RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 156
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 20 Juillet 2001
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Egalement dans ce numéro
TIC
Internet, la nouvelle arme anti-retard des Allocations familiales
Google adopte de nouvelles fonctions
Le haut débit pourrait doper l'économie américaine
IBM : l'intelligence artificielle au service des serveurs
La PlayStation 2 contre le fossé numérique ?
Matière
Une révolution de taille dans la mémoire
NEC vise la gravure de transistors à 0,10 micron au début 2003
Bientôt des piles à combustible pour produits électroniques portables
Terre
La famine aggravée par le réchauffement climatique
Vivant
Une molécule qui rend les cellules cancéreuses sensibles à la chimiothérapie
La chirurgie par micro-ondes se développe
Découverte d'un nouveau récepteur de la douleur
Tuberculose : découverte du mécanisme de dissémination du bacille de Koch
L'association de deux anti-hypertenseurs efficace contre les récidives d'accident vasculaire cérébral !
Des globules rouges à foison
Un espoir pour les "enfants de la nuit"
Le débat scientifique fait rage sur la taille exacte du génome humain
SAS et maladie d'Alzheimer : le gène commun
Une première mondiale: la polyarthrite rhumatoïde traitée par thérapie génique
Deux gènes jouent un rôle clé dans le déclenchement du cancer
Des chercheurs régulent les connections nerveuses de cerveaux de souris
Recherche
Le trafic sur 4.500 km d'autoroutes est disponible en direct sur internet
Edito
L'Homme a-t-il le droit de dévier le cours de la vie ?



Trois événements récents, survenus pratiquement simultanément aux Etats Unis, en Australie et en France, sont venus nous rappeler avec force que les sciences de la vie viennent de franchir une étape fondamentale dans leur vertigineux développement et que l'ensemble de notre société doit réfléchir aux conséquences éthiques et sociales majeures de ces progrès dans la connaissance et la maîtrise des mécanismes les plus intimes du vivant. Le premier de ces événements a eu lieu aux Etats-Unis avec l'annonce pour la première fois par des chercheurs américains de la création puis de la destruction d'embryons humains dans le seul but de pouvoir en récupérer les cellules souches. Une nouvelle qui survient au moment où le président George W. Bush doit se prononcer sur le financement public de recherches sur ces mêmes cellules. Des scientifiques de l'Institut Jones pour la médecine reproductive à Norfolk (Virginie) ont annoncé leurs travaux dans l'édition de juillet de la revue ''Fertility and Sterility''. Cette clinique privée avait été à l'origine de la naissance en 1981 du premier bébé éprouvette aux Etats-Unis. Les chercheurs ont utilisé des ovocytes et du sperme de donneurs anonymes, qui avaient été informés de l'utilisation qui en serait faite. Les embryons ont alors été démantelés pour permettre l'extraction des cellules souches. Les cellules souches embryonnaires peuvent se transformer en n'importe quelle autre cellule ou tissu. Les scientifiques espèrent qu'elles permettront un jour de réparer ou remplacer les zones touchées chez les victimes des maladies de Parkinson et d'Alzheimer, du diabète, du cancer et de blessures affectant la moelle épinière. Jusqu'à présent, les cellules souches embryonnaires étaient obtenues principalement à partir d'embryons ''surnuméraires'' créés en trop lors d'un traitement de fertilisation. D'autres chercheurs ont obtenu des cellules souches à partir de graisse, de moelle épinière et de foetus avortés, mais celles de l'embryon sont les plus utiles. Le porte-parole de la Maison Blanche, Ari Fleischer, a estimé que l'affaire illustrait les questions ''très sensibles'' posées par ces recherches. Pour sa part, Kenneth Goodman, directeur de bioéthique à l'université de Miami, a estimé que les travaux de l'Institut Jones soulignaient une nouvelle fois la nécessité d'une réglementation fédérale. Alors que le débat éthique s'intensifie aux USA, une deuxième annonce faite en Australie n'a pas fini de susciter débats et controverses. Une équipe de chercheurs australiens affirme en effet avoir mis au point une nouvelle technique révolutionnaire qui permet de féconder des ovules de souris sans avoir recours à des spermatozoïdes. Cette technique, bien qu'encore très expérimentale, divise déjà la communauté scientifique. A l'origine de cette expérience, le Dr Orly Lacam-Kaplan, chercheuse à l'institut de reproduction et de développement de l'Université Monash de Melbourne, a tenu à préciser qu'il ne s'agissait encore que de travaux préliminaires. La découverte soulève l'enthousiasme de certains scientifiques : le Dr Robert Winston, spécialiste de la stérilité, extérieur à ce travail, a estimé que, si la technique se montrait efficace chez l'homme, ''ce serait réellement révolutionnaire et très important.'' Les hommes stériles seraient en effet les premiers bénéficiaires de cette avancée scientifique. D'autres chercheurs se sont au contraire dressés contre une recherche qui, selon eux, pourrait provoquer des anomalies génétiques graves. Pour féconder l'ovule de souris, le Dr Orly Lacam-Kaplan a utilisé la moitié du matériel génétique provenant de n'importe quelle cellule de l'organisme de l'animal. Cette technique est la dernière d'une série d'innovations technologiques qui se sont développées depuis la naissance de Dolly, la brebis écossaise née par clonage en 1996. Dans le cas de Dolly, tous les chromosomes de l'ovule avaient été remplacés par ceux d'une cellule provenant d'une brebis adulte, faisant de Dolly la copie génétique exacte de la brebis donneuse. Dans le cas des souris du Dr Lacam-Kaplan, seule la moitié des chromosomes ont été utilisés. Toutes les cellules de l'organisme, à l'exception de l'ovule et du spermatozoïde, possèdent deux séries de chromosomes, ceux hérités du père et ceux hérités de la mère, l'ovule et le spermatozoïde n'en contenant qu'une série. Or, ajouter une série de chromosomes à une cellule adulte est impossible. Pour contourner cet obstacle, l'équipe s'est d'abord débarrassée de chaque double de chromosome superflu de la cellule adulte, à l'aide d'un choc électrique. Puis l'ovule a pu être fécondé avec la cellule adulte réduite artificiellement de moitié. Le résultat obtenu était un ovule avec les deux séries de chromosomes, comme lors d'une fécondation normale. Le Dr Orly Lacham-Kaplan a procédé à la fécondation de souris de laboratoire, en utilisant les cellules d'une souris femelle adulte. Les embryons obtenus ont survécu cinq jours, la gestation normale chez la souris étant de 21 jours. La scientifique a expliqué que sa recherche en était encore à ''un stade très préliminaire''. Elle a ajouté qu'elle espérait pouvoir obtenir des bébés souris avant l'année prochaine. On voit immédiatement les implications éthiques et sociales majeures que pourrait avoir l'utilisation de cette méthode, si elle s'avère viable chez l'homme. Enfin, dernier événement qui doit appeler notre attention, le récent arrêt de la Cour de Cassation qui a confirmé globalement sa position de novembre dernier, quand elle avait jugé que Nicolas Perruche, un enfant né handicapé, pouvait réclamer des indemnités au médecin qui n'avait pas décelé la rubéole de sa mère, à l'origine de sa malformation, et n'avait pas permis un avortement thérapeutique. La Cour de cassation avait été, le 6 juillet dernier, saisie de trois affaires similaires au cas "Perruche", trois cas d'enfants handicapés qui demandent des indemnités aux médecins échographistes pour n'avoir pas décelé leurs handicaps. L'un des enfants est né avec une paralysie des jambes, un autre avec un bras manquant et un troisième avec un bras atrophié. Dans les trois affaires jugées le 13 juillet, l'assemblée plénière a constaté que les conditions de l'indemnisation n'étaient pas remplies, et elle a rejeté les pourvois qui lui étaient soumis au nom de trois enfants. La Cour ajoute que pour se plaindre de ne pas avoir subi une IVG thérapeutique, permise hors des délais légaux, l'enfant doit établir que les conditions d'une telle intervention étaient réunies. Il faut, selon la loi, que deux médecins attestent, "après examen et discussion, que la poursuite de la grossesse met en péril grave la santé de la femme ou qu'il existe une forte probabilité que l'enfant à naître soit atteint d'une affection d'une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic". Les magistrats de la Cour de cassation ont donc choisi de ne pas suivre les conclusions de l'avocat général. Au cours de l'audience de la semaine dernière, Maître Jerry Sainte-Rose a de nouveau exprimé sa vive opposition à un droit qu'auraient les enfants handicapés à ne pas naître. "Nul n'est fondé à juger en droit de la légitimité des vies humaines", a-t-il déclaré, estimant que "l'élimination du malade ne peut être sérieusement qualifiée de thérapie". Cette position est également celle du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) qui s'oppose à la reconnaissance d'un "droit de l'enfant à ne pas naître" handicapé. Qu'il s'agisse de la création puis de la destruction d'embryons humains, de cette technique de fécondation australienne ou de cette nouvelle décision de la Cour de cassation, on ne peut que s'interroger une nouvelle fois sur ces questions fondamentales : Qui peut déterminer quelles vies valent la peine d'être vécues ? Ces expériences scientifiques ou cette décision de justice sont-elles conformes à la conception que nous avons de l'être humain, de sa dignité, de sa singularité ? Qu'on ne se méprenne pas sur mes interrogations. Il faut évidemment encourager les recherches en biologie et de la médecine à partir du moment où elles ont comme finalité claire un bénéfice thérapeutique pour tous les malades qui souffrent et pour lesquels la médecine est encore malheureusement impuissante, qu'il s'agisse du cancer, de la maladie d'Alzheimer ou des milliers de maladies génétiques qui restent à comprendre et à guérir. Rien ne serait plus dommageable pour notre société que le développement d'un fort courant "scientophobe" qui, s'appuyant sur des arguments irrationnels, viendrait remettre en cause les acquis et les perspectives extraordinaires de progrès des sciences du vivant. Mais nous avons aussi le devoir de trouver ensemble une finalité morale, sociale et humaine à ces progrès fulgurants des sciences de la vie pour que ceux-ci soient bien acceptés par la société. Il ne s'agit pas de multiplier les cadres législatifs trop rigides qui freineraient de manière inacceptable la recherche scientifique et seraient, dans les faits, inapplicables car obsolètes avant même d'être en vigueur. Mais nous devons éclairer nos concitoyens sur ces questions essentielles et entretenir, à tous les niveaux de décision, une réflexion éthique exigeante et permanente qui puisse donner du sens à ce progrès scientifique pour que celui-ci ne puisse jamais se servir de l'homme mais toujours servir l'homme en respectant sa dignité.

