RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 23
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 06 Novembre 1998
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Egalement dans ce numéro
TIC
Visa mise sur le commerce électronique
La main américaine sur le commerce électronique
Les enseignants plébiscitent Internet
Internet : la France commence à combler son retard
L'accés à internet restera t'il payant
Sun mise toujours sur Java pour concurrencer Microsoft
Les enseignants sont de plus en plus branchés
Club Internet lance "un accès clé en mains" à internet
L'AFUL signe un accord avec l'Etat
Le marché français de la micro croît
La Poste défiée par l'e-mail
Combien les villes consacrent à leur informatique
La biométrie va protéger les cartes à puce
IBM présente un ordinateur grand comme une demi-lunette
L'ordinateur le plus rapide du monde est bleu
Téléphones au nitrure de gallium
1998 : premiers ADSL
Télécommunications ultarapides par fibres optiques
Matière
Semi-conducteurs : le marché mondial accuserait une baisse de 10 %
Les écrans du futur seront souples, en plastique et bon marché
La carte à puce donne de la voix !
Energie éolienne sous-marine
Espace
LMGT annonce ses plans
Vivant
Les médicaments anti-cholestérol réduisent aussi la mortalité
Première en Grande-Bretagne : un coeur artificiel "temporaire"
Une langue électronique
Leucémie aiguë promyélocytaire : les bons résultats de l'arsenic se confirment
Homme
Le marché global on line
Une nouvelle génération de PME pousse à Sophia-Antipolis
Le bloc note du capital-risque
Réseau optique caennais
Recherche
Renault mise sur la pile à combustible
Les neurones peuvent se régénérer dans le cerveau humain
TIC
Information et Communication
Visa mise sur le commerce électronique
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Les fêtes de fin d'année approchent et Visa pense qu'il s'agit d'en profiter. Ces jours-ci, pour les Etat-Unis seulement, le N°1 des cartes de crédit dans le monde a lancé une impressionnante campagne pour convaincre ses porteurs de cartes qu'ils pouvaient -qu'ils devaient- se lancer dans le commerce électronique sans retenue. En utilisant leur carte bien sûr. Campagnes de publicité à la télévision et dans les journaux, mais également promotions sur son propre site Web, la firme de San Francisco a entrepris de convaincre les Américains qu'acheter on-line était sans danger. Pour preuve : Visa prend à sa charge tout achat déclaré suspect par un porteur de carte dans les 48 heures ! Au-delà de ce délai, le consommateur n'est responsable qu'à hauteur de 50 dollars, quel que soit le montant de la dépense. Mais surtout Visa vient de renforcer son alliance avec Yahoo et recommande des sites de commerce électronique présents dans l'offre du N°1 des portes d'entrée du Net. Connaissant le goût immodéré des consommateurs américains pour les "bonnes affaires", le site de Visa permet de s'inscrire à de multiples concours où des achats en ligne permettront de gagner - pour Noël- des voyages ou des remises exceptionnelles. Il est vrai que le commerce électronique de détail connaît aux Etats-Unis, depuis l'été, un succès grandissant, qui dépasse largement maintenant l'habituel tryptique -produits informatiques-livres-voyages. Pour sa part, Jupiter Communications prévoit que 99 % des achats en ligne en 2002 seront effectués en utilisant une carte de crédit ou de paiement. Or, si Visa domine largement ses concurrents sur le marché classique mondial, la multinationale californienne ne diposerait, toujours selon Jupiter, que de 51 % du marché des achats sur le Net.

(Les Echos/30/10/98)

http://www.lesechos.fr/silval/

La main américaine sur le commerce électronique
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Sur la planète du commerce électronique, la France a bien du mal à garder son rang de quatrième puissance industrielle avec environ 5 sites Web en France pour 1.000 habitants contre 10 en Allemagne et 90 aux Etats-Unis. Question équipement informatique des foyers, le rapport serait de 1 à 3 entre l'Hexagone et l'Amérique du Nord . " En France les lourdeurs administratives ne facilitent ni la création de nouveaux intermédiaires ni la remise en cause des emplois dans la chaîne de distribution classique ", estime Jean-Claude Guez, associé d'Andersen Consulting. Le cabinet américain n'y va pas par quatre chemins : " La France et l'Europe ont deux ou trois ans pour se réveiller avant que les consommateurs jeunes et riches ne remplissent leurs caddies virtuels de produits américains et asiatiques ". Bigre ! Le propos peut paraître alarmiste, voire grossièrement libéral. Pourtant il reflète bien les formidables enjeux du commerce électronique et l'ébullition qui s'est emparée des Etats-Unis, alors que les grandes entreprises françaises font preuve tout au plus d'un intérêt poli pour le sujet. En matière d'enchères, par exemple, les transactions électroniques vont plus vite que la loi. Alors qu'il est prévu en France que seuls les notaires et les commissaires-priseurs français - qui perdront leur monopole l'année prochaine - sont autorisés à pratiquer ce genre de vente, les internautes français ont pu il y a quelques semaines acquérir des Paris-Berlin ou des allers retours Paris-Miami pour quelques centaines de francs. Il suffisait de participer aux premières enchères électroniques hexagonales portant sur des billets d'avion. Aux Etats-Unis, où la réservation de billets sur Internet a augmenté de 301 % au cours des deux derniers mois , Priceline, lancé le 6 avril 1998, s'est déjà hissé dans le top 10 des vendeurs de tickets de compagnie aérienne. Le principe est simple : l'internaute donne sa destination et le prix maximum qu'il est prêt à payer pour s'y rendre. Pour remplir leurs avions, les compagnies aériennes adhérentes du service communiquent leur offre et les discounts qu'elles sont prêtes à réaliser et Priceline rapproche les uns et les autres. Trois mois après son lancement, 40.000 billets avaient déjà été vendus sur ce site. Priceline envisage maintenant d'exporter son système en Europe. Le secteur automobile n'est pas en reste avec Auto-By-Tel qui a réussi en quelques années à bouleverser la mentalité de millions de consommateurs dans un pays où le cylindre fait pourtant office de culture. 15 % des 22.000 revendeurs automobiles du pays sont désormais adhérents du site en ligne, reversant en plus de l'abonnement (2.500 dollars par mois) un pourcentage sur chaque voiture vendue. En 1997 aux Etats-Unis, 11 % des voitures neuves ont été vendues sur Internet, selon le cabinet JD Power. Et cette proportion devrait s'élever à 16 % en 1998 et 50 % en l'an 2000. Selon Carat Interactive, les constructeurs français ont commencé à réagir cette année en augmentant sensiblement leur volume de publicité sur le Net. Mais, au-delà de cette réaction défensive, certaines grandes marques françaises commenceraient déjà à s'interroger sur le rôle des concessionnaires, sachant qu'elles ont à leur disposition de gigantesques bases de données sur leurs clients. Aux Etats-Unis, l'un des premiers supermarchés virtuels a été lancé par CUC, leader sur le marché du marketing direct. A travers les centaines de milliers de produits qu'il propose à " prix cassés ", Netmarket, qui compte 400.000 abonnés (49 dollars par mois), revendique de couvrir 20 % des besoins moyens d'un ménage américain. En France, quand Continent propose une vingtaine de produits à vendre sur son site, Carrefour et Monoprix ne laissent d'autre choix à l'internaute que de faire du... lèche-vitrine. A l'heure du commerce électronique mondial, Leclerc dispose d'un site en ligne qui ne lie que sur Cannes alors que Hyper U a jeté son dévolu sur Parthenay et sa campagne environnante (il est possible de se faire livrer jusqu'à 8 kilomètres autour de la ville). Seul Casino a décidé d'offrir aux Français de véritables gondoles électroniques. " C'est très joli tout ça, mais nous réagirons quand le marché sera mûr ", rétorque-t-on dans la plupart des entreprises françaises. Propos à courte vue. Car en réalité les Américains ont déjà remporté - faute de combattants - une première bataille qui pourrait s'avérer décisive. En effet, au-delà des sites thématiques - du livre au supermarché -, le modèle du Net penche aujourd'hui vers des réseaux mondiaux couvrant le monde entier, les désormais fameux " portails ". Netscape, Yahoo, Infoseek... Toutes les stars du Net ont opéré leur mutation, aboutissant ni plus ni moins à créer de gigantesques réseaux de distribution à l'échelle de la planète.

