RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 259
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 03 Octobre 2003
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Egalement dans ce numéro
TIC
L'ordinateur reconnaît ma signature
Le Media Center fait entrer les PC au salon
Philips invente le papier électronique avec vidéo
Sécurité routière: une nouvelle avancée grâce aux nouvelles technologies
Un milliard d'euros en faveur des technologies de l'information et des communications en Europe
Avenir
Nec mise sur les transistors à nanotubes de carbone
Matière
Des puces pour aider les malades d'Alzheimer
L'inspirateur des mémoires du futur reçoit la médaille d'or 2003 du CNRS
Espace
Un Chinois dans l'espace probablement à la mi-octobre
Terre
Rapport de l'IFEN : toujours trop de pesticides dans les eaux
Le réchauffement climatique ferait 160.000 morts par an
Vivant
La maladie de Creutzfeld-Jacob enrayée par un traitement expérimental
Prévention cardiovasculaire : l'efficacité de l'aspirine confirmée
Bientôt un vaccin contre l'allergie ?
La recherche médicale américaine dévoile ses ambitions pour le XXIe siècle
Vers un possible traitement médical des poumons des fumeurs
Tabac : les organes périphériques souffrent aussi
Tabac des jeunes : des cancérologues français lancent un appel solennel
Des moustiquaires high tech pour combattre le paludisme
Le clonage thérapeutique guérit le parkinsonisme chez des souris
Edito
Sachons nous ressaisir



En France, en ce début d'automne 2003, un vif débat oppose les pessimistes que certains appellent défaitistes, et les optimistes qui, contre vents et marées, défendent mordicus que nous n'avons pas de craintes à avoir pour l'avenir de notre Pays. Il est indubitable que de nombreux facteurs naturels et acquis donnent une place enviable à notre vieille Gaule. La richesse et la diversité de ses sols, son climat tempéré, mais aussi son Histoire depuis 20 siècles avec son patrimoine et sa grandeur donnent une place singulière à la France dans le concert des Nations. Mais nous aurions tort de nous endormir sur ces acquis. Alors que l'évolution agraire s'est appuyée sur les deux derniers millénaires pour lentement s'adapter, que la révolution industrielle a bouleversé notre planète en moins de deux siècles, tout laisse à penser que les prochaines révolutions ne prendront plus un millénaire ou même un siècle pour faire le tour du cadran, mais que la décennie leur suffira. Ainsi, dans cette société de l'information où l'imagination avec son chapelet d'innovations a remplacé la terre nourricière de l'ère agraire et les minerais de l'ère industrielle, notre Pays met beaucoup trop de temps pour se plonger dans ce bain de la modernité. Loin de considérer les diverses analyses internationales qui placent à un rang peu enviable notre Pays, depuis quelques années, comme autant d'éléments participant à un défaitisme ambiant, il nous faut sortir de nos certitudes et accepter, avec réalisme et objectivité, les causes de notre glissement actuel. Quand la Commission Européenne affirme que la France n'arrive qu'à la douzième place dans le classement de la richesse par habitant sur les quinze pays de l'Union, pourquoi n'y prêtons-nous pas plus d'attention. Il s'agit là d'une véritable régression puisqu'en 1991, selon la même Commission, notre Pays se classait au 2e rang pour le PIB par habitant au sein de l'UE. De 1980 à 2000, le PIB américain par habitant est passé, en dollars constants, de 22.000 à 32.419 dollars, alors que le PIB français par habitant passait de 17.250 à 22.255 dollars. Le revenu par tête d'un Français représentait 50 % de celui d'un Américain en 1945, 80 % en 1990, 63 % en 2002... Diverses études récentes de l'OCDE mettent en évidence que le retard pris par notre Pays dans la mise en place et l'utilisation des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) expliquent pour un tiers ce différentiel d'évolution entre la France et les Etats-Unis. Les TIC n'auront contribué que pour 0,2 à 0,3 % par an, dans ces 20 dernières années, à la croissance du PIB en France, alors que, à cette même période, cette contribution dépasse les 1 % par an aux Etats-Unis. Selon le dernier rapport de Mc Kinsey, la France qui avait presque retrouvé le niveau de productivité des Etats-Unis en 1995 est de nouveau en train de se faire distancer. Non seulement le nombre d'heures travaillées régresse dans notre Pays, alors qu'il augmente aux Etats-Unis, mais la productivité horaire augmente dorénavant davantage de l'autre côté de l'Atlantique (+2 % par an) qu'en France (+1,1 %). N'oublions pas que dans les décennies précédentes, la France progressait plus vite que les Etats-Unis... Cette étude Mc Kinsey rejoint les conclusions d'Alan Greenspan qui pense que le décollage de la productivité américaine depuis 1995 a été provoqué, non par les ordinateurs de bureau, mais par une deuxième vague IT bien plus décisive : celle des réseaux numériques. Selon le récent rapport publié par l'OCDE intitulé « Le renouvellement de l'ancienne économie : étude comparative internationale », si on ne tient pas compte de la croissance des secteurs de le Nouvelle Economie, les USA auraient eu une croissance industrielle à peine plus forte que celle de l'Europe. La phase difficile que traverse actuellement l'industrie automobile américaine à Détroit semble confirmer cette analyse. Il en résulte que les 2 % d'écart dans la croissance annuelle du PNB entre l'Europe et les USA s'expliquent pratiquement intégralement par la présence des secteurs des Nouvelles Technologies. Si elle ne se ressaisit pas, l'Europe risque fort de s'enfoncer dans un déclin irréversible et fatal au XXIème siècle selon un récent rapport de l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales). Cette étude montre en effet, de manière implacable, que si les tendances lourdes actuellement constatées se prolongeaient, la croissance moyenne de l'Union Européenne plafonnerait à 2,3 % l'an jusqu'en 2020, puis chuterait à 1,1 % entre 2020 et 2050. En conséquence, son poids dans la production mondiale passerait de 23 % en 2000 à 21% en 2020 pour se retrouver à 12 % seulement en 2050. Une division par deux de notre puissance économique en un demi-siècle ! L'Amérique, en revanche, maintiendrait sa place, passant de 25 % du PIB mondial en 2000 à 24 % en 2020 et 23 % en 2050. Dans le même temps, l'Asie monterait en puissance, en passant de 35 % en 2000 à 43 % en 2020 puis 45 % en 2050. « L'Union Européenne pèserait de moins en moins sur le cours de la mondialisation », selon l'IFRI. Mais, soyons en bien convaincus, la situation n'est pas irréversible. Comme je le préconisais, il y a plus de 5 déjà, dans mon ouvrage : « Des pyramides du Pouvoir aux Réseaux de Savoir »

(http://www.tregouet.org/senat/ntic/1bloc/tome1.html

et www.tregouet.org/senat/ntic/1bloc/tome1.

html #heading167 ), l'Europe a une réelle chance pour l'avenir si, après avoir réussi sa monnaie commune, elle sait mettre en synergies et valoriser toutes les expertises acquises par notre vieux continent depuis plus de deux millénaires. Hier, il nous a fallu faire des guerres et coloniser une partie du Monde pour trouver et exploiter les minerais nécessaires à la révolution industrielle. Aujourd'hui, grâce à notre long passé culturel, scientifique et social, c'est sur notre Continent Européen que se trouve la plus haute densité de la matière première de l'économie du futur : je veux parler de la connaissance et de l'expertise. Ne laissons pas en jachère ces terres intellectuelles si fertiles, et sachons exploiter ce savoir-faire acquis depuis des siècles, et je suis convaincu que derrière les sombres nuages actuels nous verrons rapidement briller un soleil nouveau.