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Internet, la nouvelle arme anti-retard des Allocations familiales
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Pour lutter contre les retards et la paperasse, les Caisses d'allocations familiales, les CAF, mettent désormais le paquet sur Internet. Au menu des nouveaux services qui viendront progressivement compléter les informations sur minitel et serveurs vocaux (sensiblement plus chers) : la consultation de son dossier en direct, le calcul d'aides en temps réel, un dialogue avec sa caisse, le téléchargement de formulaires, des renseignements sur les diverses allocations... « Cette utilisation du Net va simplifier la vie des allocataires car ils pourront nous joindre quand ils veulent et d'où ils veulent sans avoir à se déplacer », promet Annick Morel, la directrice de la Caisse nationale. Quoi qu'il en soit, voilà l'essentiel des nouveautés accessibles (ou à venir) sur le www.caf.fr : Consultation de son dossier. « Combien vais-je toucher ce mois-ci ? », « Avez-vous bien reçu ma lettre ? »... De nombreuses personnes cherchent chaque jour à se renseigner sur l'état d'avancement de leur dossier. Depuis quelques jours, la consultation est possible sur le Net, il suffit de composer son numéro personnel suivi de son code confidentiel à quatre chiffres (fourni par la Caisse, qui s'engage à respecter les critères de la Cnil en matière de confidentialité). On peut alors accéder au « service paiement » et faire le point sur les derniers virements effectués. De même, on peut suivre les remboursements en cours et le « service courrier » présente les dernières lettres envoyées et l'état de leur traitement. Une fonction « attestation de paiement » viendra enrichir cette rubrique. Calcul de son aide au logement. « J'habite un appartement de trois pièces, je gagne x francs par mois ? Quel est le montant de mon allocation logement ? » Très attendu, notamment par les allocataires les plus jeunes, ce nouveau service permet à chacun de savoir s'il peut bénéficier d'une aide au logement et d'en estimer le montant. De plus, on peut constituer son dossier en téléchargeant en direct le formulaire de demande d'aide sans avoir à se déplacer. Hormis les étudiants qui, eux, peuvent la remplir en ligne, les autres candidats doivent, en revanche, continuer à la renvoyer par courrier. Dialogue avec sa caisse. Expérimenté à Carcassonne, Dijon, Grenoble, La Roche-sur-Yon, Lille et Toulouse, ce nouveau service, qui sera progressivement étendu à la quasi-totalité des caisses d'ici à la fin de l'année, permet d'obtenir depuis chez soi tous les renseignements sur les allocations familiales. « Toute question reçoit réponse dans un délai maximal de soixante-douze heures ¬ week-ends et jours fériés exclus », précise Annick Morel. « C'est un véritable plus pour les allocataires mais aussi pour nos caisses, reconnaît-elle : les standards téléphoniques et les accueils seront moins sollicités, cela permettra aux agents de libérer du temps pour traiter avec plus d'attention les situations complexes et établir une relation plus suivie avec les gens. »