(La Tribune/30/10/98)

http://www.latribune.fr/tribjour/indextri.html

Les enseignants plébiscitent Internet
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Plus d'un enseignant sur cinq est connecté à Internet à son domicile. Les professeurs sont ainsi trois fois plus nombreux que les parents d'élèves à avoir investi personnellement pour se raccorder au Réseau. Et, visiblement, ils ne sont pas déçus. Selon une étude réalisée par l'Institut français de démoscopie pour France Télécom, auprès d'un échantillon de 644 parents d'élèves, 463 élèves et 428 enseignants, 78 % des enseignants estiment indispensable de connecter les écoles, contre 47 % des parents d'élèves et 44 % des élèves. Quand on leur demande de donner leur avis sur l'affirmation suivante : " Les enfants passent déjà assez de temps devant un écran, ce n'est pas la peine d'en rajouter ", seulement 22 % des enseignants répondent positivement, contre 54 % des parents. Enfin, s'ils avaient à choisir entre investir pour connecter l'école à Internet, acheter des livres ou organiser un voyage linguistique, les enseignants placent Internet largement en tête, alors que les parents le classent au contraire en troisième position ! Globalement, les parents d'élèves sont donc infiniment plus réservés que les enseignants quant aux vertus du Réseau. Ces derniers s'y intéressent essentiellement pour préparer des cours, repérer des sites que les élèves pourront utiliser, et moins pour communiquer avec leurs collègues, ou organiser des échanges entre élèves. " Il en est ainsi parce que c'est le démarrage ; ensuite le travail collaboratif prendra le dessus ", affirme Mireille Le Van, directrice du projet Education chez France Télécom. Internet pourrait aussi contribuer à réduire les inégalités entre établissements. Paradoxalement, les lycées les moins équipés seraient ceux qui ont des classes préparatoires. Et les écoles rurales seraient plus nombreuses à demander des raccordements que les établissements urbains " parce qu'elles veulent se décloisonner, mais aussi parce que leur circuit décisionnel est plus court ; dans une petite commune, il est souvent plus facile de convaincre le maire à prendre une décision ", explique encore Mireille Le Van.

(Le Monde/31/10/98)

Internet : la France commence à combler son retard
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Internet vient de franchir la barre du million d'abonnés en France. L'Association de Fournisseurs d'Accès à des services en ligne et à Internet (AFA), qui représente 80% des opérateurs du secteur, estime que le nombre total d'utilisateurs d'Internet en France atteindrait même 2,7 millions, en ajoutant les personnes connectées par un fournisseur d'accès qui ne fait pas partie de cette structure (entreprises, écoles, universités). L'association estime que la France, encore récemment lanterne rouge en Europe pour l'utilisation d'Internet, a considérablement accéléré son équipement depuis le début de l'année. En effet, selon une étude réalisée par Dataquest, la France est le troisième pays européen le plus connecté avec 1 million de comptes individuels, après le Royaume-Uni (2 millions) et l'Allemagne (4,7 millions).

(Actuamedia/3/11/98)

L'accés à internet restera t'il payant
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Une société américaine, NetZero propose un accès gratuit à internet. Pour s'abonner à NetZero, l'utilisateur doit répondre à quinze questions qui tentent de cerner son profil socio-démographique et son comportement de consommateur. NetZero utilise ces données pour bâtir le profil de l'abonné, qui est ajusté et affiné en permanence grâce à l'analyse de ses pérégrinations sur le réseau. Lorsque l'abonné de NetZero ouvre son logiciel de navigation, une bannière publicitaire personnalisée s'affiche sur l'écran. Il peut la déplacer, mais ni la fermer ni même la réduire. Son contenu change en fonction des sites visités. Un abonné qui se rend sur le site d'un constructeur automobile a de fortes chances de voir s'afficher une publicité pour un concessionaire local. Et celui qui feuillette électroniquement des critiques littéraires sera tenu dûment informé de la semaine de promotions spéciales organisée par telle librairie électronique. NetZero n'est pas le tout premier à s'aventurer sur ce terrain. En fait, plusieurs petites compagnies convaincues d'avoir trouvé la poule aux oeufs d'or s'y sont déjà cassé les dents. Mais NetZero jouit de deux avantages par rapport à ses prédécesseurs malheureux: la bande passante coûte de moins en moins cher et la possibilité accrue de fournir aux annonceurs un profil détaillé de chaque abonné devrait être la garantie de revenus publicitaires conséquents. Le raffinement du ciblage publicitaire de chaque utilisateur est rendu notamment possible par le recours à son numéro de téléphone, qui permet de cibler sa situation géographique à moins de dix kilomètres près. Une telle technique est considérée comme essentielle au développement du marché publicitaire sur Internet, qui devrait atteindre les 4,5 milliards de dollars d'ici l'an 2000.

(Les Echos/3/11/98)

http://www.lesechos.fr/silval/

Sun mise toujours sur Java pour concurrencer Microsoft
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Au moment où s'ouvre aux Etats-Unis le procès de l'entreprise de Bill Gates, accusée d'abus de position dominante, l'un de ses concurrents les plus acharnés ne désarme pas. Sun Microsystems affiche même une réussite commerciale et une vigueur technologique qui exonéreraient presque Microsoft de certains soupçons de monopole... La société dirigée par Scott McNealy et spécialisée dans les stations de travail et les serveurs a enregistré une croissance de 19 % de son chiffre d'affaires et de 21 % de son bénéfice lors de son premier trimestre fiscal, le 27 septembre. Surtout, Sun conserve une confiance sans limite en Java, le langage de programmation annoncé en 1995 et qui, depuis, est devenu le fer de lance de la croisade anti-Microsoft. L'information doit circuler librement sur le réseau ", lance Paul Zéboulon, PDG de Sun France. D'où l'invention de Java et de l'ensemble des logiciels qui l'utilisent (JavaOS, Applets, Beans...) afin de concrétiser la philosophie d'une informatique " ouverte " par opposition au système " propriétaire " incarné par Microsoft et sa stratégie de promotion tous azimuts de Windows et de ses logiciels bureautiques (Office). Ecrit en Java, un même programme fonctionne sur n'importe quel ordinateur, que ce soit un PC sous Windows 98 ou NT, un Mac sous OS8 ou une station de travail sous Unix. Cette universalité est réalisée par un logiciel intermédiaire, la " machine virtuelle ", qui s'intercale entre les programmes Java et les différents systèmes d'exploitation. Sun a proposé que Java devienne une norme internationale ISO, et il nous reste un an pour stabiliser le développement et soumettre les spécifications. " Une fois standardisé, Java ne pourra plus être modifié par Sun sans l'approbation de l'International Organization for Standardisation (ISO). Une garantie dont les développeurs de programmes et les utilisateurs sont privés avec Windows, qui reste la propriété exclusive de Microsoft. En 1999 Sun devrait lancer le premier logiciel de navigation sur Internet entièrement Java. En avril, une nouvelle version de ses ordinateurs de réseau JavaStation promet d'offrir des performances équivalentes à celles d'un PC. Et l'entreprise commercialise déjà pour 99 dollars (600 francs) son ensemble Java PC capable de redonner vie à des ordinateurs de très faible puissance (processeur 486, voire 386) grâce à la suppression du système d'exploitation Windows. Java PC n'utilise que l'antique MS-DOS pour fonctionner et peut même se passer de disque dur. Mais les logiciels d'application doivent être utilisés à distance, soit par le réseau de l'entreprise soit, pour les particuliers, par le fournisseur d'accès à Internet. En cas de succès, un tel système constituerait une véritable alternative à Windows. Sun mise également sur d'autres canaux de diffusion de Java. Si la bataille semble déjà gagnée dans les cartes à puce, elle fait rage dans les assistants numériques (PDA), les téléphones portables et Internet (le ScreePhone d'Alcatel a choisi Java), ou les décodeurs de télévision numérique.

