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Edito
Ce qu'il a fait, nul robot ne l'aurait fait ...
Ce sont quelques mots prononcés par Philippe Monnet à son arrivée à Brest il y a quelques jours après qu'il ait conquis l' « Everest des marins » en bouclant son tour du monde en solitaire à la voile, contre les vents et les courants dominants, qui m'ont inspirés ces quelques réflexions. En mots très simples : « j'ai toujours été guidé par des passions », cet homme hors du commun nous a montré l'immense réservoir dans lequel il a puisé le courage pour affronter des océans d'une sauvagerie démentielle en cette année folle qui, au niveau des éléments, n'était « pas une bonne année pour un tour du monde ». Quand des montagnes d'eau se dressent et se renouvellent sans cesse devant votre bateau pendant plus de 140 jours sur les 151 jours de navigation, quand des dépressions se creusent à un rythme effréné, quand il vous faut traverser des champs d'icebergs qui vous font jouer votre vie à la roulette russe, quand vous êtes seul à affronter une vision d'apocalypse provoquée par un violent orage combiné avec une éruption volcanique sous-marine, il vous faut atteindre des limites que seul l'Homme peut se permettre de dépasser... avec l'autorisation de Dieu. Paraphrasant la très jolie phrase « Ce que j'ai fait, nulle bête ne l'aurait fait », que Saint-Exupéry attribuait à Guillaumet alors que lui aussi se battait contre les éléments déchaînés dans les Andes, je pense que ce sont ces défis extraordinaires qui exigent passion, courage... mais aussi un peu de folie qui vont permettre à l'Homme de délimiter son « royaume » où le robot ne pourra jamais le suivre. Imaginons qu'un robot, le plus perfectionné soit-il, puisse être mis à la barre du voilier en Kevlar/carbone de 10,5 tonnes à la place de Philippe Monnet avec la mission impérative de ramener à bon port le navire après avoir bouclé un tour du monde contre les vents et les courants. Le robot n'ayant ni la capacité ni la hargne d'aller chercher dans ses tripes et son courage la volonté de tenir le cap, l'automate aurait abandonné car il aurait été inscrit dans son programme qu'il devait impérativement ramener à bon port le navire . Ceci ne veut pas dire que Philippe Monnet n'avait pas la même volonté vitale de sauver sa peau mais c'est bien entre la frontière logique qui dicte au robot l'ordre de faire demi-tour et les dépassements permis par la passion que se trouve dorénavant le véritable champ d'avenir de l'Homme. Cet exploit de Philippe Monnet qui suivait de quelques jours le 40e anniversaire de la conquête de l'Annapurna par Herzog et Lachenal et qui vient prendre place dans l'immense galerie des exploits gratuits de l'Homme qui depuis l'aube des temps lui ont permis de se dépasser est à rapprocher de la très belle question : « Les passions nous empêchent-elles de faire notre devoir » qui a été posée, en philo, il y a quelques heures, à nos Jeunes qui passent leur bac. Cette question qui nous ramène au stoïcisme, à Marc Aurèle, à Kant, à David Hume et même à Rousseau, nous oblige à réfléchir sur l'opposition éventuelle entre les passions et le devoir. Le sage stoïcien qui n'agit que par devoir veut rendre son âme inaccessible à ses passions. Il ignore alors tous les événements extérieurs qui pourraient lui ôter de la détermination. Kant, doutant des capacités de l'Homme à pouvoir maîtriser ses passions, nous invitait plutôt à les abandonner qu'à les dresser. David Hume fut l'un des premiers à affirmer qu'un être qui agit par devoir peut aussi le faire par passion et insiste sur l'idée qu'il n'y a pas de différence entre la raison et la passion. Dans ce monde nouveau qui s'ouvre devant nous, au sein duquel nous allons déléguer de plus en plus des tâches toujours plus complexes à des robots, il est urgent que l'Homme, dans ce monde techno-dévoré, puisse être guidé par de nouvelles lumières qui, portées par la passion, sauront repousser les frontières de l'aventure humaine. