RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 719
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 11 Octobre 2013
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Egalement dans ce numéro
TIC
Les géants du numérique s'allient contre la fracture numérique mondiale
Avenir
Quand les robots apprennent à cueillir les fruits…
Matière
Une micro batterie créée par impression 3D
L'Ecosse mise sur l'énergie hydrolienne
Un nouveau type de batterie moins chère et plus efficace
Un laser capable de détecter d'infimes quantités d'explosifs
Espace
De l'eau en grande quantité dans le sol martien
Vivant
Nanisme : vers un nouveau traitement
Retarder le vieillissement : un investissement collectif plus rentable que la lutte contre les grandes pathologies tueuses ?
Vers des antibiotiques activables à distance !
Détecter le diabète dix ans avant son apparition !
La radio-immunothérapie alpha : une arme à double détente contre le cancer
Cancer du cerveau : une avancée fondamentale dans la compréhension du mécanisme cellulaire
Même dans un coma profond, le cerveau continue à fonctionner !
Recherche
VALEO LANCE UN GRAND CONCOURS AUPRES DES ETUDIANTS POUR IMAGINER LA VOITURE DE 2030
Transports : une caméra qui mesure en temps réel la pollution automobile
Edito
Alzheimer : comment réduire de moitié, en une génération, l'incidence de cette maladie !



Le 21 septembre dernier a eu lieu la journée mondiale consacrée à la maladie d’Alzheimer. A cette occasion, le grand public a pu, à nouveau, découvrir à travers la couverture médiatique, l’ampleur médicale, sociale et économique du défi que représente pour nos sociétés vieillissantes cette redoutable maladie neurodégénérative.

On estime aujourd’hui que 35 millions de personnes sont déjà atteintes de la maladie d'Alzheimer, et ce chiffre devrait être de 65 millions en 2030 pour atteindre 115 millions en 2050.

Au niveau mondial, le coût collectif global de la maladie d’Alzheimer a été estimé à 604 milliards de dollars (446 milliards d'euros) en 2010 ; soit plus de 1 % du produit mondial brut et on s’attend à ce qu’il atteigne 1 117 milliards de dollars (825 milliards d’euros) d'ici à 2030.

En France, on estime qu’environ 860 000 personnes sont atteintes par la maladie d’Alzheimer, ce qui représente déjà 8 % des plus de 65 ans et un octogénaire sur six.. Mais avec 225 000 nouveaux malades chaque année, le cap des 1 400 000 malades pourrait être atteint en 2030. Il faut également rappeler que l’âge moyen des patients, qui sont pour les deux tiers des femmes, est de 82 ans et il qu’il s’écoule en moyenne deux ans entre la découverte des premiers symptômes et l’établissement du diagnostic.

Quant au coût de cette pathologie neurodégénérative pour la collectivité, il est passé de 5 à 7 milliards au cours des six dernières années et pourrait atteindre, selon les dernières prévisions, 20 milliards à l’horizon 2020.

En dépit d’une recherche scientifique et médicale particulièrement active dans tous les pays développés, les causes exactes de la maladie d’Alzheimer ne sont pas encore clairement établies, même si la communauté scientifique internationale s’accorde sur le fait que cette pathologie résulte à la fois de facteurs génétiques, biologiques, environnementaux et sociaux.

Actuellement, il n’existe en France que quatre médicaments sur le marché pour lutter contre cette maladie. Mais ces molécules, qui appartiennent toutes à deux familles (les antiglutamates et les anticholinestérasiques), ne guérissent en aucun cas cette maladie et ne peuvent, dans le meilleur des cas, qu’en ralentir légèrement la progression.

Fin 2011, la Haute autorité de santé a d’ailleurs publié un rapport édifiant à ce sujet et après avoir procédé à une analyse complète des effets de ces différents médicaments, tant en France que dans d’autres pays développés, elle en a conclu à un "faible intérêt" médical des traitements disponibles pour une grande majorité de patients et a recommandé une plus grande limitation de leur prescription.

Cette impuissance thérapeutique vient d’être confirmée par le professeur Philippe Amouyel, ancien directeur de l'Institut Pasteur de Lille, qui confirme que "les traitements sur le marché ne permettent pas de guérir les patients, seulement d'atténuer certains de leurs symptômes, et avec des effets secondaires importants touchant plus du quart des patients ".

Les conséquences de cette évaluation scientifique et médicale ne se sont pas fait attendre et les ventes des quatre médicaments disponibles en France ont chuté de 25 % depuis trois ans.

Mais en dépit de cette situation et d’un grand nombre d’espoirs déçus sur le plan thérapeutique au cours de ces dernières années, la recherche mondiale poursuit ses efforts tous azimuts pour tenter d’élucider les mécanismes génétiques et biologiques fondamentaux de cette maladie extrêmement complexe et pour proposer aux malades de nouveaux traitements plus efficaces.

Le laboratoire pharmaceutique américain Eli Lilly a ainsi annoncé en juillet 2013 qu’il allait poursuivre les essais de son médicament, le solanezumab (un anticorps monoclonal). L’efficacité de ce nouveau médicament a été démontrée par des essais cliniques réalisés sur 2050 patients, pour les malades au premier stade de cette pathologie

Par ailleurs, des recherches de l’Institut médical de recherches de Sanford-Burnham (basé à Orlando, en Floride) et dirigé par le Docteur Stuart, ont permis de développer, après 10 ans de recherche, une nouvelle combinaison thérapeutique, appelé NitroMemantine et associant la mémantine et la nitroglycérine, qui semble pouvoir freiner la destruction des connexions entre les neurones, restaurer les liaisons synaptiques et ralentir sensiblement le déclin qui en résulte.