(Le Monde/27/10/98)

Les enseignants sont de plus en plus branchés
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Une enquête Démoscopie réalisée pour France Telecom - 428 enseignants, 500 élèves de la sixième à la terminale et 644 parents du 20 septembre au 15 octobre 1998 - indique qu'un enseignant français sur cinq est connecté à Internet à son domicile, soit trois fois plus que d'élèves (nb de foyers connectés).S'ils devaient choisir entre investir pour connecter l'école à l'Internet, acheter des livres ou organiser un voyage linguistique, les enseignants placent Internet largement en tête, alors que les parents le classent en troisième position. Selon cette étude, les parents se montrent globalement plus réservés que les enseignants vis-à-vis d'Internet.

(Multimedia info/5:11/98)

Club Internet lance "un accès clé en mains" à internet
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Le service en ligne Club Internet du groupe Lagardère lance à prix réduit "un accès clé en mains" à internet, un "pack" composé d'un kit de connexion au service, d'un modem et du CD-Rom Dictionnaire Hachette Multimédia 1999, le tout pour 249 F. Afin de fidéliser ses 170.000 abonnés et recruter de nouveaux clients, le fournisseur d'accès à internet s'est allié à un fabriquant de modems (3Com US Robotics) pour une quantité limitée (première commande de plusieurs milliers de modems). A ce prix sacrifié, il faut toutefois ajouter pour le consommateur le coût d'un abonnement d'un an à Club Internet (77 F par mois), subordonné à l'achat du pack. Cette offre est proposée à partir du 25 novembre par correspondance. "Nous comptons vendre moins de 5.000 packs", a précisé à l'AFP Fabrice Sergent, directeur général de Grolier Interactive, filiale multimédia du groupe Lagardère. L'objectif est d'ouvrir le marché, en permettant au grand public qui vient de s'équiper en ordinateurs bon marché à moins de 4.000 F, de disposer d'un modem à 56.000 bps (vendu dans le public au prix conseillé de 790 F). Ces ordinateurs, équipés de cartes son, enceintes, lecteur de CD-ROM 24 fois, sont en effet dépourvus de modems.

(AFP/3/11/98)

http://www.actualinfo.com/

L'AFUL signe un accord avec l'Etat
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

L'association francophone des utilisateurs de Linux et des logiciels libres a signé un accord sur les logiciels libres avec le Ministère de l'Education Nationale, de la Recherche et de la Technologie (MENRT) qui porte sur le déploiement de l'informatique libre dans le système éducatif français, avec trois préoccupations: " former les citoyens de demain tout en développant leur sens critique face aux flux d'information, contribuer à l'effort de modernisation du système éducatif, garantir l'équilibre du territoire grâce à la mise en réseau des établissements.

(AFUL/28/10/98

http://www.aful.org/education/accord.html

Le marché français de la micro croît
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Les ventes de micro-ordinateurs ont cru de 23,5 % en France au troisième trimestre 1998, non seulement le résultat de la baisse des prix des matériels grand public, mais aussi par une demande soutenue des achats professionnels, analyse IDC. Contrairement à ce qui se passe au niveau mondial, dans l'Hexagone, Compaq conforte sa prédominance avec 17,4 % des parts de marché (contre 15,2 % au cours du premier trimestre de 1997). Suivent Packard Bell Nec, IBM, HP, Dell et Fujitsu. Côté Apple, l'effet iMac tarde à produire des effets. Si le nombre de Macintosh vendus progresse de 10 % comparé à celui du premier trimestre 1997, la part de marché de la firme à la pomme diminue à 2,7 % alors qu'elle était de 3,1 il y a douze mois.

Pour plus de renseignements (www.idc.fr)

(Yahoo/30/10/98)

La Poste défiée par l'e-mail
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

La lettre menacée par le courrier électronique? La question agite assez les responsables de la Poste pour qu'ils se lancent en quête d'une stratégie face à cette concurrence nouvelle. Car l'e-mail dispose d'atouts évidents. D'abord, la rapidité - les délais d'acheminement se comptent en secondes et non en jours -, ensuite la gratuité - pour peu qu'on dispose d'un ordinateur et d'une connexion à l'Internet, on échappe au timbre. Quant au dicton "simple comme une lettre à la poste", il paraît démodé si l'on songe à la facilité d'utilisation du courrier électronique. Dans la dernière livraison de sa revue , l'Institut de recherches et de prospective postales (Irepp) compare les deux modes d'échange. Non sans humour, elle note que question fiabilité, ils se départagent difficilement: "Le mél est à peu près insensible aux mouvements sociaux mais peut l'être aux incidents techniques." Autrement dit, on risque peut-être un bug de l'an 2000 en envoyant un courrier électronique, mais on se met à l'abri d'une grève des postiers, puisque tout est automatisé. Plus sérieusement, l'Irepp a passé en revue seize critères classés par catégories (accessibilité, adaptabilité, confiance, coût, fonctionnement, intégration). Le bilan est sombre pour le courrier papier. Celui-ci conserve un avantage durable dans un seul des seize domaines étudiés, la confiance institutionnelle: on accorde davantage de crédit à une proposition ou à un contrat écrit sur un document papier. Et encore. Comme le relève Paul Soriano, président de l'Irepp: "Il n'est pas indispensable de transporter un document sous sa forme papier." Il suffit de l'imprimer. Un seul chiffre suffit à prendre la mesure du phénomène de transfert "papier-octet" qui pourrait guetter la Poste: avec la dématérialisation des feuilles de soins prévue par le projet de réseau Santé social, 3 à 5% du chiffre d'affaires courrier de la Poste se volatiliserait. Le mouvement touchera d'abord les échanges de données entre les entreprises. Pour le courrier administratif et la correspondance (45% du chiffre d'affaires), l'e-mail présente un avantage majeur: l'archivage et l'intégration des données dans son système informatique. Par exemple, un relevé de compte bancaire peut être automatiquement exploité dans un logiciel de comptabilité personnelle. "Il faudra sans doute une dizaine d'années pour que le mél atteigne un degré d'universalité comparable à celui de la lettre par voie postale, et entre trois et cinq ans pour que ses avantages compétitifs principaux s'affirment et se répandent dans l'économie et la société", pronostique l'Irepp. Paul Soriano rappelle que, pour l'instant, le courrier postal touche 23 millions de foyers et que seuls un million d'entre eux ont une connexion à l'Internet. Les dirigeants de la Poste insistent ensuite sur la "recréation" de courrier grâce à l'informatique et à l'Internet. L'informatique automatise la création de lettres (prospection commerciale, lettres de fidélisation, de relance...). Environ 80% du courrier est créé avec un ordinateur. Ensuite, "la communication sur l'Internet accroît l'ensemble des échanges", constate Martin Vial, directeur général. "La plupart des relations durables, commerciales ou autres, établies sur Internet finissent probablement par engendrer un courrier ou un colis", observe Paul Soriano. Un exemple: si l'on achète un disque grâce au site web de la Fnac, le courrier prend la relève - réception du produit, envoi de catalogues ou d'offres promotionnelles. Martin Vial signale qu'aux Etats-Unis, pays en pointe dans l'utilisation du courrier électronique, "le taux de croissance du courrier papier est supérieur à celui qu'on rencontre en France". Pour Jean-Bernard de Cérou, "l'internaute est un boulimique d'informations. Selon des études américaines, il consomme 2,5 fois plus de courrier que le non-internaute".