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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La croissance exponentielle des activités liées à internet crée des milliers d'emplois en Grande-Bretagne, mais la nouvelle économie, aussi florissante soit-elle, est confrontée à une grave pénurie de main d'oeuvre, indique une étude. Les entreprises du secteur prévoient rien moins que 850.000 créations d'emplois, ce qui représente 3% de la population active britannique et une part importante des trois millions de postes supplémentaires attendus en Europe d'ici 2002, souligne l'étude d'Andersen Consulting et de Spectrum. Selon les employeurs, cette pénurie menace d'ores et déjà nombre de projets liés au commerce électronique et devrait se traduire par la vacance de 80.000 postes en Grande-Bretagne vers 2003. "La Grande-Bretagne a l'opportunité de bénéficier des gains à en terme d'efficacité et de déflation, à condition que les compétences et le marché du travail soient capables de tenir le rythme effréné du développement d'internet", explique Janice Hughes, directrice générale de Spectrum Strategy Consultants, co-auteur de l'étude. L'enquête ajoute que les activités internet en Grande-Bretagne devraient représenter 152 milliards de dollars en 2002, soit 9% du Produit intérieur brut. Dans le même temps, l'industrie allemande des nouvelles technologies devrait atteindre 225 milliards de dollars. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/000608/32/fwsu.html
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Microsoft, Thomson Multimédia et le bouquet numérique DirecTV viennent d'annoncer le lancement à l'automne d'un décodeur numérique intégrant la technologie UltimateTV développée par WebTV Networks, racheté en 1997 par Microsoft. Outre la réception des programmes de télévision numérique, le décodeur permettra d'accéder à des informations complémentaires sur les émissions en cours, de consulter un guide de programmes interactif ou de se connecter à l'internet. La boîte noire à tout faire ressemble d'ailleurs fort à un PC : on pourra y connecter une imprimante, un clavier ou un modem ADSL externe. Elle intègrera surtout un magnétoscope numérique, capable d'enregistrer sur un disque dur 30 heures de programmes, mais aussi de geler une image, de voir un ralenti ou de regarder une émission en léger différé. Aux États-Unis, Tivo et ReplayTV proposent déjà des appareils de “télévision personnelle” comparables. À travers UltimateTV, Microsoft tente - comme il le fait avec la future console X-Box - de s'étendre hors des frontières du PC. Pour Thomson Multimédia, l'alliance est surtout le moyen d'asseoir outre-Atlantique la suprématie de sa marque RCA sur le marché des décodeurs numériques. L'annonce intervient quelques jours avant l'arrivée prévue d'un nouvel acteur sur le marché : AOL doit lancer courant juin son décodeur AOL-TV. ZDnet : http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=14667
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Galileo, le nouveau système de navigation par satellite soutenu par l'Union européenne, pourrait entre autres contribuer à lutter contre le vol des voitures et retrouver des bateaux disparus. Le commissaire européen aux Transports Loyola de Palacio souligne le potentiel de Galileo, prévu pour entrer en activité en 2005 après avoir coûté environ trois milliards d'euros (2,90 milliards de dollars), dont la moitié pourrait être prise en charge par le secteur privé, selon le voeu de la Commission européenne. Destiné à concurrencer les systèmes de radionavigation (GPS) américains et russes, Galileo pourra localiser une position avec une précision de l'ordre de cinq mètres. "Il aidera la navigation aérienne et maritime, et la régulation de la circulation sur rail et sur route", a déclaré Palacio. Les aéroports, qui ne peuvent accueillir aujourd'hui d'avions gros porteurs à cause d'équipements radar insuffisants, pourront à coût modique faire atterrir tous les appareils par mauvais temps, a-t-il ajouté. Palacio a souligné le fait que Galileo n'aura que des applications civiles. Son lancement de Galileo a pour toile de fond le besoin de renforcer les capacités de renseignement militaire de l'Union européenne, actuellement dépendant de l'Otan, donc surtout des Etats-Unis. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/000609/32/fyka.html