Parisien : http://jdj.leparisien.com/jdj/Mon/ECO/2303130.htm

Google adopte de nouvelles fonctions
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Google est l'un des moteurs de recherche les plus plébiscités et il fait tout pour le rester. Ainsi, ces dernières semaines, au moins trois nouveautés ont fait leur apparition sur son site : la traduction automatique des résultats, la recherche d'images et le classement mensuel des termes les plus recherchés. Toujours en version bêta, la traduction des pages est proposée directement en face de chaque résultat. Il est aussi possible de paramétrer ses préférences de recherche et de choisir de traduire directement même la page de résultats. Pour l'instant, les performances restent réduites et comme c'est encore le cas avec les traductions automatiques, on obtient des phrases plutôt biscornues. De plus, Google ne traduit en français que depuis l'allemand et l'anglais. En attendant d'autres langues ? La recherche d'image a aussi récemment fait son apparition, là aussi en version bêta et uniquement en anglais (à l'adresse http://images.google.com/). Les résultats s'affichent sous forme de vignettes qui, lorsque l'on clique dessus, ouvrent une nouvelle fenêtre. Cette dernière est séparée en deux avec dans la partie supérieure l'image seule en petit et dans le cadre inférieur l'image dans son contexte. Google revendique plus de 1,3 milliard de pages Web indexées et plus de 150 millions d'images. Dernière nouveauté, les classements des recherches les plus fréquentes des internautes. Désormais, chaque mois, Google propose dans son "Zeitgeist" ("l'air du temps" en allemand), une photographie du Net avec les dix recherches les plus courantes, celles en perte de vitesse, la part des langues employées, la part de chaque catégorie (jeux, santé, art, informatique, etc.), le top 5 des célébrités et le top 5 des erreurs d'orthographe des noms. Il se permet même de comparer les occurrences de requêtes sur des sujets concurrents, comme Napster contre Aimster. Plutôt sympathique. Certes, toutes ces fonctions n'ont rien de révolutionnaire, on les trouve déjà chez la plupart des concurrents de Google. Mais le moteur de recherche qui classe les résultats en fonction de leur popularité les accumule. Il s'était déjà offert l'indexation des documents PDF et a racheté les archives des groupes de discussion Usenet qui étaient auparavant détenus par Deja.com. Surtout, Google possède un avantage certain : la sobriété de sa présentation, simple et claire.

Vunet : http://www.vnunet.fr/index.htm?q=1

Le haut débit pourrait doper l'économie américaine
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

La généralisation des services internet haut débit aux Etats-Unis pourrait générer quelque 500 milliards de dollars par an, selon une nouvelle étude de Brookings Institution publiée lundi. Les consommateurs profiteront du commerce, des loisirs, des services de santé en ligne, des activités qui pourraient représenter 200 milliards de dollars si la moitié des foyers américains disposent d'une connexion haut débit ou 400 milliards si la majorité d'entre eux en sont équipés, indique l'étude. La demande plus forte des internautes contribuera également au développement des fabricants d'ordinateurs, de logiciels et de produits de divertissements, soit une somme évaluée entre 50 et 100 milliards de dollars, précise la Brookings Institution. "L'impact du haut débit quel que soit le critère retenu - emploi, productivité ou efficacité - sera profond", a assuré Charles Jackson, consultant, coauteur de cette étude. "Nous sommes face à une technologie de transformation", a-t-il ajouté. Cette étude est publiée alors que l'économie américaine connaît un ralentissement, dû en partie à l'effondrement du secteur technologique et des valeurs télécoms. L'étude prend en compte tous les types de services internet haut débit, notamment les services DSL (digital subscriber line), les services par câble et par satellite. Selon les estimations, 8% des foyers américains disposent d'une connexion internet haut débit et les opérateurs de téléphonie comme Verizon Communications et SBC Communications Inc. poussent à l'adoption d'une législation qui faciliterait le développement du haut débit.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/010716/85/1gp4r.html

IBM : l'intelligence artificielle au service des serveurs
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Pour faire face à la pénurie d'informaticien, les sociétés avaient le choix soit d'externaliser le travail à des SSII locales , soit de recourir à des pays dont la main d'oeuvre parfois hautement qualifiée n'était pas cher... Désormais, il y aura une troisième voie, celle de l'intelligence artificielle menée tambour battant par IBM. Fin avril, Big Blue présentait en effet le projet eLiza. Représentant un investissement de plusieurs milliards de dollars, eLiza a pour mission de créer un univers dans lequel les serveurs s'auto administreront, ne nécessitant plus qu'une intervention humaine limitée, voire nulle selon IBM. Lors de l'annonce de ce projet IBM annonçait que d'ici à cinq ans, compte tenu de la vitesse de l'évolution technologique et de la pénurie croissante en administrateurs de systèmes, la majorité des entreprises ne seraient plus en mesure de gérer leurs systèmes au moyen des technologies informatiques actuelles. L'objectif d'eLiza est de parvenir à réduire au maximum les interventions humaines dans la gestion des serveurs au point de les rendre autonomes en les laissant décider en temps réel de leur évolution. Les serveurs seront ainsi capables de sauvegarder eux-mêmes leurs données au moindre incident détecté, de se reconfigurer en fonction des nouveaux programmes et données, tout en conservant de hauts niveaux de sécurité afin d'être capables de résister à une tentative d'intrusion par exemple. Si le programme eLiza doit voir le jour d'ici 5 ans, des applications basées sur le concept de l'auto-administration seront disponible dès cette année notamment dans l'administration de serveurs. Ces derniers seront alors capables d'attribuer automatiquement des ressources systèmes aux différentes tâches, en fonction de la demande. Cela touchera également les technologies de diagnostic automatique, lesquelles permettront d'équiper des PC d'outils en ligne destinés à diagnostiquer et résoudre les problèmes courants de réseaux . IBM travaille actuellement sur le projet Oceano, prototype d'une ferme de serveurs auto-administrés. Le 12 juillet, IBM annonçait la sortie de Virtual Help Desk, une application dotée de composants d'intelligence artificielle censés comprendre les griefs de tel ou tel utilisateur confronté à un problème. "Un employé ayant perdu son mot de passe ou ayant un logiciel défaillant pourra expliquer son problème dans un langage simple

