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RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 217
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 15 Novembre 2002
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Egalement dans ce numéro
TIC
Un dixième de la population mondiale utilise Internet
M. Raffarin veut donner un "nouvel élan" à la société de l'information
Un satellite pour le haut débit à la campagne
Quatre sénateurs veulent de nouveau favoriser l'utilisation des logiciels libres dans l'Administration
HP sort sa tablette PC "trois en un"
Le robot dragon de Sanyo et Tmsuk sera commercialise prochainement
Cinq majors d'Hollywood lancent un service de cinéma sur le net
Vivant
L'exercice physique, même sans perte de poids, réduit le cholestérol
Un nouveau système de dépistage du sida ultra-rapide
Même de petites quantités d'alcool agiraient sur le cerveau
Le cannabis plus nocif pour les poumons que le tabac
Les propriétes antiallergiques de la pomme confirmées
Maladie cardiaque : une protéine donne une bonne indication des risques
Recherche
La France dans l'économie du savoir: bilan contrasté, selon rapport du Plan
Un nouvel élan pour l'Europe de la recherche
Edito
L'Internet et le PC vont absorber la télévision



Microsoft et Hewlett-Packard viennent de lancer il y a quelques jours une gamme de nouveaux PC destinés aux activités ludiques et équipés d'une télécommande. Les deux partenaires font le pari de séduire les utilisateurs grâce à des ordinateurs qui soient à la fois une télévision, un magnétoscope numérique, un lecteur audio et DVD et qui trouve sa place aussi bien dans un salon que dans un bureau. Les PC seront fabriqués par HP, utiliseront le système d'exploitation Windows XP de Microsoft et seront vendus en Amérique du Nord sous trois configurations différentes, dont le prix, écran non compris, variera entre 1.349 (1.372 euros) et 1.999 dollars (2.033 euros), selon la vitesse du microprocesseur, la capacité mémoire et les caractéristiques techniques du lecteur CD/DVD. Microsoft a également indiqué que le japonais NEC et le sud-coréen Samsung Electronics prévoyaient d'installer Windows Media Center Edition sur de nouveaux PC. "Le HP Media Center offre aux consommateurs une nouvelle façon de profiter de leurs passe-temps favoris, qu'il s'agisse de regarder des DVD ou la télévision, d'écouter de la musique, de partager des photos numériques ou toutes autres choses pour lesquelles les PC sont habituellement utilisés mais avec un système intégré unique et facile à utiliser", a déclaré Carly Fiorina, PDG de HP. Quant à Bill Gates, patron de Microsoft, il a expliqué que l'utilisation de Windows XP Media Center Edition, dernier-né de la famille XP, fournit au grand public "le meilleur de ce que le numérique peut offrir et ouvre une nouvelle ère dans l'informatique personnelle". La nouvelle gamme HP, qui devrait être suivie par des modèles de Nec et Samsung qui prévoient de faire appel au même système d'exploitation, se compose de trois modèles dotés d'un processeur Pentium 4 à 2,66 GHz, de 512 mégaoctets de mémoire vive, d'un disque dur de 120 gigaoctets à 7 200 tours/minute, d'un graveur-lecteur de DVD et d'une carte graphique nVidia Geforce4. L'ensemble des fonctions multimédias (musique, DVD, images) est pilotable par la télécommande. L'une des applications phares du système sera sans doute l'enregistrement d'émissions de télévision sur le disque dur ainsi que l'archivage des morceaux choisis ou de films sur DVD. Pour autant, la mutation entre la machine de bureau et l'appareil de salon n'est pas encore achevé. Les nouveaux PC de HP ont toujours un clavier et une souris et la taille de l'unité centrale n'a pas encore la taille réduite des éléments des chaînes audio-vidéo. Mais ces appareils sont prévus pour fonctionner avec des écrans informatiques en option et pour être connectés au téléviseur de salon, ce qui constitue bien une étape décisive vers le PC polyvalent et modulable, véritable plate-forme multimédia. On connaissait déjà Tivo et ReplayTV, deux magnétoscopes numériques qui se branchent sur la télévision comme un magnétoscope traditionnel. Ils permettent d'archiver plus de 24 heures de programmes au format MPEG2, de visionner un programme en léger différé, etc. On connaît également les cartes tuner TV qui permettent de recevoir la télévision sur un ordinateur et qui, avec des logiciels adaptés, font également office de magnétoscope numérique. Microsoft pourrait pourtant changer la donne avec Freestyle. Depuis cet été aux Etats-Unis, les ordinateurs de plusieurs manufacturiers (dont HP et Samsung) offrent sous Windows XP un logiciel additionnel de Microsoft - baptisé Freestyle - qui permettra aux utilisateurs d'enregistrer et de visualiser leurs programmes télévisés sur leur ordinateur. Grâce à une carte Tuner TV pré-installée et une interface simple et intuitive, le logiciel Freestyle permet d'interagir simplement avec tous les médias de son ordinateur. Au rythme où vont les choses il est donc très probable que d'ici un an, la plupart des ordinateurs familiaux neufs seront proposés avec, en série, un tuner TV, un magnétoscope numérique intégré et une extension logicielle de Windows XP permettant d'utiliser très facilement ces nouvelles fonctions multimédia et de visualiser et d'enregistrer "à la carte"sur son PC, une multitude de programmes, de films et de documents vidéo. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard si depuis quelques jours, cinq studios hollywoodiens proposent un service de téléchargement de films à la carte depuis Internet baptisé Movielink. Les maisons de production se lancent avec l'espoir de tirer de nouvelles sources de revenu de ce marché jugé potentiellement encore plus juteux que celui du DVD, qui a rapporté 4,6 milliards de dollars en 2001. Les clients de ce service à la carte pourront choisir dans un premier temps parmi 170 titres, essentiellement des films à grand succès du box-office américain, récents ou classiques, qu'ils paieront entre 1,99 et 4,95 dollars (1,96 et 4,89 euros). Le service dispose de fonctions semblables à celles des magnétoscopes telles que pause, avance rapide ou retour rapide. Les films sont téléchargés sur le disque dur de l'ordinateur et les utilisateurs de Movielink doivent être équipés d'une connexion à haut-débit. Quand on sait qu'on compte déjà plus de 25 millions de foyers dotés de connexions rapides aux Etats-Unis, on mesure mieux l'enjeu commercial de ces nouveaux services de vidéo à la demande qui devraient se généraliser dés 2005 aux USA. On voit bien que l'utilisation combinée de ces nouveaux PC familiaux multimédia et de l'accès généralisé à des connexions internet haut débit, par DSL puis par câble pour véhiculer le très haut débit, ouvre donc la voie, d'ici 5 à 10 ans, à la télévision interactive et personnalisée, gérée directement sur le PC et visualisée sur les différents écrans de la maison, tous reliés à ce PC mulitimedia. Cette convergence à présent avérée entre informatique, Internet et multimédia va évidemment profondément transformer nos modes d'utilisation et de consommation de la télévision et de l'Internet. Cette convergence numérique qui va permettre à chacun d'avoir accès chez soi en permanence, selon ses goûts et ses besoins, à des milliers de programmes et de documents vidéo, rend encore plus caduque et mort-né le projet de Télévision Numérique Terrestre (TNT) dont le concept et la finalité seront techniquement, économiquement et culturellement complètement dépassés avant même leur mise en oeuvre (Lire l'éditorial du 1-11-2002 sur La TNT) http://www.tregouet.org/lettres/rtflash.asp?theLettre=241). Il serait donc infiniment plus judicieux de consacrer tous nos moyens, tant au niveau de l'Etat que des collectivités locales, au développement du haut débit sur l'ensemble de notre territoire, surtout quand on sait que moins de 7 % des foyers français ont une connexion Internet à haut débit (contre bientôt un quart des foyers américains) et qu'une couverture satisfaisante de la France par le haut débit coûtera au moins 10 milliards d'euros selon le Conseil Économique et Social. Le plan « RESO 2007 », ambitieux et volontaire, que vient de présenter le gouvernement, et qui vise à accélérer la mutation de notre pays vers la société de l'information, va à cet égard dans la bonne direction mais il faudra maintenir et sans doute accroître encore cet effort dans la durée pour qu'à la fin de cette décennie l'ensemble de notre territoire soit connectable à l'Internet à haut débit. Il est aussi essentiel qu'à cette échéance, tous les foyers disposent d'un ordinateur et plus de la moitié des foyers disposent effectivement d'un accès à l'Internet haut débit et de cette télévision numérique interactive personnalisée qui deviendra l'un des vecteurs essentiels de l'économie et de la société cognitives.