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
L'ordinateur reconnaît ma signature
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

Pour retirer un chéquier à la banque ou pour authentifier un testament, la signature reste le moyen légal le plus fiable. Seulement, une signature manuscrite cela peut se falsifier. Pour éviter cela une jeune entreprise, Hi Biometrics, vient de mettre au point un logiciel capable de reconnaître les signatures de manière électronique avec un niveau de fiabilité jamais atteint. Le procédé s'appelle MADE. Il a été mis au point par James Marshall, un britannique, ancien expert graphologue auprès des tribunaux anglais, aujourd'hui installé en France. C'est un système de vérification dynamique de l'écriture. A l'aide d'un stylo relié à un ordinateur, vous apposez votre paraphe et le programme analyse une centaine de paramètres comme la pression de la pointe sur la feuille ou la vitesse de déplacement. Mais surtout, en plus de ces éléments, l'originalité de MADE c'est qu'il tient compte également de la manière dont se déplace le haut du stylo, la pointe supérieure. C'est ce mouvement en trois dimensions, propre à chaque individu en fonction de sa manière d'écrire, qui est analysé par le logiciel. Le système MADE atteint un taux d'erreur exceptionnellement bas de 1 pour 33 milliards. Un taux record qui lui a valu une médaille d'or lors du salon des inventeurs de Genève. Même si vous essayez de tromper la machine, celle-ci s'en rend compte. Par exemple, si quelqu'un signe un document sous la pression, avec un pistolet sur la tempe, le programme est capable de détecter cette situation de stress en analysant la fréquence cardiaque. Il reconnaît la personne mais n'accepte pas sa signature. Les applications sont nombreuses : MADE peut servir dans une banque, dans une entreprise pour sécuriser l'accès au réseau informatique ou encore comme pointeuse dans une usine. A terme, on pourra signer peut-être ses chèques à distance.

Hi Biometrics : http://www.innovact.com

Le Media Center fait entrer les PC au salon
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

Microsoft a lancé une nouvelle version de son système d'exploitation Windows XP accompagnée d'une série de logiciels permettant la lecture de fichiers multimédias. Avec Windows XP Media Center Edition 2004, qui propose de piloter son PC avec une télécommande, le numéro un mondial du logiciel espère qu'un plus grand nombre d'utilisateurs sortiront leur machine de leur bureau pour l'installer au salon. La nouvelle version permet d'imprimer et de retoucher des photographies numériques, d'écouter la radio, ou encore de télécharger de la musique et des films grâce à des accords commerciaux signés avec des partenaires. Les utilisateurs pourront également mettre la radio en pause ou revenir en arrière, grâce à un enregistreur numérique semblable à celui que propose TiVo pour la télévision. Les constructeurs Dell et Sony ont annoncé leur intention de construire des PC multimédias autour du Media Center. Selon Jim Allchin, vice-président en charge de Windows chez Microsoft, plus de 40 fabricants d'ordinateurs vont concevoir de tels PC. Toshiba et Hewlett-Packard ont dévoilé de leur côté des ordinateurs portables utilisant le Media Center. Dell, qui a lancé la semaine dernière une gamme de produits d'électronique grand public, dont un téléviseur à écran plat et un service de téléchargement de musique, a indiqué que le Media Center s'inscrivait dans sa stratégie de développement tournée vers le grand public. "Nous avons pris cette décision en raison de la demande des consommateurs et du fait que le haut débit et de plus en plus populaire", a expliqué Gretchen Miller, directrice du marketing chez Dell. Sony indique que le Media Center lui servira de base pour offrir ses propres produits technologiques. "Nous pensons que nous pouvons utiliser le Media Center comme une plate-forme à partir de laquelle nous pourront proposer de nombreuses fonctions", a précisé Yoshihisa Ishida, responsable des séries Vaio aux Etats-Unis, ajoutant que Sony essaye de développer des modèles "quasiment invisibles" ou au design très travaillé. Les services de téléchargement de films sur internet Movielink et CinemaNow ont annoncé avoir signé un accord pour proposer mettre à disposition leur catalogue à partir du Media Center. MovieLink, qui propose 450 titres au téléchargement, a été créé par les filiale cinéma de Viacom, AOL Time Warner, Vivendi Universal, Sony et MGM. CinemaNow, propriété de Lions Gate, propose 1.200 titres au téléchargement. Microsoft a indiqué que les possesseurs d'une version précédente du Media Center pourront obtenir la mise à jour gratuitement. Pour ceux qui ne souhaitent pas changer de PC, le constructeur Adaptec lance un accessoire original : le Video DVD Media Center qui transforme votre bon vieux PC en télé et en magnétoscope numérique Cet appareil permet de recevoir toutes les chaînes de télévision sur son ordinateur et de les enregistrer sur le disque dur. Gros avantage : la fonction "time shift" qui permet de mettre en pause un programme diffusé en direct et de le reprendre ensuite comme si c'était un DVD. Mais le Media Center ne se limite pas à cette fonction de magnétoscope qui en soit n'est pas vraiment nouvelle. L'autre utilité, c'est le montage numérique à partir d'une source analogique. Si vous avez de vieilles cassettes VHS, il suffit de raccorder votre magnétoscope à votre PC via le Media Center et vous pouvez alors réaliser des copies sur CD ou DVD (à condition bien sûr de posséder un graveur DVD). Un moyen de réhabilité ses vieux films de vacances. Le Media Center se présente sous la forme un boîtier externe à brancher sur son ordinateur de bureau - sans l'ouvrir ! - ou sur un portable. Contrairement au Media Center de Microsoft, pas besoin d'un PC très puissant car ici c'est le boîtier externe qui se charge du travail d'encodage de l'image au format MPEG 2. Autre innovation dans le domaine de la vidéo : Pinnacle propose la carte PCTV Sat CI qui permet de recevoir sur son ordinateur toutes les chaînes satellite sans décodeur. Qu'il soit intégré à l'ordinateur ou externe, on voit bien que ce Media Center vise à transformer nos PC en plate forme multimédia incontournable capable d'interconnecter et de gérer dans les foyers l'ensemble des appareils et flux numériques. Il est vrai qu'avec l'arrivée imminente du téléphone et de la télévision à la carte sur le Net, via l'ADSL, la possibilité de graver ses DVD sur son micro, et les connexions Wi Fi qui permettent de déplacer son PC trés facilement, l'ordinateur, dont on a annoncé régulièrement la disparition, connaît une nouvelle jeunesse et fait preuve d'une capacité d'adaptation qui n'a pas fini de nous étonner.