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Il en coûtera fort cher aux industries pétrolières et aux automobilistes pour continuer de réduire la pollution automobile, affirment des experts réunis au Canada pour un congrès mondial sur le pétrole. Le remplacement des raffineries et des circuits de distribution qui existent depuis 25 ans coûterait jusqu'à 2,5 milliards de dollars, a affirmé Fabrizio d'Adda, chef de la direction de la compagnie pétrochimique italienne ENI Group. Les coûts devront être amortis par les automobilistes, a-t-il ajouté. "Nous avons éliminé 95 % des émissions provenant des automobiles, mais les prochains 5 % seront très difficiles", a-t-il dit. D'Adda a fait ses commentaires à Calgary lors d'une session plénière du 16e Congrès mondial sur le pétrole, où les dirigeants de l'industrie ont promis de prouver leur engagement envers un environnement durable et les inquiétudes écologiques. "Nous recevons des signaux contradictoires qui demandent des réponses complexes", a-t-il ajouté. "Toutes les économies veulent grandir, les gens dans les pays en développement veulent un accès aux automobiles et à de l'essence à un prix abordable, les gouvernements veulent que nous fixions des plans sévères de réduction de la pollution." L'industrie automobile a fait savoir qu'elle avait déjà massivement investi dans la conception de nouveaux moteurs qui fonctionneraient avec une essence sans soufre pour réduire les émissions de gaz polluants. Certains pays occidentaux ont demandé que les nouveaux véhicules construits après 2004 soient équipés de moteurs fonctionnant à l'essence sans soufre, qui permet de combattre la formation de brouillards de pollution. Au Canada par exemple, les normes d'émission de gaz polluants pour les automobiles seront réduites à 0,07 milligramme de soufre pour mille d'ici 2004. Les limites actuelles sont de 0,6 mg pour mille. "Mettre (ces normes) en application va nous coûter au moins quelques cents de plus par litre d'essence", a déclaré Bob Peterson, chef de la direction d'Imperial Oil Ltée. "Et si nous avions besoin de nouvelles technologies, la note pourrait être beaucoup plus élevée." Peterson a fait remarquer que l'industrie canadienne s'attend à dépenser près de deux milliards de dollars canadiens pour s'adapter à la nouvelle législation sur la réduction de la teneur en soufre de l'essence. La substitution pure et simple des moteurs à combustion interne par une technologie de molécules combustibles non polluantes comme celle des piles à combustibles est probablement la meilleure alternative, mais ne pourrait pas être adoptée avant 20 ans, a jugé Jurgen Hubbert, un gestionnaire de DaimlerChrysler AG. "Le problème, pour la technologie des molécules d'essence, c'est son coût", a-t-il dit. "Cela coûte à peu près quatre fois plus pour produire un kilowatt d'énergie à partir d'une cellule combustible qu'avec un moteur traditionnel. La masse critique n'est pas suffisante." Hubbert a prévu que d'ici 2010, seulement 1 % des 50 millions de voitures produites annuellement seront équipées de moteurs à combustible moléculaire, qui combine de l'hydrogène avec de l'air pour générer de l'électricité et ne laisse qu'un résidu d'eau. "Nous ne prévoyons pas la construction d'une infrastructure internationale d'hydrogène avant 20 ans peut-être", a-t-il dit. "Les consommateurs ne sont pas prêts à payer davantage pour ces technologies avancées, alors pendant ce temps, nous devons améliorer le moteur à combustion interne." Reuters : http://fr.news.yahoo.com/000613/121/g9jt.html
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Le niveau des mers monte, dans l'ensemble, sur tout le globe, mais depuis quarante ans la Méditerranée fait exception, rapporte le magazine New Scientist. Le réchauffement du climat de la planète entraîne une hausse du niveau des océans du globe de plus d'un millimètre par an, en moyenne, depuis un siècle. En revanche, depuis 1960, la Méditerranée perd 1,3 millimètre par an. Le changement est important", écrit Michael Tsimplis, du Centre océanographique de Southampton, dans le sud de l'Angleterre. Tsimplis impute la baisse des eaux méditerranéennes à une augmentation de la salinité et de la densité, ainsi qu'à la construction de barrages. "Depuis 1960, la hausse de la pression atmosphérique au-dessus de la mer a réduit les précipitations, ce qui augmente la salinité. Les rivières qui apportent de l'eau en mer ont vu leurs cours coupés par des barrages", lit- on dans l'hebdomadaire scientifique. L'eau devient plus dense avec l'augmentation de la salinité et prend de ce fait moins de volume, écrit Michael Tsimplis. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/000614/121/ge41.html