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Un dixième de la population mondiale utilise Internet
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

Selon une récente étude réalisée par NUA Surveys, Internet est aujourd'hui utilisé par environ un dixième de la population mondiale, l'Europe arrivant largement en tête. La population mondiale en ligne a atteint 605,6 millions de personnes en septembre de cette année, contre 580,7 millions en mai de la même année. Les chiffres montrent que Internet continue de se développer en Europe et en Asie du Sud-Est, alors que la pénétration du marché nord-américain semble avoir atteint un point de saturation et stagne depuis quelque temps déjà. C'est en Europe que l'on recense le plus grand nombre de personnes connectées à l'Internet, à savoir 190,91 millions d'utilisateurs, la progression marquée en Asie du Sud-Est ayant permis à cette région d'atteindre les 187,24 millions d'utilisateurs et de dépasser pour la première fois les Etats-Unis. L'Amérique compte actuellement 182,67 millions d'utilisateurs Internet, soit 30,1 pour cent de l'ensemble des utilisateurs de par le monde, l'Asie et le Pacifique atteignant 30,9 pour cent, et l'Europe 31,5 pour cent. Le bas de la liste est occupé par l'Amérique latine, avec cinq pour cent, et l'Afrique et le Moyen-Orient avec un pour cent chacun.

Etude NUA Surveys :

http://www.nua.ie/surveys/how_many_on

M. Raffarin veut donner un "nouvel élan" à la société de l'information
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

