|
|
Edito
Un fossé sépare la jeunesse des hommes politiques
Il est à craindre que nous constations une forte abstention des Jeunes lors des prochaines élections présidentielle et législatives dans notre Pays. Pourquoi ? Parce que nos jeunes et nos hommes politiques, trop souvent, ne sont plus dans le même monde. Depuis bientôt un siècle, le langage politique n'a pas sensiblement évolué. Bien que le mur de Berlin se soit effondré depuis plus de dix ans, les rapports de force marxistes constituent toujours le fondement du raisonnement politique français. Des mots aussi éculés tels que droite, gauche, nationalisme, extrême, affaires, pots de vin et bien d'autres encore, malheureusement, restent parmi les plus usités non seulement par la classe politique mais aussi par la Presse qui, elle-aussi, se prépare mal à l'avenir. Pendant ce même temps, les Jeunes ou, plus globalement, ce que j'appellerai la « jeunesse d'esprit » sont déjà entrés dans un monde nouveau. Ils adhèrent à une même vision globale de notre Terre telle qu'ils l'imaginent en parcourant chaque jour la Toile. Ils ne veulent pas de la « globalisation » telle que voudraient l'imposer les grands groupes multinationaux et les lobbies intéressés. Par contre, ils adorent partager certaines pratiques de leur vie avec tous les autres jeunes du monde, qu'ils soient à Paris, Pékin, Tokyo, Bangalore, Pretoria, Londres ou New York. Ils sont déjà plusieurs dizaines de millions à communiquer par e-mail avec des jeunes de l'autre bout du monde. Demain, ils seront des centaines de millions. Pour mieux communiquer, leur langue maternelle se simplifie à l'extrême et ne demande plus que quelques passerelles pour être comprise de tous, même par les moins nantis qui n'ont pu apprendre l'anglais à l'école. Comme je l'écrivais il y a 5 ans déjà (« Des Pyramides du Pouvoir aux réseaux de Savoirs » http://www.senat.fr/rap/r97-331-t1/r97-331-t1.html la grande différenciation entre les Pouvoirs et la Jeunesse passe par des structures fondamentalement différentes. La « jeunesse d'esprit » mondiale travaille déjà en réseau, essentiellement grâce à Internet, alors que les Pouvoirs et essentiellement le Pouvoir politique, comme la Rome antique ou la Rome catholique, sont encore organisés pour respecter strictement des règles hiérarchiques et pyramidales. D'un côté, la créativité et l'interactivité. De l'autre, l'organisation stricte et la rigidité. Dans cette fable des temps modernes, il est facile d'imaginer qui, dorénavant, va avancer le plus vite. Ce qui est le plus surprenant à l'aube de cette ère nouvelle, c'est que les plus hauts responsables actuellement au pouvoir ne prennent pas conscience de l'importance des bouleversements qui vont survenir. Pour la première fois dans l'Histoire de l'Homme, et cela est vrai sur l'ensemble de notre Planète, ce ne sont pas les hommes qui sont au pouvoir qui se saisissent et utilisent toutes les potentialités d'une nouvelle technologie qui va profondément faire évoluer le destin de l'humanité. Que ce soit pour l'écriture, l'imprimerie, la vapeur, l'électricité, le téléphone et bien d'autres technologies encore, ce sont les hommes alors au pouvoir qui se sont saisis de ces techniques de rupture pour faire progresser nos sociétés. Que constatons-nous actuellement? Ce ne sont pas les hommes au pouvoir qui, actuellement, se saisissent en masse et personnellement des nouveaux outils apportés par Internet mais ce sont les Jeunes de tous les pays qui se montrent non seulement les plus actifs mais aussi qui savent prendre le plus d'initiatives. Pour porter jusqu'à son terme ce raisonnement, nous pouvons dire que c'est une nouvelle version des anciens et des modernes qui est en train de prendre forme sur l'ensemble de notre planète. Partout et en grand nombre, et cela n'est pas vrai seulement pour les hommes politiques, les adultes qui ont déjà une activité professionnelle n'attachent souvent pas une attention soutenue et suffisamment de temps aux nouvelles technologies. Que de parents, donnant l'impression de baisser les bras, demandent à leur enfant de 12 ou 13 ans de