RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 55
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 25 Juin 1999
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Egalement dans ce numéro
TIC
Amérique du Nord : 92 millions d'internautes dont 46 % de femmes
Internet à l'école en échange de pub : la recette américaine
OpenSky : 3Com s'attache aux réseaux sans fil
AOL lance son moteur de recherche
Ternova, un bouquet de services sur le Net dédié aux collectivités locales
L'accès au net de plus en plus gratuit
Java embarque sur les Palm Pilot
Nasdaq-Japan : bientôt une bourse électronique
Le "retard français" s'accroît mais peut se résorber en 5 ans
Des Emails par téléphone
Le cybersquatting interdit aux Etats-Unis ?
Claviers, PC , logiciels : Internet se glisse partout
Le logiciel qui détecte les images pornographiques
L'électricité par l'internet
L'internet à haut débit mise sur le satellite
Les parlementaires veulent inclure l'internet des écoles au service public
Excite invente l'Assistant qui évite de surfer soi-même sur le Net
Les virus coûtent cher aux entreprises
La brevetabilité des logiciels inquiète les Européens
Les ordinateurs d'entreprise ont leur antivol
Des logiciels pour doper les cartes à puce
Canona ajoute une dimension aux images 2D
Quand l'internet part à l'assaut de la télévision
Matière
Un ordinateur qui imite le cerveau humain
L'avenir des écrans passe par les nanotubes
Intel annonce une puce 600 MHz
AMD Athlon : le K7 change de nom
L'énergie éolienne a le vent en poupe
Vivant
Opérer le cerveau sans scalpel
La microsonde ionique va révolutionner la biologie
Avancée dans la lutte contre la leucémie
Un bras-robot directement commandé par le cerveau de rats
Un vaccin contre les cancers du col de l'utérus
Homme
Près de 50 % des Américains dans les technologies de l'information en 2006
De la démocratie en ligne
Edito
l'Internet, un nouveau monde



Dans une série d'articles récents, Dominique Wolton a relancé le débat sur la nature fondamentale de l'Internet en affirmant que celui-ci n'était qu'une simple technique qui, en tant que telle, n'avait pas de dimension ni de finalité culturelles propres. Ce point de vue iconoclaste a le mérite d'aller à contre courant du discours dominant et d'alimenter un débat indispensable sur la véritable nature de l'internet. Mais si l'on considère que l'Internet est une innovation technologique majeure, au même titre que l'imprimerie, l'ordinateur, la télévision ou le téléphone, qu'il est d'ailleurs en train d'intégrer, on voit mal comment il pourrait ne pas transformer de manière profonde et irréversible notre rapport au réel, au temps et à l'information et, corrélativement, bouleverser les modes de production et de consommation culturelles. Si l'internet permettait simplement d'envoyer instantanément un message à un grand nombre de destinataires en même temps, ou d'accéder à distance à une information précise, il n'y aurait effectivement qu'une différence de degré entre l'Internet et l'ensemble des autres médias. Pourtant, il suffit d'avoir navigué quelques heures sur le net pour percevoir une différence de nature avec tous les autres moyens d'information et de communication. Ce saut qualitatif tient au fait que, sur l'Internet, l'information est toujours contextuelle, réticulaire et évolutive car elle est inséparable du réseau qui la contient et lui donne sens. Sur l'Internet les informations font le réseau mais le réseau produit sans cesse de nouvelles combinaisons informationnelles. C'est cette propriété endogène et singulière qui permet à l'utilisateur d'apporter aux informations qu'il exploite une valeur ajoutée cognitive, individuelle mais aussi collective puisqu'elle rétroagit sur le réseau lui-même qu'elle vient enrichir. C'est pourquoi l'internet est bien davantage qu'un système technique ou qu'un nouveau média et préfigure sans doute l'émergence d'une nouvelle dimension du réel, non réductible à notre espace-temps. Loin d'être une simple excroissance du réel ou un épiphénomène, l'Internet est un nouveau monde qui produit ses propres règles de fonctionnement et de croissance. Conquérir ce nouveau monde, lui donner sens et permettre à chacun d'y trouver sa place sera la grande aventure humaine du prochain siècle.

René TREGOUET

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Amérique du Nord : 92 millions d'internautes dont 46 % de femmes
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Le nombre d'internautes aux Etats-Unis et au Canada atteignait 92 millions en avril, en hausse de 16 % en neuf mois, selon une étude publiée jeudi et qui met en avant l'explosion du commerce en ligne et l'utilisation grandissante de l'internet par les femmes. La proportion de femmes parmi les internautes, à 43 % pendant près de deux ans, s'établit maintenant à 46 %, indique l'étude effectuée entre août 1998 et avril 1999 par CommerceNet et l'institut de sondage Nielsen Media Research, le nombre d'acheteurs en ligne a fait un bond de 40 % sur la période, pour atteindre 28 millions, dont un million achète sur le web au moins une fois par semaine. Outre les acheteurs, l'internet draine aussi beaucoup de curieux et, selon l'étude, ce sont 27 millions de personnes qui ont fait à un moment ou à un autre du simple lèche-vitrines virtuel. Le nombre de femmes faisant leurs achats sur le web a fait un bond de 80 % pour dépasser le niveau de 10 millions, soit 38% de tous les acheteurs contre 29 % l'été dernier, selon l'étude. "Plus de deux personnes sur cinq en Amérique du Nord utilisent aujourd'hui l'internet et le web devient partie intégrante de la vie de tous les jours", a indiqué Mark Resch, responsable de CommerceNet, groupement qui a la vocation de développer le commerce en ligne. Les femmes représentent actuellement 45 % de 9,2 millions d'acheteurs de livres sur l'internet, 38 % des 7,2 millions d'acheteurs de CD et vidéos, 24 % des 5,4 millions d'acheteurs de matériel informatique, et 54 % des 4,5 millions d'acheteurs de vêtements. Dans toutes ces catégories, le nombre de femmes a plus que doublé depuis l'été dernier.

AFP/18/06/99

Internet à l'école en échange de pub : la recette américaine
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

La ZapMe Corporation, qui propose des accès à Internet aux écoles américaines en échange d'une forte présence publicitaire, attire de nouveaux investisseurs. Selon le magazine techno-financier The Red Herring, le modèle économique de Zapme intéresse une poignée de capitaux-risqueurs, qui vont apporter 50 millions de dollars (318 millions de francs) à l'entreprise : 30 millions en fonds propres et 20 millions sous forme de matériel Xerox et Hewlett-Packard en "venture leasing". Depuis 1998, la société de San Ramon (Californie) propose aux lycées (high schools) d'installer gratuitement quinze ordinateurs connectés à Internet et une imprimante laser, en échange de l'affichage permanent de bannières publicitaires sur les écrans. Les écoles doivent s'engager par contrat à ce que les ordinateurs soient utilisés au moins quatre heures par jour. 7 000 établissements - sur un total de 120 000 - ont d'ores et déjà passé un accord avec Zapme, et 10 000 autres seraient sur liste d'attente, selon la société.

