RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 345
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 12 Juillet 2005
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Egalement dans ce numéro
TIC
Un clone virtuel de Grosjean sur les courts de tennis
Matière
Des scientifiques néerlandais construisent un transistor supraconducteur à la nanoéchelle
Le premier transistor nanofluidique
8h en continu pour la pile au méthanol de NTT Docomo
Espace
Un nouveau type de source gamma découvert dans la Voie lactée
Le Japon lance un satellite d'étude des trous noirs et affirme ses ambitions spatiales
Terre
Le G8 s'engage à lutter contre le réchauffement du climat
L'excès d'ozone est un facteur de surmortalité
Vivant
Le mécanisme des cellules tueuses commence à livrer ses secrets
Un pas vers la "pilule gène"
L'aspirine pourrait aider à prévenir le cancer chez l'homme mais pas chez la femme
L'ananas pourrait aider à lutter contre le cancer
Un test salivaire pour dépister certains cancers
Hypertension artérielle et AVC : le lien fatal
Réduire la mortalité du cancer de la prostate grâce à une détection précoce
Homme
Le stockage des télécommunications, enjeu de l'antiterrorisme
La musique en ligne explose sur le Net
De nouvelles empreintes humaines remettent en cause la théorie de peuplement de l'Amérique
Recherche
Un prototype de voiture électrique à huit roues sur les routes du Japon
Le pilotage virtuel va accroître la sécurité aérienne
Le gouvernement a choisi 67 pôles de compétitivité, dont six "mondiaux"
Les 67 pôles de compétitivité
Edito
Vers la généralisation du péage routier : le pari britannique



L'événement est passé quelque peu inaperçu dans les médias français mais il s'agit pourtant d'une décision politique de portée considérable : le gouvernement britannique a annoncé officiellement il y a quelques semaines qu'il avait l'intention, d'ici 2015, de mettre en place un vaste système global de péage pour l'utilisation de l'ensemble du réseau routier et autoroutier, afin de désengorger le trafic automobile et de réduire les nuisances considérables que la circulation automobile occasionne sur l'environnement. (Voir article).

Pour l'instant, le gouvernement britannique n'a dévoilé que les grandes lignes de son projet et a bien précisé que celui-ci ferait l'objet d'un grand débat démocratique national et serait susceptible de nombreuses modifications et améliorations. Il n'en demeure pas moins que derrière cette volonté de dialogue et cette souplesse apparente, les pouvoirs publics anglais sont fermement décidés à prendre à bras le corps le problème de la régulation et de la maîtrise du trafic routier. Présentant ce vaste plan de régulation routière, Alistair Darling, Secrétaire d'État aux transports, a précisé qu'une expérience pilote serait mise en oeuvre dans un premier temps dans une grande agglomération britannique. Le gouvernement tirera ensuite les enseignements de cette expérimentation avant de décider de généraliser son plan à l'ensemble du pays vers 2015.

Le système imaginé par le gouvernement anglais repose sur une surveillance et une gestion par satellite, et par des boîtiers électroniques placés dans les véhicules, de l'ensemble du trafic routier britannique. L'idée maîtresse de ce projet consiste à instaurer un péage généralisé pour l'utilisation des routes et autoroutes britanniques mais de moduler le montant de ce péage en fonction de l'heure, du lieu, de la puissance des véhicules et de leur impact sur l'environnement.

Le montant du péage routier pourrait ainsi varier de deux centimes d'euros du kilomètre, pour l'utilisation d'une route de campagne la nuit, à plus d'un euro du kilomètre pour pouvoir rouler aux heures de pointe dans un secteur urbain encombré. En présentant son plan, le secrétaire des transports a souligné que l'Etat avait le devoir de mettre en oeuvre des solutions radicales pour réduire le trafic automobile et éviter une totale saturation du réseau routier britannique d'ici 15 ans.

Mr Darling reconnaît que le plan gouvernemental ne sera pas facile à faire accepter par l'opinion publique britannique mais il se dit persuadé qu'il s'agit d'une décision juste et inévitable. Il souligne que «Les futures générations nous maudiraient si nous, les responsables politiques, n'étions pas capables de prendre les mesures drastiques nécessaires pour empêcher la paralysie du trafic routier et réduire les nuisances liées à la circulation automobile». «Notre île n'est pas très grande et il n'y a pas assez d'espace pour construire plus de routes. Nous devons donc trouver les moyens qui nous permettront d'utiliser de façon optimale le réseau routier et autoroutier existant et de réduire l'impact du transport routier sur l'environnement» a ajouté Mr Darling.

La première étude d'opinion réalisée sur ce plan gouvernemental montre que 16 % des conducteurs refuseraient d'avoir des dispositifs de surveillance électronique dans leurs voitures. Par ailleurs, 34 % des personnes interrogées se disent opposées à l'introduction d'un péage routier généralisé. Mais, et c'est le grand enseignement de ce sondage, 47 % des personnes interrogées seraient prêtes à accepter une telle mesure sous certaines conditions. Il est vrai que ce projet gouvernemental britannique de péage routier généralisé s'appuie sur l'expérimentation menée depuis plusieurs années du péage urbain du Grand Londres, unanimement considéré comme un succès par les habitants de la capitale britannique.

Steven Joseph, directeur du groupe de recherches sur les transports, soutient le plan gouvernemental mais souligne que de nombreuses interrogations subsistent dans ce projet. Parmi celles-ci, la question principale est de savoir si le gouvernement conçoit ce plan comme un outil d'incitation à l'utilisation des transports en commun et est disposé à se donner les moyens budgétaires nécessaires pour rendre plus efficaces et plus attractifs ces transports en commun, afin qu'ils deviennent une véritable alternative aux transports individuels.

Parmi les autres questions en suspens, relève la presse britannique, il y a également celle des transferts de nuisances : ce plan ne risque-t-il pas de déplacer le trafic des routes principales vers les routes secondaires ? Autre question non tranchée : quel sera le poids de l'impact du véhicule sur l'environnement dans la fixation du montant du péage ?

Enfin, comment s'assurer que les sommes considérables qui seront perçues par ce système de péage seront bien affectées à l'amélioration des transports et à la protection de l'environnement ? On peut bien entendu penser ce qu'on veut de ce projet du gouvernement britannique mais il a au moins le mérite de lancer outre-Manche un grand débat de société et de proposer des solutions à ce problème lancinant de l'augmentation continue du trafic routier, avec son cortège de nuisances de plus en plus insupportables et ses effets économiques contre-productifs, liés aux millions d'heures perdues chaque année dans les encombrements.

Chaque pays a son histoire, ses traditions, ces spécificités socioculturelles et il ne s'agit pas de s'inspirer d'un quelconque modèle pour résoudre nos propres problèmes. Mais nous devons cependant être conscients que la France n'échappera pas à ce grand débat de société sur la maîtrise du trafic automobile et le contrôle du transport routier. Il y a plusieurs années que j'exprime ma conviction que les coûts d'utilisation et de fonctionnement des infrastructures de transports ne peuvent plus être supportés par la seule collectivité et doivent être évalués de manière transparente (en tenant compte notamment du coût pour l'environnement) et être répercutés sur l'usager, dans un double souci d'efficacité économique et d'équité sociale.

Est-il en effet normal que le seul contribuable supporte non seulement les coûts d'investissements mais aussi les coûts d'utilisation des infrastructures de transports, même s'il ne s'en sert jamais, alors que les gros utilisateurs de ces infrastructures ne participent pas, en tant qu'usagers, au financement des coûts considérables d'exploitation et d'entretien de ces routes ?