(Liberation/30/10/98)

Combien les villes consacrent à leur informatique
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Plus la commune est importante, plus la dépense par habitant augmente, et cela, en raison des coûts salariaux. C'est la conclusion d'une enquête sur l'informatique dans les collectivités locales menée en parallèle auprès des directions générales et des directions informatiques par le cabinet Mazars et Guérard. Les enquêteurs ont examiné les budgets d'investissement et de fonctionnement (hors installations téléphoniques, masse salariale et formation) des collectivités pour aboutir aux chiffres indiqués dans le graphique ci-dessus. Des chiffres qui suivent une progression assez linéaire, de 70 à 82 francs en fonction de la taille des villes. On notera tout de même, en observant les extrêmes, que le coût par habitant varie de façon importante dans une fourchette de 60 francs à 147 francs, soit un rapport de 1 à 2,5 ! Il faut ajouter les 18 francs dépensés par le conseil général (la fourchette s'étendant de 13 à 21 francs). Sans oublier la part du conseil régional, même si aucun chiffre significatif n'a pu être établi, compte tenu du faible nombre de réponses à l'enquête (4 sur 22). Les villes de 30 000 à 60 000 habitants consacrent plus des trois quarts de leur budget (76,6%) à des investissements. Un chiffre qui baisse de cinq points (à 71,6%) dans les grandes villes et de sept (à 69,5%) dans les cités de 10 000 à 30 000 habitants. Du côté des frais de personnel, des disparités importantes surgissent aussi. Dans les villes de 10 000 à 30 000 habitants, la masse salariale représente 1,6 fois le budget de fonctionnement. Dans les villes de 30 000 à 60 000 habitants, le ratio passe à 2,5 et il s'envole à 3,6 pour les villes de plus de 60 000 habitants. Enquête de septembre 1998 menée par le cabinet Mazars et Guérard auprès de collectivités locales de plus de 10 000 habitants, des conseils généraux et des conseils régionaux.

(Monde Informatique/3/11/98)

http://195.10.58.13/src/lmi/homepage.nsf/

La biométrie va protéger les cartes à puce
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Les imprimeurs de papier-monnaie conçoivent leurs billets de banque comme on construisait les châteaux forts au Moyen Âge : papiers spéciaux, guillochis tortueux, fonds irisés, encres fluochromes ou variables, encres magnétiques ou gommables, micro-impressions, filigranes et autres hologrammes sont leurs douves, leurs mâchicoulis, leurs barbacanes, leurs triples enceintes. La panoplie d'armes antifaussaires qu'ils déploient font des maîtres de l'impression fiduciaire des spécialistes de la sécurité. Fabriquant plus d'un milliard de billets de banques par an pour une trentaine de pays, numéro un mondial du billet de loterie, le groupe François-Charles Oberthur a vite senti l'intérêt de la carte à puce. A l'occasion du salon Cartes 98, 13e Forum international des technologies et applications des cartes plastifiées, qui a eu lieu au CNIT Paris-La Défense du 27 au 29 octobre, Oberthur Smart Cards a présenté sa dernière invention en matière de sécurité. Smart IDea (jeu de mots combinant à la fois idea pour " idée " et ID comme abréviation anglo-saxonne d'" identification ") intègre tous les moyens de défense dérivés du billet de banque et y ajoute une puce. Celle-ci contiendra, en plus du classique code confidentiel, la photo numérisée du titulaire de la carte (à des fins de comparaison avec la photo imprimée sur le support en plastique) et, fin du fin - d'aucuns diront gadget -, intégrera la technologie biométrique basée sur l'empreinte digitale.. " Nous avons choisi la technologie de l'empreinte digitale car c'est la plus développée à travers le monde, explique Jean-Claude Brendle, responsable marketing chez Oberthur Smart Cards. Par rapport à la reconnaissance par l'iris ou par la forme de la main, c'était la solution la plus mature. " A donc été retenu un capteur thermique miniature d'environ 1 centimètre de large sur lequel il suffit de passer lentement la dernière phalange de n'importe quel doigt pour se faire enregistrer. La disposition géographique des minuties est ensuite entrée dans la puce. Pour se faire reconnaître - d'un futur distributeur automatique (DAB), par exemple -, il faudra insérer sa carte haute sécurité dans le lecteur (premier niveau de vérification), poser le doigt préenregistré sur un capteur (deuxième niveau) et taper son code (troisième niveau). Contrairement au DAB actuellement testé en Angleterre par NCR ( Le Monde du 14 juillet), qui a supprimé le code confidentiel au profit de la seule identification par l'iris, la combinaison positive de ces trois données sera nécessaire pour obtenir l'argent que vous demandez. Avec sa Smart IDea, sorte de Rolls-Royce de la carte à puce, Oberthur Smart Cards vise le marché des cartes à haute sécurité que sont les cartes nationales d'identité, les passeports et - pourquoi pas ? - la fameuse carte universelle dont beaucoup rêvent. Elle regrouperait en un seul support " paperasserie " administrative, compte bancaire, dossier médical, entrée au club de sport, abonnement au vidéoclub, etc. Et même si, a priori, personne ne pourra l'utiliser à votre place, mieux vaudra ne pas l'égarer.

(Le Monde/3/11/98)

IBM présente un ordinateur grand comme une demi-lunette
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Ecran d'ordinateur "greffé" sur l'oeil, on pourra bientôt surfer sur internet en marchant dans la rue: IBM vient de sortir le "Wearable PC", un ordinateur miniature sans fil, logé dans une demi-lunette et vendu pour l'instant uniquement au Japon. Il s'agit d'une branche de lunette placée sur un seul oeil, où apparait un point lumineux grand comme une tête d'épingle, à l'intérieur d'un verre grossissant. Une fois l'oeil bien en face, l'utilisateur "voit" l'écran d'un PC 14 pouces. La branche de la lunette est connectée (sans fil) à un disque dur pas plus grand qu'un portefeuille, qu'on peut glisser dans sa poche. Un mince câble connecte la demi-lunette à une petite souris portative qui tient dans le creux de la main. En manoeuvrant avec le pouce le pointeur de cette souris, on peut ouvrir les fenêtres de l'écran de ce PC virtuel. En principe, pas question de taper des textes (on peut cependant relier le disque dur à un clavier classique), mais on peut lire des fichiers - il faut en tout cas une bonne dose de concentration car de l'autre oeil l'utilisateur voit le monde extérieur. Comme la souris possède un microphone incorporé, on peut même installer un logiciel de reconnaissance vocale et donner ainsi des instructions à l'ordinateur. Un utilisateur pourra tout en marchant dans la rue ou en faisant le ménage consulter ses e-mail, les rendez vous de son agenda électronique, lire des rapports, voire surfer sur internet s'il dispose aussi d'un téléphone portable.