OpenSky : 3Com s'attache aux réseaux sans fil
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

L'équipementier 3Com et la firme Aether Technologies vont relier par la voie des airs les utilisateurs des assistants Palm Pilot et Windows CE aux réseaux des entreprises. A travers une société commune baptisée OpenSky, ils comptent proposer aux entreprises des solutions sécurisées pour consulter messageries électroniques, agendas partagés et bases de données sans fil à la patte. L'équipementier dévoile une autre facette de sa stratégie pour les réseaux sans fil avec la naissance de la société OpenSky. Fondée en Californie avec le spécialiste du "sans fil" Aether Technologies, OpenSky commercialisera des solutions qui permettent à une entreprise de faire communiquer ses serveurs avec des assistants numériques. Disponibles d'abord pour les organiseurs Palm III et Palm V, les services de connexion seront étendus aux PC de poche sous Windows CE, aux pagers et aux téléphones Internet compatibles avec le standard Wap (wireless application protocol). Ils permettront d'accéder via une interface sécurisée à Internet ou à l'intranet d'une société. Ces services incluent l'accès en temps réel à des comptes de messagerie internes sur Lotus Notes et Microsoft Exchange, ainsi qu'à des applications de bases de données ERP par exemple. Il devient possible pour un travailleur nomade de consulter et modifier à distance un emploi du temps intégré dans un agenda partagé. Opensky intégrera le "Webclipping", la technologie de 3Com, qui permet de convertir dans une version allégée (avec des pertes) le contenu des pages Web d'un site donné afin de le transférer sur un PalmPilot.

Network http://www.vnunet.fr/NN/index.htm

AOL lance son moteur de recherche
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

AOL teste actuellement un moteur de recherche qui couvrira l'ensemble de ses services propriétaires mais aussi le Web. Ce nouveau service appelé AOL Search devrait être lancé très prochainement. Jusqu'à présent, accéder à des zones spécifiques d'AOL nécessitait de taper des mots clés ou de cliquer dans des rubriques spécifiques. Le nouveau moteur sera semblable dans son fonctionnement aux moteurs de recherche du Web, permettant un accès direct aux documents recherchés. AOL Search combine la technologie interne de recherche d'AOL mais aussi des technologies extérieures grâce à des partenariats. AOL a déjà signé avec Inktomi comme partenaire externe. Excite a mis en place les produits de recherche sur le Web d'AOL comme NetFind. Mais la technologie de recherche Inktomi devrait prochainement remplacer Excite.

Lettre de l'internet http://www.lalettre.com/news/juin/210699_1.html

Ternova, un bouquet de services sur le Net dédié aux collectivités locales
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Après le lancement - au début du mois - de son offre Liberalis dans le domaine de la santé, l'opérateur France Telecom récidive aujourd'hui avec Ternova, dans l'un de ses 4 autres domaines d'action prioritaires. Il s'agit d'un bouquet de services sur Internet destinés à simplifier la vie des élus et des fonctionnaires territoriaux et à aider, de manière générale, les collectivités locales à s'approprier les nouvelles technologies. Gratuits "pour 80% d'entre eux" et s'appuyant sur une série de partenariats, ces services se déclinent en services d'information (actualité, dossiers thématiques téléchargeables.), services experts (accès à un agenda de manifestations, à une base des marchés publics ou des délibérations des communes françaises, à des annonces d'entreprises cherchant un lieu d'implantation, à des offres d'emploi dans la fonction publique, envoi de communiqués de presse en ligne). Ternova permettra aussi un partage d'expériences, des recherches d'informations grâce au moteur de recherche Voilà Collectivité locale.

OI Informatique http://www.01-informatique.com/actus/1/1955.html?Indice=1&Themes

L'accès au net de plus en plus gratuit
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

L'Internet gratuit est-il payant? Autrement dit, un fournisseur d'accès, qui offre gratuitement à ses abonnés la possibilité de surfer sans limite sur l'Internet, peut-il gagner correctement sa vie? Oui, prétend sans ambiguïté None Networks, persuadée d'avoir ouvert une seconde voie avec son service Freesbee, différent de la douzaine d'offres d'accès gratuit proposée en France depuis le 1er avril. Mardi, ses fondateurs faisaient visiter leurs locaux. Successions d'armoires électroniques, de serveurs et d'écrans ultraneufs. La société a consacré 75 millions de francs à ses investissements et se fait fort d'être "largement" rentable "avant deux ans et demi". La start up a convaincu les sociétés de capital-risque de lui apporter leurs capitaux: 163 millions de francs en leasing. La martingale? Tout simplement - quoique la négociation ait été difficile - l'achat en gros de minutes d'appels locaux à France Télécom, que None Networks facture à son abonné au prix public de détail. La différence permet de financer en partie son service. Jamais, jusqu'à présent, l'opérateur public n'avait accepté de brader ainsi ses minutes. "Nous sommes allés les trouver en leur posant la question: combien faites-vous de rabais si on achète un milliard de minutes de télécommunications?" Après six mois d'intense réflexion, France Télécom avait proposé, dans un premier temps, une ristourne ridicule de 5 %. Pour ensuite faire une offre que None Networks a jugé attractive, mais sur laquelle il refuse de communiquer. Aux Etats-Unis, fait remarquer un opérateur concurrent, les rabais sont couramment de 20 à 25%.

Java embarque sur les Palm Pilot
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Le Palm Pilot, l'assistant personnel fabriqué par 3 Com, réputé le plus vendu au monde, va pouvoir faire tourner des applications en Java. Sun Microsytems, l'inventeur du langage, et 3 Com ont choisi d'annoncer leur accord à l'occasion de la réunion annuelle Java One des développeurs Java, afin de les inciter à proposer le plus rapidement possible des applications. Pour le moment en effet, seul un jeu a fait l'objet d'une démonstration. Les 10000 Palm V incluant le code Java bradés à l'occasion de cette conférence se sont arrachés. C'est en fait une version allégée de Java, appelée Java 2 Micro Edition, plus économe en mémoire, qui sera utilisée. Elle est susceptible d'être portée par des décodeurs de télé numérique, des web phones, des pagers et autres téléphones mobiles. L'accord avec 3 Com n'est pas la seule incursions de Java dans le domaine très grand public des micro ordinateurs de poches, ou assimilés. Sun a également annoncé que l'opérateur Japonais NTT DoCoMo livrerait prochainement les premiers prototypes de téléphones mobiles fonctionnant sous Java et permettant d'accéder à Internet. Des applications spécifiques sont en cours de développement. Elles devraient apparaître à la fin de l'an 2000.