programmer le magnétoscope à leur place ou de faire une recherche sur Internet en lui disant trop souvent : « cela n'est pas de mon époque, ça me dépasse... » Toutes les personnes qui, aujourd'hui, exercent des responsabilités, en tête desquelles il faut placer les hommes politiques, doivent prendre conscience, sans retard, du véritable fossé qui est ainsi en train de se creuser entre la jeunesse et eux. S'ils ne réagissent pas rapidement en s'impliquant personnellement et en plongeant sans retenue dans ce nouveau monde, tout laisse à penser que dans quelques courtes années, maintenant, la jeune génération qui aura acquis des capacités très grandes par sa volonté de se mettre en réseau demandera aux hommes actuellement au pouvoir de se retirer puisqu'ils n'auront pas vu venir la révolution qui s'annonce. Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire à plusieurs reprises dans ces colonnes, ces élections de 2002 (Présidentielle et Législatives) dans notre Pays seront les dernières où les schémas anciens, donc les habitudes anciennes, domineront. Dans 5 ans, en 2007, alors que deux électeurs sur trois accèderont quotidiennement à Internet, il sera inutile à tout candidat de se présenter s'il n'est pas lui-même profondément immergé dans les réseaux. René TREGOUET Post-Scriptum : En cette période pré-électorale, je vous invite à aller lire mon édito de ce jour sur ma Lettre Politique @Acropolitis ( http://www.tregouet.org/lettre2/2002/10.html ), qui, dans le droit fil de celui de ce jour sur @RT-Flash, propose des évolutions de notre Loi fondamentale pour améliorer le fonctionnement démocratique de nos institutions. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
|
|
|
|
|
|
|
|
TIC |
|
|
Information et Communication
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Les principaux candidats à l'élection présidentielle sont unanimes pour louer les vertus de l'internet haut débit mais se démarquent nettement sur les moyens de connecter l'ensemble du territoire à des prix raisonnables. Le haut débit, qui comptait 700.000 abonnés fin 2001 sur 16 millions de foyers connectés à internet en France, connaît une forte progression (+500 % en un an) mais son développement est freiné par le prix de l'abonnement, en moyenne 45 euros par mois, et l'absence de toute offre dans les zones les plus reculées. Pourtant, les candidats sont unanimes à considérer que son déploiement, essentiellement par le câble ou le téléphone (ADSL), est la condition du développement de services internet efficaces, du télétravail à la télémédecine en passant par le commerce en ligne. "L'accès à internet haut débit demain répondra au même besoin que l'accès à l'électricité ou au téléphone de chaque foyer hier", n'hésite pas à déclarer Lionel Jospin dans un entretien au Journal du Net, site d'information sur la nouvelle économie. Le Premier ministre, qui a promis de couvrir l'ensemble du territoire en 2005, propose d'inciter les collectivités locales à déployer des infrastructures dans les zones délaissées par les groupes privés, faute de rentabilité. Sur cette question, Jacques Chirac rejoint le candidat socialiste. "Les collectivités locales sont les mieux placées pour déceler les problèmes et établir un plan régional de déploiement du haut débit", déclare-t-il aussi au Journal du Net. "Fausse bonne idée", répond François Bayrou. Les collectivités ne doivent pas supporter les risques financiers et technologiques, juge le candidat UDF qui estime plus "judicieux" de pousser les opérateurs à investir eux-mêmes. Pour les zones les moins accessibles, M. Bayrou suggère de déployer des techniques alternatives comme la boucle locale radio ou le recours au réseau électrique. Autre solution, celle de JP Chevénement. Le candidat du Pôle républicain propose d'élargir le périmètre du service universel de télécommunications en obligeant France Télécom à proposer un accès au haut débit sur tout le territoire. "L'exemple du téléphone mobile, où l'on constate que l'ensemble du territoire n'est pas couvert, doit servir. Il faut intégrer le mobile comme l'ADSL dans le service