(AFP/ 30/10/98)

L'ordinateur le plus rapide du monde est bleu
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Le vice-président Gore a annoncé mercredi que le titre honorifique, mais très envié, d'ordinateur le plus rapide au monde revenait à IBM pour le Blue Pacific, une machine à architecture parallèle contenant 5 856 processeurs et capable d'effectuer 3000 milliards d'opérations à la seconde. Le SJMN précise que ce calculateur est situé dans les locaux du laboratoire de Lawrence Livermore et servira à simuler l'explosion d'une bombe à hydrogène, projet très suivi depuis que les essais physiques ont été arrêtés en 1992. Mécontents de cette annonce, certains prétendent que le trophée aurait du revenir au Blue Mountain du laboratoire de Los Alamos et par conséquent à la société Silicon Graphics. Au delà du conflit commercial, ce débat illustre la vieille querelle initiée pendant la guerre froide entre ces deux grands laboratoires d'armement.

(ST-Press/30/10/98) http://www.france-science.org

Téléphones au nitrure de gallium
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Les premiers lasers bleus au nitrure de gallium (GaN) avaient fait sensation en 1993. Grâce à de spectaculaires progrès accomplis depuis par leurs inventeurs, l'équipe du Dr Nakamura de la société japonaise Nichia, le cap des 10 000 heures en fonctionnement continu a été atteint et leur commercialisation est proche. Pour l'instant, les brevets déposés entravent efficacement les efforts des laboratoires concurrents attirés par l'enjeu: le marché du stockage digital (CD-Rom, disques vidéo). Les faibles longueurs d'onde de ces lasers (de l'ordre de 400 nanomètres) permettent en effet de stocker quatre fois plus de données que les lasers à infrarouge conventionnels. Cet engouement s'étend à de nouvelles applications, notamment vers les semi-conducteurs dans les téléphones mobiles. Les puces à base de GaN peuvent aussi atteindre de grandes puissances à haute fréquence. Ces performances permettent d'augmenter la puissance d'émission: on pourra ainsi placer sur des orbites plus hautes les satellites de télécommunication des prochaines constellations et en diminuer le nombre nécessaire à une couverture globale de la Terre. Les puces courantes des téléphones mobiles sont à base d'arséniure de gallium (AsGa) et fonctionnent à des puissances de 1 W/mm pour des fréquences de 10 GHz. En comparaison, les nouveaux transistors en GaN développés à l'université de Cornell atteignent 2,2 W/mm à 4 Ghz. Des puces de 100 W à 10 Ghz sont déjà envisagées. Pour réaliser ces puces, les chercheurs de Cornell ont abandonné la technique de dopage classique, mais ont déposé sur le GaN une très fine couche de nitrure de gallium et d'aluminium (AlGaN).

(La Recherche/novembre 98)

http://www.larecherche.fr/ARCH/98/11/tec.html

1998 : premiers ADSL
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Aux Etats-Unis 5 millions de personnes (particuliers ou entreprises) utilisent depuis la fin de l'été le service ADSL de Pacific Bell en payant un abonnement de 59 à 189 dollars selon les débits souscrits (de 384 kilobits/seconde à 1,544 kilobits/seconde Ameritech veut offrir l'ADSL dans les prochaines années à sept abonnés sur dix (60 dollars d'abonnement mensuel, soit 360 F). Le moins cher, Bell South propose un abonnement incluant l'abonnement téléphonique à 50 dollars (300 F). Avant l'an 2000, Bell Atlantic prévoit de déployer plus de 7 millions de lignes AFSL. Canada. Le service ADSL, appelé LNPA (ligne numérique à paire aysmétrique) au Québec de Bell Canada, Sympatico Edition Haute Vitesse coûte mensuellement 70 dollars (245 F). SaskTel, un autre opérateur canadien déploie l'ADSL au Saskatchewan.

(MTI/28/10/98)

http://www.atsystem.com/surweb/mti/mti117/multimedia117_2.html

Télécommunications ultarapides par fibres optiques
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Le 3 novembre à New York, Silk Road, une "start-up" de San Diego, a effectué une démonstration de communication à très haut débit, 93 gigabits par seconde, sur une distance de 100 km, et ce via une fibre optique traversée par un seul rayon laser. Une telle bande passante est supérieure à celle des réseaux optiques commerciaux actuels. Le procédé, fondé une technologie de communication par synchronisation réfractaire, a été breveté il y a un mois. Silk Road ajoute même que ses laboratoires ont déjà pu transmettre 200 gigabits par seconde sur 320 km.

(ST Presse/2/11/98)

http://www.france-science.org

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Matière
Matière et Energie
Semi-conducteurs : le marché mondial accuserait une baisse de 10 %
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Le marché mondial des semi-conducteurs devrait baisser de 10,9 % sur l'ensemble de 1998, à 122,2 milliards de dollars, avant de redémarrer sur une progression de 6,6 % en 1999, à 130 milliards de dollars, selon l'association mondiale des fabricants de semi-conducteurs. En 1999, le redémarrage viendra d'Asie (hors Japon), avec + 9,9 %, d'Europe (+ 7,8 %) et d'Amérique (+ 7%).

(La Tribune/30/10/98)

http://www.latribune.fr/tribjour/indextri.html

Les écrans du futur seront souples, en plastique et bon marché
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Une technologie révolutionnaire d'affichage lumineux fait ses premiers pas: contrairement aux écrans en verre actuels, ceux du futur seront souples, en plastique et bon marché. Les écrans OLED (organic light-emitting diodes) sont constitués de très fines couches de matière qui émettent de la lumière lorsqu'elles sont stimulées par un courant électrique à faible tension (de 5 à 20 volts). Ils sont légers, ultra-fins, souples, sans reflets, de toutes tailles et de toutes formes, consomment peu d'énergie et sont infiniment plus faciles et bon marché à produire que tous les autres écrans ultra-plats développés jusqu'à présent. Comme de l'encre de couleur, chaque molécule émet une couleur différente en fonction de sa composition organique. Les couches de polymère reposent sur des circuits électroniques qui activent individuellement chaque pixel. Le résultat est une image extrêmement brillante et nette. La filiale japonaise de Pioneer Electronics est la première entreprise à lancer ce type de produit sur le marché, avec la commercialisation d'un auto-radio équipée d'un écran monochrome. Pioneer a également annoncé pour l'an 2000 la commercialisation d'écrans souples en couleurs pour les appareils de navigation automobile et les instruments informatiques portables de petite taille (agendas, téléphones...). Philips devrait commercialiser un téléphone portable avant la fin de l'année. Les premières applications d'OLED sont les écrans monochromes, notamment comme fonds lumineux pour des affichages à cristaux liquides, un marché déjà évalué à 2,5 milliards de dollars (environ 13,7 milliards de F) par an. La capacité d'afficher de l'image et de la couleur devrait lui faire franchir la barre des 20 milliards. Les écrans OLED en couleurs existent en laboratoire, mais il faudra attendre plusieurs années avant qu'ils équipent télévisions et ordinateurs, a indiqué M. Mentley. Leur commercialisation n'est pas attendue avant 2004, une date que la firme japonaise Seiko-Epson espère devancer. Elle met déjà les bouchées doubles pour développer des écrans pour ordinateurs portables.