Vunet :

[http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=8004&pmag=ent">par écrit, Ndlr], en allant dans une fenêtre de son ordinateur et recevoir une réparation automatisée", explique Kent Holcomb d'IBM Global Services. Un procédé qui devrait alléger la charge de travail des responsables des systèmes d'information. Ces derniers pourront ainsi se concentrer sur des tâches plus importantes. Sans compter que ce logiciel devrait trouver un écho favorable dans les petites structures ne disposant pas de tels services en interne.

Vunet :

[http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=8004&pmag=ent

IBM :

http://www-1.ibm.com/services/its/us/drmjgd01.html

La PlayStation 2 contre le fossé numérique ?
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

"La PlayStation, 300 dollars avec un lecteur de DVD et supportant Linux et Java, c'est énorme. Pourquoi faudrait-il mettre un PC quelque part ? Ils tombent en panne tout le temps. On passerait plus de temps à le réparer qu'à apprendre

Vunet : [http://www.vnunet.fr/">à s'en servir]", a déclaré John Cage, l'un des responsables du comité sur la fracture numérique (digital divide) du Forum économique mondial (World economic forum), interrogé par IDG dans le cadre du Sommet économique européen qui s'est déroulé du 1er au 3 juillet à Salzbourg. D'après ce directeur de recherche chez Sun Microsystems, la PS2 est donc la machine idéale pour réduire la fracture numérique. "Je peux y brancher un disque dur de 80 Go et stocker 16 heures de vidéo ou jusqu'à 500 heures d'audio. En le reliant à un satellite gratuit, il serait alimenté petit à petit. Nous pouvons mettre sur le disque tout ce qu'il faut savoir sur l'eau propre, les latrines, et le faire dans toutes les langues", a-t-il déclaré. En admettant que cela soit utile à quelque chose, on regrette que l'auteur de l'article apporte cette précision douteuse : "Le disque dur relié à la console stockera le contenu, qui devrait être de l'audio et de la vidéo du fait que de nombreux pauvres sont illettrés." Et le reste est à l'avenant : "Les gens qui gagnent entre 1 et 3 dollars par jour possèdent généralement l'électricité. Ils ont des postes de télévision qui sont alimentés par des batteries de voitures ou ils possèdent un petit groupe électrogène. Tous les lieux où scintille un écran de télévision sont des cibles pour y placer l'une de ces PlayStation reliée à un satellite", n'hésite pas à affirmer John Cage. Tout incroyable qu'il puisse paraître, le projet semble bien réel, des discussions seraient même engagées avec Sony. On croit rêver...

Vunet : [http://www.vnunet.fr/

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Matière
Matière et Energie
Une révolution de taille dans la mémoire
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Des chercheurs de l'université de Cambridge viennent de présenter l'aboutissement de leurs recherches. Ils ont mis au point une mémoire 9 bits qui n'utilise que de 1 à 10 électrons par bit, ce qui représente un bond en avant spectaculaire en termes de vitesse et d'économie d'énergie. Le nombre d'électrons utilisés est proche des limites théoriques pour le stockage électronique. Il est en effet pratiquement 100000 fois inférieur à celui utilisé par les mémoires dynamiques actuelles. Des produits qui utiliseraient cette technologie pourraient donc bénéficier d'une vitesse accrue et d'une consommation d'énergie considérablement réduite. Mais on n'en est pas encore au stade de la commercialisation. Le dispositif mémoire est une matrice trois par trois qui tire parti d'un effet quantique, appelé phénomène de Blocage de Coulomb. Ce dernier se déroule à l'échelle nanométrique, et fait intervenir des électrons isolés qui entrent et sortent d'une petite réserve d'électrons, une boîte quantique, dans un dispositif à jonctions tunnel. Dans des conditions idéales, ce transport ne requiert quasiment aucune source d'énergie. Les cellules du dispositif sont formées d'un réseau de fils de silicium de 50 nanomètres qui ont été intégrés dans les zones de contrôle de transistors conventionnels. Il a ainsi été facile de les interfacer avec des circuits standards. Autres avantages, les effets du bruit électronique sont atténués, et le léger changement de courant plus facile à détecter. Le délai de commutation est rapide, pouvant atteindre moins de 10 nanosecondes. «Nous pensons que la possibilité d'intégration du dispositif à un CMOS standard, et de fonctionnement à de telles vitesses sont les deux éléments les plus importants», a indiqué David Williams, l'un des chercheurs. «Nous sommes en mesure pour la première fois de démontrer clairement que ces dispositifs peuvent être construits en utilisant des techniques presque standards.» «La température n'est pas un problème insurmontable», précise Williams. «Le problème principal reste de mettre au point un dispositif de plus grande taille, même si les vitesses et températures de fonctionnement sont de grande importance». Il précise que les recherches sur ce type de dispositif sont en cours depuis environ 10 ans, et qu'il en faudra probablement encore autant avant que cette technologie ne soit utilisée dans des produits commercialisés.