universel, quitte à ce que le coût soit légèrement plus élevé", insiste Sébastien Crozier, conseiller de M. Chevènement pour les nouvelles technologies. "Nous avons du nucléaire, des autoroutes et une industrie aéronautique car l'Etat l'a décidé. Si l'Etat n'impulse pas de grands travaux, il n'y a pas de développement et l'Etat, en tant qu'actionnaire de France Télécom, doit jouer ce rôle dans le haut débit", ajoute-t-il. Pour abaisser le prix de l'abonnement, les principaux candidats sont unanimes à vouloir accélérer l'ouverture à la concurrence de la boucle locale, les derniers mètres de fil reliant le foyer au réseau que France Télécom loue aux opérateurs alternatifs. AFP : http://fr.news.yahoo.com/020403/1/2jbid.html
|
|
|
|
|
|
|
|
Chaque année, Yahoo Internet Life Magazine dresse un bilan du développement d'Internet aux Etats-Unis en établissant un classement des quatre-vingt-six régions urbaines à partir de données collectées par Forrester Research et l'Internet Geography Project. Les critères retenus sont extrêmement variés : nombre de ménages connectés, volume d'achats en ligne, utilisation du haut débit, volume d'informations en ligne concernant chaque région, efficacité des gouvernements locaux à offrir des informations et des services en ligne. San Francisco, San José (Californie) et Austin (Texas) ont conservé les trois premières places qu'elles occupaient l'année passée. Pour sa part, Boston est passée de la seizième à la quatrième place, principalement en raison des efforts consentis par le gouvernement local. Quant à Salt Lake City, elle est passée du vingt-neuvième au sixième rang, cette rapide ascencion étant le résultat des travaux importants effectués à l'occasion des récents Jeux Olympiques. Parmi les vingt-et-une régions urbaines se trouvant en tête de liste, sept sont situées en Californie, la Silicon Valley restant la région la plus "connectée" des Etats-Unis. WSJ 02/04/02. : http://online.wsj.com/article/0,,SB1017703418921063240,00.html?mod=technology_ma...
|
|
|
|
|
|
|
|
Le web est la première source d'informations des journalistes, selon une enquête menée par la société de conseil Hopscotch auprès de 418 journalistes de 14 pays, dont la France, les Etats-Unis et le Japon. 418 journalistes issus de 5 catégories de médias ont répondu à un questionnaire détaillé : médias en ligne, presse écrite Internet et informatique, presse écrite grand public, presse économique, médias audiovisuels. L'étude a été menée en février 2002 dans 14 pays (France, Italie, Espagne, Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas, Suède, Danemark, Finlande, Norvège, Etats-Unis, Japon, Australie, Afrique du Sud). Selon cette étude, internet s'est imposé comme première source d'informations pour 41,7 % des journalistes, devant le réseau personnel (35,4%) et les autres médias (22,9 %). Les journalistes y cherchent des informations sur des sujets précis (89,6%), des articles déjà publiés (60,3 %), des idées de sujets (45,8 %), des communiqués et dossiers de presse (33,3 %). Dans l'ensemble, ils privilégient les sites des entreprises, des médias et des newsletters, les bases de données d'information et les portails. Quarante pour cent des journalistes utilisent Internet depuis au moins 1995. En France, ils n'étaient alors que 16,7 %, mais ils ont rattrapé rapidement leur retard puisqu'ils ont été 37,5 % à l'utiliser dès 1997. Cette tendance se confirme avec le temps passé sur le web par semaine : sur l'ensemble de la population, ils sont 93,5 % à surfer une fois ou plus par jour. Sur ces internautes, 12,4 % passent plus de 20 heures par semaine, et 39,6 % de 1 à 5 heures par semaine. Près d'un tiers des journalistes français surfent régulièrement de 1 à 5 heures par semaine (29,9 %). Dans leur travail quotidien, les journalistes préfèrent l'envoi des communiqués par e-mail (64,6 %), devant le courrier (22,9 %) et le fax (12,5%). AFP : http://fr.news.yahoo.com/020404/1/2jdhh.htm
|
|
|
|
|
|
|
|