Autre piste thérapeutique très intéressante (Voir Columns), l’utilisation d’un antihypertenseur, appelé Cadésartan. Selon de récents travaux de l’Inserm, ce médicament pourrait favoriser l’angiogenèse (c’est-à-dire la création de nouveaux vaisseaux sanguins) dans le cerveau et accélérer la création de nouveaux neurones, en stimulant de manière inattendue la production de la protéine impliquée dans ce processus, la BDNF (facteur neurotrophique issu du cerveau en français).

Sur le front de la recherche fondamentale, la recherche progresse également, même si cette maladie complexe multifactorielle est loin d’avoir livré tous ses secrets.

De récentes recherches américaines, réalisées par des chercheurs de l’Université de Stanford, ont montré le rôle-clé du récepteur LilrB2 (leukocyte immunoglobulin-like receptor B2), déjà connu pour son rôle dans le fonctionnement du système immunitaire.

Des expérimentations chez l’animal ont pu montrer que cette protéine semble fortement impliquée dans la perte de plasticité du cortex visuel, qui constitue l’un des symptômes précoces typiques de la maladie d’Alzheimer.

Selon ces travaux, il semble que ce récepteur soit capable de fixer les oligomères de peptides β-amyloïdes solubles, ce qui provoque l’activation d’une autre protéine : la cofiline. Or la colifine, lorsqu’elle est surexprimée dans le cerveau, entraîne à son tour une altération des neurones et une destruction des dendrites.

Ces recherches très fondamentales confirment l’hypothèse d’une altération cellulaire provoquée par les peptides β-amyloïdes. Ces travaux ouvrent également la perspective de pouvoir bloquer la voie de signalisation impliquée dans la synthèse de ces protéines pour éviter l’aggravation de la maladie d’Alzheimer et même pour restaurer les fonctions cognitives altérées (Voir Science).

Une autre équipe de recherche canadienne de l'hôpital neurologique et l'université McGill de Montréal, a par ailleurs montré il y a quelques semaines qu'il était possible de restaurer la mémoire et de récupérer la fonction vasculaire cérébrale de souris atteintes de la maladie d'Alzheimer en bloquant l'activité de récepteurs spécifiques du cerveau appelés bradykinine de type B1 (B1R) et qui semblent fortement impliqués dans le processus inflammatoire.

Ces travaux confirment de manière remarquable que le facteur vasculaire joue bien un rôle très important dans le risque de développer la maladie d'Alzheimer. Ces recherches ont également montré qu’en bloquant ce récepteur B1R, on pouvait diminuer de moitié le niveau de concentration de peptides nocifs associés à la formation de plaques de protéine bêta-amyloïde, un symptôme caractéristique de la maladie d'Alzheimer.

Mais la recherche progresse également en direction d’une meilleure détection et un diagnostic plus sûr et plus précoce de cette terrible maladie. En effet, jusqu’à présent, faute de marqueurs sanguins fiables, le diagnostic de la maladie d’Alzheimer reste lourd et complexe, combinant les examens d’imagerie médicale et les analyses du liquide céphalo-rachidien et la plupart des malades restent diagnostiqués trop tardivement, ce qui rend inefficace la quasi-totalité des traitements disponibles alors que ces derniers pourraient peut-être permettre de ralentir sensiblement la maladie s’ils étaient administrés plus précocement.

Mais sur ce front, les choses sont peut-être en train de changer. Il y a quelques semaines, des scientifiques allemands de l’Université de la Sarre ont annoncé avoir identifié, dans le sang des malades d’Alzheimer, un ensemble spécifique tout à fait caractéristique de protéines qui semblent constituer une véritable "signature" de cette maladie.

La méthode des chercheurs allemands repose sur la détection des micro-ARN qui circulent dans le sang et ces travaux ont montré que, sur plus d’une centaine de microARN analysés, on retrouvait presque toujours les 12 mêmes microARN altérés chez les malades d’Alzheimer. Cette nouvelle méthode très novatrice a fait l’objet d’essais cliniques chez plus de 200 patients et a permis de diagnostiquer les malades d’Alzheimer avec un taux d’exactitude de 93 %.

D’autres chercheurs japonais, de l'Institut national des sciences radiologiques de Chiba, ont, pour leur part, annoncé il y a quelques semaines qu’ils étaient parvenus à utiliser la tomographie par émission de positon pour construire une image en 3D de la protéine tau dans le cerveau. En combinant cette technique avec l’utilisation d’une molécule particulière qui possède la propriété de se lier à la protéine tau, ces scientifiques ont pu détecter de manière très fiable l'accumulation dans le cerveau de cette protéine tau qui constitue l’une des signatures de la maladie d'Alzheimer.

Cette nouvelle technologie pourrait permettre de diagnostiquer de manière sûre, efficace et rapide la maladie mais également d’évaluer l’efficacité thérapeutique des différents médicaments utilisés.