En outre, la technologie nous permet à présent d'envisager des solutions nouvelles et très innovantes en matière de transports publics et individuels et de déplacements urbains, en proposant de nouvelles offres de transports qui concilient besoins de déplacements individuels et contraintes collectives, notamment en matière environnementale. Je pense notamment aux "routes intelligentes" et à différents systèmes de véhicules ou de navettes urbaines qui permettent une offre de transport "à la demande", souple, personnalisée et plus respectueuse de l'environnement.

Il appartient à présent aux responsables politiques de faire preuve de courage, d'audace et d'imagination, sans se laisser guider par des considérations démagogiques ou des références idéologiques dépassées, et de proposer à nos concitoyens, dans le cadre d'un grand débat démocratique, des solutions neuves qui puissent traiter la question des déplacements dans sa globalité, en favorisant notamment la généralisation des téléactivités dans tous les domaines, en accélérant par une politique plus volontariste le passage à l'économie de l'hydrogène pour l'ensemble du secteur des transports, et en plaçant la qualité de vie et le respect de l'environnement au centre d'une nouvelle conception des déplacements et de la mobilité.

René Trégouët

Sénateur honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Un clone virtuel de Grosjean sur les courts de tennis
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Et si la réalité virtuelle servait aussi aux sportifs ? A Rouen, les chercheurs du laboratoire de la faculté des sciences du sport et de l'éducation physique y travaillent depuis l'année dernière. Leur projet s'attache à l'entraînement des joueurs de tennis. D'ici à 2012, ils veulent virtualiser le jeu de tous les tennismen français de la fédération, y compris les plus jeunes. Chacun sera ainsi en mesure de s'entraîner contre un clone virtuel de Grosjean ou de Gasquet. Pour ce faire, les scientifiques filmeront les tennismen un par un en « motion capture » sur une durée de quatre ans, jusqu'en 2008. Des caméras infrarouges Vicon sont installées sur le bord des terrains. Chaque joueur évolue devant l'ensemble de ces objectifs, le corps couvert d'une cinquantaine de petites sphères réfléchissantes. Autant de marqueurs identifiés par les caméras et destinés à enregistrer, puis à modéliser le plus précisément possible tous les mouvements du joueur durant les échanges. Le cobaye porte également un masque oculaire surmonté de deux mini-caméras. L'une enregistre la scène globale que le joueur visualise, l'autre le point précis vers lequel il regarde. Il n'est toutefois pas possible d'enregistrer d'une seule traite toutes les phases de jeu d'un joueur. Pour que le projet aboutisse, les données doivent être sériées. Les premières expériences réalisées sur les courts couverts de Roland-Garros après le tournoi se sont concentrées sur la relance de service. Les chercheurs ont projeté sur écran aux joueurs équipés des sphères réfléchissantes un autre joueur en 2D ou en 3D exécutant un service. En parallèle, les équipes du laboratoire récoltent chaque année les informations sur le jeu tactique et stratégique des tennismen en tournoi pour enrichir le projet. En 2012, l'université de Rouen devrait avoir mis au point un environnement virtuel complet. Tout joueur pourra demander à s'entraîner contre n'importe quel autre, voire... contre lui-même.

OINet

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Matière
Matière et Energie
Des scientifiques néerlandais construisent un transistor supraconducteur à la nanoéchelle
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Des scientifiques du Kavli Institute of Nanoscience de Delft (Pays-Bas) et de Philips Research (Eindhoven, Pays-Bas) ont développé des transistors supraconducteurs basés sur des fils d'arséniure d'indium semi-conducteurs à la nanoéchelle, a annoncé Philips le 4 juillet. Les dispositifs permettent la fabrication de circuits électroniques supraconducteurs à la nanoéchelle novateurs et, en même temps, ils offrent des opportunités pour l'étude de phénomènes de transport quantique fondamentaux, explique-t-on chez Philips. L'équipe devrait présenter ses résultats dans l'édition de Science.

Les scientifiques ont montré que la combinaison de fils à la nanoéchelle semi-conducteurs à l'arséniure d'indium et de contacts supraconducteurs basés sur de l'aluminium donne des transistors supraconducteurs reproductibles. Malgré un grand nombre de systèmes et de dispositifs à matériau semi-conducteur, il s'est toujours avéré difficile de combiner des semi-conducteurs avec des matériaux supraconducteurs, principalement en raison des températures extrêmement basses requises pour la supraconductivité. Dans les dispositifs Kavli-Philips, un supracourant peut circuler à travers le nanofil depuis un contact supraconducteur jusqu'à l'autre. Cet effet quantique peut être décrit comme la « fuite » de paires de Cooper (paires d'électrons responsables de la supraconductivité) à partir des contacts supraconducteurs dans le nanofil semi-conducteur. En outre, ce supracourant peut être commandé par une tension de grille qui en fait un transistor à supracourant.

Philips et Kavli ont utilisé un procédé développé récemment pour la croissance des nanofils d'arséniure d'indium. La croissance des nanofils a été réalisée à partir de petites particules d'or par un procédé vapeur liquide solide. La taille des nanoparticules s'étalait de 10 à 100 nanomètres, ce qui a défini le diamètre des nanofils, indique-t-on chez Philips. La longueur des nanofils est proportionnelle au temps de croissance et peut facilement atteindre des dizaines de microns en fournissant un taux d'aspect convenable pour la fabrication du dispositif post-croissance, ajoute-t-on chez Philips.

Le rendement des dispositifs supraconducteurs est suffisamment élevé pour permettre à des circuits supraconducteurs d'inclure plusieurs dispositifs à nanofils de Kavli-Philips. Philips suggère que deux dispositifs à nanofils puissent être utilisés pour fabriquer un détecteur d'énergie quantique à supraconducteur (SQUID) électriquement ajustable. Une deuxième possibilité serait la création d'une diode électroluminescente à nanofil, qui pourrait être fabriquée en alternant la vapeur semi-conductrice entre un matériau dopé en n et en p pendant la croissance. Cela pourrait être utilisé pour transférer les informations quantiques des électrons aux photons.

EET

Le premier transistor nanofluidique
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Des chercheurs de la célèbre Université de Berkeley sont en train de mettre au point un transistor nanofluidique qui pourrait permettre la réalisation de nano-usines chimiques et pourrait devenir à la médecine et la biologie ce que le transistor électronique est au microprocesseur.

Parmi les futures applications de ce transistor nanofluidique Peidong Yang, Professeur à Berkeley, évoque une méthode révolutionnaire de diagnostic du cancer. "Grâce à ce nanotransistor fluidique, nous pourrions repérer rapidement chez un patient moins d'une dizaine de cellules cancéreuses et mettre en oeuvre bien plus tôt les thérapies anti-cancéreuses."

Autre avantage des transistors nanofluidiques : ils peuvent être fabriqués en utilisant la même technologie que celle qui produit aujourd'hui les circuits intégrés. Des canaux nanofluidiques ont déjà pu être intégrés avec l'électronique sur une simple puce de silice, ainsi que l'électronique commandant les opérations nanofluidiques. L'équipe de Majumdar et de Yang est parvenue à réaliser un canal de seulement 35 nanomètres de diamètre dans lequel circule un fluide fait d'un mélange d'eau et de chlorure de potassium. Ils ont montré qu'en appliquant une tension à travers le canal à l'aide d'électrodes, ils pourraient moduler l'écoulement des ions de potassium dans l'eau, obtenant ainsi une fonction analogue à la commande de l'électron traversant un transistor sous l'effet d'un courant électrique.