Le gouvernement britannique réfléchit à la mise en place du vote électronique ou en ligne. Il a d'ores et déjà planifié une large expérimentation qui devrait avoir lieu lors des prochaines élections locales. Les Anglais continuent fermement leur marche vers le vote en ligne. Le gouvernement annonce même, selon le Financial Times, que le vote électronique pourrait être techniquement rendu possible d'ici à 2005. Mais sa généralisation ne saurait intervenir avant les élections générales de 2006. Dans un premier temps, les autorités ont donné leur feu vert à trente municipalités afin qu'elles expérimentent le vote électronique lors des prochaines élections locales qui doivent se tenir le 2 mai prochain. Parmi les sites pilotes, la ville de Liverpool devrait expérimenter un vote par Internet et par le biais des téléphones portables. Les villes de Crewe, de Nantwich, de St Albans et Swindon testeront, quant à elles, le vote depuis les ordinateurs personnels des britanniques concernés ou depuis des lieux d'accès publics spécialement ouverts pour l'occasion. L'utilisation de machines à voter sera, elle, expérimentée à Newham, une ville située à l'Est de Londres. Le gouvernement anglais pense que ce nouveau mode électoral pourrait augmenter substantiellement l'attractivité du vote, spécialement pour les jeunes. Atteint du même syndrome que ses voisins européens, le Royaume-Uni voit, en effet, son taux de participation diminuer à chaque élection. Il était de 60 % lors des dernières élections générales de 2001 et atteint rarement la moitié de ce taux lors des élections locales. Mais les autorités britanniques n'envisagent pas de mettre en place le vote électronique pour les élections générales de 2006 avant d'avoir tester le niveau de sécurité offerts par les différents systèmes actuellement expérimentés. Financial Times : http://globalarchive.ft.com/globalarchive/article.html?id=020408000622&query=loc...
|
|
|
|
|
Le fabricant suédois d'électroménager Electrolux a lancé en Inde un modèle de machine laver parlante qui s'adresse à ses usagers en deux langues: l'anglais et l'hindi. Cette machine communicante baptisée "Washy Talky" comporte un mini-ordinateur qui pèse le linge et sélectionne automatiquement le meilleur programme de lavage, la quantité d'eau nécessaire et la durée de l'opération. Une "voix féminine suave" signale les dysfonctionnements éventuels ("fermer le couvercle") et rappelle les instructions adéquates telles que "rajouter de la lessive, fermer la porte du tambour et détendez-vous", indique Electrolux dans un communiqué. Fabriquées en Inde, les machines sont en vente dans le pays depuis ce mois-ci sous la marque Electrolux Kelvin. Un porte-parole de la filiale américaine a déclaré qu'Electrolux n'avait pas encore décidé si le modèle serait commercialisé dans d'autres pays. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/020404/85/2jd0a.html
|
|
|
|
|
|
|
|
Depuis plusieurs années, les industriels spécialisés dans les hautes technologies travaillent à un moyen plus naturel que le clavier ou la souris pour la saisie de données : le stylo numérique. En son temps, la souris représentait déjà une évolution notable par rapport à l'ancestral clavier, plus encombrant et moins facile d'utilisation. L'apparition des stylos numériques pourrait marquer l'avènement d'une nouvelle ère. "Nous nous sommes admirablement bien adaptés aux claviers et aux outils de pointage tels que la souris", déclare Charles Golvin, analyste spécialiste de l'industrie des télécommunications mobiles chez Forrester Research. "Mais ce sont de bien piètres moyens d'interagir avec des machines (telles que les téléphones portables ou les ordinateurs de poche)". Soutenue par quelques poids-lourds des hautes technologies dont l'équipementier télécoms américain Motorola, son homologue allemand Siemens, le géant du logiciel Microsoft et quelques entrepreneurs asiatiques dont les noms n'ont pas été communiqués, une start-up israélienne a récemment présenté une gamme de stylos numériques ouvrant la voie à une alternative au clavier ou à la souris pour de futurs produits électroniques. Les modèles développés par OTM Technologies permettent à un téléphone portable ou un ordinateur de poche de collecter