Il faut également évoquer la piste thérapeutique de l’immunothérapie et du vaccin contre cette maladie neurodégénérative. Début 2013, des chercheurs québécois, dirigés par Serge Rivest, ont annoncé qu’ils avaient obtenu des résultats intéressants grâce à un nouveau type de vaccin qui stimule le système immunitaire et dope les cellules microgliales afin qu’elles soient en mesure d’éliminer les plaques de bêta amyloïde. Expérimenté sur la souris, ce nouveau vaccin a permis, après trois mois d’utilisation, d’éliminer 80 % de ces plaques et d’améliorer sensiblement les fonctions cognitives des animaux testés.

En France, des chercheurs de l’Inserm ont présenté début 2012 des résultats également très encourageants concernant l’efficacité thérapeutique d’un vaccin qui stimule le système immunitaire et permet d’éliminer la protéine tau, présente dans 80 % des cas de démence. Néanmoins, Luc Buée qui a dirigé ces recherches souligne que ce type de vaccin ne constituera pas la panacée contre la maladie mais pourrait en revanche s’avérer très efficace en association avec d’autres traitements.

Pour bien comprendre les enjeux humains, économiques et sociaux de la maladie d’Alzheimer, il est également important d’évoquer la dimension épidémiologique de cette pathologie et dans ce domaine les choses sont moins simples qu’il n’y paraît, comme le montrent deux études récentes aux conclusions contradictoires.

La première étude, publiée dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, montre qu’entre 2007 et 2010, le nombre de patients en affection de longue durée pour la maladie d’Alzheimer a augmenté de 14,6 %. Quant au nombre de décès de ces malades, il a progressé de 14 %.

Ces travaux montrent par ailleurs que la maladie d’Alzheimer et l’ensemble des démences séniles constituent à présent en France la quatrième cause de décès, derrière les cancers, les pathologies cardio-vasculaires et les accidents.

Toujours selon cette étude, entre 2007 et 2010, la part des décès liés à l’ensemble des démences séniles par rapport à l’ensemble des décès toutes causes survenus chez les personnes de 65 ans et plus est passé de 11,5 à 12,6 %. Cette progression sensible des décès directement liés aux démences séniles (dont la maladie d’Alzheimer) serait, selon ces travaux la conséquence directe du vieillissement accéléré de notre population.

Mais au même moment a été publiée une étude épidémiologique britannique qui éclairé d’une manière très différente les perspectives d’évolution de la maladie d’Alzheimer (Voir étude). Selon ces recherches, le pourcentage des personnes de plus de 65 ans atteintes de la maladie d'Alzheimer au Royaume-Uni aurait baissé de près de 25 % en l'espace de 20 ans, passant de 8,3 % à 6,5 %.

Les chercheurs, dirigés par le Docteur Carol Brayne de l'Institut de santé publique de Cambridge, ont comparé deux groupes d’environ 7.000 personnes tirées au sort dans les mêmes régions d'Angleterre et du Pays de Galles, le premier au début des années 1990 et le second entre 2008 et 2011.

Ce travail montre qu’en extrapolant ces résultats à l’ensemble de la population britannique, on peut évaluer à 664 000 le nombre de personnes qui étaient atteintes en 1991 de la maladie d’Alzheimer en Grande-Bretagne. Mais les chercheurs soulignent que si l’on prend en considération l’accélération sensible du vieillissement général de la population anglaise entre 1991 et 2011, le nombre total de malades atteints par la maladie d’Alzheimer aurait au moins dû s’élever à 884 000 en 2011.

Poursuivant leur analyse sur une base épidémiologique et scientifique très rigoureuse, les chercheurs ont calculé que le nombre total de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer n’était que de 670 000 en 2011, ce qui représente 214 000 malades de moins que prévu !

L’étude britannique montre également de manière très intéressante que cette diminution de 24 % de la fréquence des démences à âge égal est observée dans toutes les tranches d’âge et aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

À titre d’exemple, cette fréquence est passée, chez les hommes de 80 à 84 ans, de 14,6 % en 1991 à 10,6 % en 2011. Pour les femmes de cette même tranche d’âge, cette fréquence est passée de 13,9 % à 9,5 %.

Cette étude remarquable montre donc clairement, pour la première fois à notre connaissance, que certains facteurs, qui auraient dû augmenter le nombre de malades d’Alzheimer ont finalement eu un impact sensiblement moins important que les facteurs, sans doute largement sous-estimés, contribuant à la diminution de cette pathologie, tels que l’exercice physique, la stimulation intellectuelle ou encore le traitement de l’hypertension et des maladies cardio-vasculaires.

Il faut noter que ces recherches vont dans le sens des conclusions d’une étude danoise montrant que les personnes âgées de plus de 90 ans auraient un niveau de performances cognitives sensiblement plus élevé que celles de la même tranche d’âge il y a 10 ans.

Cette étude britannique semble montrer à tout le moins que l’évolution du mode de vie des seniors au cours de ces 20 dernières années, et notamment une meilleure prévention cardio-vasculaire, des changements dans les habitudes alimentaires et la pratique accrue d’un exercice physique régulier, ont eu un impact bien plus important que prévu et cela en dépit du vieillissement général de la population, sur la prévention des démences séniles et de la maladie d’Alzheimer.

En 2005, des chercheurs de l'Inserm avaient déjà montré, en réalisant une étude en double aveugle sur 192 patients suivis pendant plusieurs années, que les patients bénéficiant d’un traitement régulier contre l’hypertension divisaient par deux leurs risques d’Alzheimer et que le volume des nouvelles lésions liées à cette pathologie était cinq fois moins important parmi les sujets sous antihypertenseur.