L'Expansion/17/06/99 http://www.lexpansion.com/

Nasdaq-Japan : bientôt une bourse électronique
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

La National Association of Securities Dealers (NASD) a signé une entente aujourd'hui, à Tokyo, avec Softbank Corporation afin de financer conjointement une nouvelle société, Nasdaq-Japan. Cette société élaborera et mettra en place une nouvelle bourse électronique au Japon, qui devrait entrer en activité au quatrième trimestre de 2000. Nasdaq-Japan sera fondée sur l'approche électronique, à partir d'un terminal, employée par The Nasdaq Stock Market(MD) pour négocier des valeurs mobilières. Internet sera un élément d'accès clé à cette bourse électronique des plus modernes. La nouvelle bourse permettra aux investisseurs japonais d'investir dans les actions à forte croissance, axées sur la haute technologie, les plus connues du monde, et facilitera l'accès des nouvelles entreprises japonaises à des capitaux propres.

Bénéfice net/18/06/99 http://www.benefice.net/nouvelles/99-06/03-234901.html

Le "retard français" s'accroît mais peut se résorber en 5 ans
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Le retard de la France dans le développement de l'internet s'accroît, mais "elle a les moyens d'être dans le peloton de tête dans cinq ans", a estimé vendredi Jean-François Abramatic, président du W3C (World Wide Web Consortium) en présentant son rapport à la presse. M. Abramatic rendait les conclusions de la mission sur le développement technique de l'internet en France que lui a confiée le secrétaire d'Etat à l'industrie Christian Pierret. La France est en retard sur les Etats-Unis et les pays européens les plus dynamiques, tant du côté du grand public (entre 2,5 à 4 millions d'internautes selon les sources, contre plus de 10 millions en Allemagne) que des entreprises. Un tiers des 1.500 grandes entreprises françaises ont un site web. Les noms de domaines français (en .fr et .com) représentent à peine 6% des noms de domaines européens, selon le rapport. Techniquement, les réseaux français (backbone) "peuvent supporter le choc du développement de l'internet", selon M. Abramatic, mais l'accès à haut débit chez les particuliers laisse à désirer. Or, les solutions techniques existent en France pour favoriser la vitesse d'accès. Le câble posé en France est nettement plus performant qu'aux Etats-Unis pour transporter l'internet, l'ADSL (Asymmetric digital suscriber line), qui permet d'accroître le débit du fil téléphonique de cuivre est une spécialité d'Alcatel, groupe français. Mais ces techniques tardent à être mises en oeuvre, faute de cadre réglementaire adapté et d'entente entre les acteurs concernés, comme l'illustre la longue querelle entre France Télécom et Lyonnaise câble pour mettre à niveau les réseaux câblés pour faire passer l'internet. Dans la boucle locale (accès final à l'abonné), la libéralisation est incomplète et le monopole de France Télécom est à peine entamé. Le rapport Abramatic appelle clairement à "accélérer le déploiement de l'ADSL en créant les conditions d'un marché concurrentiel". Le débat sur l'accès des concurrents à la partie finale du réseau de France Télécom (dégroupage) n'est pas encore tranché en France, freinant les investissements. RENATER, le réseau de recherche français, doit pouvoir tester les applications de l'internet du futur avec un "RENATER 3" à très haut débit plus performant que le réseau actuel, sur la base de financements publics, comme c'est le cas aux Etats-Unis, au Canada etc.

http://mission-dti.inria.fr/Rapport/index.html

Des Emails par téléphone
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Dire qu'il existait encore des lieux dans le monde où l'on ne pouvait pas consulter sa boîte aux lettres électronique... Faute de modems ou d'ordinateurs. Cette époque est désormais révolue grâce à une société américaine qui a lancé cette semaine un service permettant de consulter son mail depuis n'importe quel téléphone, par l'intermédiaire d'un numéro vert. Baptisé MyTalk, ce prodige créé par les ingénieurs de General Magic, utilise les technologies les plus récentes en matière de reconnaissance vocale. Son utilisateur n'a ainsi plus qu'à " discuter " avec lui en prononçant, par exemple, " lire " ou " effacer " ou encore "je veux répondre ", pour voir ses voeux immédiatement exaucés. Tout cela gratuitement puisque MyTalk est financé par la publicité. Pour s'y abonner, l'internaute doit choisir un login et un mot de passe sur le site www.mytalk.com. Il reçoit ensuite un numéro de téléphone suivi d'un indicatif personnel qui lui permettent d'accéder à sa messagerie. Les messages reçus sont restitués par une voix synthétique. En retour, la réponse de l'abonné, vocale est acheminée jusqu'à la boîte à lettres de son correspondant

Science&Avenir http://www.sciences-et-avenir.com/cgi/flash/full_text?cle=980009382.93

Le cybersquatting interdit aux Etats-Unis ?
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Le gouvernement américain devrait voter une loi empêchant à certains entrepreneurs de déposer le nom de domaine d'une société ou d'une marque connue afin de le revendre ultérieurement à son propriétaire. Les grandes marques comme Coca cola ou Nike vont bientôt pouvoir dormir sur leurs deux oreilles pour ce qui concerne l'enregistrement des noms de domaine. Le gouvernement américain s'apprête en effet à voter une loi qui interdit de déposer un nom de domaine reprenant le libellé d'une marque ou le nom d'une grande société. La pratique connue sous le nom de cybersquatting permet ensuite à ceux qui s'y adonnent de revendre au prix fort lesdits noms de domaine. Si elle est votée, la loi permettra à certaines sociétés de poursuivre des sites pornographiques qui utilisent la popularité de leur(s) marque(s) pour attirer du monde sur leurs sites. Parallèlement à ce projet de loi, l'OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle) travaille en collaboration avec l'ICANN (l'organisme chargé de l'attribution des noms de domaine) pour mettre en place des garde-fous qui découragent les cybersquatters.

Network http://www.vnunet.fr/NN/index.htm

Claviers, PC , logiciels : Internet se glisse partout
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Après les CD insérés dans les magazines, les fournisseurs de contenu internet ont trouvé une nouvelle solution pour recruter des clients : s'intégrer aux matériels et aux logiciels. La dernière alliance en date s'est faite entre Lycos et Lotus (IBM). L'éditeur va intégrer l'accès au portail de Lycos dans la dernière version de Lotus Note, Lotus Note Release 5. Lycos va pouvoir toucher les 38 millions d'utilisateurs de Lotus, alors que la filiale d'IBM espère accroître sa présence sur internet, tout en se faisant rémunérer grâce à une part des revenus publicitaires de Lycos. Avant eux, le 16 juin, AOL avait tissé sa toile en se glissant dans la gamme Presario de Compaq, dans le but de 'faciliter aux consommateurs' l'accès à internet via une connexion xDSL. Le pionnier sur ce filon a été Hewlett-Packard, qui, le 14 juin dernier, avait signé un accord avec AOL, AT&T et Yahoo!. Le constructeur, par le biais de sa gamme HP Pavillon fournit un clavier dont les touches permettent l'accès soit à des sites web, soit à des servies particuliers d'un portail. Certaines touches permettent également l' impression de documents, sans passer par l'écran. A quand les souris OI Informatique ?

http://www.01-informatique.com/actus/1/1932.html?