Brève rédigée par @RT Flash

Microsoft : http://www.microsoft.com/windowsxp/mediacenter/

Philips invente le papier électronique avec vidéo
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

On connaissait le papier électronique. Depuis des années, ce concentré de technologie, qui se présente sous la forme d'un écran de plastique flexible, promet de faire les beaux jours des éditeurs et des diffuseurs de contenus. Mais, en l'absence de réel marché, le papier électronique reste le plus souvent désespérément confiné à l'état de prototype. Cependant, si les débouchés commerciaux se font attendre, la recherche continue. Selon le journal anglais Nature, le groupe hollandais Philips vient ainsi de mettre au point une nouvelle technologie, qui reprend les base du papier électronique, tout en améliorant sensiblement ses performances. Si la première génération, développée par des sociétés comme E-Ink, semblait destinée à la lecture de quotidiens ou de livres, la version mise au point par les laboratoires de Philips permettrait le visionnage de petits films. Le secret de cette découverte : l'augmentation de la vitesse de rafraîchissement des écrans, jugée jusqu'ici particulièrement lente. Dans la version développée par Philips, un écran flexible de papier électronique pourrait atteindre une vitesse de rafraîchissement de 80 fois par seconde. Ce qui est amplement suffisant pour restituer de la vidéo, puisque la télévision elle-même se contente de 25 images par seconde. « Aucune production à grande échelle n'est attendue avant trois ou quatre ans. Et les premiers écrans seront monochromes », a précisé à Nature Robert A. Hayes, l'un des scientifiques chargés du projet.

Science Daily :

http://www.sciencedaily.com/releases/2003/09/030926070504.htm

Sécurité routière: une nouvelle avancée grâce aux nouvelles technologies
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

La Commission a adopté la communication "eSafety", qui fixe un ensemble de mesures en vue de soutenir le développement par l'industrie de véhicules plus sûrs et plus intelligents et de permettre leur commercialisation rapide. Le but est de diviser par deux le nombre de tués sur les routes en Europe d'ici 2010. Pour atteindre cet objectif, la Commission européenne propose de déployer largement des technologies de l'information et des communications (TIC) avancées dans les voitures. Le cadre général pour des actions communautaires concernant la sécurité routière a été présenté dans un programme d'action pour la sécurité routière adopté récemment. La communication "eSafety", qui a été adoptée, repose sur des consultations approfondies avec les industriels et d'autres parties concernées. À partir du programme d'action, elle propose de nombreuses actions en vue d'améliorer l'utilisation des TIC dans les véhicules. Ces mesures sont susceptibles de toucher tous les types de véhicules à l'avenir et sont importantes pour tous les usagers de la route. M. Liikanen, membre de la Commission responsable de la politique concernant les entreprises et de la société de l'information, a déclaré : "La Commission a pris récemment un certain nombre d'initiatives dans le domaine de la sécurité routière, notamment l'adoption du programme d'action en matière de sécurité routière. Le coût des accidents, des blessures et des décès provoqués par les transports routiers demeure cependant trop élevé, et de nouvelles mesures sont nécessaires. Les technologies de l'information et des communications (TIC) déjà utilisées largement dans les véhicules constituent un ensemble d'outils important qui permet de relever le défi que pose la sécurité routière. Le secteur public doit collaborer avec le secteur privé en investissant dans les infrastructures nécessaires et en prenant des mesures permettant la commercialisation de nouvelles solutions." La communication adoptée par la Commission présente les actions que la Commission a l'intention de réaliser pour accélérer le développement et le déploiement à grande échelle ainsi que l'utilisation des systèmes de sécurité active, les "systèmes intelligents de sécurité des véhicules". Les actions proposées se répartissent en trois groupes: (I) promouvoir les systèmes intelligents de sécurité des véhicules, (II) adapter les dispositions réglementaires et celles relatives à la normalisation, (III) éliminer les obstacles dans la société et dans les entreprises.

Europa :

http://europa.eu.int/information_society/programmes/esafety/index_en.htm

Un milliard d'euros en faveur des technologies de l'information et des communications en Europe
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

La priorité donnée par l'Union à la R & D sur les technologies de la société de l'information vise à rapprocher les technologies des citoyens, afin que toute la population et les entreprises européennes puissent bénéficier, et bénéficient effectivement, du progrès technologique. À la suite du premier appel à propositions dans ce domaine (programme IST) en application du sixième programme cadre, la direction générale de la Commission sur la société de l'information va lancer 236 nouveaux projets IST, pour un financement communautaire total de 1 milliard d'euros, un montant jamais atteint dans les précédents programmes cadre de recherche. Ces projets s'appuieront sur les technologies actuelles du web, de l'internet et des communications mobiles, en transformant la fourniture et la qualité des services et en les diversifiant. Au coeur de ces services se trouve toujours de l'information, de nature et de format multiple: données provenant de capteurs et de récepteurs miniaturisés intégrés dans un environnement particulier, contenus éducatifs ou de loisir, connaissances accumulées par des organismes, lesquelles sont en perpétuel et imprévisible évolution. Les projets porteront sur la façon dont les TIC peuvent être utilisées pour offrir des services fiables et sûrs, plus adaptables aux personnes et aux organismes qui en ont besoin, ainsi qu'aux environnements dans lesquels ils doivent s'insérer. Les informations et données, qui représentent parfois une masse considérable, devront aussi être aisément accessibles, faciles à analyser et à utiliser d'une manière personnalisée. Devant l'extension actuelle du réseau, notamment par les liaisons sans fil et les réseaux optiques à grande capacité, ces améliorations bénéficieront très concrètement aux citoyens comme aux entreprises. Les citoyens disposeront à domicile de possibilités étendues pour s'informer, se divertir ou entretenir des relations sociales, et pourront également se réinsérer dans la vie professionnelle et profiter de nouvelles possibilités de formation. De nouveaux outils permettront aux organismes de suivre et de réagir rapidement à l'évolution des processus organisationnels, et les aideront à mettre en oeuvre des corpus de connaissances dans des processus décisionnels complexes où le temps est un facteur critique. Les systèmes de marquage et de classification intelligents fondés sur des récepteurs miniaturisés permettront aux entreprises de suivre les marchandises et de déterminer en temps réel où se trouvent les utilisateurs. Erkki Liikanen, Commissaire européen aux entreprises et à la société de l'information, a déclaré: "nous devons renforcer notre engagement dans la recherche et le développement afin que la compétitivité, les capacités d'innovation et le rôle moteur de l'Europe soient assurés, et qu'elle puisse saisir les occasions considérables qui se profilent à l'horizon". Une nouvelle vague de technologies et d'infrastructures est essentielle pour moderniser différents services relevant de la responsabilité publique, tels que les soins de santé, l'assistance sociale d'une population vieillissante, la sécurité des voitures particulières et la sécurité routière en général. Les projets qui vont être lancés en application du sixième programme cadre représentent une concentration sans précédent des efforts sur des questions cruciales, puisqu'ils regroupent de 3 à 5 fois plus de compétences et de ressources que les projets des précédents programmes cadres. Les applications dans le domaine de la santé et des transports mettront en oeuvre des dispositifs miniaturisés destinés à collecter des informations ou des données concernant le milieu dans lequel ils sont implantés, et à les transmettre à une personne ou un système pour action ou information, selon le cas. Les nouveaux projets viseront à équiper les citoyens de capteurs textiles et de "vêtements biomédicaux" destinés à la surveillance à distance de leur état de santé et à la lutte contre les maladies cardiovasculaires. D'autres projets porteront sur les systèmes d'assistance embarqués dans les voitures qui permettent de détecter la nature et l'importance de dangers imminents et proposent des interfaces et des interactions adaptées au contexte de conduite. De tels services nécessitent la mise au point d'outils bien plus "intelligents" d'analyse des données et de manipulation automatique de connaissances. Mettre les technologies davantage à la portée des citoyens suppose également des travaux de recherche concernant les composants des systèmes et les principes de conception. Les industries européennes des TICcollaborent avec les principales universités dans des projets assurant le passage de l'échelle micrométrique à l'échelle nanométrique, des liaisons filaires aux liaisons sans fil, des systèmes particuliers à une application à des systèmes polyvalents et adaptables. En façonnant et rassemblant les pièces du puzzle européen de la recherche dans le domaine des TIC, on espère améliorer l'impact de la recherche et des technologies sur la qualité de la vie, ainsi que sur la compétitivité des entreprises en Europe.