Cette récente étude épidémiologique britannique semble donc confirmer, à l’échelle de toute une population, que l’amélioration sensible de la prise en charge de l’hypertension depuis 20 ans, pourrait être l’un des facteurs qui expliquent pourquoi, en dépit du vieillissement généralisé, le nombre de nouveaux malades d’Alzheimer a augmenté beaucoup moins vite que les prévisions.

Il faut par ailleurs souligner que plusieurs études scientifiques ont montré que l’adoption d’un régime alimentaire de type méditerranéen, à base de fruits et de légumes frais en privilégiant certains acides gras et en maintenant un rapport optimal entre le « bon » et le « mauvais » cholestérol exerce un puissant effet protecteur sur les neurones en empêchant le déclenchement de la maladie d'Alzheimer ou du moins en ralentissant sa progression.

L’exercice physique joue aussi un rôle majeur dans la protection du cerveau contre la dégénérescence sénile et dans la prévention de la maladie d’Alzheimer, comme le montrent plusieurs études récentes et concordantes. Une étude américaine réalisée en 2000 sur 716 personnes ayant 82 ans, en moyenne, a ainsi montré que le risque d’Alzheimer variait du simple au double entre les sujets qui faisaient très peu d’exercice physique et ceux qui pratiquaient un exercice physique soutenu et régulier.

Enfin, une étude publiée en juillet 2013 par l’Inserm sur 429 000 personnes, a montré qu’en moyenne, chaque année supplémentaire travaillée après l'âge de 60 ans diminuait de 3 % le risque d'être atteint de la maladie d'Alzheimer. Concrètement, cela signifie que les personnes qui choisissent de continuer à travailler pendant une dizaine d’années après l’âge légal de la retraite, peuvent espérer réduire d’environ un tiers leurs risques de maladie d’Alzheimer.

L’ensemble de ces découvertes épidémiologiques récentes doit nous interroger et nous inciter à sortir du strict cadre scientifique et médical pour relever les immenses défis que représente la maladie d’Alzheimer dans notre pays dont la population vieillit inexorablement.

Il est en effet à présent démontré de manière rigoureuse qu’indépendamment des facteurs de risque intrinsèques, liées au vieillissement ou à la génétique, il est possible de réduire de manière tout à fait considérable le risque de démence sénile et de maladie d’Alzheimer en adoptant quelques règles de vie simples : prévenir l’hypertension et le cholestérol dès 50 ans, adopter une alimentation de type méditerranéen, pratiquer un exercice physique régulier et entretenir des activités intellectuelles et sociales intenses.

Si tous nos concitoyens se décidaient à adopter l’ensemble de ces règles de prévention active, il est très probable que nous pourrions, sur la durée d’une génération, réduire de moitié, malgré le vieillissement de notre population, l’incidence de cette maladie si invalidante.

A la lumière de ces nouvelles connaissances, les pouvoirs publics, en étroite coopération avec le corps médical et la communauté scientifique, doivent changer en profondeur leur approche de cette maladie et mettre en œuvre une véritable politique de prévention globale, bien plus ambitieuse que les quelques mesures appliquées jusqu’à présent.

Quels que soient les progrès de la science et de la médecine, c’est seulement à cette condition qui nécessite une véritable prise de conscience collective et une volonté politique sans faille, que nous parviendrons à combattre et à faire régresser cette terrible menace qui pèse sur notre société.

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Les géants du numérique s'allient contre la fracture numérique mondiale
Mercredi, 09/10/2013 - 14:13

Les géants du numérique, parmi lesquels Google, Microsoft, Yahoo et Facebook, ont annoncé le 7 octobre une alliance inédite pour accélérer la diffusion d'Internet partout dans le monde et promouvoir un marché du haut débit "compétitif, ouvert et innovant".

Cette "alliance pour un Internet abordable" (4AAI) part d'un constat simple : la fracture numérique mondiale devient insupportable et constitue un handicap pour la croissance et le développement de l'économie dans de nombreux pays émergents. Il faut en effet rappeler que le taux de couverture à l'Internet haut débit est de l'ordre de 70 % en Europe et aux États-Unis, de 40 % en Asie mais de seulement 16 % en Afrique, avec certains pays comme l'Éthiopie (90 millions d'habitants) dans lesquels moins de 1 % de la population possède un accès au net.

Les raisons de cette situation sont davantage d'ordre économique et politique que technologique. En effet, dans de nombreux pays en voie de développement, des politiques publiques empêchent toute concurrence et contribuent à maintenir le coût de l'abonnement à un niveau bien trop élevé pour que la majorité de la population puisse y avoir accès.

Comme le souligne Tim Berners Lee, fondateur du Web, « Il n'y aucune raison valable pour que cette fracture numérique perdure et cela d'autant plus que les infrastructures existent dans la plupart des pays du monde et que les freins à la diffusion d'Internet résultent des cadres législatifs nationaux et des entraves à la concurrence. Le but de cette alliance sans précédent sera donc de lever rapidement tous ces obstacles ».

L'alliance s'est fixé un objectif ambitieux : parvenir le plus rapidement possible dans tous les pays du monde à un tarif d'abonnement mensuel à l'Internet qui représente moins de cinq pour cent du salaire local.