Le logiciel qui détecte les images pornographiques
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

La société Heartsoft annonce avoir mis au point un logiciel permettant d'identifier les images à caractère pornographique sur Internet. Destiné à mieux contrôler l'utilisation du Net par des enfants, le logiciel utilise une technologie d'analyse et de reconnaissance d'image mise au point par l'armée américaine. Il devrait être disponible dans les mois à venir.

Heartsoft http://www.heartsoft.com

L'électricité par l'internet
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Aux Etats-Unis, la plupart des entreprises qui vendent de l'électricité ont des sites sur la toile, mais elles ne savent pas vraiment comment s'en servir pour faire avancer leurs affaires. Une entreprise californienne essaye de changer tout ça en se servant de la toile pour ajuster l'offre et la demande en temps réel ce qui devrait permettre aux usagers des économies de l'ordre de 15 pour cent. Basé à Emeryville juste en face de San Francisco, sur la baie du même nom, Utility.com s'est lance sur le marche a la fin du mois de mars et projette d'étendre ses services dans les états ayant accepte le principe de la dérégulation. L'idée d'Utility.com consiste à suivre grâce à de gros moyens informatiques les prix pratiques sur différents réseaux de distributeurs d'électricité pour repérer les plus économiques a chaque instant, mais aussi pour prévoir les heures ou l'on peut obtenir l'électricité la moins chère. Une fois l'infrastructure mise en place, il ne reste plus ensuite qu'àmettre en contact les acheteurs et les vendeurs. Un rôle d'intermédiaire que l'internet permet de jouer avec une grande facilite. Tous les rapports des usagers avec l'entreprise se font via la toile, y compris la "signature" du contrat. Il faut installer un petit emetteur-recepteur radio sur le compteur de chaque usager pour suivre heure par heure la consommation de cette maison. L'information ainsi recueillie est alors transmise à Utility.com qui choisit, a chaque instant, le fournisseur le moins cher. Au centre du système, le Automated Power Exchange fixe le prix a chaque instant en fonction de l'offre et de la demande. Les entreprises peuvent faire leurs offres a chaque instant pour l'électricité qu'elles utiliseront dans l'heure qui suit, elles peuvent faire des offres un jour a l'avance ou acheter une partie a plus long terme pour les besoins les plus prévisibles. Plus le délai entre l'achat et l'utilisation est long, moins l'énergie coûte cher. Ce système permet de réduire les achats au dernier moment et d'éviter les coûts spéciaux lies a la consommation aux heures de pointe. La capacité d'anticiper sur la consommation de la part du distributeur est une source économies substantielles.

Netsurf http://www.netsurf.ch/index.html

L'internet à haut débit mise sur le satellite
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

La presse américaine accorde une large place à l'accord entre AOL, le premier fournisseur de contenu et d'accès à l'internet, et Hughes Electronics, le géant du satellite. Le premier va investir 1,5 milliard de dollars dans le second. Cette opération vise plusieurs objectifs bien distincts. Le premier est bien sûr d'offrir à ses abonnés (ils sont 16 millions) un accès à l'internet à haut débit et ainsi se positionner dans la course à la large bande dans laquelle AT&T a pris une sérieuse avance en absorbant plusieurs câblopérateurs majeurs, ne laissant à ses compétiteurs que l'accès via la boucle locale et via le satellite. Toutefois le satellite présente le grave défaut de l'asymétrie (seul le lien descendant est assuré par le satellite, la connexion de l'utilisateur vers le serveur devant être prise en charge par le réseau téléphonique).Faut-il y voir un appel du pied d'AOL à destination des câblopérateurs qui ont jusqu'à présent refusé ses avances?

brève @RT Flash

Les parlementaires veulent inclure l'internet des écoles au service public
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Les parlementaires de la Mission d'information sur l'application de la loi des télécommunications ont recommandé mercredi que l'accès des écoles, des hôpitaux et des bibliothèques à l'internet soit inclus dans le service universel du téléphone. La mission, qui dressait au cours d'une conférence de presse un premier bilan de la loi de réglementation des télécommunications votée en 1996, souligne que les Etats-Unis ont inclus l'accès à l'internet des écoles et établissements de soins ruraux dans leur service universel. La mission souhaite que le service universel français ne soit pas un "service minimum" mais évolue en tenant compte des progrès techniques. Or, l'internet est devenu dans les pays développés un outil courant, au même titre que le téléphone, et en être exclu peut constituer une discrimination. La mission souhaite donc que l'internet des écoles et des hôpitaux, ainsi que l'accès à haut débit (2 mégabits), soient inclus dans le champs du service universel (le service de base du téléphone, selon la définition européenne). Les parlementaires français n'ignorent pas que la définition du service universel dépend des directives européennes, en cours de redéfinition. Ils proposent donc à titre transitoire d'inclure l'accès des écoles et hôpitaux à l'internet dans le "service obligatoire", qui permet à tout opérateur, privé ou public, de prétendre fournir certaines prestations (c'est le cas pour le réseau numérique RNIS). La mission souhaite donc que ce décalage soit compensé dans les prochains tarifs du service universel proposés par France Télécom, qui sont approuvés par le gouvernement.

Excite invente l'Assistant qui évite de surfer soi-même sur le Net
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Pour conserver ses visiteurs le plus longtemps possible, Excite a trouvé une nouvelle solution : ne plus les obliger à se connecter à son site d'entrée. Ni même ne plus les obliger à utiliser un logiciel de navigation du tout. Seule nécessité : télécharger un petit logiciel, gratuit bien entendu, qui se présente comme une simple fenêtre sur l'écran de l'utilisateur, occupé à d'autres tâches que celle consistant à surfer sur le web, mais connecté néanmoins. L'Excite Assistant remplit alors plusieurs fonctions de façon autonome : il signale lorsque des nouvelles peuvent l'intéresser, affiche les nouvelles valeurs de cours boursiers, les programmes de télévision ou encore les prévisions météorologiques. De plus, il signale l'arrivée d'un nouveau message électronique (en mentionnant le nom de l'expéditeur et le thème). Et si cela ne suffit pas encore : il se connecte à des stations de radio sur le web et retransmet les émissions préférées de l'internaute, qui n'a toujours pas besoin de se connecter au moindre site pour toutes ces fonctions. Mais surtout, ce nouveau service pourrait ouvrir une nouvelle ère dans la façon d'accéder au Net. Promise depuis longtemps, la fonction d'Assistant, qui implique le recours à des agents intelligents, tardait jusqu'ici à se concrétiser. La logique du service proposé par Excite correspond à cet usage : une fenêtre qui sert d'intermédiaire entre l'internaute (qui peut se consacrer à d'autres tâches) et le web, dont la richesse même constitue une barrière pour ceux qui n'ont que peu de temps à consacrer à la recherche d'un service ou d'une information précise.

