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NUMERO 372 |
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Edition du 16 Février 2006
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Edito
Droit de l'Internet : le jugement "Yahoo" constitue une avancée fondamentale
Au terme de 5 ans de procédure à rebondissement, une cour d'appel américaine a infligé jeudi 12 janvier un échec cinglant au géant de l'internet Yahoo! dans son combat judiciaire avec deux associations françaises, en refusant de déclarer inapplicable aux Etats-Unis une décision d'un tribunal parisien. Cette affaire a commencé lorsque la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) ont porté plainte contre Yahoo! pour faire interdire la vente en ligne sur son site américain d'objets nazis, prohibée en France. En mai 2000, le tribunal de grande instance de Paris avait ordonné à Yahoo! de détruire dans les trois mois tous les messages concernant la vente d'objets nazis sur son site d'enchères hébergé en Californie, et ce sous astreinte de 100.000 francs (15.000 euros) par jour. Yahoo! ne s'était exécuté qu'avec retard et avait demandé en décembre 2000 à un tribunal d'instance de San Francisco de déclarer le jugement français inapplicable aux Etats-Unis, en invoquant le premier amendement de la Constitution américaine qui garantit la liberté d'expression. Le tribunal californien avait d'abord donné raison à Yahoo! mais en août 2004, la cour d'appel de la 9e circonscription judiciaire, qui couvre l'ouest des Etats-Unis, a cassé ce jugement pour des raisons de forme, estimant qu'il était prématuré. Selon la juridiction, ce tribunal aurait dû attendre que la Licra et l'UEJF présentent leur cas aux Etats-Unis pour contraindre l'entreprise à payer l'amende. Le 12 janvier, la Cour d'appel, dans une décision de six de ses juges contre cinq, a rejeté, cette fois sur le fond, une nouvelle demande de Yahoo! de déclarer la décision française inapplicable, estimant que celle-ci ne violait pas les droits de Yahoo! relatifs à la liberté d'expression et que les arguments présentés par l'entreprise était insuffisants. Les magistrats américains ont donc estimé que Yahoo! ne pouvait pas, à la suite de la décision française, saisir les juridictions américaines afin de faire constater l'incompatibilité du jugement français avec les principes de la liberté d'expression fixés par le Premier amendement. La dernière décision rendue le 12 janvier 2006 par la Cour d'appel du 9ème district de Californie a confirmé sa position en rejetant la demande de Yahoo visant à déclarer la décision française inapplicable estimant que celle-ci ne violait pas les droits de Yahoo relatifs à la liberté d'expression protégé par le 1er amendement de la Constitution américaine. Cette décision va permettre l'exequatur du jugement français (procédure qui permet de faire déclarer exécutoire dans un Etat un jugement ou une décision arbitrale ou autre rendu dans un autre état). En matière d'Internet, cette affaire est une première et ce jugement est d'autant plus important qu'il n'existe aucune convention portant sur l'exécution des jugements entre la France et les Etats-Unis. La décision de la Cour d'appel de Californie est historique car elle confirme qu'une société américaine diffusant des contenus négationnistes sur la Toile devra respecter sur le territoire français la loi française et devra prendre toute mesure pour supprimer l'accès à ces contenus interdits aux citoyens de l'hexagone alors même que cette diffusion est autorisée aux Etats-Unis. Cette décision rappelle avec force que l'Internet n'est pas une zone de non droit, qu'il s'agisse des particuliers, des entreprises ou des Etats. Cette jurisprudence Yahoo marque également le triomphe du droit français et de ses principes sur le plan international. Cette décision du juge américain, malgré le 1er amendement de la Constitution américaine, est une victoire pour tous les défenseurs des droits de l'Homme. Alors que la cap symbolique du milliard d'internautes a été franchi et que les achats en ligne sont en train de se banaliser sur le Net (le chiffre d'affaires global du commerce en ligne en France en 2005 a progressé de plus de 60 % en un an et s'est élevé à environ 10 milliards d'euros), cette décision de la justice américaine illustre une nouvelle nouvelle volonté des états de trouver un meilleur équilibre entre, d'une part la liberté d'expression et de commerce sur le Web et, d'autre part, la lutte contre les discours, idéologies et fanatismes incompatibles avec les valeurs fondamentales de notre démocratie et de notre civilisation. Il reste que, face à cette tension croissante qui se révèle entre défense de la liberté d'expression et d'opinion, d'un part, et respect des valeurs et principes démocratiques et éthiques, d'autre part, et face au pouvoir considérable des nouvelles entités numériques mondiales que sont Yahoo!, Google, AOL ou Microsoft, les états ne pourront pas, à eux seuls, réguler et contrôler le Net. Laisser le monopole de ce contrôle aux états n'est en outre pas souhaitable car le