et de traiter plusieurs types de texte, de jouer, de faire des croquis voire même d'effectuer sur un écran des sélections et des clics comme avec une souris. Les stylos numériques pourraient à l'avenir également remplacer les périphériques de saisie de données comme les pointeurs de type "trackball", les manettes de jeux vidéos, les caméras vidéo réagissant aux indications de l'oeil et même les outils de commande au pied qui remplacent parfois les souris. "Le stylo virtuel vous permettra de faire ce que vous faites avec une souris ou un clavier voire plus encore", déclare Gilad Lederer, cofondateur et directeur général d'OTM. La technologie développée par OTM promet d'offrir un instrument d'écriture numérique à bas prix, donc accessible au marché de masse. Le Virtual Pen (stylo virtuel), ou "VPen" d'OTM fonctionne sur plusieurs types de surfaces, depuis l'écran d'ordinateur jusqu'au simple papier, et même sur la peau. L'un de ses actuels concurrents, le suédois Anoto, qui ne fonctionne qu'avec un papier "électronique" spécifiquement étudié pour reconnaître les mouvements du stylos, n'offre pas une telle liberté. Le mois dernier en Allemagne, Motorola, numéro deux mondial des fabricants de téléphones portables, a présenté une nouvelle gamme de combinés utilisant un stylo sans fil OTM, le premier instrument d'écriture fonctionnant selon la norme Bluetooth. Microsoft considère pour sa part le stylo numérique d'OTM comme une manière plus intuitive de saisir des données dans un ordinateur de poche ou un téléphone portable. Lors du dernier CeBIT, grand salon annuel technologique en Allemagne, le géant du logiciel a présenté un ordinateur de poche Compaq iPAQ muni d'un stylo d'OTM. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/020406/85/2jfvt.html
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Avenir |
|
|
Nanotechnologies et Robotique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Matière |
|
|
Matière et Energie
|
|
|
|
|
|
Des chercheurs de l'institut de physique théorique de l'université technique de Dresde (Saxe), en collaboration avec des chercheurs de l'institut Max-Planck de physique des systèmes complexes de Dresde ainsi que des chercheurs de l'université de Ratisbonne (Bavière) ont mis au point un transistor nanoscopique, cent fois plus petit que les commutateurs utilises dans les micropuces actuelles. Ces transistors sont constitues de nanotubes de carbones relies entre eux par une molécule de fullerène (C60). Par une intervention ciblée, la molécule de fullerène peut être pivotée de sorte qu'elle n'agisse plus comme passerelle bloquante entre les deux extrémités des nanotubes mais laisse au contraire passer le courant circulant a l'intérieur. La distance séparant les deux nanotubes ne dépasse pas 1e nanomètre. BE Allemagne : http://www.adit.fr
|
|
|
|
|
|
|
|
Cet article fait suite a la breve (219/ME/1106), qui presentait les divers obstacles que rencontre actuellement la recherche dans ce domaine. Une équipe de l'université de Tohoku a mis au point une nouvelle technologie qui semble pouvoir apporter une solution définitive a l'un des problèmes de la pile a méthanol direct (DMFC). En effet, la membrane électrolyte utilisée est en général légèrement perméable au méthanol, ce qui a pour conséquence une baisse significative du rendement de la pile a long terme; le problème vient de ce que cette membrane doit assurer la transmission des ions hydrogène tout en bloquant le méthanol. L'equipe de chercheurs, dirigée par le Professeur Itazura, a réussi a mettre en oeuvre un procédé de transmission des ions par effet tunnel. On sait que ce terme désigne le fait que des particules lancées face a un mur peuvent avec une probabilité très faible le traverser. Or équipe est parvenue a renforcer cet effet par l'application d'un champ électromagnétique particulier. D'après un membre de équipe, le pourcentage de particules traversant le mur devient alors suffisant pour assurer un phénomène tel que le passage de courant électrique. Cette technologie constitue une avancée significative, puisqu'il suffirait alors simplement de