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Une explosion des connaissances.» Telle est la situation de la recherche en cancérologie, selon Michel Marty, le coordinateur scientifique de la 13e édition du congrès Eurocancer, qui s'est achevée le 8 juin. De fait, plus de 600 molécules sont en cours d'essais cliniques à travers le monde; les médicaments déjà sur le marché sont, eux, utilisés de façon de plus en plus fine, quasi individualisée - au point que la prochaine étape consistera à «passer du prêt-à-porter à la haute couture», pour reprendre la formule de Marc Espié, de l'hôpital Saint-Louis, à Paris. Actuellement, explique Michel Marty, de l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne), trois stratégies de lutte contre le cancer coexistent, qui toutes sont prometteuses.Première piste: les cytotoxiques, une famille de molécules qui vise à tuer les cellules malades. Chaque année, de nouvelles substances actives sont découvertes, extraites de plantes tantôt communes (l'if, par exemple), tantôt rares, mais qui, toutes, existent à l'état naturel. Or moins du quart du patrimoine végétal et maritime mondial est répertorié. «Cette orientation est donc très loin d'avoir vécu», rappelle Michel Marty. Ainsi, deux futurs médicaments, actuellement en phase d'expérimentation, sont issus d'éponges découvertes dans les eaux tropicales. Deuxième voie de recherche: les molécules qui vont non pas tuer une cellule cancéreuse, mais modifier son comportement. Il s'agit là d'asphyxier la tumeur ou de l'empêcher de se développer en bloquant ses mécanismes de division cellulaire. Le dernier exemple en date concerne le traitement d'une forme particulière de leucémie, avec les antityrosines kinases. Celles-ci empêchent l'activité d'une protéine qui stimule en permanence la croissance des cellules souches, aboutissant à la leucémie. Expérimentés d'abord aux Etats-Unis, en France depuis un an, ces médicaments à prendre par voie orale ont permis d'obtenir une normalisation complète de la leucémie dans 80 % des cas. Sur le plan conceptuel, c'est très important. On peut même parler du miracle thérapeutique de l'année», s'enthousiasme le Pr Michel Boiron, président du congrès Eurocancer. La mise au point de ces traitements reste néanmoins très délicate; elle nécessite des prélèvements réguliers et des études conduites sur une durée assez longue. Et, dans ce domaine, l'Europe accumule les retards: «98% de ces molécules sont d'origine américaine», déplore le Pr Marty. Troisième orientation, tout aussi séduisante: modifier les réactions du patient à l'égard de la tumeur. On peut ainsi atténuer la toxicité d'un médicament, rendre l'organisme plus résistant, tenter même une forme de vaccination antitumorale, comme l'expérimente en ce moment l'Institut Gustave-Roussy - l'idéal étant, à terme, de combiner différents traitements pour obtenir une efficacité maximale. L'herceptine est, par exemple, active dans 20 % des cancers du sein. Cependant, dans certains cas, elle va avoir l'effet inverse. Pourquoi? On ne le sait pas encore très bien. Mais, demain, on pourra «prédire les associations de médicaments qui seront les plus actives», commente Michel Marty. La haute couture n'est décidément plus très loin. L'Express : http://www.lexpress.fr/Express/Info/Sciences/Dossier/cancer/dossier