(AFP/31/10/98)

http://www.actualinfo.com/

La carte à puce donne de la voix !
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Après de longues années de tâtonnements et de tests plus ou moins confidentiels, le "passe-transport" devrait faire irruption fin 1999 dans le quotidien des Franciliens, avant d'envisager une carrière nationale. La carte à puce, développée en commun par la RATP et la SNCF, cumule une multitude de talents. Sur un format de carte bancaire est enfichée une puce d'apparence ordinaire, à ceci près qu'elle est dotée d'une antenne et qu'elle peut converser à distance (jusqu'à trente centimètres) avec les portiques d'entrée du métro ou les tourniquets de la SNCF. Cette carte sait presque tout faire : réserve d'unités téléphoniques, porte-monnaie, stockage de "tickets" de métro, de bus ou de billets de train, carte orange ou d'abonnement, compteur à points de fidélité... On peut même en faire un sésame pour accéder à des lieux protégés. Cette carte va être distribuée à 50 000 cobayes fréquentant le quartier de Paris-Montparnasse au printemps prochain. Un projet suffisamment emballant pour que les Banques populaires et bientôt France Télécom les rejoignent à leur tour. La carte a le look d'une carte bancaire ou de téléphone. Mais sa puce est affligée d'une sorte de minuscule verrue. Cette verrue est un haut-parleur. Une simple pression du doigt active une minipile au lithium (un tiers de millimètre d'épaisseur). Le microprocesseur émet un signal crypté amplifié par le haut-parleur tout aussi minuscule planqué dans la puce, appelé Piezo. Ce tour de force a été imaginé et réalisé par Elva, le concepteur de la carte VocalID. Patrick Misko, son directeur général, est intarissable sur les applications qu'elle permet. Le cri de la puce lâché devant le combiné téléphonique ou face au micro intégré de son ordinateur peut être décrypté et reconnu à distance par un ordinateur. Avantage : il n'est plus nécessaire d'équiper de lecteurs coûteux les téléphones ou les ordinateurs à seule fin de lire la carte à puce, puisque le cri lâché devant le combiné suffit pour qu'à distance on reconnaisse la carte et in fine qu'on identifie celui qui est au bout du fil. Les opérateurs de téléphones sont les premiers intéressés : leurs clients n'auront plus besoin de taper la longue séquence de chiffres qui leur permet de s'identifier. Les distributeurs de services en tout genre pourront verrouiller les accès à leur hot-line et les banquiers sécuriser l'accès à leurs services de "banque à domicile". Et on pourra faire des achats sur l'Internet en toute tranquillité.

(Liberation:3/11/98)

http://www.liberation.com/quotidien/semaine/981103marv.html

Energie éolienne sous-marine
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

L'énergie cinétique des marées pourrait bientôt être commercialisée sous forme d'électricité grâce à IT Power. L'entreprise britannique installera dès l'an 2000 un prototype de turbine sous-marine dans la Manche. Comme celles des bras de mer ou des détroits, les marées de la Manche sont particulièrement fortes : de 2 à 3 m/s. Les premiers tests montrent qu'en fonction de la vélocité des marées les pales de la turbine effectueront de six à douze rotations par minute, engendrant une puissance de 300 à 600 kW qui ira nourrir le réseau d'électricité national. La turbine suffirait à alimenter une soixantaine de foyers.

(Science&Vie/novembre 1998)

http://www.science-et-vie.com/breves/index.html

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Espace
Espace et Cosmologie
LMGT annonce ses plans
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Lockheed Martin a affiche ses nouveaux objectifs et présente la nouvelle structure de sa division LMGT (Lockheed Martin Global Telecommunications) le 22 octobre dernier. "Notre objectif est d'être un fournisseur majeur de services de télécommunications mondiaux dans les 5 prochaines années -- le marche des services satellitaires passera de 50 milliards de dollars aujourd'hui a 120 milliards dans un avenir proche" a déclare John Sponyoe, PDG de LMGT. La nouvelle structure de LMGT a été conçue en prévision de services de réglementation gouvernementaux. LMGT se divisera en 4 unités: Global Transport Services and Operations, présidée par Claude Burgio, fournira des services de transmissions satellitaires aux professionnels et aux gouvernements. Personal Communications Systems, dirige par Michael Williams, commercialisera des services personnels globaux et sera responsable des participations de LMGT dans des projets de ce type. Les services de transfert a haut débit (Intranet, arrete Internet, multimedia) seront fournis par Global Network Solutions, qui sera dirige par Brien Morgan. Enfin, l'unite Network Systems Development, chapeautée par Stanton Sloane, sera dédiée aux projets de réseaux de télécommunications commerciaux et gouvernementaux.

(Etats-Unis espace/30/10/98)

http://www.france-science.org/lire/usa-espace.html

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Les médicaments anti-cholestérol réduisent aussi la mortalité
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Les médicaments anti-cholestérol réduisent non seulement les risques d'accidents cardiaques, mais aussi la mortalité des personnes souffrant de maladies cardio-vasculaires, indiquent des chercheurs dans l'hebdomadaire New England Journal of Medicine. Si l'efficacité de la pravastatine est reconnue depuis de nombreuses années, jamais l'impact de ce médicament anti-cholestérol sur la mortalité des patients à qui il est administré n'avait encore été évalué. c'est pourquoi, une équipe de médecins de l'université de Sydney (Australie) a suivi 9.014 patients souffrant d'un taux élevé de cholestérol ou ayant été victimes d'accidents cardio-vasculaires. Après un suivi de six ans, les auteurs de l'étude ont constaté que 6,4% des malades ayant suivi un traitement à la pravastatine avaient succombé à un accident cardio-vasculaire (infarctus, congestion cérébrale...) contre 8,3% de ceux ayant pris un placebo. par ailleurs, le taux de mortalité toutes causes confondues observé au terme de cette période était de 11% dans le groupe traité à la pravastatine et de 14,1% dans celui traité avec un placebo. "Nos résultats prouvent que la réduction du taux de cholestérol par la pravastatine diminue le risque de mortalité aussi bien sur le plan cardio-vasculaire que d'une manière générale", écrivent les chercheurs australiens. L'un des responsables de l'Association américaine du coeur (AHA), le docteur Rodman Starke, a souligné l'importance de l'étude en estimant qu'elle rendait "encore plus clair le fait que les médicaments anti-cholestérol aident les victimes de maladies cardiaques".

(New England Journal of Medicine/5/11/98)

http://www.nejm.org/content/1998/0339/0019/1349.asp

(brève rédigée par @RTFlash)

Première en Grande-Bretagne : un coeur artificiel "temporaire"
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Un coeur artificiel "temporaire" a permis pour la première fois à une étudiante britannique de 21 ans de survivre pendant six jours pendant que son propre coeur récupérait des suites d'un virus. Julie Mills a vécu pendant près d'une semaine sans pouls, ni battement de coeur, son sang étant pompé et transmis à travers son corps grâce à un coeur artificiel placé par Steve Westaby, spécialiste de la chirurgie cardiaque à l'hôpital John Radcliffe d'Oxford. L'utilisation de ce coeur artificiel AB-180, de la taille d'une petite orange, était le seul espoir de sauver Julie, victime d'une myocardie virale en août dernier. Son coeur a pu se remettre en quelques jours. Trois opérations du même type avaient déjà été tentées aux Etats-Unis mais les patients étaient décédés. "C'est notre premier succès avec la pompe, nous pensons que c'est un développement très encourageant qui recèle de vastes implications pour le traitement des problèmes cardiaques", a déclaré le professeur Westaby, qui a travaillé en collaboration avec Richard Clarke du centre cardiaque de Pittsburg. Le nouveau système "doit être considérée comme une pompe d'urgence et ne doit pas être laissé en place plus de trois semaines", a-t-il souligné, estimant néanmoins que la poursuite de la recherche dans ce domaine pourrait permettre de maintenir des patients en vie pendant des années. "Nous faisons à peu près 300 transplantations par an et elles sont très efficaces pour les patients qui en bénéficient, mais des dizaines de milliers de personnes souffrent de problèmes cardiaques". Le docteur Westaby et des collègues américains travaillent sur un système baptisé Jarvick 2.000, capable de pomper 10 litres de sang à la minute sur une longue durée.