remède finirait sans doute par s'avérer pire que le mal, on le voit bien avec l'usage du Net que pratiquent les pays et régimes totalitaires. C'est pourquoi, comme le préconisent certains chercheurs ou penseurs, comme le philosophe Bernard Stiegler (Directeur de développement culturel du Centre Pompidou), il est capital de mettre en place une nouvelle gouvernance du Web, s'appuyant sur des autorités morales indépendantes et respectées du plus grand nombre. Ce que nous montre de manière éclairante l'exemplaire affaire Yahoo!, c'est que, si la judiciarisation de l'Internet est sans doute nécessaire elle ne sera pas suffisante et que, si la communauté des états démocratiques doit veiller à faire du Net un espace de droit, elle ne doit pas céder pour autant à la tentation du contrôle politique et social et doit favoriser l'émergence d'une gouvernance autonome de l'Internet qui seule, à terme, pourra définir une éthique numérique planétaire. René Trégouët Sénateur honoraire Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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TIC |
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Information et Communication
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Le congrès 3GSM de la téléphonie mobile de nouvelle génération, qui réunit pendant quatre jours à Barcelone plus de 600 entreprises du secteur, s'est ouvert le 13 février dans une ambiance d'euphorie générale et sur l'annonce d'avancées technologiques qui confirment la convergence numérique entre la téléphonie mobile, l'Internet et le secteur multimédia de loisirs (musique en ligne et Tv en mobilité). Quatre ans après son lancement en Asie et un an après son lancement en Europe, la téléphonie de 3e génération (dite 3G), sorte de haut-débit sur mobile qui permet de recevoir photos, vidéo et musique, reste cependant marginale avec moins de 3 % des abonnés dans le monde mais devrait connaître un développement rapide. Première annonce de taille : Microsoft et Vodafone lanceront en mars prochain un service de téléphonie mobile baptisé Windows Mobile E-mail, qui sera le concurrent direct du Blackberry du Canadien Research In Motion. Grâce à la technologie de push-mail, que Microsoft a rebaptisé Direct Push, l'utilisateur peut enfin recevoir ses mails directement sur son terminal mobile, à l'instar d'un simple SMS ! Microsoft vient également d'officialiser sa collaboration avec Motorola, qui verra l'adoption du format Windows Media. Microsoft fournira à la prochaine génération de smartphones du constructeur californien son format audio-visuel Windows Media, que Motorola déploiera en parallèle avec l'actuel iTunes d'Apple, au sein de deux gammes distinctes. La collaboration entre Motorola et Apple s'est révélée particulièrement profitable pour les deux partenaires, tandis qu'iTunes enregistrait récemment son milliardième téléchargement et Microsoft voit dans ce marché une source de revenus supplémentaires. Après l'intégration de la messagerie électronique et le téléchargement de musique, l'autre grande tendance de ce congrès est la montée en puissance rapide des services UMA qui vont bientôt permettre à nos mobiles de basculer automatiquement du réseau cellulaire au réseau domestique DSL ou WiFi. L'équipementier Nokia, numéro un mondial, qui pense vendre quelque 40 millions de téléphones portables 3G en 2006, a annoncé le lancement de son premier téléphone portable convergent, qui permet le transfert de la voix et des données depuis un réseau GSM vers un réseau wi-fi.Ce type de téléphone qui a déjà été lancé par le britannique British Telecom pourrait venir concurrencer les opérateurs mobiles, les réseaux wi-fi étant aujourd'hui de plus en plus nombreux. Avec la généralisation de l'UMA nous allons rapidement voir fleurir les offres « quadruple play » intégrant l'internet, la TV numérique, le téléphone fixe et le mobile. Autre annonce : le taiwanais BenQ Mobile va lancer d'ici le mois juin le premier téléphone mobile à la norme HSDPA, à l'occasion de la Coupe du monde de football en Allemagne, annonce au salon 3GSM à Barcelone le sixième fabricant mondial de mobiles. La technologie HSPDA (High-Speed Downlink Packet Access), successeur annoncé de l'UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) ou de la 3G (troisième génération), promet des débits aussi rapides que ceux de l'ADSL. De l'ordre de 3 à 4 Mbit/s doit 10 fois plus que l'actuelle troisième génération. A terme, le HSPDA devrait atteindre les 15 mégabits. Mais il ne s'agit pas seulement d'augmenter le débit en mobilité, encore faut-il que les contenus suivent et soient attractifs. C'est pourquoi l'autre grand sujet du congrès est le contenu multimédia. Certains des plus gros opérateurs mondiaux (Orange, Vodafone, China Mobile, T-Mobile, Telecom Italia, Telefonica Moviles) ont annoncé le lancement dans les prochains mois de systèmes de messagerie instantanée, inspiré de MSN Messenger, compatibles entre eux. La convergence domine ce congrès de Barcelone avec la généralisation des applications audio et vidéo mobiles. PortalPlayer, le