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Des chercheurs américains ont montré que des anticorps monoclonaux, dirigés contre un marqueur tumoral fréquent, peuvent traiter des tumeurs cérébrales chez la souris. Cette étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences a été réalisée par l'équipe de J. Sampson (Duke University Medical Center de Durham, USA). Les chercheurs ont créé chez la souris un anticorps monoclonal (Y10) qui reconnaît spécifiquement l'antigène tumoral. Des cellules de mélanomes (cellules B16) porteuses du marqueur EFGvIII ont ensuite été greffées à des souris. Les souris traitées n'ont pas développé de tumeur et toutes ont survécu pendant plus de 45 jours sans signe apparent de toxicité. L'injection des anticorps Y10 s'est accompagnée d'une augmentation de 286 % de la survie des souris par rapport aux souris contrôles. De plus, 26 % des souris traitées ont survécu plus de 100 jours sans signe de croissance tumorale ni toxicité Brève rédigée par @RT Flash New York Times : http://www.nytimes.com/yr/mo/day/national/index-science.html
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Une nouvelle méthode de dépistage des tumeurs cancéreuses utilisant la vitamine B12 a été testée avec succès aux Etats-Unis par des médecins de Rochester, dans le Minnesota. Cette vitamine est présente dans toutes les cellules mais celles qui sont cancéreuses en ''consomment'' davantage. Les médecins ont donc mis au point des ''bombes intelligentes'', c'est-à-dire des atomes radioactifs fixés à la vitamine B12, qui vont se fixer en plus grande quantité dans les tissus cancéreux. Les tests portaient sur des patients souffrant de cancers des poumons, de la prostate, des seins, du côlon, des os ou du cerveau. Dans 90 es cas, cette nouvelle technique a permis de localiser très précisément les tumeurs cancéreuses. Ces tests ont même permis de détecter une tumeur mammaire qui n'avait pas été repérée lors de la mammographie. Nouvel Obs : http://quotidien.nouvelobs.com/sciences/20000615.OBS5223.html?1316
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GE Medical Systems annonce le lancement d'un nouveau système de diagnostic par imagerie combinant deux techniques de visualisation au sein d'une même machine, ce qui devrait permettre aux médecins de détecter plus rapidement et plus précisément les tumeurs. Le Millenium VG Hawkeye associe les technologies CT (tomographie assistée par ordinateur) et PET (tomographie par émission de positron). L'examen prend deux fois moins de temps qu'en utilisant une machine traditionnelle d'imagerie médicale, souligne GE Medical, une filiale de GE Electrics. L'examen par CT permet de visualiser les détails d'un corps humain, plan de coupe par plan de coupe, alors que les images PET permettent de différencier les tissus sains des tissus atteints, en étudiant les particules qu'ils émettent. Le Hawkeye de GE Medical System crée des images du corps qui révèlent à la fois la nature et la localisation exacte d'une grosseur anormale, précise la société, qui a effectué des tests cliniques dans six hôpitaux repartis dans le monde entier. "Cette possibilité de combiner anatomie et physiologie change la substance même de la technique de diagnostic, déclare le docteur Martin Sandler, qui a évalué la technologie à l'Université Vanderbilt dans le Tennessee. Les diagnostics précoces et précis permettent de réduire d'autres procédures jusqu'alors nécessaires dans le diagnostic d'une tumeur - biopsie voire actes chirurgicaux lourds, ajoute GE Medical. Cinquante systèmes Hawkeye seront installés dans le monde avant 2001, a jouté GE Medical. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/000606/32/fqxy.html
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Les optométristes corrigent la myopie ou l'astigmatisme depuis longtemps. Mais d'ici peu, ils pourraient aussi corriger une soixantaine d'autres défauts de la vue si subtils qu'ils n'ont souvent pas de nom et que les médecins ignorent leur existence. Résultat : une vision de loin supérieure à ce que l'on considère actuellement comme une vision parfaite. Meilleure acuité visuelle, meilleure perception des contrastes, meilleure vision nocturne... Un simple verre de contact pourra réellement changer notre vision du monde. Le miracle porte un nom : l'optique adaptive. La technique est déjà utilisée en astronomie, dans les télescopes les plus puissants, pour corriger les imperfections de l'image causées par l'interférence de l'atmosphère. On songe maintenant à l'étendre à l'homme. Une partie de la technologie existe déjà. On envoie un laser dans l'oeil, puis on mesure la lumière réfléchie. En mesurant la déviation subie par la lumière, on peut