(AFP/3 /11/1998 )

http://www.actualinfo.com/

Une langue électronique
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

La technologie vient encore une fois de dépasser l'humain. Cette fois, c'est la langue, ce fort utile et noble organe, qui vient d'être surpassée par sa version high-tech. Électronique et "made in USA", cette nouvelle langue est capable de détecter toutes les saveurs connues. Mise au point à l'Université du Texas, à Austin, il s'agit en fait d'une gaufre de silicium dont les compartiments renferment des bulles de plastique. La langue humaine, rappelons-le, peut identifier quatre goûts de base : le sucré, le sûr, le salé et l'amer. Mais pour percevoir la saveur unique d'une bruschetta croquante ou d'un steak de thon grillé à point, la langue (et le cerveau) compose un patron à partir de ces quatre goûts de base. Cela est possible parce que les récepteurs qui tapissent nos papilles gustatives ne répondent pas de façon uniforme aux molécules sapides (porteuses de saveurs). En réagissant selon différentes intensités à ces molécules, nos récepteurs composent cette symphonie (ou patron) de goûts - comme autant d'instruments dans un orchestre. Le défi des chercheurs : réussir à faire réagir des produits chimiques de la même façon que le font les récepteurs de notre langue. Ils ont donc créer des petites bulles de plastique contenant des récepteurs chimiques qui changent de couleur lorsqu'elles sont exposées à une solution acide ou basique. En utilisant une caméra spéciale, les scientifiques ont pu observer les différents patrons de couleur qui apparaissent en présence de différentes substances. L'industrie alimentaire s'est montrée très intéressée par ce dispositif, qui pourrait servir lors de l'étape du contrôle de qualité des aliments.

(cybersciences/3/11/98)

http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N926.asp

Leucémie aiguë promyélocytaire : les bons résultats de l'arsenic se confirment
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

A la suite de deux rapports chinois, une petite étude américaine confirme l'impressionnante activité du trioxyde d'arsenic à de faibles doses I.V. dans les rechutes de leucémie aiguë promyélocytaire (LAP). Sur les 12 patients de l'étude, 11 sont entrés en rémission complète et n'ont présenté que très peu d'effets indésirables. Ce travail éclaire le mécanisme d'action de cet agent : l'arsenic induit une cytodifférenciation incomplète et une apoptose des cellules leucémiques. La leucémie aiguë promyélocytaire (LAP) représente de 10 à 15 % des leucémies aiguës myéloïdes (LAM) de l'adulte. L'acide tout-transrétinoïque, introduit en 1990, avait déjà considérablement amélioré la survie des patients mais cette étude ouvre de nouveaux espoirs thérapeutiques. " L'inclusion du trioxyde d'arsenic dans les protocoles thérapeutiques pour les patients non encore traités pourrait améliorer les taux de guérison obtenus avec la chimiothérapie combinée incluant l'acide all-transrétinoïque (un taux qui est déjà de 70 %) ", déclare le Dr Robert Gallagher l'un des responsables de cette étude. Il reste à savoir si l'utilisation du trioxyde d'arsenic peut être étendue à d'autres cancers, une possibilité suggérée par des données in vitro.

(Quotidien du medecin:5/11:98)

http://www.quotimed.com/

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
Le marché global on line
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Quel petit actionnaire n'en a jamais rêvé ? " Spiler " (jouer) sur le Nasdaq, acheter quelques dizaines d'actions d'une start-up californienne ou s'attaquer aux marchés émergents. Mais rien qu'à imaginer la tête de son banquier ou de son courtier, tout spéculateur en herbe peut être saisi de découragement. E-Trade pourrait bientôt offrir la solution. Le site américain qui représente 14 % des ordres électroniques aux Etats-Unis et revendique 550.000 clients s'apprête en effet à débarquer en Europe. Pour ce broker on line créé il y a trois ans, il ne s'agit pas d'une simple localisation " par le biais d'une traduction automatique, mais bien d'un investissement massif et stratégique. A marché global, " global network ". Un seul chiffre montre la puissance de cette entreprise électronique : pour vanter les qualités de son nouveau site en ligne depuis septembre dernier, E-Trade a prévu une campagne de publicité de 120 millions de dollars sur un an " En Europe, chaque pays fait l'objet d'un deal ", explique Jean-Christophe Chopin, directeur de Figéris, une société spécialisée dans les produits d'assurance qui s'est associée en janvier dernier aux américains pour lancer le service dans 6 pays, dont la France. Un petit tour sur le site américain permet néanmoins de comprendre la valeur du " service " qui pourrait être proposé aux petits actionnaires français. Le client dispose ni plus ni moins d'un banquier personnel. Soit sur le site Web, soit sur son e-mail personnel, le client de E-Trade est alerté dès que la valeur de son portefeuille subit une fourchette de variation qu'il aura définie au préalable, ou dès qu'une action auquel il s'intéresse connaît des fluctuations inhabituelles, en volume ou en valeur. En dehors des recherches et des études auxquelles il a accès, il peut aussi analyser les ordres des autres clients de E-Trade, de manière à savoir pourquoi, par exemple, telle ou telle action fait l'objet d'engouement. Chaque ordre passé sur un marché étranger fait l'objet d'une conversion automatique en monnaie locale. E-Trade ne mise pas sur le discount mais sur l'environnement et la qualité d'exécution ", souligne Jean-Laurent Chopin. Sur le Net et a fortiori sur les marchés, peut-on survivre en étant exclusivement hexagonal ? Réponse dans quelques mois pour les 31 pionniers français.

(La Tribune:30/10/98)

http://www.latribune.fr/tribjour/indextri.html

Une nouvelle génération de PME pousse à Sophia-Antipolis
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Après de longues années d'inquiétude au début de la décennie, en raison des vagues de licenciements qui se succédaient au sein des groupes électroniques, Sophia-Antipolis semble sorti du tunnel. Le retournement de situation remonte en fait à deux ans. Et la prévision du sénateur Pierre Laffitte, l'un des pères fondateurs de Sophia-Antipolis en 1969, qui espérait 25.000 emplois sur l'immense pinède alors désertique de la côte méditerranéenne à l'horizon 2000, est en passe de se réaliser. Le cap de 20.000 emplois sera vraisemblablement atteint d'içi à la fin de l'année, un chiffre peu éloigné des 23.000 emplois, seuil optimal d'accueil du site (2.300 hectares). " Avec les implantations en cours, la création d'emplois sera supérieure aux résultats de 1997 (1.500 emplois supplémentaires) ", estime Gérard Passera, directeur de la société d'économie mixte (Saem Saca) gestionnaire de la technopôle. L'intérêt accru des grands noms des télécommunications ou de l'électronique confirme la validité du concept. L'effet masse critique joue à plein dans le secteur des nouvelles technologies de l'information et de la communication, qui rassemble 277 sociétés et 7.900 salariés, soit 43 % des emplois de la technopôle. Shiva repris récemment par Intel, Ascend, Cisco, Bay Networks, Digital, Qualcomm, France Télécom, Oracle, presque tous les ténors sont présents. Si, pour la première fois, le nombre de cadres dépasse celui des non-cadres, cette proportion avoisine 70 % pour ce secteur. La vague actuelle des fusions favorise d'ailleurs Sophia- Antipolis. " De l'enseignement à la recherche en passant par les applications industrielles, nous avons ici une filière complète dont l'expertise attire les grands noms du secteur, se félicite Gérard Passera. Les sociétés viennent ici pour la compétence technologique qu'elles pensent y trouver. " Après Palo Alto en Californie et Tokyo au Japon, c'est Sophia-Antipolis que le géant allemand Sap a sélectionné pour son troisième laboratoire situé hors d'Allemagne, qui emploiera 180 ingénieurs dès 1999. " Dans notre activité, c'est le seul le site européen où existe un large éventail des compétences pointues nécessaires, complète Christian Van Ghelder, directeur du Bell Labs (centre de recherche développement en télécommunications) européen, de Lucent Technologies (150 ingénieurs dès 1999) et également vice-président de la division logiciels de communica- tion du groupe pour l'Europe, l'Afrique et le Moyen- Orient. Si l'on ajoute le caractère très international du site, voilà les arguments qui ont séduit les responsables américains. " Le mouvement touche maintenant les firmes japonaises qui, après avoir installé en Europe des unités de production, souhaitent y délocaliser des centres de recherche. Hitachi a détaché des ingénieurs télécommunications chez Eurecom (école d'ingénieurs), préparant le terrain à une implantation. En juillet, Toyota choisissait le site pour son centre européen de design automobile, écartant au passage les candidatures de Paris, Milan, Turin, Barcelone ou Monaco. D'ici à un an, une trentaine d'ingénieurs et de techniciens concevront les futurs véhicules européens dans un centre de recherche de 5.400 m2 (investissement : 90 millions de francs). Ils auront à leur disposition un vaste hall pour travailler sur des modèles grandeur nature. " Cette décision nous incite à développer une nouvelle filière d'activités autour de la notion de création artistique à vocation industrielle ", annonce Gérard Passera. Et, dans une région fortement marquée par la culture artistique, cette filière devrait trouver un terrain propice à son épanouissement. Sophia génère sa propre croissance.