Actuellement, il faut en effet savoir qu'un abonnement à l'Internet haut débit représente en moyenne moins de 2 % des revenus mensuels d'un ménage en Europe ou aux États-Unis, contre 30 % dans les pays en voie développement.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

A4AI

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Quand les robots apprennent à cueillir les fruits…
Jeudi, 10/10/2013 - 13:47

Shibuya Seiki, une entreprise japonaise située à Matsuyama et spécialisée dans les systèmes automatisés de tri fruitier, a présenté un robot récolteur de fraises, capable de ne choisir que les fruits mûrs.

Muni de trois caméras, ce robot sait repérer les fraises rouges et les saisir à l'aide d'un bras équipé d'un coupe-tige. Grâce à un logiciel spécifique, il peut évaluer la maturité d'une fraise à partir de sa couleur, après l'avoir analysée avec ses caméras.

Il sait également évaluer la distance qui le sépare du fruit et couper la tige au bon endroit avant de le récupérer dans un récipient.

Capable de travailler de nuit, ce robot pourrait récolter la majorité de la production de fraises pendant que les agriculteurs se reposent. Ce robot-cueilleur sera commercialisé en 2014, au prix de 38.000 euros, un investissement qui pourrait s'avérer rentable, compte tenu de la main d'œuvre nécessaire à la cueillette des fraises.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The Japan Times News

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Matière
Matière et Energie
Une micro batterie créée par impression 3D
Jeudi, 10/10/2013 - 13:42

Des scientifiques américains de l'Université de Harvard et de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign ont réussi à fabriquer une minuscule batterie de seulement 1 mm de diamètre par impression 3D.

Pour fabriquer l'anode et la cathode de cette microbatterie, les chercheurs ont utilisé une sorte de pâte composite, dotée des propriétés électrochimiques spécifiques à la fonction recherchée.

Pour réaliser l'anode, les scientifiques ont déposé, selon un motif en forme de grille, par impression 3D, une pâte constituée de nanoparticules issues d'un composé d'oxyde métallique de lithium. La superposition de ces couches a constitué l'anode.

Pour produire la cathode, les chercheurs ont utilisé la même technique, mais en utilisant une pâte de composition chimique différente. Il a suffi ensuite d'intercaler soigneusement "l'impression" de l'anode et de la cathode, de façon à ce qu'elles soient parfaitement positionnées l'une par rapport à l'autre.

Cette nouvelle technique de production ouvre la voie à la réalisation industrielle de systèmes d'alimentation électrique de taille micromètrique qui pourront alimenter des implants médicaux.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Wiley

Harvard

L'Ecosse mise sur l'énergie hydrolienne
Mercredi, 09/10/2013 - 14:24

L'Ecosse va inaugurer en 2016 la plus grande ferme hydrolienne du monde. Baptisée Sound of Islay, cette installation, équipée par Alstom, aura une puissance de 10 MW installés.

Les hydroliennes qui ont été retenues sont équipées de trois pales à pas variables, d'un diamètre de 18 mètres, pour contrôler la charge appliquée sur l’hydrolienne et exploiter de manière optimale les amplitudes des marées.

Par ailleurs, l'énergéticien ScottishPower Renewables travaille sur un projet de ferme hydrolienne de 95 MW au large des côtes nord du Caithness, à Duncansby.

Le site de Sound of Islay constitue un véritable laboratoire d'expérimentation des énergies de la mer pour l'Ecosse, qui entend bien devenir leader mondial dans ce domaine stratégique.

Le gouvernement écossais vient d'ailleurs de décider de la construction d'un vaste réseau d'énergie marémotrice au large de ses côtes. Baptisé Meygen, ce projet devrait avoir une puissance installée de 400MW et permettre l'alimentation en électricité propre de 40 000 foyers écossais à l'horizon 2020.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

BBC

Meygen

YouTube

Un nouveau type de batterie moins chère et plus efficace
Mardi, 08/10/2013 - 10:56

Une jeune société américaine issue du MIT, Sun Catalytix, a mis au point un nouveau type de batterie, à base d'électrolytes liquides utilisant du zinc et du vanadium, qui pourrait considérablement faciliter le stockage de l'électricité excédentaire produite par les différentes sources d'énergie renouvelable, comme l'éolien ou le solaire.

Outre son faible coût, son efficacité et sa longévité (une quinzaine d'années), la capacité de ce type de batterie liquide peut facilement être augmentée par ajout de réservoirs supplémentaires.

Dans sa version actuelle, cette batterie est constituée d'un empilement de 50 cellules, composées de fines couches de matériaux composites associant polymère et carbone.

Actuellement, le prototype testé a une puissance de 5 kW mais un prototype beaucoup plus puissant est prévu pour l'an prochain. Ce nouveau type de batterie devrait faire tomber le coût de stockage du kilowatt-heure à 300 $, soit deux fois moins que celui des batteries sodium - soufre actuellement utilisées pour le stockage de l'électricité provenant des énergies renouvelables.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MIT

Un laser capable de détecter d'infimes quantités d'explosifs
Samedi, 05/10/2013 - 18:13

 

Des chercheurs américains de l'Université du Michigan, dirigés par Marshall T. Bremer et Marcos Dantus, ont mis au point un laser de faible puissance qui permet de détecter à distance des quantités infimes d’explosifs sur des vêtements, des bagages, des papiers.