Ces transistors nanofluidiques pourront détecter très rapidement d'infimes quantités de composants biologiques, enzymes, cellules anormales, ADN etc... Mais avant d'en arriver là, des obstacles importants restent à surmonter et notamment le problème de la tension nécessaire au bon fonctionnement de ce nouveau type de transistors. Pour l'instant la tension exigée pour moduler l'écoulement des ions est de 75 volts, un niveau bien trop important pour n'importe quel microprocesseur actuel. Mais, comme le souligne Majumdar, l'un des chercheurs de Berkeley, "Entre l'invention du transistor en 1947 et la création du premier circuit intégré en 1960, il s'est passé 13 ans. Je suis convaincu qu'il faudra moins de temps que cela pour mettre au point le premier processeur intégrant ces nanotransistors fluidiques et que transistors électroniques et nanofluidiques sont appelés à coexister sur les mêmes nanopuces, combinant ainsi le traitement électronique et moléculaire de l'information."

Article @RTFlash

SD

8h en continu pour la pile au méthanol de NTT Docomo
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Le premier opérateur japonais de téléphonie mobile, NTT DoCoMo, a fièrement annoncé hier qu'il avait développé conjointement avec Fujitsu un nouveau prototype de pile au méthanol. Prévue pour les téléphones 3G, à forte consommation du fait de l'utilisation plus grande de la vidéo, cette future pile pourrait tenir huit heures d'affilées de conversation en continu, ceci pour un poids identique aux précédentes piles, à savoir 190g. Prévue pour voir le jour commercialement en mars 2006, cette pile utiliserait selon NTT DoCoMo du méthanol pur à 99 %, contre une concentration de 30 % auparavant. La société japonaise précise qu'elle a aussi développé une méthode de recyclage de l'eau. Les piles et les batteries au méthanol commencent à percer dans le milieu informatique et de la téléphonie, mais malgré leurs nombreuses qualités - écologiques notamment - elles ne se sont pas encore généralisées.

PCI

^ Haut
Espace
Espace et Cosmologie
Un nouveau type de source gamma découvert dans la Voie lactée
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Un type nouveau et inattendu de source de rayonnements gamma de haute énergie, un couple constitué d'une étoile ordinaire et d'un trou noir ou d'une étoile à neutrons, vient d'être découvert, annonce vendredi une équipe internationale dans la revue Science. Témoignages des événements les plus violents de l'Univers, encore en partie mystérieux, les rayonnements gamma sont produits dans des "accélérateurs de particules cosmiques" tels que les supernovae (stade des étoiles géantes en fin de vie, lorsqu'elles explosent). Avec le nouveau réseau de télescopes HESS (High Energy Stereoscopic System), en Namibie, une équipe internationale a effectué l'été dernier le premier balayage de notre galaxie dans ce domaine d'énergie supérieure à 100 gigaélectronvolts.

Dans le plan de la Voie lactée, à 30 degrés de part et d'autre de son centre, les chercheurs, conduits par Felix Aharonian, de l'Institut Max Planck de Physique Nucléaire à Heidelberg (Allemagne), et parmi lesquels des membres du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA), ont ainsi découvert huit sources gamma de haute énergie.

Près de l'une d'elles, HESS 1825-137, ils en ont, depuis, décelé une nouvelle, qui a été dénommée HESS 1826-148. Cette source, montre l'équipe de Felix Aharonian, est en fait un objet déjà répertorié pour ses émissions de rayonnements X : une "binaire X", dénomée LS 5039. Un système binaire est un ensemble de deux objets en orbite, l'un autour de l'autre : une étoile normale et un trou noir ou une étoile à neutrons (le résidu d'une étoile géante passé par le stade supernova). Plus compact que son compagnon, le trou noir (ou l'étoile à neutrons) attire la matière de son compagnon. Cette matière s'accumule en décrivant une spirale (elle forme un "disque d'accrétion"), avant d'être absorbée par lui. La réaction du trou noir (ou de l'étoile à neutrons) "cannibale" est l'émission d'un jet de matière, qui produit habituellement des rayonnements radio et X.

Certaines binaires X, les microquasars, émettent des jets où la matière se déplace à une vitesse proche de celle de la lumière (relativiste). Ces microquasars seraient en quelque sorte des "modèles réduits" de noyaux actifs de galaxies (coeurs de galaxies qui abritent vraisemblablement un trou noir supermassif). Les jets de matière de ces noyaux actifs peuvent parfois produire des rayons gamma de haute énergie. Binaire X, LS 5039 est donc un "candidat microquasar", estiment Felix Aharonian et ses collègues. Pourtant, ont mesuré les scientifiques, la matière au sein de son jet ne se déplace qu'à 20 % de la vitesse de la lumière. Pourquoi ? La question demeure en suspens. Par ailleurs, comment les rayons gamma peuvent-ils s'échapper d'un tel système binaire, au lieu de se convertir en particules de matière et d'antimatière, comme le prévoit la théorie ? Mystère. "Il faudra donc, estiment le CNRS et le CEA, d'autres observations pour mieux comprendre cette nouvelle source, la nature de l'objet compact et la physique à l'origine de cette émission gamma de haute énergie."

Science

Le Japon lance un satellite d'étude des trous noirs et affirme ses ambitions spatiales
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Une fusée japonaise transportant un satellite destiné à la recherche sur les phénomènes cosmiques tels que les trous noirs et les supernovae a été lancée avec succès depuis le sud de l'Archipel, a annoncé l'Agence d'exploration aérospatiale du Japon. La fusée M-5, qui transporte le satellite Astro E2, est partie du Centre spatial de Kagoshima (sud). Le lancement avait été reporté à cause du mauvais temps. Le satellite, qui est équipé d'appareils à rayons X et évoluera à 570 km au dessus de la terre, a ensuite été placé sur orbite avec succès.

Il est destiné à "enquêter physiquement sur les phénomènes astronomiques dégageant une forte quantité d'énergie, comme les trous noirs et les supernovae", a indiqué un porte-parole de l'Agence spatiale. Les supernovae sont des étoiles présentant brusquement un éclat très vif, dont l'intensité décline ensuite. Un trou noir, quant à lui, est une zone de l'espace déformée (en forme de puits) par une masse énorme concentrée sur une toute petite surface. La réussite du lancement "nous fait plaisir de tout coeur, car l'astronomie aux rayons X est un domaine dans lequel le Japon est en avance sur le reste du monde", s'est félicité le ministre nippon des Sciences, Nariaki Nakayama. Le coût du projet est de 16 à 17 milliards de yens (entre 120 millions et 128 millions d'euros). La fusée M-5 mesure 31 mètres et pèse 139 tonnes. Il s'agit du cinquième lancement réussi (contre un échec) pour ce type de fusée. Le Japon dispose d'une autre fusée plus grande, la H-2A (50 de long pour 280 tonnes), lancée avec succès en février dernier après un premier échec en 2003.

AFP

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Le G8 s'engage à lutter contre le réchauffement du climat
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Les dirigeants du G8 se sont engagés à agir "de façon urgente" contre le réchauffement climatique dans une déclaration commune qui ne fixe aucun objectif chiffré et n'inclut qu'une référence symbolique au protocole de Kyoto. Les Huit sont également convenus d'un plan d'action en faveur d'une énergie propre et du développement durable. La concession notable consentie par les Etats-Unis, premiers pollueurs de la planète, est la reconnaissance de la responsabilité humaine dans le phénomène du réchauffement climatique et de la nécessité d'agir sans tarder. "Le changement climatique constitue un défi grave et à long terme qui est susceptible d'affecter tous les points du globe", peut-on lire dans la déclaration adoptée au terme du sommet de Gleneagles.