Jean-Pierre Raffarin a présenté les grandes lignes d'un plan d'action pour "donner un nouvel élan" aux nouvelles technologies de l'information (NTIC) et à leur utilisation en France. Le plan "RESO 2007" ("Pour une République numérique dans la Société de l'information") succèdera ainsi au PAGSI (Programme d'action gouvernementale pour la société de l'information) de son prédécesseur socialiste, Lionel Jospin. "Il y a urgence car la France est en retard", a déclaré le Premier ministre aux représentants de 270 groupes français et internationaux de l'Electronic Business Group (EBG) actifs dans les médias, les NTIC, les services et l'industrie. Il s'est engagé sur la réalisation d'ici 2007 d'objectifs fixés par le président Jacques Chirac : un ordinateur pour trois élèves dans les collèges et lycées, un pour deux étudiants, un dans chaque famille avec un enfant scolarisé ; possibilité pour "tous les Français" d'utiliser l'administration électronique et internet et pour toutes les entreprises d'être connectées ; triplement des sociétés pratiquant le commerce électronique. "La planète compte d'ores et déjà un demi-milliard d'internautes, qui effectueront des achats en ligne à hauteur de 170 milliards d'euros en 2002", a-t-il rappelé. Il a souligné que seulement 12% des internautes français achetaient "en ligne" contre 33% des internautes américains et s'est efforcé de les rassurer. "Il est aujourd'hui aussi sûr de payer ses achats sur Internet avec une carte bancaire (...) que sur le minitel", a-t-il déclaré. L'Observatoire de la sécurité des paiements élaborera un guide de l'achat sur Internet à destination du grand public. La ministre déléguée à l'Industrie, Nicole Fontaine, a pour sa part été chargée de préparer un projet de loi visant à fixer des "règles claires". Les opérateurs de télécommunications, qui se bornent à assurer la transmission d'informations, ne pourront plus, ainsi, voir leur responsabilité engagée à cause du contenu de cette transmission. Les prestataires techniques d'internet n'auront, eux, aucune obligation générale de surveiller le contenu des informations qu'ils transmettent ou qu'ils stockent. Ce texte, qui sera présenté à la fin de l'année au conseil des ministres et soumis à l'Assemblée nationale au début de 2003, renforcera aussi la protection des consommateurs. Deux autres textes, l'un sur l'administration électronique et la diffusion des NTIC, l'autre transposant la directive européenne sur la communication électronique, seront présentés aux premier et au deuxième trimestres 2003. Jean-Pierre Raffarin a promis la formation de "tous les Français" aux NTIC, qui sera notamment prodiguée à l'école et dans les 2.500 points d'accès publics à internet existant. Jugeant inacceptable que le taux d'équipement des ménages français en micro-ordinateurs soit "un des plus bas d'Europe" - 38,7% contre 65% aux Etats-Unis ou en Suède - il a annoncé que des mesures seraient prises au premier trimestre 2003 pour remédier à ce retard. Dans l'immédiat, le dispositif fiscal permettant aux entreprises de participer à l'équipement de leurs employés sera reconduit et élargi. Jean-Pierre Raffarin a aussi déploré que seules 39% des PME françaises soient équipées d'un accès à internet et promis un "accompagnement gouvernemental" dans ce domaine. En amont, les NTIC "constituent dorénavant une des trois grandes priorités de notre recherche nationale", a-t-il dit. Il a promis que l'Etat donnerait "l'exemple d'un usage large et innovant" des NTIC. Il s'agit notamment, a-t-il précisé, de "passer à la deuxième phase de l'administration électronique". Comme son prédécesseur Lionel Jospin, Jean-Pierre Raffarin s'est aussi engagé à développer l'internet haut débit sur tout le territoire. "Notre objectif est que les abonnés à l'internet haut débit soient au moins 10 millions dans les cinq prochaines années" - au lieu de moins d'un million aujourd'hui -, a-t-il dit. Des mesures seront prises à cet effet en décembre, lors d'un prochain comité interministériel de l'aménagement et du développement du territoire (CIADT). Le premier ministre a aussi décidé d'homologuer une baisse des tarifs de gros de l'ADSL. Jean-Pierre Raffarin a enfin souligner le retard accusé par la France, absente du classement des 20 pays les plus avancés dans le domaine des NTIC. "Il n'est plus temps de rêver, il est temps de construire", a-t-il dit.

Reuters :

http://fr.news.yahoo.com/021112/85/2ueat.html

Un satellite pour le haut débit à la campagne
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

Comment développer l'offre de haut débit d'internet dans le département? « Répondre à cette question, c'est résoudre le problème de la poule et de l'oeuf », assure-t-on à la direction de l'aménagement du conseil général du Lot. Il n'y a pas d'offre et pas davantage de demande concernant le haut débit. Raison de plus pour essayer de provoquer les choses et faire preuve d'audace.Le conseil général n'en a pas manqué. Le prochain lancement de la fusée Ariane, prévu le 28 novembre prochain, concernera en effet le Lot, sous réserve de derniers accords à obtenir. Quand elle s'élancera dans le ciel de Kourou, la fameuse fusée placera en orbite le satellite expérimental Stentor. Porteur d'un vaste programme de recherche sur les nouveaux services en matière de télécommunication, Stentor s'occupera aussi de la problématique de desserte haut débit des territoires ruraux. Le Lot est le seul département de Midi-Pyrénées à avoir sauté sur l'occasion. Comme la Principauté des Asturies en Espagne, dans le cadre du programme de financement européen Interreg III, le Lot va profiter de Stentor.En clair, pendant un an, les sites de Martel, Leyme, Montcuq, Salviac et Gramat et du Sycala auront un accès haut débit de 2 Mbs à travers le réseau local WIFI. Cela leur permettra de connecter divers types d'usagers (collèges, regroupement des services administratifs, petites entreprises, offices de tourisme, points multimédia) en gagnant un temps fou par rapport à une ligne internet conventionnelle. Comment ça marche? Le satellite Stentor émettra des ondes qui seront réceptionnées sur les sites en question. C'est à travers le réseau WIFI que seront réémises les informations sur le réseau local. Le réseau WIFI est utilisé par l'armée ou pour certains réseaux privés: « Il offre une alternative peu coûteuse pour la boucle locale, note le conseil général. Il permet aussi des échanges de données haut débit dans un rayon de quelques centaines de mètres ». En clair, à l'intérieur d'un collège, d'un hôpital ou d'une administration, le système fonctionnera et permettra d'échanger des informations de manière ultra rapide. Il faut en effet savoir que pour échanger un mégaoctet (soit une image de bonne qualité), on met 2.5 minutes sur une ligne classique. En numéris, on passe à une minute et demie. Avec l'ADSL, c'est 20 secondes. Quatre petites secondes avec le câble et sensiblement le même temps avec le fameux Stentor. On devine la rapidité du système et le confort de travail procuré. Si cette expérience est concluante, « elle démontrera que le haut débit n'est pas forcément résolu à n'exister que dans les aires urbaines », affirme le conseil général. Le rural peut aussi en profiter. La résolution de la fameuse fracture numérique est à ce prix.