Ce laser d'un nouveau genre peut repérer à plus de 10 mètres de distance la présence de quelques nanogrammes d’une substance explosive sur un vêtement, un papier, ou un plastique. Cet instrument basé sur un laser de basse puissance (10 mW) pourrait donner naissance à une nouvelle génération de systèmes de contrôle pour les bagages et les voyageurs dans les aéroports.

La nouvelle technique développée par ces scientifiques a été baptisée SB-SRS (Single Beam Stimulated Raman Scattering). Elle permet de produire deux impulsions laser simultanées avec un seul faisceau. La première impulsion vient stimuler la molécule recherchée, la seconde est utilisée comme lumière de référence.

Cette méthode permet pour la première fois de détecter très rapidement (en moyenne en 20 millisecondes) des quantités infimes de substances explosives (quelques milliardièmes de grammes), même sur des supports composites (tissus, papiers, polymères).

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

APL

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Espace
Espace et Cosmologie
De l'eau en grande quantité dans le sol martien
Vendredi, 04/10/2013 - 14:58

Décidément, le robot d'exploration Curiosity, à l'œuvre sur Mars depuis un peu plus d'un an, n'en finit pas de faire des découvertes toutes plus étonnantes les unes que les autres.

C'est ainsi que Curiosity vient de découvrir, à partir de l'analyse d'un échantillon de sol martien provenant de Rocknest, une zone sablonneuse située dans le cratère Gale, que le sol de la planète rouge contenait entre 1,5 % et 3 % d’eau, ce qui est considérable. En effet, une telle teneur en eau signifie que 0,3m3 de sol martien contient en moyenne 1 litre d’eau !

Pour parvenir à ce résultat, Curiosity a chauffé l’échantillon prélevé à l’aide du laboratoire portatif d'analyse SAM. Ces nouvelles analyses du sol martien ont également permis de confirmer la présence d'autres composés chimiques, notamment du dioxyde de soufre, du dioxyde de carbone et de l’oxygène.

On savait certes depuis longtemps que l'eau avait été présente, sous forme liquide, en grande quantité sur Mars il y a plusieurs milliards d'années et qu'elle existait encore aujourd'hui sous forme de glace, notamment au Pôle sud de la planète rouge.

Néanmoins, les scientifiques sont surpris par l'importante proportion d’eau présente dans le sol de Mars, sur un site très éloigné des zones où se trouvent les plaques d’eau glacée.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Nanisme : vers un nouveau traitement
Jeudi, 10/10/2013 - 13:32

L'achondroplastie, la forme de nanisme la plus répandue, concerne près d'une naissance sur 15 000 et se traduit par un croissance anormale des os longs. Les sujets atteints de cette maladie génétique ne dépassent pas 135 cm à l'âge adulte.

Cette pathologie peut notamment provoquer des déformations du crâne et des vertèbres nécessitant une prise en charge chirurgicale lourde. On sait aujourd'hui que c'est une mutation du gène codant de la protéine FGFR3 (Fibroblast growth factor 3, récepteur du facteur de croissance FGF) qui déclenche cette maladie.

Des chercheurs de l'Inserm, dirigés par Elvire Gouze, sont parvenus à bloquer l'activation de cette protéine en utilisant une solution contenant des récepteurs FGFR3 humains fonctionnels chez les souris.

Des essais cliniques sur la souris ont en effet montré que les animaux traités pendant trois semaines à l'aide de ce "cocktail" voyaient leurs facteurs de croissance retrouver toutes leurs capacités, ce qui a entraîné le retour à une croissance osseuse normale, y compris plusieurs mois après l'arrêt du traitement. Finalement, les souris traitées ont atteint une taille moyenne normale !

Les chercheurs pensent que cette nouvelle approche thérapeutique pourrait permettre de traiter les enfants atteints de certaines formes de nanisme.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science

Retarder le vieillissement : un investissement collectif plus rentable que la lutte contre les grandes pathologies tueuses ?
Mercredi, 09/10/2013 - 14:44

Selon une étude réalisée conjointement par plusieurs grandes universités américaines, dont celles d'Harvard (Massachusetts), Columbia (New York) et l'Université de Californie, il serait plus rentable, si l'on raisonne en termes de coûts collectifs, d'investir dans la prévention du vieillissement plutôt que dans la lutte contre le cancer et les maladies cardio-vasculaires.

Ce travail très solide montre que des avancées, même modestes en matière de prévention du vieillissement, pourraient avoir, à partir de 2030, un impact bien plus important sur les personnes de plus de 65 ans que de nouvelles avancées scientifiques et médicales dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires et les cancers.

"Comme le souligne Dana Goldman, spécialiste de l'économie de la santé à l'Université de Californie, "au cours du dernier demi-siècle, l'essentiel des gains d'espérance de vie ont été obtenu grâce à une baisse de la mortalité en matière de cancer et de maladies cardio-vasculaires. Mais aujourd'hui cette période s'achève et désormais on assiste, dans la plupart des pays développés, à une stagnation de l'espérance de vie sans invalidité."

L'argument principal avancé par cette étude consiste à dire que si l'on parvient à prévenir et à retarder de manière significative le vieillissement, on gagnera en quelque sorte sur tous les tableaux puisqu'on pourra également retarder l'âge moyen d'apparition des pathologies lourdes et invalidantes principalement liées à l'âge telles que le cancer, les maladies cardio-vasculaires et les démences séniles.