fabricant qui produit les composants clés de l'iPod d'Apple, présente de son côté de nouvelles puces permettant de concevoir des baladeurs sans fil. Il annonce également une alliance avec Icera, un développeur de Soft-modem, pour le développement d'une plate-forme permettant d'élaborer des baladeurs multimédias communicants embarquant le support d'HSDPA. Après le téléphone multimédia, voici qu'arrive l'ère du baladeur communicant. De quoi concrétiser les craintes du patron de Motorola, quand il évoquait l'arrivée prochaine d'Apple sur le marché des téléphones mobiles multimédias... La vidéo est également une des priorités des fabricants et des opérateurs. Selon une étude de Strategy Analytics, le nombre de téléphones équipés en vidéo devrait passer de 65 millions en 2004 à 712 millions en 2008. Selon Jupiter Research, le marché européen des contenus mobiles va augmenter de 3,3 à 9,1 milliards d'euros entre 2005 et 2010. Un quasi triplement en cinq ans. Samsung présente ainsi au 3GSM World Congress le SGH-P900, son premier terminal T-DMB, une technologie qui permet de recevoir la télévision numérique au dessus d'un signal de radio numérique DAB (Digital Audio Broadcasting). Cette irrésistible ascension de la vidéo sur mobile reposera sur la technologie DVBH, idéale pour regarder la télévision en direct sur son mobile, mais dont le développement commercial sera balbutiant en 2006. Même chose pour la 3G+, version optimisée, disponible au plus tôt fin 2006 en France pour les professionnels et courant 2007 pour les particuliers. Jamais autant de téléphones portables n'ont été vendus dans le monde. Le marché bat record sur record : 810 millions de combinés ont été écoulés, 19 % de plus qu'en 2004. Et selon Strategy Analytics, le marché devrait encore augmenter de 15 % en 2006, pour atteindre la barre des 930 millions. Le cap du milliard de combinés vendus devrait être franchi en 2007 et le cap des trois milliards pourrait être atteint en 2010. Article @RTFlash
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Le 1er site officiel de l'emploi déclaré à domicile sera pleinement opérationnel au mois d'avril 2006. Ce service est gratuit pour le demandeur d'emploi, et sera payant pour l'employeur qui dépose une annonce (pendant les six premiers mois, le site sera entièrement gratuit). Le site met également en avant la possibilité de payer le salarié avec le Cesu, qui exonère l'employeur de certaines charges et lui fait bénéficier du taux réduit de la TVA. Particulieremploi.fr propose en ligne des simulations du coût horaire qui sera à la charge de l'employeur si celui-ci utilise ce moyen de paiement. Les 2,4 millions de particuliers employeurs font travailler plus d'un million de salariés : 15 % des ménages français sont donc concernés par l'emploi de particulier. Le but premier est de favoriser : - La mise en relation entre un particulier employeur et un demandeur d'emploi ou un salarié en recherche d'activités au domicile. - L'utilisation du Chèque Emploi Service Universel CESU pour simplifier les démarches administratives et alléger le coût de l'emploi. - L'application de la convention collective nationale CCN relative à l'emploi exercé pour garantir les droits et les devoirs de chacun. Basées sur un référentiel métier commun à l'employeur et au salarié, les descriptions de l'offre et de la demande d'emploi sont les plus précises possibles. Ce site vous offre un rapprochement employeur / demandeur d'emploi réellement efficace. De plus, les recherches sont localisées : les résultats sont affichés en fonction du domicile. Particulieremploi.fr
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Avenir |
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Nanotechnologies et Robotique
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Des chercheurs de l'Université de Calgary s'inspirent des techniques spatiales pour concevoir un robot chirurgical capable de réussir des opérations d'une précision inégalée. Le projet NeuroArm, un robot guidé par l'image, compatible avec la résonance magnétique (RM) et élaboré pour la microchirurgie a été conçu par les chercheurs du Seaman Family MR Research Centre de l'Université de Calgary en collaboration avec MDA (autrefois MD Robotics), l'entreprise canadienne à l'origine du "bras canadien" mis au point pour les navettes spatiales et la station spatiale internationale. Le Dr Garnette Sutherland, chef du projet NeuroArm, affirme que ce robot est plutôt adroit et peut être utilisé en microchirurgie aussi bien qu'en stéréotaxie ; il s'agit du seul robot au monde à être doté de telles capacités. Le NeuroArm offre un niveau de précision sans précédent de 30 microns. Le système de bras robotisés étant guidé par l'image, les complications chirurgicales comme les hémorragies et les lésions au cerveau seraient susceptibles d'être minimisées. L'intégration du NeuroArm à un environnement de résonance magnétique contribuera à l'avancement de la chirurgie guidée par l'image. Le système comprend aussi la mise au point d'un cerveau virtuel propre à chaque intervention. Cela