Zdnet : http://news.zdnet.fr/story/0,,s2091144,00.html

Université de Cambridge :

http://www-mrc.phy.cam.ac.uk/Recent_Publications/index_set.htm

NEC vise la gravure de transistors à 0,10 micron au début 2003
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

NEC Corp a dévoilé un procédé technologique de gravure de transistors à 0,10 micron que le constructeur informatique japonais espère exploiter dès 2003 pour les microprocesseurs qui équiperont aussi bien les supercalculateurs que les téléphones portables. Le constructeur informatique japonais précise que les normes de fabrication seront établies en collaboration avec Taiwan Semiconductor Manufacturing Co Ltd (TSMC), premier sous-traitant au monde dans ce domaine. "Si nous sommes en mesure de le réaliser dans le courant du premier trimestre 2003, je pense que nous entrerons dans le cercle des leaders mondiaux", a déclaré Osamu Kudo, directeur général du développement chez NEC. "Il n'y a pas beaucoup de différence d'une norme à l'autre. La compétition se déroule sur le terrain de la vitesse. Sortir de produits ultra-rapide ou faibles consommateurs d'énergie dépend des procédés technologiques", a-t-il ajouté. Les principaux constructeurs de microprocesseurs se trouvent actuellement en pleine transition entre la technologie 0,18 et 0,13 micron et s'efforcent dans le même temps de passer sous la barre du dixième de micron (millionième de mètre). Toshiba Corp, premier fabricant japonais de puces, et Sony Corp ont annoncé en mai leur collaboration dans le cadre d'un projet visant à mettre au point d'ici mars 2004 les procédés permettant la fabrication de transistors de 0,10 et de 0,07 micron.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/010711/85/1gfd0.html

Bientôt des piles à combustible pour produits électroniques portables
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Deux entreprises canadiennes Trimol Group et Aluminium Power ouvrent en commun un centre de recherche et de développement international pour accélérer le développement des piles à combustible Aluminium-air. Aluminium Power, basée à Toronto au Canada, développe fortement cette technologie depuis 5 ans. Tandis que Trimol Group se concentrera sur son usage dans les produits électroniques portables de grande consommation, Aluminium Power développera des sources d'énergie pour des applications plus grosses telles les systèmes électrogènes et les générateurs portables. En plus de son utilisation en tant qu'établissement de développement technologique, Trimol Group envisage d'utiliser son centre R&D comme premier centre de production à grande échelle et de commercialisation des produits de deux entreprises. Trimol Group espère lancer au printemps 2002 une pile aluminium-air pour téléphones portables puis une pile haute-capacité pour les ordinateurs portables.

Industries&Techniques :

http://www.industries-techniques.com/site/quotidien/page.cfm?

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
La famine aggravée par le réchauffement climatique
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Selon un rapport publié par des scientifiques de l'institut international pour l'analyse des systèmes appliqués (IIASA), la hausse des températures et l'augmentation des précipitations provoqueront la perte d'un quart de la production alimentaire des pays les plus pauvres. Le réchauffement de la Terre affectera la production alimentaire mondiale. Dans les pays les plus pauvres comme l'Inde, les experts prévoient la perte de 25% des ressources alimentaires. Ces changements toucheraient près de deux milliards d'habitants. Publié à l'occasion de la conférence sur les changements climatiques qui se tient à Amsterdam du 10 au 13 juillet, ce rapport analyse le devenir de l'agriculture d'un point de vue écologique. L'étude estime, à l'inverse, que les pays développés bénéficieraient de ce réchauffement en augmentant leur capacité de production alimentaire. Des pays comme la Russie et le Canada pourront exploiter des terres qui auparavant n'étaient pas cultivables du fait qu'elles étaient emprisonnées dans les glaces. A eux deux, ils produiront 130 millions de tonnes supplémentaires. La Finlande, la Norvège et la Nouvelle-Zélande devraient aussi bénéficier de ce réchauffement des températures. Cependant la production de céréales diminuerait en France, au Royaume-Uni, en Ukraine, aux États-Unis, et en Australie, où le sol serait moins fertile car plus aride. Notre planète compte actuellement 780 millions de personnes qui ne mangent pas à leur faim, dans quelque 80 pays. Dans la plupart de ces pays, la moitié de la population vit de l'agriculture.

Rapport de l'IIASA :

http://www.iiasa.ac.at/Admin/DI/images/IIASA-homepage/gaea.pdf

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Une molécule qui rend les cellules cancéreuses sensibles à la chimiothérapie
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Les scientifiques ont découvert une méthode qui permet de rendre des cellules cancéreuses beaucoup plus sensibles à la chimiothérapie. Les cancers sont souvent sensibles à la chimiothérapie en début de traitement, mais avec le temps beaucoup de tumeurs deviennent chimiorésistantes . Une équipe d'université de Glasgow a découvert que ce mécanisme de défense tumorale peut être détruit en traitant les cellules cancéreuses avec une drogue appelée décitabine. Le Professeur Bob Brown précise: " il n'y a rien de plus découragant pour nous qu'un cancer qui semble répondre à la chimiothérapie, puis qui développe une résistance de plus en plus grande contre les médicaments employés. " Il pense que des molécules telles que le décitabine devraient aider à surmonter cette résistance, permettant une eficacité beaucoup plus grande et durable de la chimiothérapie. Paradoxalement, les cellules cancereuses acquièrent leur résistance à la chimiothérapie par la destruction de leurs fonctions principales. En effet, les cellules normales, comme les cellules cancéreuses sensibles à la chimiothérapie, ont un mécanisme de réparation d'erreur qui détecte les altérations de l' ADN et s'assure que les gènes ne mutent pas. Mais ce même système de réparation de l' ADN est parfois détruit par la chimiothérapie et les cellules cancéreuses deviennent alors résistantes au traitement. L'équipe du Professeur Brown est persuadée que si l'on peut contrôler et restaurer de façon sélective ce mécanisme de réparation génétique il deviendra possible de rendre la plupart des cancers durablement sensibles à la chimiothérapie; "On pourra alors exploiter pleinement les potentialités des nombreuses molécules à notre disposition en chimiothérapie et sauver de nombreux malades qui malheureusement ne répondent plus au traitement" ajoute le Professeur Brown.

Brève rédigée par @RT Flash

BBC :

http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1437000/1437585.stm




La chirurgie par micro-ondes se développe
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Depuis un an et demi, la chirurgie par micro-ondes pratiquée a travers le monde connaît un taux de réussite de 80 a 90 % de guérisons de l'arythmie cardiaque. Le procédé, appelé AFx, consiste a appliquer des micro-ondes sur le coeur pendant 25 a 90 secondes dans le but de créer des lésions capables de stopper le courant électrique chaotique provoque par l'arythmie. Ce n'est qu'en mai dernier que cette technique a reçu l'autorisation de la Food and Drug Administration (FDA). Quant a la première intervention chirurgicale, elle a eu lieu le 13 juin au St. Luke's Medical Center de Milwaukee (Wisconsin). Environ 2,2 millions d'Américains souffrent d'arythmie cardiaque. 15% des attaques cérébrales sont également provoquées par les effets de l'arythmie et le vieillissement de la population pourrait entraîner un doublement de ces statistiques d'ici 2050. En dehors des applications en cardiologie, la chirurgie par micro-ondes semble également prometteuse dans le traitement des cancers du foie ou des maladies ventriculaires.