"Nous savons que l'augmentation des besoins et de la consommation d'énergies fossiles, ainsi que d'autres activités humaines, contribuent en grande partie à l'accroissement des gaz à effet de serre liés au réchauffement de la surface de la Terre", est-il souligné. "Nous agirons avec détermination et de façon urgente pour atteindre nos multiples objectifs communs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer l'environnement mondial, renforcer la sécurité énergétique et diminuer la pollution de l'air", déclarent les Huit.

En pointe dans les discussions sur le réchauffement climatique face à des Américains inflexibles, les Français jugeaient "inenvisageable" un accord qui ne contienne pas "une mention claire et explicite" au protocole de Kyoto. Le projet de déclaration n'est pas à la hauteur de leurs attentes, bien que Jacques Chirac ait salué "un pas important", mais "pas décisif".

"Ceux d'entre nous qui ont ratifié le protocole de Kyoto se félicitent de son entrée en vigueur et oeuvreront pour en assurer le succès". Telle est la référence au texte entré en vigueur en février. Les Etats-Unis, qui produisent 45 % des gaz à effet de serre, sont le seul pays du G8 à ne pas avoir ratifié le protocole du 11 décembre 1997 qui impose de réduire de 5,2 % d'ici à 2012 les émissions de gaz à effet de serre (CO2, méthane...) dans le monde par rapport aux niveaux de 1990. Autre "concession", le paragraphe sur la demande énergétique, mis entre parenthèses lors des négociations entre "sherpas", est finalement maintenu. "La demande énergétique mondiale devrait augmenter de 60 % au cours des 25 prochaines années, ce qui risque d'entraîner un accroissement significatif des émissions de gaz à effet de serre liées au changement climatique", précisent les Huit. "L'augmentation de la demande énergétique mondiale constitue un problème pour la sécurité énergétique du fait d'une dépendance accrue à l'égard des marchés mondiaux de l'énergie", ajoutent-ils.

Les Américains, qui souhaitaient réorienter le débat sur le développement des nouvelles technologies en matière de "remède", obtiennent en partie gain de cause. Les pays membres du G8 s'engagent à prendre des mesures "pour promouvoir l'innovation, l'efficacité énergétique", et "accélérer le développement de technologies plus propres". Les dirigeants des huit pays les plus riches de la planète ont par ailleurs décidé de "lancer un dialogue sur le changement climatique", en coopération avec les pays émergents, comme l'Inde ou la Chine.

A l'issue de ce sommet, le G8 a adopté un plan d'action sur le changement climatique qui se fixe six objectifs : "changer notre manière de consommer l'énergie" ; "agir pour un avenir plus propre" ; "promouvoir la recherche et le développement" ; "financer la transition vers une énergie plus propre" ; "gérer les effets du changement climatique" ; "lutter contre l'exploitation forestière illégale".

Bien que ce plan ne contienne pas d'engagements concrets et aucune promesse de financement, il constitue, selon les experts, une réelle avancée dans la prise de conscience et la volonté politique de s'attaquer sérieusement au problème majeur du réchauffement climatique mondial.

Les Huit s'engagent notamment à "soutenir les efforts visant à rendre plus efficace et plus propre la génération d'électricité à partir du charbon et d'autres sources d'énergie fossile". Ils demandent à l'Agence internationale de l'énergie (AIE) d'évaluer la performance énergétique des différents moyens de production d'électricité et des bâtiments à l'échelle mondiale.

Article @RTFlash

G8

L'excès d'ozone est un facteur de surmortalité
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Trois études publiées par la revue Epidemiology démontrent une association entre les niveaux d'ozone en basse atmosphère et le taux de mortalité. Réalisées indépendamment par des chercheurs des universités de Yale, Harvard et New York pour le compte de l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA), ces trois méta-analyses, qui synthétisent les résultats de travaux antérieurs, partent de données différentes pour arriver à la même conclusion. La première repose sur des chiffres concernant 14 villes américaines, 13 canadiennes et 21 européennes. La seconde utilise les informations de la National Morbidity and Mortality Air Pollution Study (NMMAPS) incluant 95 cités ainsi qu'un ensemble d'études européennes.

La troisième enfin, plus modeste, fait référence aux données de 7 villes américaines. Les deux méta-analyses dirigées par Levy et Bell montrent que, lorsque le taux d'ozone s'élève de 10 parties par milliard (ppb), le taux de mortalité (notamment cardiovasculaire et respiratoire) dans les jours qui suivent augmente de 0,87 % pour l'une et de 0,83 % pour l'autre. Le phénomène, faible mais réel, est surtout marqué en été mais semble indépendant du taux de particules en suspension. Ces résultats, qui confirmeraient ceux d'études européennes, soulignent l'urgence d'élaborer des mesures permettant de réduire l'exposition du public à l'ozone ambiant, en particulier durant les périodes de fortes chaleurs. Il faut cependant noter que les auteurs n'excluent pas un biais dans les données collectées et donc de leurs conclusions.

Epidemiology

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Le mécanisme des cellules tueuses commence à livrer ses secrets
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Comment font les cellules tueuses (NK, pour Natural Killer) pour connaître l'objectif à détruire ? Il semblerait que ce soit les victimes elles-mêmes qui déclenchent leur élimination. Les cellules NK sont apparentées aux lymphocytes T, avec lesquelles elles possèdent des marqueurs communs. Elles ont une activité cytotoxique naturelle et sont dirigées contre les cellules cancéreuses et anormales. Des chercheurs de l'Université de Californie, Berkeley, viennent de démontrer que des dommages causés à l'ADN cellulaire provoquent une série de réactions aboutissant à l'expression, par la cellule endommagée, d'un marqueur reconnu par le système immunitaire et les tueurs NK. Cette découverte est publiée dans la revue Nature.

Les cellules altérées disposent donc d'un mécanisme leur permettant d'alerter l'organisme et déclenchant l'activité des cellules tueuses. Le marqueur, un ensemble de protéines de surface, est spécifique au récepteur NKG2D présent sur les cellules tueuses. Plusieurs « ligands » sont susceptibles d'activer le récepteur NKG2D mais le plus connu est nommé Rae1. De précédentes études avaient déjà démontré que les cellules anormales de notre corps avaient un mécanisme de régulation, les empêchant de se reproduire, et de destruction, l'apoptose. Cette étude vient prouver que d'autres cellules, les NK, sont impliquées dans ce processus. Ces marqueurs cellulaires, et notamment Rae1, ont été retrouvés sur des cellules tumorales et précancéreuses. Cette découverte ouvre une nouvelle voie de recherche dans la lutte contre le cancer.

Nature

Un pas vers la "pilule gène"
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

S'inspirant de la thérapie génique, certains espèrent un jour disposer d'une pilule capable d'apporter, par voie orale, un gène pour produire une protéine absente. Dans la dernière édition de la revue Diabetes Technology and Therapeutics, Stephen Rothman de l'Université de Californie à San Francisco (UCSF) et ses collègues présentent leurs travaux démontrant chez l'animal le principe d'une telle "pilule gène". Les chercheurs ont pratiqué chez des souris une opération de chirurgie leur permettant d'insérer un tube au niveau du duodénum. Par ce passage, ils ont administré des plasmides d'ADN en solution codant notamment pour l'insuline, l'hormone de croissance humaine (hGH) et la luciférase. Les résultats ont révélé que les gènes ainsi acheminés étaient bien incorporés par les cellules de l'intestin et que les produits de leur expression, les protéines, se retrouvaient dans la circulation sanguine, pleinement fonctionnelles.