permet au chirurgien de répéter les gestes qu'il aura à poser avant de procéder à une opération et ce, dans un environnement virtuel. Le NeuroArm étant ambidextre, il est capable de réaliser les procédures chirurgicales les plus exigeantes sur le plan technique. En effet, le robot est doté de deux bras qui reproduisent les mouvements de la main et qui peuvent servir à différentes fins, selon les outils de microchirurgie spécialement conçus qu'il porte. Le NeuroArm comporte aussi des filtres qui éliminent les tremblements non souhaitables pouvant rendre une intervention délicate. Le système est contrôlé par un chirurgien manipulant des manettes depuis un poste de travail robotisé. Le poste de travail reproduit les images, les sons et la sensation d'une chirurgie. Le chirurgien peut visualiser le site de son intervention grâce à des images en 3D produites par des caméras stéréoscopiques. Des logiciels de navigation et de simulation lui permettent de déterminer un site d'incision optimal, d'établir un parcours évitant des structures essentielles et de s'exercer sans risque à réaliser des opérations rares ou complexes. Le NeuroArm possède une caractéristique spéciale, la sensation tactile dite haptique. En effet, pour optimiser une dissection chirurgicale, un chirurgien doit puiser dans son expérience antérieure afin d'en intégrer les images, les sons et les sensations tactiles, affirme le Dr Sutherland. Le NeuroArm permet de quantifier cette connaissance, ce qui aura des incidences importantes sur la formation. La création d'un tel robot, dont la mise en opération est prévue pour la fin de 2006, est le fruit d'une collaboration poussée entre l'université, l'industrie et la collectivité. En effet, la robotique à des fins médicales suscite un intérêt croissant sur le plan international. BE Canada SFMRR
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Les grandes surfaces et les centres commerciaux risquent de perdre une grosse partie de leur clientèle dans les années à venir avec le vieillissement de la population. Pour tenter de se préparer à cette évolution, sous l'égide du ministère de l'Economie et de l'industrie, le fournisseur d'accès internet NTT Communications, associé au constructeur robotique Tmsuk, mène un test pilote, avec un robot « serveur autonome » dans le centre commercial Diamondcity, situé au sud-ouest du pays. Concrètement, une série de deux batteries de tests ont été mises en place, avec la participation quotidienne d'une dizaine de consommateurs. Si les essais sont concluants, ce robot pourrait venir en aide aux personnes âgées ou handicapées dans le courant de l'année 2007. Il pourra alors leur permettre de faire plus facilement leurs courses, aussi bien sur place dans le centre commercial, que confortablement assises chez elles derrière leur ordinateur. Le premier test consiste à guider une personne jusqu'à une boutique précise. Le robot, géolocalisé dans le centre commercial, peut, grâce à des capteurs qui se trouvent dans le sol et d'autres à l'entrée de certaines boutiques, conduire un client au magasin qu'il souhaite visiter. De plus, lorsque le consommateur passe devant une enseigne, la machine peut lui indiquer sur son écran tactile les produits proposés et disponibles. L'acheteur peut alors les acquérir et les entreposer dans le robot qui est doté d'un compartiment fermé. Le second test vise à vérifier la fonction télécommunication de ce robot : cette dernière doit permettre d'effectuer un achat à distance. A partir d'un simple PC, un utilisateur peut ainsi manipuler la machine et se promener virtuellement dans les boutiques grâce à la caméra du robot ; il est possible de prendre des photos et même de discuter avec un employé en mode « visiophonie ». Tmsuk
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Matière |
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Matière et Energie
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La biothérapie, grâce à des organismes vivants comme les vers de la mouche verte de la viande, Lucilia sericata, constitue une thérapie alternative aux thérapies classiques qui offre de nouvelles applications assez inattendues pour les industries textiles. Les vers de Lucilia sericata empêchent la nécrose des plaies, régulent l'infection et permettent la régénération des tissus. Des textiles spécifiques, munis d'une poche poreuse et d'un filet de nylon contenant ces vers stériles, sont développés pour panser les plaies. Le but est de bénéficier des capacités soignantes des vers sans les exposer à la vue du patient. Dans le même ordre d'idées, l'institut Hohensteiner cherche également à isoler les molécules soignantes de ces vers afin d'en imprégner un pansement. Ces deux thématiques innovantes sont étudiées à l'institut pour l'hygiène et la biotechnologie IHB de l'institut Hohensteiner auquel appartient également la société pour la thérapie biologique. ADIT