Les Echos http://www.lesechos.fr/silval/

Les virus coûtent cher aux entreprises
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

"Les dépenses et le temps perdu en raison d'attaques de virus vont continuer à augmenter, et la situation va s'aggraver avant de s'améliorer", a estimé Michael Erbschloe, en charge de la recherche chez Computer Economics. "Les attaques sont une forme de terrorisme économique, et l'impact économique de chaque nouvelle attaque va être de plus en plus négatif pour la productivité", a-t-il ajouté. Les entreprises ont dû se défendre depuis la fin mars contre trois gros virus: Mélissa, Tchernobyl et le dernier en date "Worm.Explore.Zip", qui a frappé en fin de semaine dernière. Tchernobyl et "Worm.Explore.Zip" ont été plus dévastateurs car le premier rend un ordinateur inopérable et le second efface le contenu de dossiers écrits sous des programmes Microsoft. Selon Computer Economics, la fréquence des attaques va continuer au rythme actuel et leur nature va s'aggraver. Le temps perdu par les organisations va être de plus en plus long, et le nombre d'employés touchés par ces attaques va augmenter. "La prévention des attaques sur les systèmes ne peut être obtenue qu'avec un financement adéquat et un personnel compétent pour les programmes de sécurité informatique", a déclaré Michael Erbschloe. "Très peu de ces programmes bénéficient d'un bon support et la plupart des budgets devraient être pour le moins doublés pour gérer ces attaques".

Les News/ 21/06/99 http://www.lesnews.net/

La brevetabilité des logiciels inquiète les Européens
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

A la veille de la conférence intergouvernementale sur la réforme des brevets européens (coûts, contentieux...) organisée à Paris les 24 et 25 juin, l'association Alliance EuroLinux met en garde contre l'instauration de la brevetabilité des logiciels en Europe. Dans un manifeste, des patrons de starts-up européennes expriment leurs craintes que soit supprimé l'article 52-2c de la Convention de Munich interdisant de breveter un logiciel. Actuellement, en Europe, les programmes d'ordinateurs sont protégés par la législation sur les droits d'auteurs (copyright). Grosso modo, celle-ci protège "l'écriture" d'un programme tout en laissant la liberté à d'autres auteurs d'écrire un logiciel différent pour arriver à un même résultat. Le système américain, lui, ne protège pas seulement la méthode mais aussi le résultat obtenu. "C'est un système très dangereux, explique Stéfane Fermigier, un des responsables de l'Alliance EuroLinux. Les multinationales américaines du logiciels ayant déjà breveté une multitude de fonctions pourraient bloquer toute possibilité d'innovation pour les start-ups." La Commission européenne examine en ce moment une méthode plus souple." En effet, la DG XV, en charge de la propriété industrielle, sortira bientôt une proposition de directive qui déterminera avec précision les parties brevetables ou non d'un logiciel. L'EuroLinux Alliance ne réussira pas à empêcher la brevetabilité, mais son lobbying pourrait restreindre les champs brevetables.

L'Expansion/21/06/99 http://www.18h.com/techno.asp

Les ordinateurs d'entreprise ont leur antivol
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Quelle entreprise d'importance n'a jamais eu à déplorer le vol d'un téléphone, d'un ordinateur, d'un fax ou d'une imprimante ? Selon une étude d'IBM, les pertes liées au vol des seuls ordinateurs au sein des entreprises ont atteint 8 milliards d'euros en 98. Et selon une autre étude, le coût réel d'un PC revient à deux fois et demi son prix d'achat si l'on intègre son installation, son intégration au réseau (78 % des PC d'entreprise) et le coût de l'évolution du matériel. Sans parler des données perdues, souvent inestimables. Fortes de cette analyse et de ce besoin " sécuritaire ", deux sociétés, toutes deux leaders sur leurs marchés, la belge Tech Talk, spécialisée dans les solutions de sécurité et de gestion du temps (avec Keyfree) et l'américaine AMP (Groupe Tyco), n°1 mondial de la connectique et du câblage informatique, ont développé ensemble une solution novatrice baptisée " Keylan ", qui permet d'assurer à la fois une protection efficace contre le vol et une gestion d'inventaire dynamique des ressources informatiques et bureautiques. Concrètement, ce système se présente sous deux formes, deux possibilités, deux technologies différentes. Soit une solution radiofréquence, basée sur l'identifiant (barrette) ProxTrak de la société HID, déjà intégré d'origine dans certains portables (haut de gamme IBM), solution adaptée à un parc regroupé, centralisé. Soit une solution câblée, préférable lorsque le matériel est disséminé. Cette dernière solution utilise les paires inutilisées du réseau en place (réseau 10 base T). L'identification se fait par un bouton, comportant un numéro électronique unique, collé sur le poste à protéger (PC, téléphone, imprimante, rétroprojecteur...) et relié à un contrôleur (rack de 24 ports) relié lui-même à un logiciel de gestion (MaxAssets) installé sur le PC choisi comme poste de gestion et de surveillance. Le coût de cette protection " est minime : environ 18 000 francs pour le pack de départ (contrôleur, logiciel, câbles et boutons) ou encore 750 francs par poste à protéger, et son installation est rapide (une demi-journée) Parmi les premières sociétés à s'être équipées de ce tout nouveau système, on compte le cabinet Ernst & Young.

Progrès/22/06/99 http://www.leprogres.fr/infodujour/Rhone/index.html




Des logiciels pour doper les cartes à puce
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Trusted Logic, nouvelle société de technologie issue de l'INRIA a été créée en janvier. Elle devra répondre aux besoins d'une nouvelle génération de cartes à puces permettant la coopération de plusieurs types d'applications. Les problèmes de sécurité et de tailles liées au téléchargement des applications seront les défis essentiels à relever. Les travaux de recherche de l'INRIA sur les algorithmes de preuve formelle seront appliqués aux tests logiciels et des logiciels de cryptographie seront embarqués. L'introduction d'une machine virtuelle dans les puces visera à réduire leur taille par deux, voire quatre. Trusted Logic est le fruit de la collaboration engagée il y a trois ans entre Bull et l'INRIA dans le GIE Dyade pour travailler sur la protection des systèmes embarqués et des transactions sur Internet.

INRIA http://www.inria.fr/INedit/part20b-fra.html

Canona ajoute une dimension aux images 2D
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

MetaCreations, société spécialisée dans le développement et la diffusion de logiciels de visualisation 2D et 3D, annonce la sortie de son logiciel Canona, disponible en version française à partir du mois de juillet. Il s' agit d'une application permettant aux développeurs de sites Web et aux graphistes de créer des modèles 3D photoréalistes à partir de photos ou d' images scannées en 2D. Ces modèles pourront alors être intégrés dans les sites Web, utilisés sur des catalogues électroniques ou importés dans des montages traditionnels de modélisation 3D diffusables via le Web. D'après l'éditeur du logiciel, Canona serait beaucoup plus simple à utiliser que les logiciels de modélisation 3D conventionnels, et pourrait s'adresser à des graphistes professionnels qui ne se considèrent pas comme des spécialistes de la 3D.

http://www.yahoo.fr/actualite/19990617/multimedia/2301.html

Quand l'internet part à l'assaut de la télévision
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