L'avantage de cette approche réside dans la faible durée de vie des cellules transformées. En effet, toute la difficulté de la thérapie génique consiste à cibler précisément les tissus cellulaires à traiter afin d'éviter une mauvaise intégration du fragment d'ADN dans le génome, source de complications. Les cellules intestinales ont quant à elles une durée de vie assez courte ; elles sont renouvelées au bout de quelques jours puis évacuées à travers le système digestif. De ce fait, les risques d'une mauvaise insertion sont considérablement réduits. Par ailleurs, l'utilisation des pilules laisse une plus grande marge de manoeuvre pour contrôler les doses de protéines à délivrer dans l'organisme, évite les injections et résout les difficultés liées à la synthèse en laboratoire des protéines concernées. Mais avant de voir des pilules gènes commercialisées, d'autres études devront être menées, notamment en ce qui concerne la protection des plasmides (pour les préserver du système digestif et améliorer ainsi la transfection).

ST Presse USA 744

L'aspirine pourrait aider à prévenir le cancer chez l'homme mais pas chez la femme
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Des hommes ayant pris de l'aspirine pendant cinq ans ont réduit légèrement leur risque de cancer de la prostate, mais les femmes qui en ont absorbé de faibles doses pendant dix ans n'ont pas vu baisser leur risque de contracter un cancer, selon deux nouvelles études aux résultats contradictoires. Ces conclusions divergentes n'aident pas à trancher le débat sur la question de savoir si l'aspirine et d'autres médicaments anti-inflammatoires pourraient être utilisés pour prévenir le cancer. Des médecins familiers de ces recherches pensent que les modalités et les doses différentes appliquées dans les deux études expliquent ces disparités. "Je pense que le débat n'est pas terminé", souligne le Dr Peter Greenwald, directeur de la prévention du cancer à l'Institut national américain du cancer.

L'étude sur les femmes, publiée dans le "Journal of the American Medical Association", a porté sur 40.000 participantes. Elle fait partie des recherches les plus longues sur la question et a utilisé de faibles doses, un peu plus élevées que l'aspirine pour bébé, prises un jour sur deux. Elle n'a découvert aucun effet sur les risques de lymphome, de cancers colorectal, du sein et d'autres cancers, même si les résultats pour le cancer du poumon étaient moins concluants. Ces résultats contredisent plusieurs études de taille plus modeste et moins rigoureuses, qui ont souvent utilisé des doses plus élevées et fréquentes.

Dans les travaux sur les hommes, publiés dans le "Journal of the National Cancer Institute", les chercheurs de la Société américaine contre le cancer ont suivi 70.000 sujets pendant neuf ans et les ont interrogés sur leur consommation d'aspirine et d'autres médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (NSAID), dont l'ibuprofen. Les hommes qui ont pris des doses standard de 325 milligrammes de ces médicaments tous les jours pendant au moins cinq ans voyaient leur risque de cancer de la prostate se réduire de 18 %, par rapport à ceux qui prenaient des doses occasionnellement ou sur une durée plus courte, selon les chercheurs.

Dans ce genre d'étude, on ne peut exclure que les hommes qui ont décidé de prendre de l'aspirine étaient généralement en meilleure santé et moins susceptibles de contracter un cancer, a nuancé le Dr Julie Buring, de l'Hôpital Brigham and Women's de Harvard, qui a conduit l'étude sur les femmes. Mais elle a noté que sa propre étude n'écartait pas pour autant la possibilité que des doses plus élevées puissent éventuellement protéger les femmes du cancer. Le Dr Buring a également précisé que son équipe avait choisi d'étudier la plus faible dose d'aspirine possible pour réduire les risques d'effets secondaires chez les participantes. Selon une théorie, les effets anti-inflammatoires de l'aspirine pourraient prévenir le cancer, principalement colorectal, mais peut-être aussi de la prostate et du sein, souligne l'épidémiologiste de la Société américaine contre le cancer (ACS), Eric Jacobs, principal auteur de l'étude sur le lien aspirine-cancer de la prostate.

Il souligne toutefois que l'ACS "ne recommande pas que les hommes ou les femmes se mettent à prendre de l'aspirine ou tout autre NSAID pour prévenir le cancer". Ces médicaments peuvent en effet provoquer des effets secondaires graves et la preuve de leurs vertus anti-cancéreuses potentielles n'est pas clairement établie, selon l'ACS.

AP

L'ananas pourrait aider à lutter contre le cancer
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Des scientifiques australiens ont annoncé jeudi la découverte d'un puissant agent anti-cancéreux dans des molécules d'ananas, qui pourraient aboutir à la mise au point d'un nouveau médicament contre la maladie. Les chercheurs de l'Institut de recherche médicale du Queensland (QIMR) ont indiqué que leur travail avait porté sur deux molécules de bromélaïne, un extrait dérivé obtenu à partir de queues d'ananas écrasées utilisé pour attendrir la viande, éclaircir les bières ou teindre du cuir.

L'une des molécules, CCZ, stimule le système immunitaire du corps humain pour détruire les cellules cancéreuses tandis que l'autre, CCS, bloque une protéine appelée Ras, qui est défaillante dans 30 % de tous les types de cancer. Tracey Mynott, chercheur à l'Institut du Queensland, a indiqué que son équipe avait l'intention de découvrir pourquoi cette substance tirée de l'ananas avait de tels effets sur les matières biologiques. "En cherchant ces composants, nous avons trouvé les protéines CCS et CCZ et découvert qu'elles pouvaient bloquer la croissance d'un large éventail de tumeurs, y compris celle du sein, des poumons, du colon, des ovaires ou le mélanome", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Bien que les essais cliniques ne soient pas pour tout de suite, Tracey Mynott a indiqué que le potentiel de ces travaux était immense.

"La manière dont les molécules CCS et CCZ agissent est différente de n'importe quel autre médicament actuellement utilisé", a-t-elle déclaré. "Elles représenteront de fait une manière totalement nouvelle de traiter la maladie et potentiellement une catégorie entièrement nouvelle d'agents anti-cancéreux". Une étude de deux ans a été lancée sur la sécurité de ce traitement et les moyens de garantir une source sûre d'approvisionnement en molécules. Si elle est concluante, l'Institut cherchera un partenaire commercial en vue de tests cliniques sur des humains.

AFP




Un test salivaire pour dépister certains cancers
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Selon une étude, publiée dans le journal of Translational Medicine, on retrouve dans la salive des patients souffrant de la forme la plus commune de cancer de la sphère buccale différentes bactéries en quantité anormalement élevée. Six sortes de bactéries communes ont été identifiées et certaines d'entre elles pourraient servir à l'établissement d'un test de dépistage rapide et indolore. Plusieurs études ont permis de déterminer que la flore microbienne de la bouche de personnes saines différait de celles de patients souffrant de carcinomes buccaux et que certaines bactéries sont retrouvées sur et dans les lésions cancéreuses.

Des scientifiques de l'institut Forsyth et du Dana Farber Cancer Institute se sont donc attelés à déterminer lesquelles pourraient être les plus significatives en vue de la réalisation d'un test salivaire. Trois bactéries se sont révélées efficaces : Prevotella melaninogenica, Capnocytophaga gingivalis et Streptococcus mitis. Une fois utilisées comme indicateur, elles ont permis de dépister plus de 80 % des cancers buccaux chez les personnes testées. Les cancers de la sphère ORL sont de plus en plus nombreux.