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Les chercheurs du célèbre MIT viennent de mettre au point un nouveau type de batterie qui permettra à terme de stocker 10 fois plus d'énergie que les batteries les plus performantes actuelles. Cette nouvelle technologie utilise des systèmes de stockage d'énergie appelée ultracondensateurs reposant sur l'utilisation de nanotubes de carbone, indique Joel Schindall, professeur au MIT. Ces nouvelles batteries, selon leurs concepteurs, ont tous les avantages des différents types de batteries actuelles : très grande capacité de stockage, longévité exceptionnelle, capacité inégalée de montée en puissance. Ces batteries pourraient non seulement révolutionner le domaine des transports électriques mais également le secteur des télécoms et de l'électronique de loisirs car elles pourraient se recharger en quelques secondes ou quelques minutes. John Kassakian, un des chercheurs ayant mis au point de batteries, souligne cependant que l'obstacle principal qui risque de freiner cette nouvelle technologie n'est pas technique mais économique. "Les nanomatériaux que nous utilisons dans cette batterie coûtent pour l'instant plus chers que les matériaux couramment employés dans nos batteries actuelles », souligne le chercheur qui précise " il ne sert à rien de concevoir une batterie capable de stocker cent fois plus d'énergie si cette batterie coûte cent fois plus chère car une telle batterie ne se vendra pas". Néanmoins les chercheurs du MIT sont persuadés que les industriels parviendront, d'ici une dizaine d'années, à abaisser suffisamment le coût de fabrication de ces nouvelles batteries en parvenant notamment à fabriquer ces ultra condensateurs sur un substrat flexible. TR
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C'est jaune, plutôt visqueux, et personne ne s'accorde sur l'odeur. "Certains trouvent que ça sent les frites. D'autres, le pop-corn", dit Peter Bell, qui en fabrique à Austin (Texas). Le liquide en question, du biodiesel, est un biocarburant d'origine végétale, un de ces nouveaux carburants sur lesquels les Etats-Unis comptent pour réduire un jour leur dépendance énergétique à l'égard du Proche-Orient. Le phénomène a pris de l'ampleur en quelques années. Dans toute l'Amérique, des individus ont entrepris de collecter de la graisse à frites auprès des restaurants et des fast-foods pour la transformer en biocarburant. Le gisement de matière première n'est pas négligeable : 300 millions de gallons d'huiles usées sont produits chaque année dans les cuisines américaines, soit plus de 1 milliard de litres (1 gallon vaut 3,79 litres. Il suffit de mélanger l'huile usée à de l'alcool (méthanol). Grâce à un kit de conversion, vendu sur Internet, on peut s'assurer que le carburant n'épaissit pas s'il fait froid. Il y a quand même un handicap : il faut posséder un véhicule diesel, et à ce titre seulement 5 % du parc automobile américain est concerné. L'administration Bush a donné un sérieux coup de pouce au biodiesel dans son plan Energie de 2004 par un système de crédit d'impôts : de 50 cents à 1 dollar pour chaque gallon de biodiesel mélangé au diesel classique (ou pétrodiesel). Cet avantage fiscal a permis de tripler la production : 14 millions de gallons en 2003, 30 millions en 2004 et près de 75 millions en 2005. Actuellement, l'essentiel du biodiesel est fait à partir de soja, devant l'huile de cuisine. Mais on reste loin du compte. Même si on exploitait tout le gisement de graisse à frites, dit Josh Tickell, "on ne pourrait couvrir que 5 % des besoins en diesel". Cela dit, avec la hausse du prix des carburants, le biodiesel est devenu compétitif. Il a conquis l'US Postal Service, l'armée, la marine - qui a décidé que tous les véhicules non combattants utiliseraient le biodiesel -, et les bus jaunes d'une centaine de districts scolaires. Six cents pompes à biodiesel existent déjà dans le pays. S'il y a actuellement moins de 20 producteurs (pour 84 d'éthanol), 12 nouvelles installations sont en construction. Le biodiesel n'intéresse pas que les rêveurs et les écologistes. Dan Goodman, un spécialiste en création d'entreprise, à l'université du Maryland, est en train de monter sa propre "raffinerie" de biodiesel. Au départ, il était surtout préoccupé par le rôle des bus scolaires, très polluants, dans le développement de l'asthme chez les enfants. Il s'est mis à collecter des huiles usées et fournit maintenant les cinq bus de son école de quartier. Le Monde