Cordis : http://www.cordis.lu/ist

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Nec mise sur les transistors à nanotubes de carbone
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

En combinant plusieurs technologies, dont le dépôt chimique par vaporisation et l'implantation d'électrodes à très faible résistance électrique, NEC a mis au point un transistor à nanotubes de carbone (CNT en anglais) qui fonctionne 10 fois plus vite qu'un transistor conventionnel. La société espère pouvoir encore augmenter cette vitesse dans un facteur 2, permettant ainsi la réalisation de puces 100 fois plus rapides. La commercialisation est prévue pour 2010. Ces CNT, qui exploite la découverte des nanotubes de carbone à structure cylindrique, faite en 1991 par le Japonais Sumio Iijima, devraient donc être opérationnels au moment à la miniaturisation des transistors "classiques" atteindra ses limites (autour des 10 nanomètres, contre 120 aujourd'hui).

Brève rédigée par @RT Flash

NEC : http://www.nec.co.jp/press/en/0309/1901.html

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Matière
Matière et Energie
Des puces pour aider les malades d'Alzheimer
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

Stan est atteint de la maladie d'Alzheimer. Parfois, il se lève du fauteuil où il aime pourtant passer ses journées et il lui arrive de tomber. Heureusement, sa femme, qui se trouve à l'autre bout de la maison, est immédiatement alertée par un message sur son poste de radio ou son écran de télévision. Un réseau de capteurs électroniques surveille en permanence le malade. Le capteur enfoui dans le fauteuil de Stan a détecté qu'il n'était pas revenu s'asseoir. D'autres capteurs l'ont localisé au fond de l'appartement. Cette scène de science fiction sera peut-être une réalité demain. Des chercheurs et des industriels américains planchent sur ce que la technologie pourrait apporter aux malades d'Alzheimer et d'une manière générale à toutes les personnes âgées dépendantes. Intel, spécialisé dans la fabrication de microprocesseurs pour les ordinateurs, a ainsi investi plusieurs millions de dollars dans la recherche liée au concept de maison intelligente adaptée à la santé. Les capteurs utilisés seraient des radio-tags (RFID). Ces puces électroniques capables de transmettre de l'information à distance, sans fil, par ondes radio (voir édito du 26-09-03 de la lettre 258). Ainsi les malades d'Alzheimer qui oublient de prendre leurs médicaments, qui ne se souviennent plus du nom de leurs voisins ou qui sortent se promener à trois heures du matin, pourraient être secourus immédiatement grâce à une batterie de "bio-capteurs" enfouis dans les meubles et dans les vêtements et reliés à un centre de contrôle à distance. "Le principe, explique Jean-Christophe Longchamp, responsable de la recherche pour Intel en Europe, c'est de brancher les capteurs sur les appareils électroniques de la vie tous les jours tels que le téléphone, l'ordinateur ou le téléviseur". Selon ces industriels, l'enjeu est technologique mais aussi économique. Il y aura plus d'1 milliard de personnes âgées dans le monde en 2025 et le marché de l'assistance via les technologies de communication est estimé à plus de 100 milliards de dollars.

France Info :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-info/depeches/index.php?sec=medecine

L'inspirateur des mémoires du futur reçoit la médaille d'or 2003 du CNRS
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

La découverte d'Albert Fert, la GMR, a permis d'augmenter considérablement la capacité des disques durs actuels. Elle contribue aussi au développement de l'électronique de spin, dont les applications concernent entre autres les mémoires du futur MRAM. Le CNRS (Centre national de recherche scientifique) a choisi de décerner sa médaille d'or 2003 à Albert Fert, professeur à l'université Paris-Sud et directeur scientifique à l'Unité mixte de physique CNRS-Thales. Le physicien est distingué «pour sa découverte de la magnétorésistance géante (Giant Magneto-Resistance, GMR) en 1988 et sa contribution au développement de l'électronique de spin». La GMR est à l'origine de l'élaboration de têtes de lecture magnétique extrêmement sensibles, qui équipent aujourd'hui la quasi-totalité des disques durs, rappelle le CNRS dans un communiqué. Grâce à ces têtes de lecture, la densité de stockage d'information sur ces supports s'est considérablement élevée: la capacité de certains disques durs peut désormais dépasser 200 giga-octets (Go). L'utilisation de cette technologie a permis d'augmenter la croissance de la densité de stockage de 120% par an entre 1998 et 2002. La découverte de la GMR a, par ailleurs, donné le coup d'envoi à un nouveau domaine de la physique, l'électronique de spin (ou spintronique). Celle-ci «exploite une caractéristique quantique de l'électron: le spin, que l'on peut imaginer comme une minuscule aiguille de boussole portée par l'électron», explique Albert Fert. «Alors que l'électronique classique guide les électrons en exerçant une force sur leur charge électrique, l'électronique de spin les guide en agissant sur leur spin.» La GMR et l'électronique de spin ont eu un impact non seulement sur l'enregistrement magnétique, avec les têtes de lecture pour disques durs, mais aussi dans le domaine des capteurs magnétiques. Ceux-ci permettent de détecter un champ magnétique, un objet ou encore le mouvement d'un objet comportant un aimant, et sont utilisés notamment dans le secteur de l'automobile. L'électronique de spin intervient également dans le développement des mémoires électroniques, avec l'apparition sur le marché annoncé pour l'horizon 2004, 2005 des premières générations de MRAM (Magnetic Random Acess Memory). Grâce à celles-ci, il sera possible de démarrer son ordinateur de manière quasi instantanée, comme une télévision. A terme, elles devraient également équiper la plupart des appareils nomades, domestiques et grand public (agendas électroniques, appareils photos, téléphones...). «C'est dans le créneau de l'électronique nomade que les MRAM s'intégreront sans doute le plus vite. Il est intéressant de noter que les premiers développements industriels de MRAM devraient être localisés en France, à Corbeil-Essonne (consortium Altis associant IBM et la société allemande Infineon) et à Crolles, près de Grenoble (consortium Motorola - STMicroelectronics - Philips), conclut Albert Fert.