déceler jusqu'à 65 sortes différentes de petits défauts optiques de l'oeil, qui passent complètement inaperçus lors des examens traditionnels. On se sert ensuite de l'information pour créer une lentille sur mesure, capable de corriger tous ces petits problèmes. Selon David Williams, un spécialiste de la vue de l'Université de Rochester, aux États-Unis, celui qui porte ces lunettes spéciales ressent le même choc que le myope qui porte des lunettes pour la première fois. Tout devient plus net et plus clair, a-t-il déclaré lors du récent congrès de la Société astronomique américaine. L'acuité visuelle passe de 20/20 (la normale) à 20/10. Mais il y a mieux. Certaines personnes améliorent jusqu'à six fois leur capacité à discerner des contrastes, dans de minuscules motifs de rayures, par exemple. La vision nocturne y gagne aussi. À la tombée du jour, un automobiliste peut voir un cycliste à deux fois la distance normale. Seul problème pour l'instant : les système d'optique adaptive sont trop encombrants. On cherche actuellement à produire des verres de contacts, ou peut-être une chirurgie de l'oeil au laser, qui réglerait ce problème. Cybersciences : http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N1874.asp
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Des scientifiques croient avoir identifié une enzyme suspectée depuis longtemps de jouer un rôle clé dans la maladie d'Alzheimer, une avancée qui pourrait permettre la mise au point de médicaments plus efficaces contre cette dégénérescence du cerveau actuellement incurable. La maladie d'Alzheimer est caractérisée par la fabrication par le cerveau de dépôts protéiques suspectés de tuer les cellules cérébrales. Ces dépôts apparaissent lorsqu'une certaine protéine est coupée en deux endroits précis par une enzyme spécifique. Les scientifiques connaissaient depuis longtemps, du moins en théorie, l'existence de ciseaux chimiques à l'origine d'une de ces sections. Mais la ''sécrétase gamma'' (c'est le nom de cette enzyme qui coupe la protéine), n'avait jamais été identifiée. Or dans le dernier numéro de la revue scientifique britannique Nature, des chercheurs affirment que la sécrétase gamma n'est autre que la préséniline 1, agent chimique connu comme étant lié à une forme rare de maladie d'Alzheimer, la forme familiale, qui atteint des sujets âgés de 30 à 40 ans. Ce nouveau travail suggère qu'elle serait aussi impliquée dans la forme la plus répandue de la maladie. Une équipe indépendante de la faculté de médecine d'Harvard, vient aussi d'identifier la préséniline 1. Leurs travaux vont être publiés dans le numéro de juillet de la revue Nature Cell Biology. Le Dr Dennis Selkoe, un neurobiologiste d'une équipe de Harvard, a estimé que ces résultats devaient être confirmés. Mais cette piste fournit aux laboratoires pharmaceutiques une cible potentielle de recherche de médicaments capables de bloquer l'action de cette enzyme. Cette publication était la dernière d'une série consacrée à la maladie d'Alzheimer. L'an dernier, les scientifiques avaient publié leurs travaux, notamment la mise au point d'un vaccin capable, chez la souris, de bloquer la fabrication des dépôts protéiques et la découverte de la sécrétase béta, l'autre enzyme ciseaux. ''Quoiqu'il en soit, la cause de cette maladie reste encore inconnue et la mise au point de médicaments efficaces chez l'être humain n'est pas pour demain'', selon Steve Gardell, directeur du département chimie et biologie des laboratoires Merck. ''Dans l'immédiat, cette étude ouvre une nouvelle voie de recherche. Nous sommes à l'aube de la mise au point d'un médicament efficace''. AP : http://fr.news.yahoo.com/000609/54/g0vw.html