NO

Hypertension artérielle et AVC : le lien fatal
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Chaque minute un Européen décède d'un accident vasculaire cérébral (AVC), soit au total 575 000 morts par an. Après les maladies cardiovasculaires et le cancer, il s'agit de la troisième cause de mortalité en Europe !

Autant de constats qui ont amené médecins, patients et politiciens de 24 pays à s'unir. Objectif, élargir la prévention de ces accidents grâce au traitement de l'hypertension artérielle ou HTA. Au cours d'une réunion européenne sur la prévention de l'AVC chez le malade hypertendu qui se tenait à Londres, de nombreux experts ont manifesté leur inquiétude. Ils ont analysé les données de plusieurs études concernant plus de 50 000 personnes (patients et médecins). Elles portaient notamment sur leurs connaissances et leurs comportements en matière d'hypertension.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes. L'AVC tue davantage en Europe qu'aux Etats-Unis. La mortalité est en effet 60 % plus élevée de ce côté-ci de l'Atlantique. A cela une explication toute simple. A peine un tiers des Européens traitent leur hypertension. Soit deux fois moins qu'aux Etats-Unis ! Pour le Pr Bryan Williams de l'Université de Leicester au Royaume-Uni, la riposte doit s'organiser. Et vite. "Nous devons réagir immédiatement. Le moyen le plus direct pour diminuer l'incidence des AVC consiste à contrôler l'hypertension, son facteur de risque le plus important."

D'ailleurs selon une étude européenne, 70 % des médecins pensent que la plupart des AVC pourrait être évité si l'hypertension artérielle était correctement prise en charge. Pourtant dans les faits, les médecins n'instaurent pas un traitement contre l'hypertension dès le seuil défini par les recommandations de la Société européenne d'hypertension. En fait dès qu'une tension est supérieure à 14/9, il est absolument indispensable de mettre en place au plus vite un traitement. Quant aux patients, ils font preuve d'un certain fatalisme. Ils ne considèrent pas l'HTA comme un problème de santé grave. Selon les participants, cette attitude pourrait être corrigée en améliorant le dialogue patient-médecin relatif au traitement. "Les médecins doivent accorder une priorité absolue à la prévention de l'AVC." Les experts insistent notamment sur "l'identification des patients qui présentent une hypertension artérielle" et le choix d'un traitement "dont l'efficacité pour réduire le risque d'AVC a été démontrée." Mais même le meilleur traitement ne saurait équilibrer une tension artérielle, s'il n'est pris correctement et régulièrement. D'où l'absolue nécessité rappelée par les participants, "d'améliorer l'observance". C'est capital ! Tout comme la mobilisation des instances politiques...

DS

Réduire la mortalité du cancer de la prostate grâce à une détection précoce
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

La détection précoce du cancer de la prostate chez les hommes en bonne santé peut réduire de 35% leurs risques de mortalité par cancer métastasé selon des chercheurs de l'université de Toronto. Cette question de l'utilité d'une détection précoce du cancer de la prostate fait débat de puis de longues années au sein de la communauté médicale, notamment à cause du problème des "faux positifs". Selon cette nouvelle étude dirigée par Vivek Goel, cette détection précoce par le dosage du PSA aurait une réelle utilité. Les chercheurs ont entrepris une étude, entre 1999 et 2020, basée sur deux groupes de population de la région de Toronto : le premier groupe de 236 hommes avaient un cancer métastasé de prostate et l'autre groupe était constitué de 462 patients asymptomatiques.

Les chercheurs ont pondéré leurs résultats en tenant compte de l'âge et des habitudes de vie des patients. Ils ont constaté que le dosage du PSA chez les hommes asymptomatiques réduisait leur risque de cancer métastasé de la prostate de 35 %. En Amérique du Nord, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les hommes et la deuxième principale cause de mortalité par cancer chez les hommes. A la suite de cette étude, les médecins dans l'Ontario recommandent que les hommes plus de 50 ans soient systématiquement informés des risques et des avantages liés à la détection précoce du cancer de la prostate par dosage du PSA. Cette étude relance le débat sur la nécessité de généraliser, chez tous les hommes de plus de 50 ans, la détection du cancer de la prostate par le dosage du PSA.

Article @RTFlash

SD

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
Le stockage des télécommunications, enjeu de l'antiterrorisme
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

A la suite des attentats de Londres, les autorités britanniques ont indiqué qu'elles tenteront de faire modifier la législation européenne sur le stockage des communications téléphoniques ou électroniques. Ces données peuvent être essentielles dans des enquêtes en matière de terrorisme et le secrétaire britannique au Home Office, Charles Clarke, a soulevé cette question lors de la réunion de crise des ministres de l'Intérieur de l'Union européenne. "Nous croyons que les enregistrements des télécommunications, que ce soit les téléphones ou les courriers électroniques, qui conservent la mémoire des appels passés d'un numéro à un autre numéro, et à quel moment, sont d'une très grande utilité pour le renseignement", a-t-il dit au micro de la BBC. "Je ne parle pas du contenu d'un appel quelconque, mais du simple fait qu'un appel a été passé. Et nous croyons qu'il est important d'obtenir sur une longue durée la rétention de ces données - quels appels ont été passés", a ajouté le ministre britannique de l'Intérieur.

L'exploitation de ces listings permet non seulement d'établir des liens entre des correspondants étant entrés en contact par le biais de téléphones, de courriers électroniques ou de messagerie, mais aussi de localiser l'endroit de ces appels. Charles Clarke n'a pas dit combien de temps il serait souhaitable que les compagnies de téléphonie et les fournisseurs d'accès internet conservent ces données, mais The Observer écrit que la proposition britannique porte sur "plusieurs années".

En mars dernier, cinq gouvernements de l'UE - Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, France et Italie - ont conclu un accord de principe pour que cette période de conservation des données puisse être portée à douze mois.

Actuellement, les règles encadrant le stockage de ces données varient d'un pays à l'autre. En moyenne trois mois avant leur destruction. Mais l'extension de cette période de rétention, aurait un coût pour les entreprises du secteur. Elle se heurterait aussi aux questions de protection de la vie privée. Simon Davies, directeur du groupe Privacy International, estime ainsi que cette proposition serait "disproportionnée". "Rien ne prouve que ce niveau de surveillance nationale est justifié, cela aurait en outre comme résultat un niveau très élevé d'accusations erronées et une surveillance superflue des communications privées", ajoute-t-il.

Reuters

La musique en ligne explose sur le Net
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

La musique en ligne ne cesse de gagner du terrain. Au premier semestre 2005, les téléchargements de musique à l'unité ont été multipliés par trois aux Etats-Unis sur les sites Internet légaux par rapport à la même période l'an passé. Selon l'institut Nielsen SoundScan qui publie ces chiffres, 159 millions de chansons ont été téléchargées sur les six premiers mois de cette année, contre 55 millions au premier semestre 2004.

Ces résultats sont "une explosion extraordinaire compte tenu du piratage", explique Rob Sisco, président de Nielsen Music. Les téléchargements à l'unité représentent ainsi désormais 6 % des ventes de musique aux Etats-Unis contre moins de 2 % l'an dernier. Ceci est également dû au fait que les ventes d'albums (CD ou numérique) ont reculé de 7 % à 282,6 millions. Pour l'ensemble de l'année 2005, les ventes de CD devraient baisser après une année 2004 qui avait enregistré un rebond de 5 % des volumes de ventes de disques.