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Le recul observé sur le plus grand glacier alpin est le deuxième en amplitude sur les 91 sites étudiés par la commission de glaciologie de l'Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT). Un recul important mais tout à fait conforme à l'évolution observée au cours des années précédentes du fait du réchauffement planétaire. Quatre-vingt-quatre glaciers sur 91 ont reculé l'an dernier, seuls sept glaciers ont conservé la même longueur. La fonte la plus spectaculaire a été constatée sur le glacier de Trift, qui a reculé de 216 mètres. Cette diminution rapide s'explique par le fait que le glacier est entouré d'un lac qui accélère sa fonte. Le glacier se trouve désormais entièrement hors du lac, ce qui devrait ralentir son recul à l'avenir. La Suisse recense au total plus de 1.800 glaciers. Selon une étude publiée en 2004 par l'Université de Zurich, les glaciers suisses ont perdu près du cinquième de leur surface en quinze ans. Pour les années avenir, il est difficile de prévoir à quelle vitesse la fonte des glaciers va se poursuivre car ce phénomène dépend non seulement du réchauffement climatique - relativement prévisible - mais aussi des précipitations, beaucoup plus aléatoires. Notons enfin que, outre la longueur des glaciers, la SCNAT a également étudié la variation de l'épaisseur de trois autres montagnes de glace (Basodino, Gries et Silvretta) et a établi qu'elle avait reculé dans des proportions comprises entre 0,7 et 1,7 mètre. RTFB
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Sans certaines grandes éruptions volcaniques qui ont marqué l'histoire ces derniers siècles, le réchauffement des océans et la montée du niveau de la mer auraient sans doute été plus importants, selon une étude menée par des météorologues américains et britanniques. Peter Gleckler et ses collègues montrent ainsi que l'éruption du mont Krakatoa, en Indonésie, en 1883, a eu un effet durable sur la température océanique. Ces chercheurs ont fait tourner plusieurs modèles climatiques sur la période 1880-2000, six modèles prenant en compte les éruptions volcaniques, six autres n'en tenant pas compte. L'éruption de 1883 s'accompagne d'une baisse de la température océanique, les aérosols volcaniques projetés dans l'atmosphère renvoyant et absorbant une partie du rayonnement solaire. Ce rafraîchissement pénètre dans les couches profondes des océans, créant une tendance durable sur plusieurs décennies, expliquent les chercheurs, qui publient leurs travaux dans la revue Nature. L'éruption du Mont Pinatubo, aux Philippines, en 1991 a eu un effet similaire. Cependant, la température océanique est remontée plus rapidement qu'au 19ème siècle, probablement à cause de l'augmentation de la concentration en gaz à effet de serre dans l'atmosphère, soulignent les chercheurs. Physorg
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Des scientifiques américains du centre médical de Rochester, dirigé par Yi-Fen-Lee, Professeur d'urologie, viennent d'établir que la vitamine D pouvait bien prévenir l'apparition du cancer de la prostate ou en ralentir la progression. Ce mécanisme protecteur de la vitamine D met en jeu la limitation de l'activité de deux enzymes spécifiques. Ces recherches ont montré que la vitamine D limite de manière significative la capacité des cellules du cancer de la prostate d'envahir les cellules saines en réduisant l'activité de deux enzymes, des protéases appelées metalloproteinase et la cathepsine. La vitamine D augmente par ailleurs le niveau des enzymes qui régulent la metalloproteinase et la cathepsine. La vitamine D Utilisée dans l'étude est 1,25-hydroxylvitamin D3, la forme la plus efficace et la plus active de vitamine D Dans le corps humain. Mais les scientifiques ne conseillent pas prendre de grandes quantités de la vitamine D sans surveillance médicale. "La prise régulière d'une quantité élevée de vitamine D peut avoir de sérieux effets secondaires, en augmentant de manière excessive le niveau de calcium dans le sang et en entraînant des problème rénaux". Les chercheurs vont à présent essayer de savoir si d'autres vitamines, telles que la vitamine E, pourraient augmenter les effets anticancéreux de la vitamine D, sans entraîner autant d'effets secondaires. La meilleure façon de fabriquer de la vitamine D est boire du lait, de s'exposer à la lumière naturelle ou de prendre une pilule de vitamine D. SD
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Une étude clinique menée par l'école de médecine Geffen School de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) utilise un nouveau biocapteur, développé par l'entreprise GeneFluidics, pour identifier l'espèce des bactéries gram-négatif à l'origine de 98 % des infections urinaires testées chez l'homme. Pour la première fois, une puce électrochimique montre son efficacité pour la détection d'espèces de bactéries dans des échantillons de fluides humains. Aujourd'hui, deux jours sont nécessaires pour identifier l'espèce de bactérie impliquée dans l'infection. Par conséquent, les médecins doivent souvent décider s'ils prescrivent des antibiotiques et choisir le type de bactérie à traiter avant de connaître la cause de l'infection. Ce nouveau biocapteur permet aux médecins de prescrire un traitement spécifique et sans délais. La puce est recouverte par les appâts spécifiques d'espèces issus des travaux de l'université et le signal est mesuré par le lecteur multicanaux constitué d'électrodes d'or développé par GeneFluidics. Le test repose sur une technique de détection extrêmement sensible de l'ARN dans un échantillon brut, sans étape d'amplification du matériel génétique. La haute sensibilité du signal est atteinte grâce à l'immobilisation d'une enzyme de détection, directement sur le capteur, qui catalyse une réaction d'oxydo-réduction lorsque l'hybridation entre l'appât et la proie a lieu. La réaction gagne en sensibilité grâce à la très courte longueur de diffusion entre l'enzyme et le capteur. La sensibilité est encore augmentée grâce à une technique d'auto-assemblage en mono-couche qui réduit les liaisons non spécifiques de débris cellulaires et assure une hybridation uniforme. Genefluidics développe aujourd'hui un système de micro fluidique, incluant distribution des réactifs, lavage, mélange des réactifs et mesure du signal pour l'intégrer au biocapteur et construire un test complètement automatisé sous forme de petites cartouches jetables. UCLA