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Le diabète du sujet jeune - ou diabète insulino-dépendant - touche environ 150 000 personnes en France. Il s'agit d'une maladie auto-immune qui détruit les cellules des îlots de Langherans dans le pancréas, les seules dans le corps humain à fabriquer l'insuline.Son traitement est impératif pour empêcher les complications qui font toute la gravité de la maladie (Le Monde du 17 avril 1999) et repose actuellement uniquement sur l'injection d'insuline, répétée plusieurs fois par jour en fonction des besoins. La recherche de nouvelles voies thérapeutiques est très active.L'équipe médico-chirurgicale canadienne dirigée par James Shapiro, basée à Edmonton, rapporte un nouveau mode thérapeutique chez l'homme concernant la greffe d'îlots de Langherans, dont le succès est actuellement de 100 %. La nouveauté réside dans le traitement immunosuppresseur qui ne fait pas appel aux corticoïdes.Depuis 1990, les nombreux essais de greffe de ces cellules, prélevées chez des sujets décédés, n'avaient obtenu qu'un succès modeste : seuls 12 % des malades avaient pu être sevrés d'injections d'insuline pendant plus d'une semaine, et 8 % pendant plus d'un an. La série présentée actuellement - qui ne compte que sept sujets - est caractérisée par un succès à 100 % avec un recul moyen de 11,9 mois.« Ce traitement s'adresse aux sujets jeunes atteints d'un diabète instable, commente le docteur François Pattou, chirurgien au centre hospitalier universitaire de Lille et animateur d'une équipe qui consacre aussi ses efforts à la thérapie cellulaire du diabète. Ils sont particulièrement handicapés, pris entre les complications rapidement progressives de leur maladie et le risque permanent d'hypoglycémie. Leur prise en charge est un cauchemar. »Les techniques n'ont rien d'original : les cellules pancréatiques isolées sont réinjectées dans le foie par la veine porte - le vaisseau sanguin qui irrigue le foie - et se fixent dans le foie. C'est le nouveau mode de traitement instauré pour éviter le rejet de la greffe par le système immunitaire du malade qui a permis ce progrès. Les médecins ont utilisé un cocktail d'immunosuppresseurs de nouvelle génération et n'ont pas fait appel aux corticoïdes, une classe de molécules qui endommage les cellules à insuline. Les nouveaux médicaments, pris par voie orale et à faible dose, sont beaucoup mieux tolérés que les médicaments précédents prescrits pour les greffes de rein. « On ne se permettait pas de donner un traitement immunosuppresseur juste pour remplacer l'insuline. Mais la greffe d'îlots décrite dans cet article apparaît comme un progrès considérable dont les indications pourraient rapidement croître. » Le Monde : http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2077-69717-QUO,00.html
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L'exercice physique, dont la marche à pieds, réduit nettement les risques de congestion cérébrale chez les femmes, indique une étude qui vient d'être publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Cette étude, réalisée pendant huit ans sur quelque 72.000 infirmières, a montré que le niveau d'activité physique, dont la marche, était inversement lié au risque de congestion cérébrale. La marche est d'autant plus efficace contre cette affection qu'elle est rapide, souligne l'enquête. "A partir du moment où les dépenses énergétiques étaient les mêmes, nous avons observé des ampleurs comparables dans la réduction des risques pour l'exercice physique et la marche", notent encore les chercheurs de la faculté de santé publique de l'université Harvard à Boston (Massachusetts). "Une autre découverte importante de notre étude est que les femmes sédentaires devenues actives à l'âge mûr, et même après, ont moins de risques que celles qui sont restées sédentaires", ajoutent-ils. Les auteurs de l'article estiment que les effets protecteurs de l'activité physique viennent du fait qu'elle "diminue la tension artérielle, accroît la concentration de +bon+ cholestérol" et permet de perdre du poids ou de contrôler sa corpulence. AFP : http://158.50.204.19/ext/francais/lemonde/sci/000613205929.c6wriz47.html