CNRS : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/271.htm

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Espace
Espace et Cosmologie
Un Chinois dans l'espace probablement à la mi-octobre
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

La Chine enverra son premier homme dans l'espace à la mi-octobre, juste après une réunion plénière du parti communiste, a affirmé mercredi le quotidien pro-Pékin de Hong Kong, Wenweipo.Le journal, qui cite des sources chinoises proches du gouvernement, précise que le lancement du vaisseau Shenzhou V, aura lieu "juste après la fin du plénum" prévu du 11 au 14 octobre. Après l'ex-Union Soviétique et les Etats-Unis, la Chine sera alors le troisième pays à envoyer un homme dans l'espace, si la mission réussit. Dès janvier, un responsable de la China Aerospace Science and Technology, qui développe les lanceurs et le vaisseau spatial, avait indiqué à l'AFP que le vol de Shenzhou V aurait lieu en octobre. Depuis, plusieurs responsables du projet, contrôlé par l'armée et entouré du plus grand secret, ont confirmé implicitement que le premier vol spatial habité chinois aurait lieu en octobre. Les 14 astronautes, dont un ou deux doivent participer à ce vol historique, sont arrivés sur la base de lancement de Jiuquan (nord-ouest), avait rapporté lundi Wenweipo. Trois "taikonautes", nom des cosmonautes chinois, peuvent théoriquement prendre place dans la cabine mais, de l'avis des experts, seuls un ou deux des 14 hommes entraînés depuis une décennie par la Chine devraient être choisis. Le programme Shenzhou (Vaisseau divin) a démarré en 1992 et quatre vols inhabités ont eu lieu jusqu'à présent. Vers 2005 ou 2006, les Chinois envisagent une mission d'approche de la Lune. Le programme spatial chinois, entièrement contrôlée par l'armée, reste entouré du plus grand secret.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/031001/202/3f7k5.html

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Rapport de l'IFEN : toujours trop de pesticides dans les eaux
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

Des pesticides sont présents sur la majorité des stations analysées en France en 2001, plus souvent dans les eaux de surface (73% des stations concernées) que dans les eaux souterraines (57%), révèle le 5e bilan annuel publié le 30 septembre par l'Institut français de l'environnement (IFEN). Les proportions de pesticides sont telles que "les milieux aquatiques peuvent être perturbés ou les seuils admissibles pour la production d'eau potable dépassés sans traitement spécifique", souligne l'Institut. Près de la moitié (47%) des ressources en eau superficielles utilisées pour la production d'eau potable ne pourraient être utilisées directement pour la consommation sans traitement spécifique. Les données recueillies ne permettent pas de comparaison d'une année sur l'autre - les analyses ne portent pas forcément sur les mêmes stations - mais la tendance générale confirme une contamination massive des eaux françaises. Les pesticides sont les herbicides et fongicides utilisés en agriculture. 159 substances chimiques différentes ont été retrouvées en 2001 dans les eaux de surface (sur 382 recherchées) et 144 dans les eaux souterraines (sur 364 recherchées). La famille des triazines, des herbicides pour la plupart interdits à compter de 2003, arrive toujours en tête des substances les plus fréquemment retrouvées. Mais d'autres herbicides, comme le glyphosate et l'aminotriazole, se retrouvent également souvent, bien que peu recherchés sur l'ensemble du territoire. L'IFEN tire la sonnette d'alarme sur les niveaux de contamination "très préoccupants" en Outremer, avec la présence d'insecticides interdits de très longue date en Martinique et en Guadeloupe. La France va renforcer son diagnostic de qualité des eaux d'ici 2004, dans le cadre d'une directive européenne qui impose aux états membres de parvenir en 2015 à "un bon état écologique des eaux".

IFEN : http://www.ifen.fr/presse/030930.htm

Le réchauffement climatique ferait 160.000 morts par an
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

Environ 160.000 personnes meurent chaque année à cause des effets indésirables du réchauffement climatique et ce chiffre pourrait presque doubler d'ici 2020, ont déclaré mardi des scientifiques. Selon une étude conduite par des experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de L'Ecole de Londres pour l'hygiène et la médecine tropicale, ce sont les enfants vivant dans les pays en développement qui semblent les plus vulnérables. "Nous estimons que les changements climatiques pourraient déjà être responsables d'environ 160.000 morts par an", a déclaré le professeur Andrew Haines, de l'Ecole de Londres, lors de la conférence sur les changements climatiques qui s'est ouverte lundi à Moscou. Il a ajouté que, même en tenant compte de facteurs comme l'amélioration des soins, le bilan des maladies provoquées par les changements climatiques pourrait presque doubler d'ici 2020. La plupart des décès risquent d'être enregistrés en Afrique, en Amérique latine ou en Asie du Sud-Est, qui seront sans doute les régions les plus touchées par la malnutrition, la dysenterie ou le paludisme provoqués par la hausse des températures, les inondations et les sécheresses. En revanche, des hivers plus doux vont probablement faire augmenter l'espérance de vie moyenne en Europe et en Amérique du Nord malgré le risque de canicules du type de celle qui a fait près de 15.000 morts cet été en France. Selon Haines, les conséquences néfastes des changements climatiques en terme de santé seront beaucoup plus importantes que leurs éventuels avantages.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/030930/85/3f6xv.html

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La maladie de Creutzfeld-Jacob enrayée par un traitement expérimental
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

Un traitement expérimental administré, pour la première fois dans le monde, à un jeune Nord-Irlandais touché par la forme humaine de la maladie de la vache folle semble avoir stoppé la progression de cette maladie jusqu'ici fatale, ont affirmé vendredi les médecins traitants. L'équipe médicale qui administre depuis huit mois le traitement controversé à Jonathan Simms, 19 ans, doit rendre compte vendredi de son succès dans la lutte contre la maladie de Creutzfeld Jacob, devant une conférence internationale d'experts, à Belfast. Ce traitement consiste à injecter directement dans le cerveau du polysulfate de pentosan. "La progression de la maladie s'est apparemment arrêtée, elle a été stoppée net au niveau atteint au moment où le traitement au polysulfate de Pentosan a commencé", a déclaré le neurologue Nikolai Rainov. "Nous avons remarqué une amélioration légère mais significative de son état depuis le début du traitement", a précisé Don Simms qui a dû obtenir devant les tribunaux britanniques l'autorisation d'administrer à son fils ce traitement qui n'avait auparavant jamais été utilisé chez l'homme. "Il avale désormais avec plus de facilité, il ne s'étouffe plus avec sa propre salive", a souligné M. Simms, expliquant que les patients atteints de cette maladie ne retrouvent généralement pas la faculté d'avaler une fois qu'elle est perdue. Ce traitement expérimental, s'il était approuvé par la communauté médicale donnerait une lueur d'espoir à des dizaines de patients dans le monde touchés par une maladie jusqu'ici systématiquement mortelle. "Ce jeune homme a vécu un an de plus que les 10 mois d'espérance de vie accordés en moyenne aux victimes de la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeld-Jacob", a assuré Don Simms. Le Royaume Uni est le pays au monde le plus touché par cette maladie qui a tué 117 personnes au Royaume-Uni dont une en Irlande du Nord.