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Les enzymes n'intéressent plus seulement les industries pharmaceutique et agroalimentaire : elles peuvent aussi servir à compacter les fondations de routes en construction. Le gouvernement régional styrien (Autriche) s'essaye à cette technologie qui consiste à ensemencer les matériaux de soutènement des routes, présents sur place. Les enzymes incorporées (Perma-zyme 11X) densifient et compactent ces matériaux sans autre intervention extérieure. Ces enzymes, sous-produits de la fabrication du sucre, activent des procédés chimiques et physico-chimiques, qui stabilisent le sol, ce qui augmente d'autant la durée de vie des voies. Les substances minérales du sol s'agglomèrent et la tensions superficielle des eaux contenues par la chaussée diminue, ce qui accroît sa résistance au gel et aux intempéries. Les premiers essais, menés sur les routes L456 et L357, ont montré que la compaction était rapide et le procédé économique : au bout de trois jours, l'état de compaction du sol était de l'ordre de 70 % de celui souhaité, pendant que la durée de construction des routes était réduite de 50 % et leur coût de 80 %. En effet, les matériaux de sous-oeuvre et de soutènement des routes à rénover n'ont plus besoins d'être pelletés et remplacés. Robert Rast, directeur du département des infrastructures routières au sein de l'administration styrienne, a par ailleurs noté que le revêtement final pouvait être étendu immédiatement. Par conséquent, le concentré d'enzymes Perma-zyme 11X pourrait être largement employé en Styrie, pour la remise en état des routes départementales et communales, délaissées faute de budgets suffisants. RMIM
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Selon un travail américain, le fait de souffrir de dépression tout au long de la vie exposerait à la maladie d'Alzheimer. Ces dépressions récurrentes seraient associées au développement des plaques amyloïdes dont la présence signale la maladie. Elles seraient liées aussi à un déclin cognitif plus rapide en comparaison de personnes qui n'ont jamais souffert de dépression. Le Pr Michael Rapp, de la Mount Sinai School of Medicine de New York, a comparé la structure cérébrale de deux groupes de patients ayant une moyenne d'âge de 81 ans et souffrant de la maladie d'Alzheimer. Une partie (44 patients) avait été victime d'une dépression sévère et l'autre n'avait eu aucun trouble psychologique (51 patients). Or les plaques amyloïdes se sont davantage développées parmi les patients du premier groupe. Quant au déclin intellectuel, il était bien plus prononcé chez les participants dépressifs. « Ces résultats ont une signification clinique très importante car l'identification des mécanismes potentiels qui relient les maladies neuro-dégénératives et les facteurs de risques va nous permettre de mettre au point de nouvelles stratégies de prévention ainsi que de nouvelles approches thérapeutiques pour lutter contre ces fléaux », concluent les auteurs de cette étude. MSSMNY
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Homme |
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Anthropologie et Sciences de l'Homme
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Le premier opérateur de télécommunications mobiles japonais, NTT DoCoMo, et la chaîne de télévision privée Nippon Television Network Corporation (NTV) ont annoncé récemment un partenariat pour développer des contenus "associant les communications aux programmes de TV". NTT DoCoMo et NTV vont injecter chacun cinq milliards de yens (35 millions d'euros) dans ce partenariat, qui aura pour objet d'investir dans le développement de contenus, dont des programmes de télévision pour téléphones portables. Les deux entreprises disent en outre "vouloir étudier le développement de nouvelles activités", dont des services associant le portail de services internet mobile i-mode de NTT DoCoMo et la diffusion de la télévision numérique terrestre (TNT) sur mobile qui débutera ce printemps au Japon. Elles prévoient également la création de programmes pour les services de vidéo à la demande sur téléphone portable "V-Live" et "i-motion" d'ores et déjà proposés par DoCoMo. NTV va également développer des services donnant la possibilité aux clients de NTT DoCoMo d'utiliser la fonction puce sans contact (qui peut servir de porte monnaie électronique, de carte de fidélité, de ticket de métro, etc.) qui équipe les dernières gammes de portables de l'opérateur. NTT DoCoMo, qui compte plus de 50 millions de clients mobiles au Japon (soit 57 % du marché national), avait déjà annoncé fin décembre une prise de participation de 2,6 % dans une chaîne privée, Fuji TV, afin de préparer le lancement de services liés à la TNT sur téléphones mobiles. Celle-ci sera lancée début avril au Japon sous la dénomination commerciale "One Seg". Elle reposera sur la norme nippone ISDB-T et sera diffusée en Mpeg-4 via le réseau de TV hertzien avec des données synchronisées associées aux programmes. Wanadoo