Tribune

De nouvelles empreintes humaines remettent en cause la théorie de peuplement de l'Amérique
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Des scientifiques britanniques ont annoncé avoir mis au jour des empreintes humaines vieilles de 40.000 ans dans le centre du Mexique, une découverte qui remet en cause les études précédentes qui estiment que l'arrivée des premiers hommes sur le continent américain a eu lieu il y a environ 13.500 ans. Les empreintes de pas ont été découvertes en 2003 dans une carrière abandonnée près du volcan Cerro Toluquilla, non loin de Puebla au sud de Mexico, ont annoncé Silvia Gonzales de l'Université John Moores de Liverpool et Matthew Bennett, de l'université de Bournemouth.

Les traces ont été conservées comme des fossiles dans la cendre du volcan le long de ce qui était autrefois un lac volcanique, a expliqué Silvia Gonzales. Les empreintes, désormais aussi dures que le béton, ont été trouvées sans qu'une excavation soit nécessaire, les travailleurs de la carrière ayant déjà enlevé entre deux et trois mètres de sédiments qui s'étaient déposés au-dessus de la couche de cendre.

La datation au laser des empreintes remet en cause les théories sur le peuplement du continent américain. Les scientifiques ont longtemps pensé que les premiers hommes étaient arrivés en Amérique du Nord lors de la dernière époque glaciaire il y a 13.500 ans, en traversant un bras de terre dans le détroit de Béring. Selon Silvia Gonzales, ces découvertes étayent la théorie selon laquelle les premiers Américains sont arrivés par la mer, du côté Pacifique. "Nous pensons qu'il y a eu plusieurs vagues de migration vers les Amériques à différentes époques et organisées par différents groupes", a-t-elle précisé. Les découvertes seront exposées cet été à la Royal Society à Londres.

AP

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Un prototype de voiture électrique à huit roues sur les routes du Japon
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Le prototype avancé d'une voiture électrique à huit roues motorisées conçu par des chercheurs de l'université Keio avec le soutien financier de trente-huit entreprises, a silloné pour la première fois mardi les routes du Japon, ont annoncé ses concepteurs. Baptisée Eliica, (abbréviation de Electric Lithium-Ion battery Car - voiture électrique à batterie Lithium-Ion), cette berline de luxe à huit roues aux allures de DS Citroën nouvelle génération n'avait jusqu'à présent circulé que sur des circuits d'essais. L'Eliica, qui mesure cinq mètres de long et pèse près de 2,5 tonnes, est censée symboliser la voiture familiale idéale de demain, aussi confortable que robuste, sûre et non polluante.

Elle est totalement alimentée par batteries et mue par un moteur placé dans chaque roue, ce qui élimine tous les problèmes de transmission habituels. L'ambition des chercheurs est de produire et même de commercialiser un véhicule totalement électrique avec un moteur dans chaque roue qui offre au moins un niveau de performances en conduite supérieur à celui d'une berline à essence, tout en étant nettement plus écologique et économique.

Elle doit pouvoir atteindre la vitesse de 160 km/h en une seconde, rouler à la vitesse de 400 km/h et ne coûter que 100 yens (moins de 1 euro) pour 100 kilomètres de parcours. Parmi les nombreux partenaires financiers de ce projet figurent Bridgestone, Pioneer, Daiwa House Industry ou encore Japan Airlines.

Wanadoo

Un scanner au doigt pour sauver des vies au volant
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Ce scanner à ultrasons, développé par les chercheurs du "Cranfield Impact Research Centre" (CIRC) et du Centre Technique Nissan Europe basés tous deux au Royaume-Uni, permet d'évaluer la capacité d'un individu à résister aux chocs et aux contraintes et ainsi, par l'intermédiaire d'un ordinateur de bord, d'ajuster la force appliquée par la ceinture de sécurité et par l'airbag.

Cet appareillage, qui pour être efficace doit être utilisé avant chaque démarrage, est un capteur qui envoie des ultrasons dans le corps du passager, puis qui calcule le temps de parcours de cette onde dans le corps humain et en détermine ainsi la densité osseuse. Les ultrasons ont ici été préférés aux rayons X car leur rayonnement n'est pas ionisant. Notons que les systèmes actuels permettent de contrôler les contraintes agissant sur les ceintures de sécurité mais chaque individu possède une densité osseuse différente et donc une résistance aux contraintes différentes. Ce nouveau système devrait en particulier bénéficier aux personnes âgées qui, en général, à choc égal subissent des blessures plus graves.

AI

Le pilotage virtuel va accroître la sécurité aérienne
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Dès l'an prochain, le pilote d'un avion pourra effectuer son trajet sans même jeter un coup d'oeil à l'extérieur. En effet, ce qu'il verra à travers son pare-brise sera non plus l'image réelle du sol, mais sa reconstitution virtuelle. Que l'appareil vole par nuit noire, qu'il traverse un nuage, un épais brouillard ou la fumée d'un incendie, l'horizon restera toujours dégagé.

Les tests sur simulateurs du système de vision synthétique (SVS) développé par la Nasa donnent désormais pleinement satisfaction. L'image virtuelle projetée au pilote est une carte en 3D fabriquée à partir d'images prises par un radar embarqué sur la navette spatiale Endeavour en 2000. Pour simuler une réalité quasi parfaite, elle intègre en temps réel des données provenant d'un radar (orages, sommets de montagne, autres avions volant à proximité...) et d'une caméra à infrarouge. Un système GPS hyperprécis permet de situer l'avion dans le paysage virtuel. Le SVS fonctionne également lors du décollage et de l'atterrissage, car il possède en mémoire la plupart des grands aéroports du monde. Les Américains comptent sur le SVS pour faire chuter le nombre de catastrophes aériennes, surtout dans le tiers-monde, aux routes aériennes pas toujours bien surveillées et aux aéroports mal équipés. Le seul problème est le prix élevé de l'équipement. Aussi les jets privés seront-ils certainement les premiers à l'utiliser

Le Point

Le gouvernement a choisi 67 pôles de compétitivité, dont six "mondiaux"
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

Le gouvernement a labellisé mardi 67 pôles de compétitivité - dont six "mondiaux" - dotés de 1,5 milliard d'euros sur trois ans, avec "l'ambition" de renforcer la place de la France en matière d'innovation et de lutter contre les délocalisations. "Avec la création des pôles, nous franchissons une étape majeure de l'histoire industrielle de notre pays", a affirmé le Premier ministre Dominique de Villepin à l'issue d'un Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (Ciadt).

Sur les 67 pôles, six correspondent à des "projets mondiaux" (Lyonbiopôle, Aéronautique sur Bordeaux-Toulouse, Méditech en Ile-de-France, nanotechnologies à Grenoble) qui sont déjà leaders dans leur domaine et bénéficieront "d'un traitement privilégié", a précisé M. de Villepin. Ils disposeront notamment "d'équipes de suivi personnalisé", de "procédures accélérées" et surtout de "financements privilégiés" des agences publiques de recherche et d'innovation. Ils seront aussi prioritaires pour les 3.000 postes de chercheurs qui seront créés en 2006. Ces six pôles mondiaux «réunissent chacun plus de 5.000 chercheurs», selon M. De Villepin.

Le gouvernement a distingué également neuf pôles "à vocation mondiale", destinés à rejoindre le groupe de tête, dans des domaines très variés (Industrie et agro-ressources en Champagne-Ardenne-Picardie, Chimie-environnement à Lyon, Sea-Nergie en Bretagne). Les 52 autres projets ont davantage une vocation nationale, comme le pôle Céramique en Limousin-Midi-Pyrénées-Centre, Plasturgie en Rhône-Alpes-France-Comté, Mobilité et Transports avancés en Poitou-Charentes ou Agronutrition en milieu rural à La Réunion.