L'avenir de la télévision, c'est l'internet ", martèle Jacques Rosselin, un pionnier des services Minitel, qui a créé " Courrier international " avant de se lancer, en septembre 1998, dans l'aventure CanalWeb. Son raisonnement est simple : le modèle de la télévision de masse, où l'on produit des émissions très coûteuses, qui arrose tout le pays, n'est valable que pour les programmes à très forte audience. L'avènement de l'ère numérique favorise l'émergence d'une télévision communautaire : moins chère à produire et plus ciblée dans sa consommation. Bref, la chaîne thématique par excellence. Un studio numérique à quelques centaines de milliers de francs et un gros serveur vidéo suffisent pour devenir, du jour au lendemain, un acteur de cette nouvelle frontière. Après avoir téléchargé le logiciel approprié, le " télénaute " visionne - en direct ou en différé - sur canalweb.net une vidéo de qualité grossière, occupant un petit quart de l' écran de son micro-ordinateur. Avantage du Net : il peut simultanément consulter des données afférentes au thème traité, tout en bavardant par courrier électronique avec d'autres auditeurs. Faut-il parler de convergence ou de concurrence ? Il est en tout cas certain que la collusion entre les univers audiovisuel et informatique s'accélère. La frontière devient de plus en plus mince. Car d'un côté le web s'enrichit en son et en vidéo, dont la qualité s'améliore sans cesse. De l'autre les télévisions, qui deviennent numériques, se mettent à diffuser des services et des programmes interactifs. D'où une frénésie de manoeuvres des grands fauves de l'informatique, de l'audiovisuel et des télécoms pour s'approprier ces nouveaux rivages du divertissement. Un simple coup d'oeil outre-Atlantique montre que l'internet accapare une part croissante de l'audience de la télévision. Chaque soir, il y a plus d'Américains connectés à AOL que devant les grosses chaînes câblées comme HBO. Et le poids lourd du Net multiplie les alliances (avec Philips et Direct TV) pour préparer la diffusion de ses services sur les téléviseurs. Qui remportera la bataille : l'ordinateur personnel ou le décodeur ? Quels seront les meilleurs réseaux de diffusion : le câble, le satellite, le hertzien ou le téléphone ? Et, surtout, quels types de programmes veulent les consommateurs ?

Nouvel Obs http://www.nouvelobs.com/economie/art5.html

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Matière
Matière et Energie
Un ordinateur qui imite le cerveau humain
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Alphagalileo/24/06/99 http://www.alphagalileo.org/fetchpn.asp?id=1689&src=alert

Deux chercheurs de l'Université d'Edimbourg, Alan Murray et Martin Reekie ont mis au point un micro-circuit analogique qui fonctionne de manière probabiliste Ces circuits vont être regroupés sur un réseau de neurones qui devrait fonctionner de manière proche de celle du cerveau humain, c'est à dire en profitant de l'expérience pour apprendre de plus en plus vite et trouver la meilleure solution. Ces réseaux neuronaux pourront traiter des données provenant directement du monde extérieur et construire des modèles probabilistes des phénomènes observés. Ces puces analogiques devraient notamment permettre de mieux comprendre le comportement probabiliste des futurs transistors quantiques qui feront faire à l'électronique le grand saut vers le nanomonde.

brève @RT Flash

L'avenir des écrans passe par les nanotubes
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Deux chercheurs du CSIRO, l'un des principaux laboratoires de recherche australien, ont mis au point un dispositif à base de nanotubes, destiné à jouer un rôle majeur dans la mise au point d'écrans plats révolutionnaires. Ces nanotubes sont des arrangements d'atomes de carbone, dont certains peuvent "encapsuler" des atomes de métaux. La structure ainsi composée forme une sorte de "câblage moléculaire", qu'il est ensuite possible de faire réagir en bombardant la surface d'électrons. Une substance fluorescente permet de générer des images, résultant des propriétés électriques ou magnétiques de l'assemblage moléculaire. Un contrat vient d'être signé entre le CSIRO et la société allemande Electrovac, dans le but de mettre au point des écrans plats destinés aux téléviseurs et aux ordinateurs, basés sur les nanotubes. Ces écrans pourraient présenter de nombreux avantages par rapport aux écrans actuels, notamment être beaucoup plus durables, consommer moins d'énergie, et être beaucoup plus fins, voire flexibles...

Besok http://www.besok.com/besok/besok01.nsf/NEWaffich/E8748BD5B755947180256793002

A0FE4?OpenDocument

Intel annonce une puce 600 MHz
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

La surenchère continue sur le marché des processeurs pour PC, avec la sortie chez Intel, prévue début septembre, d'un Pentium III tournant à 600 MHz. Quelques mois après la sortie des premières puces fonctionnant à une fréquence de 500 puis 550 MHz, le numéro un mondial des microprocesseurs a précisé que le nouveau Pentium utilisera toujours les procédés de fabrication classiques (taille des matrices à 0,25 micron).En revanche, le même processeur à 600 MHz produit avec le nouveau procédé à 0,18 micron (les Mobile Pentium, puces plus compactes destinées aux applications mobiles) ne sortira pas en septembre, comme prévu, mais plutôt d'ici à la fin de l'année

ZDnet/21/06/99 http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=9812

AMD Athlon : le K7 change de nom
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Engagé dans un face-à-face acharné avec Intel, AMD devrait abattre une carte maîtresse dans les semaines voire les jours à venir. Une multitude de sites spécialisés dans le suivi des processeurs comme The Register annoncent en effet l'arrivée imminente du K7 -avant la fin du mois. En écho à la stratégie marketing d'Intel (Celeron, Xeon), la puce aurait été rebaptisée Athlon pour donner une connotation de produit gagnant et conquérant. Le fondeur affirme, tests à l'appui, que les performances de sa nouvelle puce sont supérieures à celles des Pentium III et des Xeon d'Intel. En mars dernier, au Cebit de Hanovre, il a présenté une version de démonstration de sa nouvelle puce cadencée à 600 MHz qui a effectivement impressionné la plupart des observateurs. Sur le papier, le processeur a de sérieux arguments. Gravées au moyen d'une technologie 0,25 micron, les premières versions devraient être cadencées à 500, 550 et 600 MHz. Doté d'une architecture complètement repensée, le K7 profite d'un bus système alpha EV6 à 200 MHz, soit deux fois plus rapide que celui utilisé par les Pentium III. Côté prix, le K7 sera très certainement conforme à la politique très agressive d'AMD et qui répond au slogan "20% moins cher, 20% plus rapide". Comme d'habitude, les marges du fondeur devraient se trouver réduites à la portion congrue. AMD devra donc impérativement vendre son processeur en grands volumes (plus d'un million d'unités en six mois selon les analystes) pour rentabiliser les coûteux investissements de recherche et développement qui ont été nécessaires pour la mise au point de sa nouvelle puce. Le risque d'échec est grand et en lançant le K7/Athlon, AMD joue tout simplement à quitte ou double.