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Alors qu'approche la fin de la première phase du programme de séquençage du génome humain, les scientifiques s'attellent à un projet audacieux: avoir, dans dix ans, suffisamment d'informations sur les mécanismes biologiques et biochimiques d'une plante pour disposer d'une copie virtuelle et fidèle sur ordinateur. Dix années pour tout connaître des gènes, avec un cobaye unique, Arabidopsis thaliana, la star de la génétique des plantes dont le génome sera publié dans quelques semaines. «Nous aimerions pouvoir observer la croissance d'une plante de sa germination jusqu'à ce qu'elle lâche ses graines, explique Joanne Chory, du Salk Institute (Etats-Unis), qui codirige le projet. Nous souhaitons aussi être en mesure de stopper le processus à toute étape du cycle de croissance pour voir quelles protéines sont exprimées et comment elles interagissent.» La future plante virtuelle doit également permettre de suivre pas à pas les effets de la mutation d'un gène. De quoi bricoler le vivant en s'affranchissant des contraintes du temps. «Les modèles informatiques de croissance de plantes comme celui du Cirad à Montpellier (ndlr: Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement), s'appuient sur des données biométriques, la taille, le nombre de feuilles, etc. On peut imaginer à long terme d'utiliser aussi des critères génomiques», souligne Michel Caboche, de l'Institut national de recherche agronomique (Inra), qui a oeuvré à la définition du projet 2010. Le défi à relever n'est pas mince. «Il s'agit ni plus ni moins d'analyser les 25 000 gènes d'Arabidopsis pour connaître l'ensemble de leurs fonctions, explique Michel Caboche. Seuls 8 % d'entre eux ont livré leurs secrets. Si on découvre, par exemple, que 2000 gènes sont impliqués dans la formation des feuilles, il faudra comprendre comment les multiples interactions génèrent leur forme.» A travers Arabidopsis, l'ensemble du monde végétal est visé. «De nombreux gènes se retrouvent d'une plante à l'autre, avec des fonctions analogues», remarque Joanne Chory. Une fois modélisée, la plante pourrait permettre de déterminer s'il existe un jeu minimal de gènes nécessaires à la vie végétale, mais aussi de comprendre les mécanismes de la différenciation des espèces et l'apparition de variantes mieux adaptées à un environnement donné. De quoi provoquer la «révolution verte» que Joanne Chory appelle de ses voeux, et qui doit permettre une forte augmentation de la productivité agricole «sans étendre les zones de culture, en domestiquant des espèces sauvages et en produisant des plantes plus nutritives». Libération : http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20000607mert.html
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Des chercheurs viennent de montrer que des régions dupliquées de l'ADN peuvent être localisées sur des régions différentes d'un même chromosome. Ce résultat, publié dans l'American Journal of Human Genetics, a été mis en évidence lors de l'étude du gène PLP (protéolipoprotéine), dont des mutations ou des duplications sont associées à la maladie de Pelizaeus-Merzbacher. Selon les scientifiques, cette découverte est sans précédent car bien que les duplications de séquences soient des évènements largement décrits, ces copies se trouvent habituellement accolées à la séquence initiale. Le Dr M. Hodes (Indiana University School of Medicine, Indianapolis) et ses collaborateurs ont étudié 3 familles chez lesquelles certains membres étaient atteints de la maladie de Pelizaeus-Merzbacher. Les signes cliniques de la maladie sont un nystagmus, un retard du développement psychomoteur et une ataxie. Cette variété de leucodystrophie est une affection rare qui due à une dysmyélinisation dont la transmission est liée au chromosome X. Cette maladie est causée par des mutations du gène PLP (mutations faux-sens, délétion/insertion, délétion complète) mais des duplications complètes du gène ont déjà été observées chez certains malades. Les auteurs ont identifié dans ces 3 familles des duplications du gène PLP pour lesquelles la copie surnuméraire était bien située sur le chromosome X mais sur un site non-contigu. Le mécanisme de cette duplication/insertion reste à déterminer mais les auteurs précisent que leurs résultats semblent indiquer une duplication intrachromosomique, bien qu'un échange interchromosomique ne puisse être écarté. Selon les chercheurs, ce type de duplication pourrait être relativement commun mais ce phénomène ne s'accompagnerait pas toujours de manifestations pathologiques, le rendant ainsi difficilement détectable. Quoi qu'il en soit, ces résultats apportent de nouvelles indications sur la plasticité du génome humain. Caducée : http://www.caducee.net/
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