Dans son arbitrage, le Premier ministre a retenu trois fois plus de projets qu'initialement prévus et a décidé de doubler l'enveloppe, à 1,5 milliard d'euros sur trois ans (2006-2008). Récusant toute idée de "saupoudrage", il a affirmé que le choix des 67 projets avait "croisé deux exigences : à la fois la compétitivité et l'aménagement du territoire".

Le gouvernement a fait "le choix de l'ambition", avec pour objectif prioritaire l'emploi, et le "choix de la volonté contre le risque des délocalisations", a-t-il dit, citant en exemple la Silicon Valley en Californie. Ces pôles visent à mettre en réseaux d'entreprises, centres de formation et unités de recherche publiques ou privées dans un esprit de synergie.

Ils bénéficieront d'exonérations fiscales et sociales (300 millions d'euros), de crédits ministériels (400 millions) et de financements des agences pour la recherche et l'innovation et de la Caisse des dépôts 800 millions). Selon le ministre de l'Economie Thierry Breton, il s'agira de "crédits nouveaux" et non de financements déjà budgétés.

M. de Villepin a mis en garde les pôles retenus, en soulignant que les financements dépendraient de l'avancement des projets, et a réconforté les recalés en se disant "convaincu" qu'ils pourraient être repêchés d'ici un an s'ils revoient leurs dossiers. Le principe des pôles avait été décidé par le gouvernement Raffarin en septembre 2004, en plein débat sur les délocalisations. L'appel à projets avait été dépassé par son succès, avec 105 candidatures.

Premier Ministre

Les 67 pôles de compétitivité
Mercredi, 13/07/2005 - 00:00

3{Les 6 projets mondiaux :3}

-* Solutions communicantes et sécurisées (Provence-Alpes-Côte d'Azur), avec STMicroelectronics (matériels logiciels pour les télécommunications)

-* Lyonbiopole (Rhône-Alpes), avec Grand Lyon (virologie)

-* System@TIC Paris Région (Ile-de-France), avec Thales (Logiciels et systèmes complexes)

-* Minalogic (Rhône-Alpes), avec AEPI (Nanotechnologies)

-* Projet aéronautique, espace, systèmes (Aquitaine, Midi-Pyrénées), avec Aérospace Vallée (aéronautique, systèmes embarqués).

-* Méditech Santé (Ile-de-France), avec l'Agence régionale de développement (santé, notamment infectiologie et cancer)

3{Les neuf projets à vocation mondiale3}

-* Image, multimédia et vie (Ile-de-France), par ARD Paris-Ile-de-France (multimédia)

-* Industries et agro-ressources (Champagne-Ardenne, Picardie), par Europol'Agro (utilisation non agricole de produits agricoles)

-* Sea-Nergie (Bretagne), avec Thales (Mer : océanographie, construction navale, pêche...)

-* Innovation thérapeutique (Alsace), par Alsace Bio-Valley (molécules, chirurgie non invasive)

-* Images et réseaux (Bretagne), par Conseil régional de Bretagne (électronique et télécommunications)

-* Mer, sécurité et sûreté (Provence, Alpes, Côtes d'Azur), par un comité de pilotage (mer: océanographie, construction navale...)

-* Pôle-i-Trans (Nord-Pas de Calais, Picardie), par Transports terrestres Promotion (construction ferroviaire)

-* Chimie-environnement Lyon (Rhône-Alpes), par Grand Lyon pour le compte d'Axelera (chimie)

-* Végétal spécialisé (pays de Loire), par CIVS (semences, horticulture, arboriculture)

3{52 projets à vocation nationale et régionale :3}

-* Biothérapies (Pays-de-Loire): agents et diagnostics thérapeutiques

-* Photonique (Paca): optoélectronique et photonique

-* Pôle aquatique (Nord-Pas-de-Calais): halieutique

-* Céramique (Limousin, Midi-Pyrénées, Centre): céramiques techniques et arts de la table

-* Filière équine (Basse-Normandie): élevage, pathologie

-* Pôle nucléaire (Bourgogne): fabrication de cuves pour réacteurs nucléaires

-* Pôle plasturgie (Rhône-Alpes, Franche-Comté): plastique

-* Sciences de la beauté et du bien-être (Centre, Haute-Normandie, IDF): cosmétique, parfumerie

-* Agronutrition en milieu tropical (Réunion)

-* Techtera (Rhône-Alpes): textiles techniques

-* EMC2 (Pays-de-Loire): ensembles mécaniques et composites

-* Industries du commerce (Nord-Pas-de-Calais): technologies liées à la vente par correspondance

-* Viameca (Rhône-Alpes, Auvergne): mécanique générale

-* EnRRDIS (Rhône-Alpes): énergies renouvelables

-* Sciences et systèmes Energie électrique (Centre): électronique

-* Fruits et légumes (Paca, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon): distribution et transformation

-* Lyon Urban Truck§Bus 2015 (Rhône-Alpes): autobus et camions

-* Vestapolis (IDF): sécurité routière et environnement)

-* Fibres naturelles Grand Est (Lorraine, Alsace): fibres

-* ViaMéca (Auvergne,Centre, Limousin, Languedoc, Midi-Pyrénées): mécanique générale.

-* Gestion des risques, vulnérabilité (Paca, Languedoc): gestion des risques

-* Pôle Cancer-Bio-Santé (Limousin, Midi-Pyrénées): aliments, biotechnologies et biomédical)

-* Innovation dans les céréales (Auvergne): biotechnologies végétales

-* Viandes et produits carnés (multi-régions du centre, de l'est et IDF): abattage, découpe

-* Génie civil Ouest (Pays de Loire): moyens de test pour le BTP

-* UP-TEX (Nord-PA): textiles techniques et traditionnels

-* Normandy Motor Valley (Normandie): propulsion avion et auto

-* Trimatec (Languedoc), avec Areva

-* Sports Loisirs (Rhône-Alpes): articles de sports, infrastructures

-* Elopsys (Limousin,Midi-Pyrénées): micro-onde, photonique, etc.

-* Pin maritime du futur (Aquitaine): bois

-* Vitagora (Bourgogne): goût

-* Parfums, arômes, senteurs, saveurs (Paca): produits cosmétiques et aromatiques

-* Route des lasers (Aquitaine)

-* Transactions électroniques (Basse Normandie): cartes à puces

-* Véhicule du futur (Alsace, Franche-Comté): automobile

-* Ville et mobilité durables (IDF): mobilité urbaine

-* Pôle enfant (Pays-de-Loire): produits pour les enfants

-* Arve Industrie (Rhône-Alpes): décolletage

-* Logistique Seine Normandie (Haute Normandie)

-* Mipi (Lorraine): aciers et métaux composites

-* Energie renouvelable bâtiment Industrie (Languedoc-Roussillon): énergie renouvelable

-* Mobilité et transport avancés (Poitou-Charente): nouveaux véhicules, manutention

-* Pôle des microtechniques (Franche-Comté): micro-mécanique

-* Q@limed Agropolis (Languedoc): agroalimentaire

-* Auto haut de gamme (Pays-de-Loire, Bretagne, Poitou-Charente): automobile

-* Loisirs numériques (Rhône-Alpes): jeux vidéo

-* Matériaux domestiques (Nord-Pas de Calais): chimie, matériaux, aliments

-* Energies non génératrice d'effets de serre (Paca): énergie

-* Prod'Inov (Aquitaine): agro-santé

-* L'aliment de demain (Bretagne)

-* Nutrition santé longévité (Nord Pas de Calais): alimentation et maladies cardio-vasculaires

Premier Ministre

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