La Dépêche : http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?Ref=20021112128&Rub=046

Quatre sénateurs veulent de nouveau favoriser l'utilisation des logiciels libres dans l'Administration
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

L'usage des logiciels en open source pourrait être renforcé par une proposition de loi émanant du Sénat, « tendant à généraliser dans l'Administration l'usage d'Internet et de logiciels libres ». Cette proposition, formulée fin 1999 suite à un forum législatif mis en place sur le site Internet du Sénat, n'est donc pas nouvelle. Mais ce texte n'ayant pu être intégré dans ce qui devait être le projet de loi sur la société de l'information du précédent gouvernement, quatre sénateurs, MM. Laffitte, Trégouët, Pelletier et Girod, reviennent donc à la charge. « Cette proposition est d'autant plus d'actualité à l'heure où le gouvernement Bush veut accroître son contrôle d'Internet. Utiliser des logiciels dont le code source est ouvert est stratégique », explique le sénateur Pierre Laffitte. Dans l'exposé des motifs de cette proposition, il est indiqué que « l'usage par les administrations publiques de logiciels libres sera obligatoire. Toute utilisation de logiciels propriétaires ...] pour des utilisations spécifiques par ces services restera licite sous réserve d'une autorisation délivrée par une agence du logiciel libre. » De fait, « dans certains domaines, il n'existe pas de logiciels libres de qualité ou de sécurité suffisante », reconnaît Pierre Laffitte. Si la proposition est adoptée, ce qui devrait prendre plusieurs mois, le sénateur compte entamer une démarche pour l'Europe, en s'appuyant sur les initiatives allemande et norvégienne.

OINet : [http://www.01net.com/rdn?oid=196800&rub=1714

PROPOSITION DE LOI tendant à généraliser dans l'administration l'usage d'Internet et de logiciels libres, :

http://www.senat.fr/Extense/bin/nph-cgi_view.cgi?file=%2Fappl2%2Fusers%2Fmcweb%2...

HP sort sa tablette PC "trois en un"
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

Le constructeur californien Hewlett-Packard se lance à son tour dans les tablettes PC, ces ordinateurs compacts construits autour d'un écran plat. HP va dévoiler jeudi 7 novembre son premier modèle, le Compaq Tablet PC TC1000. Pesant environ 1,5 kg, cette tablette disposera d'un écran tactile de 10,4 pouces et d'un stylet. Son originalité réside surtout dans son clavier, qui est amovible. Intégrant un processeur TM5800 (Crusoé) de Transmeta cadencé à 1 GHz, elle sera dotée de 256 Mo de mémoire RAM et d'un disque dur de 20 Go. Elle tournera sous le système d'exploitation de Microsoft spécialement dédié à ce type de machines, Windows XP TabletPC Edition. Son prix sera de 1699 dollars aux États-Unis, ou 1799 dollars dans une version compatible avec les normes de transfert radio Wi-Fi (802.11) et Bluetooth. Cette machine est présentée comme un appareil "trois en un". Il est censé faire office de tablette graphique, ordinateur portable et de bureau. Il est d'ailleurs présenté comme successeur de l'ordinateur portable Evo N200 (Compaq). Avec le clavier, on dispose d'un ordinateur portable. Lorsqu'on détache le clavier, la tablette est plus légère, et permet de prendre des notes, visualiser des documents, écrire des emails à l'aide du stylet tactile. Pour un usage d'ordinateur de bureau, il suffit de l'enficher dans sa station d'accueil et de rattacher le clavier, ou de connecter un clavier d'ordinateur de bureau, une souris et un grand moniteur. Dans cette configuration, il est par exemple plus facile de rédiger de plus longs documents. La machine s'adresse aux entreprises dont les salariés ont besoin d'un ordinateur portable pratique et maniable, et qui sont prêts à faire des concessions en acceptant un écran et un clavier plus petits. Pour Ted Clark, vice-président de HP qui dirige la division grand-public (HP Personal Systems Group), «il s'agit d'un tout nouveau type d'appareils - un design qu'on ne retrouvera pas ailleurs». Mais l'entreprise reconnaît que les tablettes PC ne séduiront sans doute pas d'emblée un large public.

Zdnet : http://news.zdnet.fr/story/0,,t118-s2125477,00.html

Le robot dragon de Sanyo et Tmsuk sera commercialise prochainement
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

Sanyo et Tmsuk ont developpé en commun un robot quadrupède destiné a effectuer des taches domestiques. Le robot est dénommé BanRyu et a l'apparence d'un dragon de la taille d'un gros chien. Un premier prototype de ce robot avait été presenté au salon Robodex 2002 (BE 221 du 01/04/02 et BE 222 du 08/04/02) ainsi qu'au salon Robotrex . Le robot peut se déplacer a une vitesse de 15 m par minute (soit 0,9 km/h), il peut également franchir des escaliers dont la hauteur des marches ne dépasse pas 15 cm. Tmsuk s'est occupe de la conception technologique du mécanisme et Sanyo a développe le système de reconnaissance vocale, le système électrique de puissance et les batteries. Le robot est également muni de capteurs infrarouge pour détecter les sources de chaleur et de capteurs d'odeurs pour détecter les fumées et les fuites de gaz. Ces capteurs ont été développes par Tmsuk,qui a reçu l'aide de l'institut de technologie de Kanazawa et de New Cosmos Electric. Cette société est spécialisée depuis 1961 dans la conception de capteurs de fuite de gaz domestique. Le robot est destine remplir une fonction de gardiennage de maisons particulières en l'absence du propriétaire. Il signale la présence d'intrus et prévient les risques d'incendie ou les fuites de gaz pouvant notamment survenir après un tremblement de terre pendant l'absence du propriétaire. Celui-ci en est informe sur son téléphone mobile PHS (Personnal Handy Phone). 50 robots seront commercialises au prix de 2 millions de yens (environ 16 360 euros) des le premier décembre 2002. Sanyo et Tmsuk ont propose a Sohgo (SOK), le spécialiste de la sécurité des maisons et immeubles, d'inclure le robot Banryu dans la gamme de ses produits. La production et la vente en série de ce robot est prévu avant la fin de année 2003.