Yahoo/23/06/99 http://www.yahoo.fr/

L'énergie éolienne a le vent en poupe
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

New-York Times http://www.nytimes.com/yr/mo/day/tech/

Le Ministre de l'Energie, Bill Richardson, va annoncer un plan qui portera la production d'électricité d'origine éolienne de 0,1% en 1999 à 5% d'ici 2020, soit une capacité de 2 500 mégawatts. Cet engouement pour l'énergie renouvelable résulte de la déréglementation du secteur de la production d'électricité, combinée aux crédits d'impôt sur la production d'énergie "verte", qui ont fait chuter le prix du kilowattheure éolien. En outre le rendement des aérogénérateurs a progressé, grâce aux améliorations électroniques mais aussi du fait de l'accroissement de leur dimension: les pales des turbines ont aujourd'hui la taille d'une aile de Boeing 727. Enfin leurs faibles coûts de fonctionnement et d'entretien en ont fait des machines aussi propres que compétitives, ce qui intéresse le gouvernement fédéral, premier consommateur d'électricité du pays. Au "Electric Power Research Institute" de Palo Alto, on envisage à présent d'exploiter l'immense potentiel des grandes plaines du Nord, du Wyoming au Minnesota.

brève @RT Flash

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Opérer le cerveau sans scalpel
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Wired http://www.wired.com/news/news/technology/story/20273.html

Les neurochirurgiens envisagent d'utiliser conjointement les nouvelles possibilités de l'imagerie médicale et de la radiothérapie gamma pour traiter les tumeurs et lésions cérébrales sans ouvrir la boiter crânienne. Des chercheurs du Centre Médical de Boston expérimentent un nouveau dispositif qui permet le transfert d'images RMN via le réseau hospitalier et leur analyse pratiquement en temps réel par un nouveau logiciel. Les chirurgiens peuvent alors programmer l'utilisation d'un faisceau de rayons gamma de très grande intensité qui va atteindre avec une extrême précision les zones cérébrales à traiter. Cette technique est à la fois rapide et confortable pour les patients et permet des interventions qui seraient impossibles à réaliser avec la chirurgie classique.

brève @RT flash

La microsonde ionique va révolutionner la biologie
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Baptisée "NANOSIMS 50", la microsonde ionique est une sorte de microscope très particulier capable de reconnaître chaque élément constituant un matériau. Fruit d'une étroite collaboration entre la Direction des Matériaux de l'ONERA, l'Unité de recherche du Professeur Georges Slodzian de l'Université de Paris-Sud (UPS) et l'entreprise CAMECA, cet instrument devrait séduire de nombreuses équipes de recherche. Commandé d'ores et déjà par la "Washington University" à Saint-Louis Missouri, aux Etats-Unis, et l'Institut Max Planck de Mayence en Allemagne, afin d'étudier la composition des météorites, cet appareil, unique au monde, pourrait à terme devenir un outil essentiel pour les biologistes du prochain siècle. Dès l'automne prochain, la première microsonde ionique devrait être livrée aux Etats-Unis, à Saint-Louis au Département de physique du McDonnell Center for the Space Sciences de l'Université Washington dans le Missouri. La seconde prendra la direction de l'Allemagne pour rejoindre l'Institut Max Planck de Mayence. Objectif : étudier la composition isotopique de micrométéorites. Parallèlement, des biologistes américains commencent à s'intéresser de très près à cet instrument, notamment dans le cadre de travaux visant à observer le cheminement d'un médicament dans l'organisme. Géologie, biologie, mais aussi micro-électronique (analyse fine des tranches de silicium), la microsonde ionique, fruit d'une étroite collaboration entre la recherche publique, l'université et un industriel, semble promise à un bel avenir.

Agence pour la Diffusion de l'Information technologique

http://www.adit.fr

Avancée dans la lutte contre la leucémie
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Un espoir dans la lutte contre les leucémies aiguës myéloblastiques (ou LAM) qui représentent près de la moitié des leucémies... Les travaux d'une équipe de chercheurs de l'INSERM montrent en effet qu'il est possible de faire revenir des cellules leucémiques à l'état normal en les faisant se différencier. Cette différenciation a été obtenue en activant la molécule CD44, présente à la surface des cellules leucémiques. La majorité des LAM se caractérise par le fait que certains globules blancs, les granulocytes et les monocytes, ne parviennent pas à maturation : la différenciation des cellules de la moelle osseuse est bloquée à un stade de cellules immatures, appelées blastes. Lesquelles envahissent la moelle osseuse et le sang. La revue " Nature Medicine " qui publie cette étude rappelle qu'actuellement, les LAM sont principalement traitées par chimiothérapie destinée à détruire ces blastes leucémiques. Mais celle-ci reste peu efficace puisque, après une première rémission, la majorité des patients rechute dans les 5 ans. Quant au traitement des LAM en rechute, qui fait principalement appel à la greffe de cellules de moelle osseuse saine, il connaît d'importantes limites en raison de la rareté des donneurs apparentés et d'une limite d'âge de 45 ans pour les receveurs

Science&Avenir/22/06/99 http://www.sciences-et-avenir.com/cgi/flash/full_text?cle=980009378.91

Un bras-robot directement commandé par le cerveau de rats
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Des chercheurs américains ont réussi à faire actionner et commander un bras-robot par des rats grâce à l'intermédiaire d'un système électronique qui utilise directement les ondes de leur cerveau. Les résultats de l'équipe de John Chapin (Philadelphie, Pensylvannie) et Miguel Nicolelis (Durham, Caroline du Nord) montrent la voie pour développer de nouvelles prothèses pour les paralysés. Les rats ont d'abord été entraînés à obtenir de l'eau en appuyant sur un petit levier déclenchant un simple bras articulé. Pendant que les animaux se livraient à cette tâche, leur activité cérébrale a été enregistrée avec des électrodes, plusieurs semaines durant. A l'aide d'un ordinateur, les chercheurs ont analysé et identifié les populations de neurones moteurs du cerveau impliqués dans les mouvements de pattes des rongeurs. Ils ont alors déconnecté le bras-robot du levier pour qu'il soit animé en temps réel directement par l'activité du cerveau des animaux, par le biais d'électrodes et d'un ordinateur, au lieu de passer par le circuit normal (cerveau, moelle épinière, muscles). Les rats n'ont eu aucune difficulté à s'adapter, même s'ils ont continué à appuyer sur le levier devenu inutile. Cependant, après s'être habitués à ce "mode de fonctionnement neurobotique", quatre des six animaux ont appris à obtenir de l'eau sans toucher au levier, en se servant de leurs signaux neuronaux. Même si ce n'est pas la première fois que l'activité cérébrale a été utilisée pour diriger une machine, ces travaux représentent une "avancée significative", estime l'Américain Eberhard Fetz. Des expériences ont notamment montré que l'on pouvait bouger un curseur sur l'écran d'un ordinateur en utilisant l'activité électrique du cerveau.