SJMN :

http://web.realcities.com/content/rc/health/pchealth/bayarea/

Découverte d'un nouveau récepteur de la douleur
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Les chercheurs en médecine de l'université de Calgary ont identifié un nouveau récepteur de la douleur et la façon dont il informe le cerveau.C'est une découverte fondamentale, car on va pouvoir, dès à présent, mettre au point de nouveaux traitements anti-douleur particulièrement efficaces contre certains maux inflammatoires tels que l'arthrite, la maladie de Crohn ou le diabète. Ce récepteur de douleur baptisé PAR-2 est situé dans la peau, les articulations et le système digestif. Il va être étudié de façon à renseigner sur ce qui déclenche la réaction des neurones et la façon dont l'information est transmise au cerveau. A terme, les scientifiques pourraient mettre au point de nouvelles drogues puissantes et adaptées qui bloqueront efficacement ce récepteur. Et tenter de limiter les effets secondaires indésirables des drogues actuelles, telle celle de la dépendance liée à la morphine.

Besok : http://www.besok.com/actu.cfm?id=10724

Tuberculose : découverte du mécanisme de dissémination du bacille de Koch
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Une équipe de chercheurs dirigée par Camille Locht et Franco Menozzi (Unité Inserm 447, à l'Institut Pasteur de Lille) vient de franchir un pas décisif dans la compréhension du mécanisme de l'infection par le bacille de Koch, l'agent responsable de la tuberculose. Une protéine baptisée HBHA, située à la surface des bacilles permet à ces germes pathogènes de traverser le poumon pour atteindre d'autres organes où ils peuvent développer une tuberculose extra-pulmonaire. Grâce à cette protéine, les bacilles adhèrent aux pneumocytes11 les pneumocytes sont des cellules épithéliales qui tapissent la paroi des poumons. Elles représentent plus de 90% de l'ensemble des cellules pulmonaires, ce qui assure vraisemblablement leur dissémination. Ce rôle de transporteur joué par les pneumocytes n'avait jamais été envisagé jusqu'à présent, les scientifiques pensant qu'une autre catégorie de cellules remplissait, seule, cette fonction. A la lumière de ces résultats, la protéine HBHA pourrait constituer une cible particulièrement intéressante pour perturber le cycle infectieux de Mycobacterium tuberculosis chez l'homme. La mise au point d'un nouveau traitement prophylactique à base d'anticorps dirigés contre la protéine HBHA pourrait permettre de circonscrire la maladie au poumon et ainsi éviter l'infection d'autres organes, comme le cerveau (méningite à Mycobacterium tuberculosis), les os (mal de Pot), le foie, la rate ou encore les tuberculoses généralisées (tuberculoses miliaires). Ceci est d'autant plus important que les tuberculoses extra-pulmonaires demeurent très courantes et souvent fatales chez les patients souffrant d'un déficit immunitaire comme les malades du sida. Si les biologistes parviennent à cantonner l'agent infectieux au niveau pulmonaire, ils donnent toutes ses chances à l'organisme de s'en débarrasser plus facilement. On mesure mieux l'ampleur de cette découverte quand on sait que la tuberculose continue de tuer 3 millions de personnes chaque année dans le monde. Par ailleurs, une autre bactérie particulièrement redoutable possède également la protéine HBHA. Il s'agit de Mycobacterium leprae, l'agent infectieux responsable de la lèpre. Dans le cas de cette maladie, la dissémination des bacilles est également cruciale puisque les agents pathogènes migrent pour atteindre les cellules de Schwann (cellules de la gaine de myéline qui entourent les nerfs) où ils provoquent des dégâts irréversibles dans le système nerveux des patients. La présence de la protéine HBHA chez cette mycobactérie permet donc d'envisager le développement d'une nouvelle stratégie de lutte contre la lèpre.

INSERM :

http://www.inserm.fr/servcom/servcom.nsf/7f476b2583842f98c12569b400384eee/5d8131...

Nature :

http://www.nature.com/nlink/v412/n6843/abs/412190a0_fs.html

L'association de deux anti-hypertenseurs efficace contre les récidives d'accident vasculaire cérébral !
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Au dernier Congrès mondial de Neurologie à Londres, l'efficacité de cette association a fait l'objet d'une présentation remarquée. Plus de 6 000 patients de dix pays, tous victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC), ont été suivis dans le cadre de l'étude PROGRESS coordonnée depuis Sydney, en Australie, par l'équipe de Stephen Mac Mahon. Celle-ci visait à déterminer l'incidence de différents types d'antihypertenseurs - un inhibiteur de l'enzyme de conversion ou IEC, et un diurétique - sur la récidive d'AVC. Pendant 5 ans, les patients ont été traités soit par une association IEC - diurétique, soit par un IEC seul soit avec un placebo. La conclusion la plus marquante de ce travail, c'est que la prise d'un IEC et d'un diurétique permet à un patient sur dix d'échapper à la mort ou un nouvel AVC. En Europe, en Asie et en Australie, les différents groupes de malades ont fait ressortir une baisse de 25% à 50% du risque de récidive. Tant pour les AVC que les infarctus du myocarde. " Nous savions qu'une hypertension artérielle élevée était liée à la survenue d'un AVC. De nombreuses études ont déjà montré que la prise d'un anti-hypertenseur pouvait réduire de 40% le risque d'AVC ", rappelle l'un des investigateurs, l'Ecossais Charles Warlow. Aujourd'hui, la preuve paraît faire que l'association de deux médicaments apporte un réel avantage. Ces résultats sont d'un grand intérêt pour les 50 millions de patients qui ont déjà survécu à un AVC. En effet comme le soulignent les auteurs, "si ce traitement était disponible dans tous les pays, plus d'un demi-million d'accidents vasculaire cérébraux pourraient être prévenus chaque année".