(La Tribune/3/11/98)

http://www.latribune.fr/tribjour/indextri.html

Le bloc note du capital-risque
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Inauguration cette semaine du Bloc Note, un carnet d'idées glanées sur le Web, au fil de discussions ou dans les journaux... Ce mois-ci, on nous parle du "capital-risque d'entreprise", de la montée en puissance des capital-risqueurs et de la générosité insoupçonnée des venture capitalists américains ! Yannick Gonnet fait également le point dans la rubrique chronique, sur les programmes européens pour favoriser l'innovation.

http://www.capital-investissement.com

Réseau optique caennais
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

La quinzaine d'établissements de la ville de Caen, du conseil général du Calvados et du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Caen va être reliée par un réseau à haut débit reposant sur un câblage optique. La trentaine de kilomètres de câbles rubans de 12 à 96 fibres permettront aux Caennais vont pouvoir accéder au serveur d'information de la Ville de Caen à partir de bornes interactives, installées en la mairie et dans différents établissements municipaux. En outre, les organismes partenaires disposeront pour leurs besoins, d'un réseau à haut débit entre ses différents bâtiments.

(Yahoo:30/10/98)

http://www.yahoo.fr/actualite/19981030/multimedia/909705600-zdactu-7.html

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Renault mise sur la pile à combustible
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Une voiture électrique alimentée par une pile à combustible. Original ? certes. Réalisable ? aussi. Le constructeur automobile Renault vient de présenter un prototype, sur la base de la Laguna Nevada, de cet étonnant modèle qu'il entend commercialiser en 2010. Non polluante, silencieuse, d'une autonomie de 400 kilomètres et d'une vitesse de pointe excédant les 100 km/heure, cette voiture est la concrétisation du projet européen de recherche baptisé FEVER et lancé en 1994 par l'Ecole des Mines de Paris, Air Liquide, les italiens De Nora et Ansaldo et le suédois Volvo. Leprincipe ? Fonctionnant à partir de l'hydrogène (stockée sous forme liquide à -253 degrés dans un réservoir cryogénique) et exploitant l'oxygène de l'air, la pile produit entre eux, par une réaction électrochimique, un courant électrique et ne rejette que de l'eau . Un convertisseur s'occupe quant à lui d'élever la tension du courant. Le directeur général adjoint de Renault, Georges Douin, a défini ce projet comme " un premier pas vers la maîtrise de la technologie de la pile à combustible ".

(Hexagone/30:10/98)

http://www.arise-fr.org/

Les neurones peuvent se régénérer dans le cerveau humain
Samedi, 07/11/1998 - 00:00

Chacun a appris que le cerveau humain est incapable de remplacer les neurones qui meurent. Ainsi, toute perte de neurones dans le cerveau d'un homme adulte est considérée comme irréversible. Ce vieux dogme est maintenant récusé. Des chercheurs américains et suédois démontrent, en effet, pour la première fois que le cerveau humain adulte, précisément la région de l'hippocampe, conserve sa capacité de générer des neurones. Il était déjà démontré que, chez les rongeurs, l'hippocampe est capable de neurogenèse. Les nouveaux neurones sont produits à partir d'une population de cellules souches qui se divisent sans arrêt. Il y a quelques mois, des chercheurs ont montré qu'il en était de même chez certains primates, à savoir les ouistitis. Mais comme il s'agit de tout petits singes, la théorie d'une absence de neurogenèse dans les cerveaux des primates supérieurs restait donc admise. Fred Cage et coll. (Salk Institute, La Jolla, Californie) ont trouvé un moyen de détecter la présence de nouveaux neurones dans l'hippocampe de l'homme en analysant le tissu du cerveau de cinq patients cancéreux décédés. Ces cinq patients avaient tous reçu dans un but diagnostique une injection de bromodéoxyuridine de quinze jours à deux ans avant de mourir. Or ce produit peut être facilement détecté par un examen des tissus classique. Les chercheurs ont détecté, dans les cinq échantillons tissulaires , des cellules marquées au BrdU. Ces cellules étaient situées dans une région du cerveau qui joue un rôle dans l'apprentissage et la mémoire. Les chercheurs ont confirmé que ces nouvelles cellules étaient bien des neurones grâce à un marquage simultané par des marqueurs neuronaux. Toutefois, le taux de prolifération neuronale n'est pas élevé. Le Dr Gage estime que dans l'hippocampe de la souris adulte, par exemple, il pourrait y avoir de l'ordre de cinq cents nouveaux neurones par jour. Il reste, de plus, à prouver que ces nouveaux neurones sont fonctionnels, et cela ne sera pas facile à établir. Cependant, il a été montré chez la souris et le ouistiti que la neurogenèse peut augmenter dans un environnement enrichi ou diminuer dans des conditions de stress ; cette réponse de la neurogenèse à des signaux de l'environnement suggère un lien fonctionnel. " C'est un départ, commentent les chercheurs, pour étudier un nouveau type de neuroplasticité chez les hommes, fondé sur l'adjonction de neurones. " Cette découverte pourrait avoir, à long terme, des implications thérapeutiques pour des maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. " La présence de ces neurones dans le cerveau de l'homme, déclarent Gage et coll., indiquent que ces cellules pourraient être utilisées pour des études in vitro et in vivo de la différenciation cellulaire et, peut-être, plus tard, pour des études de transplantation. " Depuis peu, on s'intéresse aux greffes de cellules pour ralentir et même faire rétrocéder la neurodégénération dans des troubles tels que la maladie de Parkinson, la maladie d'Alzheimer et la chorée de Huntington, qui ont toutes en commun la perte d'un certain type de neurones. Ces pertes pourraient refléter non seulement l'agression qui cause la mort des neurones, mais aussi une insuffisance de régénération qui répare normalement cette perte. Une meilleure compréhension de la neurogenèse naturelle, de sa relation au vieillissement et des facteurs qui la stimulent et la limitent est donc importante.

(Quotidien du médecin)

( Nature Medicine novembre 1998)

http://medicine.nature.com/

(La Recherche octobre 1998)

http://www.larecherche.fr/

voir également article du Figaro du 2/11/98( non disponible sur le web)

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