fabriquer une membrane imperméable au méthanol, les ions hydrogène étant désormais capable de traverser un matériau bien plus dense qu'auparavant. Cette innovation est d'autant plus surprenante que équipe travaille dans le domaine de la physique théorique, et que ce n'est qu'après la découverte que le Prof. Itazura a réalisé qu'elle pourrait avoir des applications concrètes pour les piles a combustible. L'Universite de Tohoku est désormais en dialogue avec plusieurs compagnies intéressées par ce système, qui pourrait donner lieu a des applications concrètes des fin 2004 en raison de l'activité actuelle soutenue dans ce secteur. BE Japon : http://www.adit.fr
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Vivant |
|
|
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
|
|
|
|
|
|
Des chercheurs de la société Kyowa Hakko Kogyo ont annoncé qu'ils avaient découvert un nouveau type de cellules souches mesenchymateuses qui se différencient en cellules musculaires cardiaques et en cellules endotheliales. Ces recherches ont été menées en collaboration avec l'université de Keio et un brevet a été dépose. Cette équipe a confirme que ces cellules se différencient en muscle cardiaque, en tissus adipeux et en muscle squelettique. Ils ont aussi établi un protocole pour l'isolement et la culture de cellules souches neurales adultes et de cellules souches adultes pluripotentes. Kyowa Hakko Kogyo espère, a partir de ces cellules, développer de nouveaux anticorps, de nouveaux médicaments et des cellules pour une thérapie cellulaire afin d'apporter de nouveaux traitements pour le cancer, l'allergie et les maladies neurologiques. Be Japon : http://www.adit.fr
|
|
|
|
|
|
|
|
Trop rares pour être jusqu'ici correctement combattues par la médecine, souvent abandonnées par la recherche et oubliées de l'industrie pharmaceutique, les maladies rares concernent une personne sur 2 000, mais pour cette personne-là et ses proches, c'est du 100 % car elles revêtent la plupart du temps une gravité extraordinaire. « Le résultat de la méconnaissance de ces maladies rares par les médecins et les laboratoires pharmaceutiques, ce sont des diagnostics erronés ou tardifs, puis une fois le diagnostic posé, l'absence de prise en charge des malades du fait de l'absence de médicaments, l'industrie jugeant leur fabrication non rentable », a déclaré hier le ministre de la Recherche, Roger-Gérard Schwartzenberg, lors de la signature de l'installation officielle de l'Institut des maladies rares . « Mais nous n'avons pas l'intention de laisser les patients face à cette logique du marché et du profit qui dénie leur droit à la santé et les enferme dans un sentiment d'abandon et d'exclusion », a-t-il ajouté. Cet institut sera présidé par le professeur Alain Fischer, chef du service d'immunologie et d'hématologie pédiatrique de l'hôpital Necker-Enfants malades (Paris), à qui l'on doit la seule thérapie génique réussie au monde avec la guérison de neuf « enfants bulles ». « Nous pouvons compter sur un minimum de 1,5 million d'euros pour le démarrage de ce GIS (Groupement d'intérêt scientifique) et son premier appel d'offres », a précisé le ministre de la Recherche. Par ailleurs l'Association française contre les myopathies s'est engagée à y contribuer à hauteur de 2,1 millions d'euros dès cette année, investissement rendu possible grâce au succès renouvelé du Téléthon 2001 qui a récolté 81 188 013 euros soit plus de 532 millions de francs. Difficile de citer toutes les affections concernées par ce terme de maladies rares, car elles sont paradoxalement très nombreuses. Elles concernent au bas mot près de 4 millions de personnes en France si l'on compte les malades et leur famille et près de 25 millions de personnes en Europe. Sont recensées aujourd'hui plus de 8 000 pathologies différentes, de la maladie des os de verre à son contraire celle des os de pierre, de la maladie de la peau de serpent aux maladies lysosomales. Faute de pouvoir les rattacher à une famille connue, et aussi parce qu'il n'existe pratiquement pas de médicament pour soigner les personnes atteintes, on les