BE Japon 250 : http://www.adit.fr

Cinq majors d'Hollywood lancent un service de cinéma sur le net
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

Après des années d'hésitations, dues en partie à la crainte du piratage, cinq studios hollywoodiens proposent à partir de lundi un service de téléchargement de films à la carte depuis internet baptisé Movielink. Les maisons de production se lancent avec l'espoir de tirer de nouvelles sources de revenu de ce marché jugé potentiellement encore plus juteux que celui du DVD, qui a rapporté 4,6 milliards de dollars en 2001 (4,5 milliards d'euros). Même si ces chiffres ne sont qu'à un horizon lointain, de l'aveu même de Jim Ramo, qui dirige Movielink, l'initiative a pour but de prouver qu'il existe un marché, de tester les prix, d'apprendre à connaître les clients potentiels et de renvoyer les adeptes du piratage à leurs chères études. Movielink regroupe Warner Bros, filiale d'AOL Time Warner, Paramount, filiale de Viacom, Universal Studios, filiale de Vivendi Universal, Sony Pictures Entertainment (groupe Sony) et la Metro-Goldwyn-Mayer. Les clients de ce service à la carte pourront choisir dans un premier temps parmi 170 titres, essentiellement des films à grand succès du box-office américain, récents ou classiques, qu'ils paieront entre 1,99 et 4,95 dollars (1,96 et 4,89 euros). Le service dispose de fonctions semblables à celles des magnétoscopes telles que pause, avance rapide ou retour rapide. Les films sont téléchargés sur le disque dur de l'ordinateur et les utilisateurs de Movielink devront être équipés d'une connexion à haut-débit, sans quoi le temps de téléchargement sera dissuasif, a estimé Jim Ramo. Pour éviter que les films soient mis en partage sur le net, à l'instar des échanges de fichiers musicaux qui avaient connu leur heure de gloire sous le règne du site Napster, les clients disposeront de 24 heures pour voir la vidéo dans son intégralité une fois le visionnage commencé. Au delà, le fichier sera détruit. Je pense que nous sommes à un stade assez précoce de la culture du cinéma en ligne pour tuer le piratage dans l'oeuf", a expliqué Ramo. Selon lui, les personnes en voyage représentent des bons cobayes. Elles peuvent télécharger un film avant de prendre la route et le diffuser sur un ordinateur portable à leurs enfants assis sur la banquette arrière. Les étudiants dotés d'une connexion internet à haut-débit font également partie des cibles privilégiées, a ajouté Ramo, selon qui on compte plus de 25 millions de foyers dotés de connexions rapides aux Etats-Unis. Movielink est en concurrence sur ce marché du cinéma en ligne avec CinemaNow, seul autre site permettant de télécharger des films sortant des grands studios hollywoodiens. Ce site réunit Lions Gate Entertainment, Microsoft et Blockbuster. CinemaNow revendique 50.000 visiteurs sur son site chaque jour, soit 1,5 million par mois. Cependant, la plupart des clients téléchargent des bandes-annonces de films et des clips gratuits, selon son directeur Curt Marvis. Seul 1% des internautes sont des clients payants. Marvis estime que le marché n'en est qu'à ses débuts et qu'il faudra encore au moins trois ans pour qu'il parvienne à maturité. "Nous pensons que 2002 est l'année zéro. En réalité, cela deviendra banal d'ici 2005", a dit Marvis, dont la société compte afficher ses premiers bénéfices début 2004.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/021111/85/2uby4.html

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
L'exercice physique, même sans perte de poids, réduit le cholestérol
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