The Lancet 10 juillet 2001 : http://www.thelancet.com

Des globules rouges à foison
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Une seule souche hématopoïétique provenant d'un cordon ombilical a permis à une équipe de chercheurs français de l'INSERM de produire plus de 200.000 globules rouges immatures. Ces cellules souches, à l'origine de toutes celles du système sanguin, ne se trouvent que dans la moelle épinière ou dans le cordon ombilical et sont reconnaissables grâce à un marqueur moléculaire appelé CD34.La technique, utilisée par le professeur Luc Douay de l'Hôpital Armand Trousseau, a pour but d'épuiser au maximum la cellule souche hématopoïétique pour la contraindre à produire le plus de précurseurs de globules rouges possibles. Les cellules passent par trois phases de culture qui permettent d'un part d'accroître leur nombre et d'autre part de les différencier en hématies immatures. Le gros avantage de ce procédé est d'obtenir des précurseurs qui se conservent et se congèlent sans aucun problème. Ce qui n'est malheureusement pas le cas des hématies matures (cellule sans noyau). Les tests effectués sur des souris génétiquement modifiées ont permis aux scientifiques d'observer le bon déroulement de la maturation de ces globules rouges une fois dans l'organisme. Les essais cliniques sur l'homme ne devraient pas voir le jour avant 2 ans. Les chercheurs tiennent à souligner que les hématies ainsi obtenues ne pourront pas être utilisées lors de fortes hémorragies, car une fois injectées il leur faut au moins deux jours pour être totalement opérationnelles. « Il ne nous reste plus aux scientifiques qu'à produire des globules rouges universels, ce qui sera peut-être possible dans quelques années », conclut le Pr Luc Douay.

Sciences&Avenir :

http://quotidien.sciencesetavenir.com/sci_20010917.OBS6540.html

Un espoir pour les "enfants de la nuit"
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Des chercheurs du CNRS et de L'Oréal sont parvenus à reconstruire et à cultiver in vitro de la peau atteinte de Xeroderma pigmentosum (XP). Cette maladie génétique très rare, qui se décèle chez les enfants de moins de quatre ans, favorise l'apparition de cancers de la peau. Les personnes atteintes de XP présentent une très grande sensibilité aux rayons ultraviolets (UV), contenus dans la lumière solaire. Sous l'effet d'un dérèglement génétique, les malades ne parviennent plus à "réparer" dans l'ADN les cellules de la peau endommagées par les UV. L'exposition au soleil se traduit alors par des fortes brûlures et des tâches d'hyperpigmentation : la peau est mouchetée et prend l'aspect d'un parchemin. Les enfants de moins de quatre ans souffrant de cette maladie peuvent alors développer des tumeurs cutanées. Il n'existe aucun traitement vraiment efficace contre la XP ; la meilleure prévention consiste à protéger le malade de toute exposition solaire. Certains enfants en sont ainsi réduits à vivre la nuit ou totalement reclus. A partir de petits échantillons de peau prélevés sur des patients atteints de XP, des chercheurs de L'Oréal, emmenés par Françoise Bernerd, en partenariat avec une équipe du CNRS, dirigée par Thierry Magnaldo, ont pu reconstruire et cultiver de la peau XP in vitro. Une première grâce à laquelle les mécanismes moléculaires et cellulaires qui provoquent l'apparition précoce de cancers de la peau vont pouvoir être disséqués au sein même du tissu. "Notre objectif, à terme, vise à pouvoir réimplanter de la peau XP génétiquement modifiée sur le malade, c'est-à-dire à réintroduire une copie conforme du gêne altéré", a indiqué à tf1.fr Thierry Magnaldo, chargé de recherche au Laboratoire d'Étude des relations instabilité génétique et cancer (CNRS), à Villejuif. Les retombées pharmacologiques, cosmétologiques et thérapeutiques de ces travaux, publiés dans la revue Proceedings of the national academy of Sciences, sont nombreuses. Elles visent à l'amélioration de la prévention et du traitement des cancers cutanés, non seulement chez les patients XP déficients en réparation de l'ADN, mais aussi dans la population normale, largement touchée par les effets nocifs du soleil.

Figaro : http://www.tf1.fr/news/sciences/0,,799177,00.html

Le débat scientifique fait rage sur la taille exacte du génome humain
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Dans un article paru dans Genome Biology, une équipe de l'université de l'État de l'Ohio affirme que le génome humain pourrait compter 66 000 gènes. Ce nombre qui résulte d'une analyse informatique contredit l'estimation de 35000 gènes annoncé en début d'année par le Projet du génome humain et l'entreprise privée Celera Genomics. La raison de cet écart serait de nature méthodologique. Le docteur Bo Yuan, de l'université de l'État de l'Ohio souligne en effet que : "Notre approche est complètement différente de celle des autres équipes, parce que nous avons intégré toutes les bases de données disponibles sur le génome humain et animal, d'où le nombre beaucoup plus élevé de gènes auquel nous arrivons." Cependant les chercheurs américains précisent que pour la grande majorité des gènes calculés, il s'agit d'une prévision qui reste à compléter par des investigations supplémentaires. Ces discordances entre équipes de recherche montrent que pour connaître de manière certaine le nombre gènes qui constituent le génome humain il faudra encore plusieurs années de recherche. En tout état de cause, les scientifiques soulignent que la complexité et le fonctionnement de l'organisme ne sont pas proportionnels au nombre de gènes qui le composent puisque certaines plantes ou insectes ont un nombre de gènes aussi équivalent à celui de l'être humain. Le grand mystère, et le prochain défi scientifique à relever, est le nombre de protéines produites par ces gènes : des centaines de milliers, des millions, des dizaines de millions, personne n'en sait rien. On le voit, le décodage du vivant ne fait que commencer.

BBC :

http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_1426000/1426702.stm

SAS et maladie d'Alzheimer : le gène commun
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

La présence de l'apolipoprotéine E4 (APOE 4) serait corrélée à ces deux maladies. On le savait pour la maladie d'Alzheimer, la chose est confirmée pour le syndrome d'apnée du sommeil, ou SAS...Des chercheurs de l'Université de Stanford, en Californie, ont en effet établi un lien entre l'existence d'un SAS et ce fameux gène. La découverte est d'autant plus intéressante que les victimes du SAS sont reconnues pour être exposées à un risque accru de maladie d'Alzheimer...Débutée en 1989, cette étude a rassemblé 791 adultes d'âge mûr. D'après les auteurs, " la probabilité d'avoir un SAS modéré à sévère est beaucoup plus élevée chez les personnes porteuses du gène APOE 4. Et ce indépendamment de l'âge, du sexe, du poids corporel et de l'origine ethnique. " L'APOE 4 était déjà considérée comme le principal facteur de risque génétique de démence sénile. Impliquée dans le transport des lipides dans le sang, elle est également associée à un risque accru de maladies cardio-vasculaires. Or le SAS affecte fréquemment les personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer. Et il augmente les risques de maladies cardiovasculaires... La relation entre le SAS et l'APOE 4 n'avait - curieusement ? - jamais été démontrée. La boucle aujourd'hui, est ainsi... bouclée !