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Les choses se précisent dans la course à l'attribution des licences régionales Wimax. L'Arcep vient de publier la liste des candidats ayant déposé des dossiers finaux. Ils sont 35 au total, dont six à avoir postulé sur l'ensemble des régions. C'est dix de moins que lors de la précédente étape, qui avait vu 45 dossiers rester dans la course. Les candidats, très nombreux à l'origine, tentent en fait de se regrouper pour augmenter leurs chances et obtenir au final un réseau plus dense. Plusieurs consortiums sont ainsi apparus dans cette dernière ligne droite, parmi les candidats aux 22 régions notamment. Parmi les acteurs du monde des télécommunications, seul France Télécom a choisi de faire cavalier seul. SFR a préféré s'entourer de Neuf-Cegetel et Canal Plus Active pour former la Société du Haut Débit. LD Collectivités (filiale de Neuf-Cegetel) se retrouve, elle, dans un autre consortium, aux côtés de TDF et Axione (groupe Bouygues). Enfin, un autre consortium s'est formé pour l'occasion : Maxtel regroupe notamment la Sociétés des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône et Jean-Paul Rivière, l'ancien patron d'Altitude Telecom, qui détenait la seule licence Wimax nationale avant que cette activité ne soit rachetée par Free. Les deux autres sociétés à avoir postulé partout en France sont le groupe Bolloré, via Bolloré Télécom, et l'opérateur américain Clearwire, qui confirment ainsi leurs ambitions. Clearwire se serait même associé aux deux câblo-opérateurs hexagonaux, UPC et Numéricable. D'autres acteurs ont déposé des dossiers pour certaines régions seulement. C'est le cas, bien sûr, des collectivités locales (seuls les conseils régionaux de 14 régions se sont maintenus seuls), mais aussi de sociétés indépendantes, comme Comium (neuf régions), groupe libanais de télécommunications qui possède l'opérateur mobile Libancell, l'opérateur réseaux et infrastructures e-Qual (six régions), ou encore la société marseillaise d'ingénierie Shaktiware. Si les régions ne sont pas toutes égales devant l'accès à Internet, elles ne le sont pas non plus en termes d'attractivité. Ainsi, cinq d'entre elles sont particulièrement convoitées, avec plus de 10 candidats chacune : la Bretagne, le Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, l'Aquitaine et Rhône-Alpes. L'Ile-de-France arrive peu après derrière, avec 8 candidats. L'autorité de régulation va maintenant étudier les dossiers et entendre les candidats, qui seront départagés selon la couverture de la zone qu'ils pourront présenter, le montant de la redevance qu'ils proposeront et leur capacité d'innovation et d'introduction de concurrence. Le choix sera rendu public le 3 juillet prochain. Deux licences seront attribuées par région, en plus de celle détenue au plan national par Free. JDNet
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Une société américaine a lancé un site Internet donnant gratuitement et en temps réel une évaluation des prix de l'immobilier.Le site permet d'avoir accès, en cliquant sur la vue par satellite d'une maison sur le modèle du populaire programme "Google Earth", à l'estimation de son prix, aux données sur la taxe d'habitation, à l'année de construction, son nombre de pièces et sa surface habitable, au mètre carré près. Ce site, "Zillow.com", pourrait modifier les termes du marché de l'immobilier aux Etats-Unis en permettant aux particuliers de mieux maîtriser les données de la transaction, espèrent ses fondateurs. Plus de 300.000 pages de ce site ont été vues entre son lancement à minuit et sept heures du matin, a indiqué l'un des responsables financiers du projet, Spencer Rascoff. "Nous avons été très occupés ce matin, mais on dirait que nous sommes désormais visibles au grand jour", s'est félicité pour sa part un des promoteurs du site, Bill Nordwall, sur le bloc-notes de l'entreprise. Zillow, dont le siège est à Seattle (nord-ouest), bénéficie d'un investissement initial de 32 millions de dollars, apportés par son PDG Rich Barton, déjà à l'origine du site de voyages Expedia. "Jusqu'à présent, il était difficile de déterminer la valeur d'une maison, que ce soit la vôtre ou que vous souhaitiez en faire l'acquisition", a indiqué M. Barton dans un communiqué. "Nous pensons que vous ne devez pas être diplômé en informatique ou posséder une licence d'agent immobilier pour connaître la valeur d'une habitation", a-t-il ajouté. Zillow
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