L'exercice physique, même sans viser la perte de poids, a un effet bénéfique sur le cholestérol et permet de réduire les risques de maladie cardiaque, montre pour la première fois une étude américaine publiée mercredi. "Il faut comprendre que les patients n'ont pas besoin de perdre du poids ou de se focaliser autant sur la balance, mais ils doivent faire de l'exercice pour réduire les risques de maladie cardiaque", a expliqué le cardiologue américain William Kraus qui a dirigé l'étude. En outre, c'est la quantité d'activité physique et non un changement dans l'intensité de cette activité, qui influe sur les niveaux de cholestérol, selon l'étude dont les détails sont publiés par le New England Journal of Medicine. Les chercheurs de Duke University, en Caroline du Nord, qui on mené l'étude, ont également montré que l'analyse des lipides habituellement utilisée par les médecins pour mesurer ce que l'on appelle le "bon" et le "mauvais" cholestérol ne fournit pas les meilleures indications pour déterminer les risques de maladie cardiaque. L'élément le plus marquant de l'étude est le constat que l'exercice physique a un effet positif sur le nombre et la taille des particules qui transportent le cholestérol dans le sang. Le cholestérol est un lipide qui doit s'attacher à des protéines pour circuler dans le sang et nourrir les tissus. La combinaison cholestérol-protéine est appelée lipoprotéine. Un niveau trop élevé de ces lipoprotéines est associé au rétrécissement des artères et aux maladies cardiaques. "Il ressort de notre étude que le cholestérol transporté par des protéines plus petites et plus denses semble causer des maladies cardio-vasculaires de façon plus efficace que le cholestérol transporté par des particules plus grosses et plus pelucheuses", a expliqué le cardiologue. "Nous avons montré qu'une quantité accrue d'exercice augmente la taille des particules transportant à la fois le bon et le mauvais cholestérol", a poursuivi le médecin. "En utilisant de nouvelles méthodes pour mesurer les particules transportant le cholestérol, nous avons déterminé que tout exercice physique vaut mieux que pas d'exercice", a-t-il ajouté. Selon lui, les études précédentes sur les effets de l'exercice sur le cholestérol n'ont jamais permis d'établir de lien car elles étaient basées sur la mesure des niveaux lipidiques et non sur la taille des particules transportant le cholestérol. "Alors que plusieurs études montraient qu'un faible niveau d'exercice peut améliorer les lipoprotéines, les données de notre étude suggèrent que si le niveau d'intensité de l'exercice a un effet sur les lipides, cet effet est faible comparé au rôle beaucoup plus clair joué par la quantité d'exercice", a encore expliqué le Dr Kraus. Pour déterminer l'effet de l'activité physique, les 111 participants (hommes et femmes), tous en surpoids, n'ont pas été autorisés à modifier leur alimentation pendant les huit mois de l'étude. Les résultats sont fondés sur l'analyse des changements dans le niveau de cholestérol des participants qui étaient divisés en quatre groupes: grande quantité d'exercice à haute intensité, petite quantité à grande intensité, petite quantité à intensité modérée et pas d'exercice du tout. "Nous avons été surpris de voir à quel point le niveau de cholestérol se détériorait chez les personnes ne faisant pas d'exercice, accompagné de prise de poids et d'une mauvaise santé générale. C'est caractéristique de ce qui est en train d'arriver dans la population américaine", a conclu le principal auteur de l'étude. Aux Etats-Unis, l'obésité touche plus de 30% de la population et près de 65% des Américains sont en surpoids, selon les derniers chiffres des Centres de contrôle des maladies d'Atlanta (Georgie).

NEJM : http://content.nejm.org/cgi/content/short/347/19/1483

Un nouveau système de dépistage du sida ultra-rapide
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

Les autorités sanitaires américaines ont annoncé qu'un nouveau système de dépistage du sida, qui donne le résultat en moins de 20 minutes, avait reçu leur agrément et qu'il pourrait devenir un instrument essentiel dans la lutte contre l'épidémie. "Ca sera un outil formidable pour nos conseillers et pour les gens qui nous aident à lutter contre le sida dans notre pays et dans le monde", a déclaré jeudi Tommy Thompson, un responsable de l'Agence pour l'Alimentation et les Médicaments (FDA). Le kit de diagnostic rapide OraQuick, mis au point par OraSure Technologies, une entreprise de recherches médicales de Bethlehem, en Pennsylvanie, fonctionne à partir d'une goutte de sang prélevée sur un doigt et a un taux de fiabilité de 99,6%, selon les autorités sanitaires. Après son prélèvement, le sang est mélangé à une solution dans une éprouvette. Le dispositif de dépistage y est alors introduit. Si des anticorps du VIH-1 sont présents, deux lignes violacées apparaissent dans une petite fenêtre. A la différence des autres tests, le nouveau système peut être conservé à température ambiante et pourrait être utilisé en dehors des laboratoires et des hôpitaux.Le vice-commissaire de la FDA Lester Crawford estime qu'OraQuick sera particulièrement utile pour faire des examens sur les femmes enceintes prêtes à accoucher, afin de prendre les mesures éventuellement nécessaires pour éviter la transmission du VIH à leur bébé lors de l'accouchement. Les autorités américaines espèrent également que le nouveau kit les aidera, ainsi que leurs collègues de l'étranger, à dresser un tableau plus réaliste de l'ampleur de l'épidémie, afin de mieux sensibiliser les populations au danger du sida. On estime qu'un quart des 950.000 porteurs du virus aux Etats-Unis ignorent leur condition et qu'ils risquent de transmettre le virus, selon des données du Centre pour la Prévention et le Contrôle des Maladies. Chaque année, près de 8.000 Américains qui font le test ne viennent jamais chercher leurs résultats.

BBC : http://news.bbc.co.uk/1/hi/health/2418849.stm

Même de petites quantités d'alcool agiraient sur le cerveau
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

Une petite quantité d'alcool est suffisante pour agir sur les facultés mentales d'un individu, notamment sur sa faculté à résonner rapidement et à détecter des erreurs, selon une nouvelle étude américaine publiée par la revue Science. Les chercheurs de Duke ont placé des électrodes sur le cuir chevelu de 14 hommes volontaires testés après avoir reçu un placebo, puis un verre d'alcool, et enfin plusieurs verres. Les volontaires devaient ensuite se soumettre à un test informatique qui nécessite une pensée rapide et un bon instinct de raisonnement. L'alcool, de la vodka à 37,5%, était mélangé à du jus d'orange. Son dosage était fonction du poids du sujet. Des modifications étaient enregistrées même après un simple verre, conduisant les chercheurs à conclure que l'alcool, même à faible dose, était capable d'amoindrir la capacité du cerveau à détecter et à corriger les erreurs. Le premier auteur de l'étude, K. Richard Ridderinkhof de l'université d'Amsterdam et de l'université de Leiden a utilisé avec ses collègues une technique consistant à mesurer la capacité du sujet à répondre correctement à des signaux conflictuels et confus. Le test qui nécessite un écran d'ordinateur comprend une flèche dirigée vers une cible. De chaque côté de la flèche,sont placées d'autres flèches qui pourraient pointer dans le bon ou le mauvais sens. Le but pour le joueur est d'ignorer les flèches gênantes et de pousser les boutons de droite ou de gauche pour indiquer correctement la direction de la cible. Les boutons de gauche sont actionnés par la main gauche, ceux de droite par la main droite. Le taux d'erreurs enregistrées qui était de 4,8% environ sous placebo, est passé à 19,8% après le premier verre. Boire de l'alcool diminue aussi les capacités à réagir rapidement, ou encore le temps que chaque sujet met pour répondre à une question. Cette technique de mesure des ondes cérébrales a montré que des petites doses d'alcool agit rapidement sur une partie du cortex antérieur impliquée dans le déroulement des processus de pensée et la détection inconsciente des erreurs. Les chercheurs soulignent que cette partie du cortex doit probablement jouer un rôle dans les réponses réflexes à des changements, face à un enfant qui traverse soudainement la rue devant une voiture par exemple.