AFP/22/06/99 http://www.actualinfo.com/

Un vaccin contre les cancers du col de l'utérus
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

La deuxième phase des essais d'un vaccin contre le cancer du col de l'utérus sera bientôt menée aux Etats-Unis, en Australie et en Chine. Et la première phase de ceux-ci commencera en décembre au Royaume-Uni. Les scientifiques qui mènent ces travaux espèrent montrer qu'une seule piqûre dans la petite enfance suffira à immuniser les patients du virus sexuellement transmissible qui cause 95% de ce type de cancers, le papilloma virus. Mais, les spécialistes estiment qu'il pourrait s'écouler 10 ans avant que le vaccin ne sorte sur le marché... Malgré tout, le Dr Daron Ferris, qui dirige les essais aux Etats-Unis explique que "si le vaccin marche, la population pourrait alors être vaccinée, et notamment les écoliers (et écolières) avant qu'ils ne deviennent sexuellement actifs. " Puisqu'il s'agit d'une infection sexuellement transmissible, il sera en effet sensé de vacciner également les jeunes garçons. Une telle avancée permettrait de sauver quelque 1.800 vies par an au Royaume-Uni.

Science&Avenir http://www.sciences-et-avenir.com/cgi/flash/full_text?cle=980009376.96

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
Près de 50 % des Américains dans les technologies de l'information en 2006
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

USA Today/22/06/99 http://www.usatoday.com/life/cyber/tech/ctf433.htm

"The Emerging Digital Economy 2" juin 1999 http://www.ecommerce.gov/ede/ede2.pdf

Les trois quarts de la croissance économique des États-Unis proviennent du commerce électronique et des technologies de l'information, selon un récent rapport du ministère du Commerce américain dévoilé par le Vice-Président Al Gore. Les fabricants d'ordinateurs, de logiciels et les fournisseurs de services rattachés au commerce électronique représentent une grande part de ce chiffre. Le commerce électronique connaît une expansion si rapide que près de la moitié des Américains travailleront d'ici cinq ans dans les secteurs des technologies de l'information, a prédit mardi le département du Commerce. "Le commerce via internet a connu une progression qui dépasse tout ce que nous avions prévu et deviendra le principal moteur de l'économie américaine au siècle prochain", a déclaré le secrétaire au Commerce William Daley, en présentant le deuxième rapport annuel sur l'économie électronique. C'est ainsi "qu'en 2006 quasiment la moitié de la force de travail américaine sera employée dans des industries utilisatrices ou productrices de produits (ou services) des technologies de l'information. "Bien que le commerce électronique reste encore modeste comparativement à l'ensemble de l'activité économique américaine, il se développe de plus en plus rapidement, montrant que cette activité sera le moteur de la croissance au XXIe siècle", a-t-il ajouté. Actuellement, le commerce électronique compte pour seulement 1% du commerce de détail, selon le rapport de l'administration américaine. Mais en 1997, les analystes privés prévoyaient que la valeur des échanges commerciaux réalisés via internet pourrait atteindre sept milliards de dollars en 2000. En 1998, ce montant était déjà dépassé de près de 50%, souligne le rapport. Le document relève également que les technologies de l'information, qui recouvrent les fabricants d'ordinateurs, d'équipements de télécommunications et les éditeurs de logiciels ainsi que les fournisseurs de services, ont déjà permis "au commerce électronique de jouer un rôle crucial dans la croissance". C'est ainsi que de 1995 à 1998, les fabricants d'équipements dans les technologies de l'information - bien que comptant seulement pour environ 8% du Produit intérieur brut, ont contribué à engendrer 35% de la croissance économique américaine, estime le département du Commerce. La chute des prix des équipements des technologies de l'information en 1996 et 1997 - dernières années pour lesquelles les statistiques sont disponibles - a permis de faire baisser l'inflation de 0,7 point de pourcentage en moyenne sur ces deux années. En termes de productivité, les industries des technologies de l'information ont enregistré des gains de productivité qualifiés "d'extraordinaires" par le département du Commerce avec une progression de 10,4% en moyenne annuelle.

brève @RT Flash

De la démocratie en ligne
Samedi, 26/06/1999 - 00:00

Un maire qui démissionne après une vague de protestation par e-mails, un Parlement qui vote contre une proposition de loi scandaleuse à cause d'une pétition affichée sur un site web et signée par des dizaines de milliers de citoyens en colère. Non, ça n'est pas encore arrivé, mais c'est le fantasme ultime des internautes, le rêve de tous ceux qui attendent l'avènement d'une démocratie électronique et qui pensent que, grâce à l'Internet, la vie politique va enfin être transparente, démocratique et interactive. C'est bien sûr aux Etats-Unis que tout a commencé. L'un des premiers mouvements importants est la pétition contre le Communication Decency Act (censure sur l'Internet) en 1995. La pétition a recueilli 115000 signatures d'internautes, elle a beaucoup fait parler d'elle. Et n'a eu aucun effet: la loi a été votée (avant d'être annulée par la Cour suprême). Autres étapes importantes: la pétition Censure and Move On (contre l'impeachment de Bill Clinton), dont le site web a recueilli cet automne plus de 500000 signatures. Sans effet non plus. Ou encore, au début du mois, une pétition pour les droits de l'homme dite "Mur virtuel de démocratie", envoyée au président chinois Jian Zemin pour les dix ans de Tienanmen. 15000 signatures et, là encore, aucuneffet."Lapétitionestune méthode de communication assez limitée. Elle est souvent perçue comme intrusive et fait plus de tort que de profit." En France et en Europe, les manifestations électronico-démocratiques, encore rares, prennent des formes un peu différentes. Jean-Christophe Le Toquin, délégué permanent de l'Association des fournisseurs d'accès (AFA), pense lui aussi que "les mails envoyés au Parlement sont d'une efficacité réduite". Cela dit, les 475 députés ayant une adresse électronique publique reçoivent pour le moment au maximum 30 e-mails par jour. En fait, estime Le Toquin, "la pétition est une méthode de communication assez limitée. Elle est souvent perçue comme intrusive et fait plus de tort que de profit. Si on est dans l'action politique, on a des contacts, donc des adresses. Et si on a des contacts, mieux vaut les utiliser". Finalement, le militantisme en ligne est efficace quand il sait adapter ses moyens aux objectifs et aux destinataires. En gros, il y aurait d'un côté des techniques intrusives, le plus souvent inefficaces: e-mails massifs, sites "cliquez ici et envoyez un e-mail à tous les sénateurs américains (ou tous les députés européens)". Et de l'autre, la pétition affichée sur un site web qu'on peut signer et commenter. D'une manière générale, elle est plus efficace. En tout cas, elle n'exaspère pas a priori les destinataires en bloquant leur ordinateur. L'Américain Chris Casey, spécialiste des relations entre politique et l'Internet, pense que "différentes formes de démocratie électronique vont se développer", mais que "les gens devraient réfléchir à deux fois avant d'agir". Quant à Joan Blades et Wes Boyd, fondateurs de Censure and Move On, ils estiment que "l'Internet est en train de changer les règles du militantisme. Ça aide les gens à se sentir concernés, et c'est bon pour la démocratie".

Libération http://www.liberation.com/multi/cahier/articles/sem99.25/cah990618j.html

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