Pour étayer sa thèse, l'étude rappelle que si la science parvenait à vaincre complètement le cancer, l'espérance de vie globale n'augmenterait que de trois ans aux États-Unis. En outre, cette victoire n'aurait que peu d'impact en termes d'espérance de vie sans incapacité majeure.

En revanche, tout progrès, même léger, qui parvient à  ralentir les effets de l'âge et du vieillissement, entraîne des conséquences positives très importantes en termes de qualité de vie et de santé publique. Face à cette nouvelle réalité, cette étude préconise donc un changement de paradigme et une réorientation des dépenses sociales et des dépenses de santé en faveur de la prévention et de la lutte contre le vieillissement.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 

Health Affairs

Vers des antibiotiques activables à distance !
Mardi, 08/10/2013 - 11:09

Face a la capacité infinie des germes et microbes à s'adapter aux médicaments censés les détruire et à la diffusion de souches multirésistantes, la médecine, en dépit du large arsenal d'antibiotiques dont elle dispose, se trouve parfois démunie.

Pour relever ce défi, plusieurs voies de recherche existent. La première a été appliquée avec succès dans certains pays comme la Suède et consiste à limiter beaucoup plus strictement la consommation globale d'antibiotiques, ce qui permet de réduire très sensiblement l'apparition de bactéries résistantes.

Mais cela ne suffit pas et la science ne cesse de rechercher de nouvelles familles d'antibiotiques pour faire face à cette menace. Notre pays s'est fortement impliqué dans l'ambitieux projet européen Combacte (Combatting Bacterial Resistance in Europe), lancé début 2013 et qui doit permettre d'ici 2020 d'aboutir à la mise au point de nouvelles familles d'antibiotiques.

Mais une troisième voie, complémentaires des deux autres, pourrait également permettre de nouvelles avancées thérapeutiques décisives contre les maladies infectieuses.

Des chercheurs de l’Université de Groningen (Pays-Bas), dirigés par le professeur Feringa, ont en effet découvert qu'il était possible d'activer à distance certaines molécules de la famille des quinolones sous l'effet d'un rayonnement ultraviolet.

L'idée est donc d'activer ces molécules à un moment précis, grâce à un faisceau de rayons ultraviolets, de manière à ce que l'action antibactérienne se déclenche uniquement lorsque cette molécule est parvenue dans la région de l'organisme à traiter.

Selon les chercheurs néerlandais, dans son état d'origine, la molécule testée n’est pas active. Mais lorsqu'elle est exposée à un rayonnement UV, une partie de cette molécule se transforme (passant d’un isomère trans à un isomère cis), ce qui entraîne immédiatement un effet antibactérien. Autre avantage de cette technique : il suffit de seulement quelques heures pour que ces molécules actives retrouvent leur configuration initiale et perdent leur pouvoir antibiothérapique.

On comprend mieux l'enjeu de ces recherches quand on sait que la surconsommation d'antibiotiques serait responsable d'environ 25 000 décès par an en Europe, dont 4000 en France.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

RSC

Détecter le diabète dix ans avant son apparition !
Samedi, 05/10/2013 - 18:19

Des chercheurs américains de la Vanderbilt University et de l'Hôpital du Massachusetts, dirigés par Thomas J. Wang, ont découvert un nouveau biomarqueur du risque de diabète qui pourrait permettre de prévoir la probabilité d'apparition de cette maladie plus de 10 ans avant qu'elle ne survienne.

A l'issue de ce travail réalisé sur 188 personnes pendant 12 ans, les chercheurs ont pu identifier ce nouveau biomarqueur, l’acide alpha-aminoadipique (2 AAA), dont le niveau de concentration est sensiblement plus élevé chez les personnes ayant développé un diabète.

En outre, ce biomarqueur présente l'avantage d'être indépendant de la glycémie de départ, de l’obésité et des autres facteurs de risques.

L'étude démontre que les sujets présentant les plus forts taux d'acide alpha-aminoadipique ont quatre fois plus de risques de développer un diabète dans la décennie qui suit.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Vanderbilt

La radio-immunothérapie alpha : une arme à double détente contre le cancer
Samedi, 05/10/2013 - 18:06

 

Depuis quelques années, l'arrivée des anticorps monoclonaux, capables de reconnaître des récepteurs spécifiques présents à la surface des cellules cancéreuses, a permis des avancées majeures dans la lutte contre le cancer.

Mais cette fois, la firme Areva et le laboratoire Roche ont décidé d'unir leurs compétences pour aller plus loin et mettre au point une nouvelle arme thérapeutique contre cette maladie. Baptisée radio-immunothérapie alpha, cette nouvelle thérapie utilisera des atomes de plomb-212, un isotope radioactif qui possède la propriété très intéressante de perdre sa radioactivité beaucoup plus rapidement (10 heures environ ) que les autres éléments utilisés jusqu'à présent en radiothérapie.

Cet élément radioactif sera couplé à un anticorps monoclonal pour atteindre et détruire les cellules malignes. Le grand avantage de cette nouvelle technique très sophistiquée est que les isotopes de plomb-212 ne se fixeront que sur les cellules malades, épargnant totalement les cellules saines.

Cette nouvelle approche thérapeutique utilise le principe de la "fusée à deux étages". Le premier étage est constitué par l'anticorps monoclonal, dont le rôle est de repérer très précisément les cellules cancéreuses.