Science : http://www.sciencemag.org/sciencexpress/recent.shtml

Le cannabis plus nocif pour les poumons que le tabac
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

Le cannabis est plus dangereux que le tabac et fumer trois joints de cannabis pur est aussi nocif aujourd'hui pour les poumons que fumer 20 cigarettes, affirme une étude médicale britannique publiée le 12 novembre. Lorsque le cannabis est mélangé au tabac, les effets sont bien pires, ajoute l'étude de la British Lung Foundation (Fondation britannique du poumon) intitulée "A smoking Gun" (une arme fumante). Le goudron contenu dans le cannabis contient 50% de plus de carcinogènes (agents susceptibles de provoquer un cancer) que le tabac. L'étude montre que les dangers liés à la consommation de cannabis sont plus élevés aujourd'hui que dans les années 1960, le cannabis étant "15 fois plus fort" qu'à cette époque avec un taux de plus en plus important de THC (tetrahydrocanabinol), substance psychoactive du cannabis. Conséquence, selon les auteurs du rapport, les études menées dans les années 1960 ne sont plus applicables aujourd'hui. "Ces statistiques seront une surprise pour beaucoup de gens, en particulier ceux qui ont choisi de fumer du cannabis plutôt que du tabac pensant que le cannabis est moins dangereux pour eux", a commenté le docteur Mark Britton, président de la fondation. "Il est vital que les gens soient totalement informés des dangers afin de pouvoir prendre leur décision en conscience et connaître les dommages que cela peut causer", a-t-il ajouté. "Ce rapport ne porte pas sur l'aspect moral du bien et du mal concernant l'usage de cannabis mais est simplement destiné à s'assurer que chacun comprend clairement les risques respiratoires que cela comporte", a-t-il souligné. "Les bouffées et volume d'inhalation avec le cannabis sont jusqu'à quatre fois plus importants qu'avec le tabac", a expliqué pour sa part la directrice de la fondation Helena Shovelton.

British Lung Foundation : http://www.lunguk.org/news/index.html

Les propriétes antiallergiques de la pomme confirmées
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

Des chercheurs du "National Institute of Fruit Tree Science" confirment que la consommation réguliere de pommes diminue le risque d'allergie. Ils ont demandé a 14 hommes et femmes de consommer 8,4 grammes de pectine de pomme purifiée par jour, soit l'equivalent de six pommes. En trois semaines, le taux sanguin d'histamine a considérablement diminué chez 11 de ces 14 personnes, et il a même été réduit de moitié pour cinq d'entre elles. L'arrêt de la prise quotidienne de pectine s'est traduit dans tous les cas par un retour au taux d'histamine antérieur au traitement. Ces résultats concordent avec ceux d'une étude épidemiologique conduite pendant 25 ans aux Pays-Bas, qui avait également mis en évidence l'effet antiallergique de la consommation de pommes. Cette nouvelle étude permet de préciser que les pommes doivent cette propriéte à la pectine qu'elles contiennent. Les scientifiques nous invitent donc à consommer au moins une pomme par jour, d'autant plus qu'on ne connait aucun autre aliment capable de réduire le taux d'histamine.

BE Japon 250 : http://www.adit.fr

Maladie cardiaque : une protéine donne une bonne indication des risques
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

La présence dans l'organisme humain d'un certain type de protéines donne une bonne indication des risques de maladie cardiaque, selon une étude publiée mercredi aux Etats-Unis, qui recommande d'ajouter le dépistage de cette protéine à la mesure habituelle du niveau de cholestérol. La protéine (C réactive) fournit une meilleure prédiction des risques de maladie cardiaque que la mesure des niveaux de cholestérol habituellement utilisée, selon les chercheurs américains dont les résultats sont publiés dans la revue The New England Journal of Medicine daté de jeudi. Les chercheurs de la faculté de médecine de l'Université de Harvard à Boston soulignent que les tests visant à identifier la présence de protéines C réactives et de lipoprotéines de basse densité riches en cholestérol "tendent à identifier différents groupes (de personnes) à haut risque" de maladies cardiaques. Les auteurs recommandent donc de pratiquer les deux types de tests pour mieux prévoir les risques. Chaque année, plus d'un million d'Américains subissent un accident cardiaque et les maladies cardiaques font environ 500.000 morts par an dans le pays.