BBC : http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/3139248.stm

Prévention cardiovasculaire : l'efficacité de l'aspirine confirmée
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

L'aspirine permet de réduire le risque de premier infarctus du myocarde (IDM). Une méta-analyse confirme qu'elle apporte en prévention primaire une diminution de plus de 30 % du risque. La Physicians' Health Study avait indiqué en 1998 que l'aspirine était associée à une réduction de 44 % du risque de premier IDM chez des hommes a priori en bonne santé. Par la suite, le British Doctors' Trial n'avait pas montré d'avantage significatif. Une méta-analyse présentée dans le denier numéro des Archives of Internal Medicine compile les données de cinq essais menés sur ce sujet, dont la Physicians' Health Study et le British Doctors' Trial. Plus de 55.000 personnes ont participé à ces essais. Globalement, l'aspirine a été associée à une réduction significative de 32 % du risque de premier IDM. Une réduction de 15 % du risque d'accident vasculaire majeur a été notée, sans effet sur les AVC non mortels.

Caducée :

http://www.caducee.net/breves/breve.asp?idp=&idb=4926&cal=1

Bientôt un vaccin contre l'allergie ?
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

Serait-il possible d'immuniser les jeunes enfants contre la plupart des allergies ? Peut-être. C'est en tout cas l'objectif d'une étude menée dans plusieurs régions d'Europe, dont la Franche-Comté, pour déterminer si le fait d'être élevé dans une ferme protège les enfants des risques d'allergie. "Depuis longtemps, on sait que les allergies sont moins fréquentes à la campagne qu'en ville en raison du niveau de pollution. Mais il semblerait que le milieu rural offre en plus des éléments spécifiques qui immunisent les bébés contre les allergies", explique Jean-Charles Dalphin, professeur en pneumologie au CHU de Besançon et l'un des deux coordinateurs de l'étude "PATURE" en Franche-Comté. En Allemagne, en Suisse, en Autriche, des chercheurs ont constaté que les bébés exposés dès les premiers mois de leur vie à un environnement agricole sont beaucoup moins sujets que les autres aux pathologies allergiques. La protection semble particulièrement efficace en milieu de production laitière dans les zones d'agriculture traditionnelle et lorsque l'enfant consomme du lait de vache non pasteurisé. "On peut ainsi supposer qu'il existe une substance protectrice microbienne d'origine bovine", avance le professeur Dalphin. Pour l'identifier précisément, cinq régions de France, d'Allemagne, d'Autriche, de Finlande et de Suisse ont été choisies pour mettre en place un suivi des nouveau-nés vivant en zone rurale afin d'étudier leur mécanisme immunologique et génétique. En Franche-Comté, 200 femmes ont donné leur accord pour être suivies, avec leur bébé, par l'équipe de recherche SERF (Santé - Environnement rural de l'Université de Franche-Comté) à partir des trois derniers mois de leur grossesse et durant la première année du développement de l'enfant. La moitié d'entre elles vit dans une ferme au contact de l'exploitation agricole, l'autre moitié vit en milieu rural dans des communes de moins de 3.000 habitants mais sans contact permanent avec l'environnement de la ferme. Questionnaires sur le style de vie, l'alimentation de l'enfant, la fréquence de ses relations avec le milieu de la ferme, analyse de l'air respiré par le nouveau-né, de ses selles, de son matelas, étude de son statut génétique et de celui de ses parents, toutes ces données sont prises en compte pour tenter d'isoler le ou les agents qui immuniseraient l'enfant contre l'asthme, le rhume des foins, l'eczéma et autres allergies alimentaires, qui touchent actuellement 30 à 40 % de la population française, trois fois plus qu'il y a trente ans. "Le futur statut allergique de l'enfant se joue avant un an", estime le professeur Dalphin, qui souligne que 70 % des femmes contactées par le biais de la Mutualité sociale agricole ont accepté de participer à l'expérience. Si les résultats de l'étude, attendus dans deux à trois ans, permettent d'isoler une substance protectrice, "pourquoi ne pas imaginer un vaccin ou un complément nutritif pour préserver les enfants des allergies", suggère Jean-Charles Dalphin, à défaut d'envoyer tous les nouveau-nés passer trois mois dans une étable de production laitière.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/030930/202/3f5gw.html

La recherche médicale américaine dévoile ses ambitions pour le XXIe siècle
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

Le patron de la recherche publique américaine, Elias Zerhouni, a annoncé le 30 septembre une restructuration en profondeur des Instituts nationaux de la Santé (NIH) pour relever les nouveaux défis notamment dans le domaine de la génétique et accélérer la mise au point de traitements."Une révolution s'est déroulée au cours des dernières années, les occasions de découvertes n'ont jamais été aussi grandes, mais la complexité de la biologie demeure un énorme défi", a déclaré le directeur des NIH lors d'une conférence de presse. Selon lui, avec cette "nouvelle stratégie, le NIH sera positionné pour déclencher les changements nécessaires, pour transformer les connaissances scientifiques en résultats tangibles pour les gens". Le plan élaboré au terme d'un an de consultations avec 300 experts de la recherche, ne bénéficie d'aucun crédits supplémentaires mais va chercher son financement auprès de chaque institut de recherche constituant les NIH, a expliqué M. Zerhouni. La réforme, baptisée "feuille de route du NIH pour la recherche médicale", identifie trois secteurs prioritaires dont le meilleurs accès aux connaissances sur la biologie moléculaire. Première priorité de ce plan : la création de "bibliothèques de molécules chimiques" constituant des "boîtes à outil" pour les chercheurs. La deuxième priorité porte sur la mise en place d'équipes médicales de l'avenir, pluridisciplinaires en raison de la complexité de la recherche qui requiert désormais la collaboration de spécialistes de domaines variés, alors que la recherche actuelle est structurée par disciplines ou par maladies, a expliqué le directeur du NIH. "La biologie, la physique et la science de l'information ont convergé à un rythme incroyable. Cela nous oblige à casser les barrières entre disciplines, et aussi au sein de nos propres instituts et centres de recherche", a-t-il dit. Le troisième axe est la refonte de la recherche clinique, avec une mise en commun des méthodes et des résultats des essais, dans le but d'accélérer l'arrivée de nouveaux traitements et médicaments. D'ici la fin 2004, 130 millions de dollars prélevés au sein des NIH seront consacrés à la réforme et sur les cinq prochaines années, 2,1 milliards de dollars auront été consacrés aux nouveaux projets générés par le plan de restructuration, a estimé M. Zerhouni. "C'est une époque historique pour la recherche médicale" et "c'est un plan historique, une nouvelle façon de mener la recherche", a estimé Francis Collins, directeur de l'Institut national sur le Génome humain, dont le centre a annoncé cette année l'achèvement du séquençage de ce génome. Quatrième axe : la recherche génétique, avec l'étude renforcée du rôle des protéines et du fonctionnement du métabolisme humain grâce à la bioinformatique et au calcul partagé.Enfin, dernier axe mais non le moindre, la nanomédecine et l'intervention médicale au niveau de la cellule, domaines auxquels seront dédiés de nouveaux centres de recherche dont la création est prévue en 2005. Les NIH, qui centralisent la recherche publique américaine, comprennent actuellement 27 instituts et centres de recherche. Ils emploient plus de 17.000 personnes et sont dotés d'un budget de 27,3 milliards de dollars pour l'année fiscale 2003, qui finance les travaux de plus de 200.000 chercheurs.

