des JNK (c-Jun NH2 kinases), protège les neurones contre l'apoptose induite par le stress excitotoxique. Toutefois, dans les autres cellules, le rôle joué par JNK dans la réponse apoptotique restait incertain. " Tandis que nous pouvions montrer que le gène JNK trouvé dans les neurones faisait partie de la voie apoptotique, nous avions plus de difficultés à étendre ces résultats aux autres cellules ", explique le Dr Davis. " Le problème était que les autres cellules possèdent les deux gènes étroitement apparentés, JNK1 et JNK2, et que l'inactivation d'un seul gène n'a aucun effet tandis que l'inactivation des deux gènes se solde par le décès très tôt pendant l'embryogenèse. " Cinq années d'efforts ont permis aux chercheurs de résoudre le problème. Il ont appris à isoler et à cultiver les fibroblastes embryonnaires de souris qui sont dépourvus des deux gènes JNK et ont observé que ces cellules sont quasiment protégées contre la mort induite par les rayonnements UV. La découverte du fait que JNK joue un rôle essentiel dans la voie du cytochrome c était quelque chose que nous n'avions pas anticipé. C'est important, car le rôle joué par JNK dans l'apoptose était controversé. Cela intègre JNK dans un mécanisme d'apoptose existant et établi. " Les deux gènes JNK1 et JNK2 produisent chacun quatre enzymes, ce qui rend le tableau complexe, et les chercheurs explorent maintenant les différences entre ces enzymes. Des études supplémentaires, en particulier pour identifier la cible moléculaire de JNK dans la mitochondrie, promettent d'apporter une meilleure compréhension de l'apoptose et des applications cliniques potentielles. Par exemple, des médicaments bloquant JNK afin d'inhiber l'apoptose au cours d'un AVC, d'un infarctus du myocarde ou d'une greffe d'organe, pourraient limiter le décès des cellules. Inversement, des médicaments activant JNK afin de stimuler l'apoptose uniquement dans les cellules tumorales pourraient être très efficaces pour traiter les cancers. Quotidien du médecin : http://www.quotimed.com/articles/actualite/getarticle.cfm?ArtIdx=29440&IdxNumber...
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L'insertion dans des cellules hépatiques d'un gène qui contrôle la production d'insuline permet de corriger l'hyperglycémie chez des souris. Cette nouvelle approche pourrait permettre de remplacer les cellules hépatiques défectueuses. La transplantation de cellules pancréatiques a été envisagée depuis plusieurs année comme un moyen de rétablir les fonctions pancréatiques nécessaires au contrôle de la glycémie chez les diabétiques. Le Dr S. Ferber et ses collègues viennent de montrer qu'il est possible de de déclencher la synthèse d'insuline dans le foie. Pour ce faire, les scientifiques ont introduit un gène particulier (PDX-1) dans des cellules hépatiques. Le gène PDX-1 commande la fabrication d'une protéine qui contrôle l'expression du gène de l'insuline. Les chercheurs ont utilisé un adénovirus pour introduire le gène PDX-1 dans les cellules du foie . L'expression de PDX-1 a conduit à une très nette augmentation de l'insuline dans le foie (x 25) et a permis de rétablir une glycémie normale chez ces souris diabétiques. Brève rédigée par @RTFlash Wired : http://www.wired.com/news/technology/0,1282,36028,00.html
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