Destination Santé : http://www.destinationsante.com/

Une première mondiale: la polyarthrite rhumatoïde traitée par thérapie génique
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Jusqu'à présent, le traitement de cette affection très douloureuse qu'est la polyarthrite rhumatoïde, reposait essentiellement sur l'administration chronique de corticoides, une famille de molécules aux effets secondaires loin d'etre négligeables. Afin de réduire l'ampleur de ces derniers, de nombreuses équipes de chercheurs ont développe des antagonistes spécifiques du récepteur de l'interleukine-1 (ILR-1). Ces antagonistes empêchent l'activation du récepteur par son ligand naturel. Malheureusement, toutes ces tentatives se sont soldées par un échec, les molécules étant détruites une heure a peine après leur injection. Une équipe médicale germano-américaine explore une autre voie, la thérapie génique. Le but final est le même, à la différence près que la thérapie génique permet, en théorie, une production endogène permanente de l'antagoniste ILR-1. Concrètement, le gène de l'antagoniste ILR-1 est "chargé" in vitro dans des cellules de membrane synoviale, qui sont reinjectées au niveau articulaire chez le patient d'ou elles sont originaires. Suite aux tests concluants menés sur le lapin et le rat, une première série d'essais cliniques a été effectues sur les articulations des doigts de femmes ménopausées (afin d'éliminer le risque de transmission héréditaire du gène de l'antagoniste ILR-1). Peu de temps après l'injection du gène thérapeutique, les patientes ont signalé une disparition des douleurs, une amplitude des mouvement accrue ainsi qu'une augmentation de la force de contraction musculaire. Seule ombre au tableau, la rémission n'est pas permanente. Les essais sur les modèles animaux ont mis en évidence une disparition de l'effet thérapeutique quelques semaines après l'injection des cellules génétiquement modifiées. Un défi supplémentaire pour les chercheurs, qui vont devoir s'atteler à la lourde tache de tromper le système immunitaire. Ils espèrent y parvenir en utilisant des vecteurs de transfection "furtifs", peu repérables par les "radars de veille" du système immunitaire. Le traitement devrait être commercialisé dans les prochaines années.

BE Allemagne : http://www.adit.fr

Deux gènes jouent un rôle clé dans le déclenchement du cancer
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Des scientifiques américains ont mis en lumière le rôle décisif de 2 gènes dans le déclenchement du cancer. Ils ont en effet découvert que les gènes, DNA-PK et p53, avaient pour fonction de maintenir l'intégrité du génome. Le gène DNA-PK répare normalement les gènes endommagés, alors que le gène p53 stoppe la reproduction des gènes endommagés. Cette équipe, menée par le Dr Carl Anderson, du laboratoire national de Brookhaven à New York, a constaté que le cancer peut résulter d'un dysfonctionnement de DNA-PK ou de p53 . Delon le Dr Carl Anderson " le génome humain est comme un grand château. Lorsque les gènes fonctionnent correctement les murailles du château restent solides et résistent à l'envahisseur, mais si certains gènes ne fonctionnent plus ou fonctionnent mal, le cancer se développe et s'étend rapidement." "Les gènes DNA-PK et p53 sont les véritables clefs de voute qui assurent la solidité de ces murailles" précise le Dr Anderson qui ajoute " si nous parvenons à contrôler le fonctionnement de ces gènes stratégiques nous pourrons réparer les dommages causés au génome et empêcher le déclenchement du cancer". Bien que la mutation du gène p53 semble impliquée dans la moitié seulement de tous les cancers le DR Anderson est persuadé que ce gène joue un rôle majeur dans l'apparition de presque tous les cancers chez l'homme. Les scientifiques savent déjà que les modes de vie et d'alimentation affectent sensiblement le gène p53. Il est très probable que l'adoption de modes de vie plus sains, évitant la consommation d'agents cancérigènes qui altèrent le p53, pourrait réduire de manière considérable le nombre des cancers chez l'homme.

Brève rédigée par @RT Flash

BBC :

http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1441000/1441877.stm

Des chercheurs régulent les connections nerveuses de cerveaux de souris
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Des chercheurs de l'institut allemand Max-Planck sont parvenus à observer directement les connections nerveuses entre les différentes cellules du cerveau d'une souris et à les réguler par le biais d'antibiotiques, indique l'institut de recherche scientifique. Les experts ont ainsi réussi à observer la plasticité synaptique des cellules du cerveau dans l'hippocampe. Cette expérience ouvre de nouvelles possibilités en vue d'établir un lien entre la connaissance des processus moléculaires dans quelques cellules nerveuses et la compréhension des capacités de mémoire et d'apprentissage de tout le cerveau. La neurobiologie moderne, rappelle l'institut Max-Planck, étudie aujourd'hui les mécanismes moléculaires ou cellulaires qui donnent sa plasticité à notre cerveau et le rendent capable de s'adapter. Ces mécanismes déterminent la connexion des cellules nerveuses à des réseaux neuronaux spécialisés, comme le système sensoriel ou visuel. Les chercheurs de Max-Planck ont atteint deux résultats importants, précise l'institut: avec l'introduction de protéines vertes fluorescentes dans les canaux ioniques, ces derniers peuvent désormais être localisés et leur fonction et leur interaction observées directement. En outre, les scientifiques ont trouvé une voie permettant de réguler une des particularités les plus importantes des connections neuronales dans l'hippocampe: l'optimisation de la stimulation.

La Recherche :

http://www.larecherche.fr/recherche/n010705184451.wq2s8kmk.html

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Le trafic sur 4.500 km d'autoroutes est disponible en direct sur internet
Samedi, 21/07/2001 - 00:00

Les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône et les Autoroutes du Sud de la France ont rassemblé sur l'internet leurs informations sur le trafic, permettant à l'automobiliste de connaître avant son départ les tronçons à éviter sur 4.500 kilomètres d'autoroutes, ont annoncé le 13 juillet les deux sociétés. En se connectant sur les sites des ASF ou de la SAPRR, l'internaute peut trouver sur une carte, 24 heures sur 24 et en temps réel, des informations sur les travaux, incidents et perturbations, aux niveaux national, régional et local, indiquent dans un communiqué les deux sociétés concessionnaires d'autoroutes. Le réseau se colore en vert, orange, rouge ou noir, selon les conditions de circulation.

SAPRR : http://www.trafic.saprr.fr

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