appelle aussi maladies « orphelines ». « L'âge d'apparition a été établi pour 400 maladies. Les trois quarts d'entre elles sont présentes dès la naissance ou apparaissent avant l'âge de deux ans », précise le professeur Ségolène Aymé, généticienne qui a mis en place Orphanet, la base de données de loin la plus complète au monde. « Sur 280 affections étudiées, l'espérance de vie est inférieure à 5 ans pour 30 % d'entre elles, inférieure à 30 ans pour 50 % d'entre elles mais considérée comme normale pour 41 %. » Ce qui représente un poids considérable en termes de souffrance, de désespoir et de handicap. Comme beaucoup d'entre elles sont d'origine génétique, la génomique devrait, espère-t-on, pouvoir ouvrir de nouveaux espoirs en matière de découvertes fondamentales, de prévention et de soins. Les chercheurs misent aussi beau coup sur la thérapie cellulaire, encore appelée médecine régénératrice, qui fait appel aux recherches sur les cellules souches d'embryons surnuméraires. Le nouvel institut devrait également devenir la pierre angulaire d'un futur Institut européen des maladies rares. L'Allemagne et l'Espagne devraient dans les mois qui viennent prendre une initiative similaire. Enfin au niveau mondial, le 15 mars dernier, à New York, 150 médecins et experts réunis par Médecins sans frontières ont appelé le secteur public à prendre la relève de l'industrie pharmaceutique pour développer des médicaments soignant les « maladies les plus négligées ». Figaro : http://www.lefigaro.fr/sciences/20020403.FIG0164.html
|
|
|
|
|
Le cancer du pancréas est l'un des cancer les plus difficiles a soigner : la chirurgie est rarement une option et le cancer répond mal a la chimiothérapie. Le taux de survie a un an est d'environ 10%. Une équipe britannique, principalement installée au "National Medical Laser Centre" de Londres, a mis au point une nouvelle thérapie appelée thérapie photodynamique pour essayer de traiter le cancer du pancréas. Un premier essai de phase I réalisé sur 16 patients semble donner des résultats encourageants, avec un taux de survie de 44 % a un an. Cette thérapie consiste a administrer, par voie intraveineuse, un médicament photosensibilisant, le meso-tetrahydroxyphenyl chlorin, puis a activer le processus pour induire une nécrose des tissus cancéreux. L'activation se fait a l'aide de fibres optiques introduites par voie percutanée et guidée a l'aide d'un ordinateur. The Times 14/03/02 : http://www.thetimes.co.uk/
|
|
|
|
|
|
|
|
La découverte par des chercheurs français d'une hormone, qui joue un rôle clé dans l'absorption du fer chez les mammifères, pourrait déboucher dans l'avenir sur des applications thérapeutiques concernant des centaines de millions de personnes dans le monde, selon le responsable de l'équipe. "Il s'agit d'un travail vraiment important", a déclaré jeudi à l'AFP le professeur Axel Kahn qui dirige l'équipe de l'Institut Cochin, à Paris, à l'origine de la découverte de cette hormone, l'hepcidine, "recherchée depuis 40 ans" par la communauté scientifique. L'équipe (INSERM, CNRS), animée par Sophie Vaulont, décrit ses travaux sur des souris dans la dernière livraison des comptes-rendus de l'académie des sciences américaine, les PNAS. "Cette hormone, l'hepcidine, joue un rôle clé dans le métabolisme du fer. Elle est au fer ce que l'insuline est au glucose" qui garantit le maintien d'un taux normal, physiologique, de sucre dans le sang, explique le Pr Kahn. Selon lui, cette découverte devrait relancer les recherches sur les traitements des maladies humaines, très fréquentes, liées à une insuffisance ou à un excès en fer. "Les anomalies de teneur en fer, insuffisances ou surcharges, concernent des centaines de millions de personnes dans le monde", selon le Pr Kahn, qui cite des "anémies, l'hémochromatose" et "l'inflammation chronique observée par exemple, lors de rhumatismes inflammatoires et de cancers extrêmement fréquents". Les perspectives thérapeutiques, qu'il estime "considérables", mais aussi diagnostiques, ont fait l'objet d'un dépôt de brevet. PNAS : http://www.pnas.org/cgi/content/abstract/99/7/4596?