NIH : http://www.nih.gov/news/pr/sep2003/od-30.htm

Vers un possible traitement médical des poumons des fumeurs
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

Un médicament à inhaler - à ce jour seulement essayé sur des souris - permet de réduire jusqu'à 96% les dommages infligés aux poumons par la fumée du tabac, selon des travaux américains présentés au 13e Congrès annuel de la Société Européenne de Pneumologie (ERS) à Vienne.Certes, le chemin à parcourir sera encore long avant que cette molécule puisse être utilisée par l'homme, et la meilleure prévention de l'emphysème tabagique demeure l'arrêt de la cigarette. Mais les spécialistes estiment que le modèle animal utilisé reproduit la plupart des caractéristiques de l'emphysème humain, et ils qualifient cette expérience de "réel espoir". Selon les données présentées à Vienne par Philip Pemberton, de la société Arriva Pharmaceuticals, établie à Alameda, en Californie, le GM6001 (aussi appelé Ilomastat ou Galardin), est capable, chez les rongeurs utilisés comme cobayes, d'empêcher l'augmentation d'enzymes fabriquées par les cellules du système immunitaire. Agressé par l'arrivée dans les poumons de la fumée de cigarettes, l'organisme met en branle de nombreuses cellules du système immunitaire, en particulier des macrophages et des neutrophiles. Mais ces cellules - très abondantes dans les plus petites ramifications des bronches (les bronchioles) ainsi que dans les parois des alvéoles pulmonaires, l'endroit où précisément se développe l'emphysème - ne sont pas capables de contrer cet agent. Parce qu'elles ne le connaissent pas. Elles réagissent donc de manière automatique, sans définir l'intrus, en sécrétant des enzymes agressives qui s'attaquent au tissu conjonctif des poumons, autrement dit, à leur charpente. Sous l'effet de l'inflammation, ces enzymes destructrices deviennent prépondérantes et détruisent le tissu élastique des bronchioles et des parois alvéolaires, provoquant la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) du fumeur. Depuis longtemps, les chercheurs s'efforcent de trouver le moyen de bloquer le pullulement de ces protéases. D'autres inhibiteurs - notamment deux molécules des laboratoires Roche - se sont montré capables de réduire la destruction des tissus pulmonaires, dans une proportion de 74 %. Mais la prise de ces produits était orale. Au contraire, l'équipe de Philip Pemberton a choisi la forme inhalée, une option qui présente le double avantage de pouvoir employer des concentrations cent fois plus faibles, et donc, de réduire les effets secondaires, et d'aller directement sur la cible visée. Selon les premiers résultats, en une ou deux semaines le GM6001 a bloqué l'augmentation prévisible des protéases. Par la suite, les souris ont reçu durant six mois une inhalation préventive quotidienne de GM6001, à trois concentrations différentes. Ensuite, les souris ont été exposées à une concentration de fumée de cigarette suffisante provoquer la destruction des alvéoles pulmonaires. Selon les pneumologues, "les résultats obtenus dépassent les espérances" : le GM6001 inhalé à faible dose a permis de limiter l'accumulation dans le tissu pulmonaire des cellules inflammatoires, réduisant d'autant le nombre des protéases destructrices. Philip Pemberton souligne que 15 % des fumeurs développeront des maladies obstructives chroniques comme l'emphysème dont la plupart des cas sont dus aux effets du tabac. Et il rappelle que « beaucoup de chemin reste à faire pour partir de ces souris et arriver jusqu'à l'homme et que c'est quand même beaucoup mieux de ne pas fumer! »

Quebec Science : http://www.quebecscience.qc.ca/Cyber/3.0/N3297.asp

Tabac : les organes périphériques souffrent aussi
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

La liste des méfaits du tabac n'en finit pas de s'allonger. Il est désormais démontré que les poumons ne représentent pas l'unique cible du tabac. Une étude américaine confirme que celui-ci affecte tout aussi directement les organes périphériques tels que les reins, le coeur et la rate. Le Dr Nora Volkow et son équipe, du National Institute on Drug Abuse, ont soumis 12 fumeurs et 8 non fumeurs au Pet-scan, une caméra à émission de positons où, en d'autres termes, un scanner de toute dernière génération. Ils ont ainsi découvert chez les fumeurs, que le tabac réduisait le taux d'une enzyme présente dans les poumons mais aussi dans les reins, le coeur et la rate. Cette enzyme est la monoamine oxidase B (MAO B). Son rôle n'est pas des moindres : elle intervient en effet au niveau de la communication entre les cellules nerveuses, et dans la régulation de la pression artérielle. « Un taux trop faible ou au contraire trop important de MAO B peut avoir des conséquences mentales mais aussi physiques » explique l'auteur qui n'a pas relevé de variations du taux de cette enzyme chez les non-fumeurs.

Brève rédigée par @RT Flash

PNAS : http://www.pnas.org/cgi/content/abstract/100/20/11600

Tabac des jeunes : des cancérologues français lancent un appel solennel
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

Neuf des plus éminents cancérologues français lancent un appel solennel aux pouvoirs publics contre la consommation de cigarettes chez les jeunes. Dans une tribune publiée mercredi par le quotidien Le Figaro, ils soulignent l'urgence d'une action plus efficace dans ce domaine, pour éviter une "gigantesque catastrophe sanitaire". Le texte est signé par les professeurs de cancérologie Maurice Tubiana, Albert Hirsch, Victor Izrael, David Khayat, Thierry Le Chevalier, Thierry Philip, Henri Pujol, Thomas Tursz, et par le Pr de santé publique Gérard Dubois. "Depuis plus de vingt ans, les cancérologues et tous ceux qui luttent contre le cancer n'ont cessé de prévenir les pouvoirs publics de l'imminence d'une gigantesque catastrophe sanitaire", rappellent-ils. Entre 1985 et 2000, soulignent ces spécialistes, "la mortalité par cancer du poumon a été multipliée par cinq chez les femmes de 35 à 45 ans, et a augmenté de plus de 50% chez les hommes de la même tranche d'âge (...). Dans une quinzaine d'années, si rien n'est fait, quand le tabagisme féminin donnera son plein effet, le nombre de décès annuels dus au tabac pourrait passer de 65.000 aujourd'hui à environ 110.000". Un véritable drame dont "les chiffres dans leur froideur, ne disent pas toutes les souffrances, toutes les absences, tous les désespoirs que ces cancers dus au tabac entraînent". Ils se félicitent de l'annonce par le ministre de la Santé Jean-François Mattei d'une nouvelle augmentation du prix du tabac, bon moyen selon eux de freiner la consommation de tabac chez les jeunes. Mais pour être "pleinement efficace", ajoutent-ils, cette "action sur les prix des cigarettes et du tabac sous toutes ses formes (tabac à rouler, cigarettes, cigares)" doit "s'inscrire dans un ensemble des mesures" comme l'"interdiction stricte de la publicité indirecte et de la promotion", la "lutte contre le tabagisme dans les lieux publics" l'"aide à l'arrêt", les "campagnes d'information" et "avertissements sanitaires". Les cancérologues rappellent qu'en "Grande-Bretagne, où ces différentes mesures ont été mises en oeuvre dès les années 1970", la mortalité par cancer du poumon "a baissé de 40%" entre 1985 et 2000 pour la tranche 35-45 ans chez les femmes "au moment où elle était multipliée par cinq chez nous, et a été réduite de 70% chez les hommes alors qu'elle augmentait massivement chez nous".