Une fois cette tâche de détection accomplie, le deuxième étage se déclenche : il s'agit du radio-isotope de plomb qui peut détruire très sélectivement les cellules cancéreuses, sans toucher aux cellules saines.

Si tout va bien, cette nouvelle arme thérapeutique contre le cancer pourrait être disponible à large échelle dans environ cinq ans.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Areva

Noodls

Cancer du cerveau : une avancée fondamentale dans la compréhension du mécanisme cellulaire
Vendredi, 04/10/2013 - 14:50

Des chercheurs américains de l'UT Southwestern Medical Center (Dallas-Texas) ont identifié un mécanisme cellulaire dont le contrôle et la régulation pourraient permettre de ralentir, voire de bloquer la croissance, et finalement inhiber la croissance des tumeurs du cerveau.

"Notre étude identifie un nouveau mécanisme impliquant la protéine RIP1 qui régule la division cellulaire et d'autodestruction des cellules cancéreuses dans les glioblastomes", précise le professeur Amyn Habib qui a conduit ces recherches.

Ces travaux ont notamment montré un lien entre cette protéine RIP1 et NFkB, une famille de protéines fortement impliquées dans la croissance des cellules tumorales du cerveau. Les essais sur la souris ont confirmé que lorsque RIP1 était désactivé, la chaîne de signalisation NFkB qui favorise la croissance tumorale était également bloquée. Ces recherches montrent également qu'il est possible de réactiver RIP1 de manière à forcer les cellules cancéreuses à s'auto détruire par apoptose.

Selon l'American Cancer Society, environ un tiers des tumeurs cérébrales sont les gliomes, une forme agressive de cancer du cerveau qui résiste à tous les traitements conventionnels. Ces travaux ouvrent donc une nouvelle voie thérapeutique pour ces types de cancer.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science Daily

Même dans un coma profond, le cerveau continue à fonctionner !
Vendredi, 04/10/2013 - 14:39

Jusqu'à présent, il était admis qu'un encéphalogramme plat indiquait l'absence de toute forme d'activité cérébrale. Mais ce dogme vient d'être ébranlé par deux chercheurs, Daniel Kroeger et Florin Amzica, travaillant respectivement à l'Université de Montréal et au Centre médical Reine-Marie en Roumanie.

Ces scientifiques ont en effet constaté une activité inexplicable sur l'électroencéphalogramme d'un patient dans un coma très profond à la suite de l'administration d'un médicament antiépileptique très puissant, rendue nécessaire par son état clinique.

L'équipe du Professeur Amzica, qui a dirigé l'étude, a alors pris la décision de recréer l'état de ce patient chez le chat, un modèle animal établi pour la recherche en neurologie. Des félins ont donc été plongés dans un coma extrêmement profond, mais complètement réversible.

Les chercheurs ont alors observé une activité cérébrale chez tous les chats en état de coma profond, sous la forme d'oscillations lentes engendrées dans l'hippocampe, la partie du cerveau responsable de la mémoire et des processus d'apprentissage. Ces oscillations, inconnues jusqu'à aujourd'hui, se répercutaient jusque dans le cortex.

Les chercheurs pensent que l'onde encéphalographique observée, baptisée complexes Nu, était la même que celle observée dans le cerveau du patient humain. Selon ces chercheurs, cette forme de coma très profond aurait un potentiel thérapeutique important.

D'autres travaux doivent être menés afin de vérifier l'effet d'un tel coma profond pendant lequel l'hippocampe est actif, affirment les chercheurs. Selon le Docteur Daniel Kroeger, cette nouvelle connaissance apporte la preuve que le cerveau est capable, si l'intégrité des structures nerveuses est préservée, de survivre à un stade extrêmement profond de coma.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Plos One

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
VALEO LANCE UN GRAND CONCOURS AUPRES DES ETUDIANTS POUR IMAGINER LA VOITURE DE 2030
Vendredi, 11/10/2013 - 07:49

Valeo vient de lancer le Valeo Innovation Challenge. Ce concours est ouvert aux étudiants des écoles d’ingénieurs et des établissements universitaires techniques et scientifiques du monde entier. Le défi : imaginer et construire l’équipement innovant qui rendra la voiture de 2030 plus intelligente et plus intuitive.

À la clé : un prix de 100 000 €  pour l’équipe gagnante et 10 000 € pour les équipes arrivées en 2e et 3e places.

Vous trouverez plus d’informations à l’adresse suivante: https://valeoinnovationchallenge.valeo.com/

Transports : une caméra qui mesure en temps réel la pollution automobile
Mardi, 08/10/2013 - 10:50

Un équipe de recherche européenne a mis au point, dans  le cadre du projet INNPACTO, une caméra à infrarouge qui permet de mesurer en temps réel le niveau des émissions de gaz polluants produits par les automobiles.

Ce système permet à la fois d'analyser la densité du trafic et le niveau des émissions et de la consommation des différents véhicules.

Aujourd'hui, on estime qu'environ 5 % des véhicules produisent 90 % des émissions polluantes. S'appuyant sur ce constat, les chercheurs soulignent que cette nouvelle technique pourrait avoir de nombreuses applications à la fois en matière d'analyse et de régulation du trafic mais également en matière de sécurité routière et, bien entendu, de prévention et de lutte contre la pollution liée au transport.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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