NEJM : http://content.nejm.org/cgi/content/short/347/20/1557

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
La France dans l'économie du savoir: bilan contrasté, selon rapport du Plan
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

Le positionnement de la France dans l'économie du savoir se caractérise par une "relative fragilité", selon un rapport du Commissariat général du Plan dont l'état des lieux conclut à un "bilan contrasté", a déclaré devant la presse mercredi son président Pascal Viginier. L'Union européenne, en mars 2000 à Lisbonne, s'était donné l'objectif ambitieux de "devenir l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique", a rappelé Pascal Viginier, et il est vrai qu'en consacrant "plus de 6% de sa richesse à l'éducation et un taux d'accès à la formation continue en forte hausse depuis les années 7O", la France se situe "dans la moyenne haute des pays développés". Mais un relâchement "sensible" est perceptible depuis plusieurs années dans les investissements dans la recherche et le développement et l'effort des entreprises demeure "insuffisant : ces dernières financent 54% des dépenses de R et D contre environ 67% aux Etats-Unis et en Suède". Par ailleurs, avec 652 publications scientifiques par million d'habitants en 1999, notre pays se situe "dans la moyenne de l'Union européenne" mais on assiste à un déclin de l'"impact" (mesuré en termes de citations) des publications françaises depuis 1985. La France enfin se situe parmi les pays industriels les plus en retrait en matière de brevet, avec un dépôt par habitant deux fois plus faibles qu'en Allemagne ou au Japon, selon le rapport. Concernant la diffusion des TIC (technologies de l'information et de la communication), en dépit du rattrapage engagé à la fin des années 90, la France est "nettement en deçà du degré de diffusion observé en moyenne au début de la décennie", selon le groupe de travail, qui a réuni entre octobre 2001 et juin 2002 une cinquantaine d'experts.

La Recherche : http://www.larecherche.fr/actu/n021113112626.ri64bqc2.html

Un nouvel élan pour l'Europe de la recherche
Samedi, 16/11/2002 - 00:00

Est-on en train d'assister à la naissance de l'Europe de la science ? À un événement comparable par son ampleur à ce que fut la création, à la fin des années cinquante, de la Communauté économique du charbon et de l'acier, ancêtre du marché commun et de la politique agricole commune ? Initiateur, en janvier 2000, du projet de construction de l'Espace européen de la recherche, le commissaire européen à la Recherche, Philippe Busquin, en est convaincu.

« Plus encore que celui qui vient de s'achever, le XXIe siècle sera celui de la connaissance. Mais l'Europe ne pourra relever ce défi que si elle s'organise », a-t-il déclaré lundi lors de la conférence de lancement du sixième programme cadre de recherche et développement (PCRD), qui se tient jusqu'à ce soir au palais des expositions du Heysel à Bruxelles. Y participent plus de 8 700 chercheurs, industriels et décideurs, venus des quatre coins d'Europe mais aussi du reste du monde. Jamais, depuis sa création, une manifestation organisée par la Commission européenne n'avait connu une telle affluence. Spécialement conçu pour être un « levier » au service de ce projet fédérateur et ambitieux, le 6e PCRD, qui débutera le 1er janvier 2003 pour une durée de quatre ans, tranche singulièrement avec les précédents, notamment en termes de moyens. Son budget, en hausse de 17 % par rapport à l'exercice 1998-2002, s'élève à 17,5 milliards d'euros. Fait nouveau, les pays candidats pourront en bénéficier comme s'ils étaient déjà membres à part entière de l'Union. Ces fonds auront pour principale mission de « catalyser les initiatives (et) éviter la fragmentation et le double emploi » des moyens humains et financiers engendrés par les frontières nationales. Près de 12 milliards d'euros seront consacrés à sept domaines clés (voir infographie). En outre, 1,3 milliard d'euros seront réservés à des activités couvrant des champs de recherche plus vastes. Le succès de l'opération semble d'ores et déjà acquis : les services de la Commission européenne ont en effet reçu plus de 12 000 réponses à l'« appel de manifestation d'intérêt » lancé il y a quelques mois. Pour bénéficier de ces fonds, deux nouveaux instruments sont créés : d'un côté les réseaux d'excellence destinés à renforcer et à pérenniser les liens entre les laboratoires universitaires et les organismes de recherche européens ; de l'autre, les projets intégrés dont le rôle consiste à aider différents partenaires (laboratoires, entreprises et autres) à atteindre une masse critique suffisante pour mener à bien un projet de recherche comportant des objectifs clairement identifiés. Plus question de faire du « saupoudrage », comme lors du précédent PCRD, où la Commission européenne a financé la bagatelle de 22 000 projets. Lors de la prochaine édition, ce nombre sera divisé par quatre ou cinq. Davantage d'intégration, de vision et de coopération à long terme ; donc moins d'alliances de circonstance, sont aujourd'hui les maîtres mots. Autre fait marquant, la recherche fondamentale, précédemment exclue du PCRD, pourra bénéficier de subsides conséquents, notamment au travers des réseaux d'excellence. D'après le premier examen des 12 000 propositions parvenues à la Commission, les laboratoires français seraient leaders sur ce créneau. En outre, 2,6 milliards d'euros seront spécialement affectés à la structuration de l'Espace européen de la recherche, notamment pour encourager la mobilité des chercheurs, grâce aux bourses Marie-Curie, dont les crédits seront doublés. La construction de cette Europe de la science ne peut néanmoins se concevoir sans une augmentation significative des dépenses de recherche des pays de l'Union. Lors du Conseil européen de Barcelone au mois de mars, les chefs d'État et de gouvernement des Quinze se sont fixés pour objectif d'atteindre les 3 % du produit intérieur brut d'ici à 2010. Pour l'heure, avec 1,9 % seulement, contre 2,7 % aux États-Unis et 3 % au Japon, l'Union européenne est bien loin du compte, en partie du fait de l'insuffisance de l'investissement privé dans la recherche. Le 6e PCRD, qui consacrera 430 millions d'euros au soutien des projets soumis par les PME et PMI, devrait contribuer à combler ce retard.

Figaro : http://www.lefigaro.fr/sciences/20021113.FIG0187.html

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