AP : http://fr.news.yahoo.com/031001/5/3f8aj.html

Des moustiquaires high tech pour combattre le paludisme
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

Un produit japonais innovant, capable de protéger chaque année des millions de vie contre le paludisme, est fabriqué pour la première fois en Afrique - où surviennent 90 pour cent des décès par paludisme dans le monde. L'UNICEF, l'Organisation mondiale de la Santé et l'Acumen Fund ont annoncé ce tournant décisif en précisant que la technologie japonaise avait pu être transférée à un fabricant africain grâce à un partenariat public-privé international dont l'objectif est de réduire sensiblement le nombre des décès dus au paludisme. La nouvelle technologie porte à plus de quatre ans sans réimprégnation, au lieu d'une année environ, la durée de l'efficacité des moustiquaires insecticides. Ces nouvelles « moustiquaires permanentes » représentent une avancée majeure dans la lutte contre le paludisme car elles protègent efficacement et durablement contre cette maladie qui fait plus d'un million de morts par an, principalement parmi les enfants de moins de cinq ans. « L'utilisation de moustiquaires durables constitue un tournant décisif dans le combat livré contre le paludisme, » a déclaré Carol Bellamy, Directeur de l'UNICEF. « Si nous parvenons à équiper tous les foyers les plus exposés de moustiquaires de ce type, nous aurons beaucoup progressé face à cette maladie qui tue 3 000 enfants par jour. » Pour rester efficaces, les moustiquaires ordinaires doivent être imprégnées d'insecticide au moins une fois par an, ce qui s'est avéré difficile à réaliser, notamment pour des raisons de coût, de disponibilité et de coutume. Les moustiquaires durables, en revanche, restent efficaces au moins quatre ans grâce à une technologie qui consiste à faire pénétrer l'insecticide dans les fibres mêmes de la moustiquaire. Jusqu'à ce que la société A-Z Textile Mills à Arusha en commence la fabrication en Afrique au début du mois, les moustiquaires durables n'étaient fabriquées qu'en Asie orientale. La fabrication des moustiquaires en Afrique facilitera leur utilisation par les populations les plus exposées et favorisera le développement industriel de ce continent. Outre les pertes humaines dont il est responsable, le paludisme réduit de US$ 10 à 12 milliards par an le PIB de l'Afrique. « Si la santé et le développement sont véritablement des priorités mondiales, nous devons impérativement réduire le nombre des décès par paludisme, » a déclaré le Dr LEE Jong-wook, Directeur général de l'OMS. « Les moustiquaires imprégnées d'insecticide protègent contre les piqûres des moustiques vecteurs du paludisme, qui succombent dans ce piège chimique. Convenablement utilisées, elles peuvent réduire de moitié ou plus la morbidité paludéenne et de 20 % la mortalité chez les enfants.

OMS : http://www.who.int/mediacentre/releases/2003/pr71/fr/

Le clonage thérapeutique guérit le parkinsonisme chez des souris
Samedi, 04/10/2003 - 00:00

L'équipe, dirigée par le Dr Lorenz Studer, directeur du laboratoire des cellules souches et de biologie tumorale au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center à New York, vient de franchir un pas important dans l'utilisation thérapeutique de cellules-souches obtenues par clonage thérapeutique. Dans cette nouvelle étude, nous montrons comment ces "cellules souches embryonnaires de transfert nucléaire" génétiquement compatibles peuvent être utilisées sur le plan thérapeutique pour guérir les symptômes d'un modèle animal de la maladie de Parkinson », explique au « Quotidien » le Dr Studer. Pour y parvenir, les chercheurs ont développé de meilleurs protocoles qui permettent, à partir des cellules souches embryonnaires obtenues par fécondation ou clonage, de produire de façon rapide et efficace des cellules du SNC, y compris les cellules souches nerveuses. Ils ont aussi développé des protocoles pour produire sélectivement des neurones dopaminergiques (affectés dans la maladie de Parkinson) ou des neurones sérotoninergiques (intervenant dans les troubles de l'humeur) ou GABAergiques (importants pour l'épilepsie, la maladie de Huntington et l'AVC) ou cholinergiques (neurones moteurs affectés dans la lésion de la moelle épinière), ainsi que les cellules cérébrales de soutien comme les astrocytes et les oligodendrocytes (affectés dans la sclérose en plaques). « Tous ces types de cellules peuvent maintenant être générés en culture, avec une grande pureté, à partir des cellules souches embryonnaires et des cellules SE de transfert nucléaire et pourront à l'avenir être testées pour leur efficacité thérapeutique dans les modèles animaux des maladies respectives », souligne le Dr Studer. Jusqu'ici, les protocoles de différenciation étaient très insatisfaisants, nécessitant une culture prolongée, peu fiables et peu efficaces. L'équipe a évalué le potentiel thérapeutique des neurones dopaminergiques obtenus à partir des cellules SE de transfert nucléaire. Ces neurones dopaminergiques ont été implantés (injection dans le striatum lésé) chez des souris présentant un parkinsonisme (induit par injection de 6-hydroxy-dopamine). Les résultats sont excellents, avec survie prolongée des neurones greffés et disparition des symptômes parkinsoniens. « C'est la première démonstration que le transfert nucléaire peut marcher dans un modèle animal de maladie neurologique. Dans l'étude présente, une seule lignée de cellules SE a été utilisée pour traiter plusieurs souris. « Dans une prochaine étude, nous dériverons les cellules une par une des souris parkinsoniennes et nous montrerons que chaque souris peut être guérie avec ses propres cellules souches génétiquement appariées », confie au « Quotidien » le Dr Studer. « C'est important pour démontrer la faisabilité de cette approche qui promet de résoudre les problèmes de rejet immun des cellules transplantées. » « Nous utiliserons aussi le système de culture pour étudier le développement normal du cerveau. Nous démontrons dans cet article comment le développement des cellules en culture reproduit étroitement le développement normal qui survient chez un animal ». « Nous tenterons aussi d'appliquer le clonage thérapeutique à d'autres maladies neurologiques », ajoute le Dr Studer.

Quotimed : http://www.quotimed.com/recherche/index.cfm

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