|
|
|
|
|
|
|
|
L'exposition au soleil, réputée pour favoriser les cancers de la peau (voir articles liés), pourrait aussi avoir du bon en réduisant le risque de cancer du sein ou du cancer du colon. Telle est la conclusion d'une étude américaine publiée jeudi dans un journal britannique spécialisé, Occupational and Environnemental Medicine. L'équipe du Dr Michael Freedman du National Cancer Institute américain, à Bethesda (Maryland) s'est servi des certificats de décès émis de 1984 à 1995 par 24 Etats américains représentatifs de toutes les régions du pays, pour étudier le nombre de morts dues à cinq cancers : sein, ovaires, colon, prostate et cancer de la peau. Comme l'on pouvait s'y attendre, le nombre le plus élevé de décès par cancers de la peau (autres que le mélanome), a été retrouvé dans les zones les plus ensoleillées : Californie, Caroline du Sud, Floride, Hawaï, Texas... En revanche, le taux de morts dues aux cancers du sein et du colon y était significativement plus bas. Ceci à l'exception du risque de cancer de la prostate chez les hommes noirs américains, qui est augmenté dans les régions les plus ensoleillées. Le fait de travailler à l'extérieur dans un environnement très ensoleillé est aussi associé avec une mortalité moindre par cancer du sein ou du colon, selon l'étude. Elle montre que la relation entre ces taux inférieurs de mortalité par cancers est d'autant plus forte que la zone géographique est plus ensoleillée, et cela indépendamment de l'effort physique qu'implique un travail à l'air libre. Des expériences de laboratoire ont montré que la vitamine D ralentit la vitesse de multiplication des cellules cancéreuses, dont des cellules du sein et de l'intestin. Ces tests apportent une explication possible de l'action protectrice de rayons du soleil, relèvent les auteurs. Le soleil stimule la synthèse de la vitamine D par l'organisme. Les scientifiques recommandent de mener des recherches supplémentaires sur les effets potentiellement protecteurs du soleil, en affinant les mesures des expositions engendrées par les loisirs ou le travail. TF1 : http://www.tf1.fr/news/sciences/0,,904428,00.html
|
|
|
|
|
|
|
|
La sédentarité est une cause majeure de maladies cardio-vasculaires, de diabète et d'obésité. L'OMS estime qu'elle entraîne plus de 2 millions de décès par an. Il est probable qu'un tiers des cancers pourraient être évités par une alimentation saine, le maintien d'un poids normal et l'exercice physique tout au long de la vie. L'alliance d'une mauvaise alimentation, de la sédentarité et du tabagisme est considérée comme la cause de jusqu'à 80 % des cardiopathies coronariennes prématurées. Dans des pays aussi divers que la Chine, la Finlande ou les Etats-Unis d'Amérique, des études ont montré que les changements de mode de vie même relativement modestes suffisaient à prévenir l'apparition de pratiquement 60 % des cas de diabète de type 2. Afin d'appeler l'attention des décideurs, des responsables de la santé publique et de la société civile sur ces problèmes, le Dr Gro Harlem Brundtland, Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé, a annoncé que la Journée mondiale de la Santé 2002 insisterait sur l'importance de la condition physique et d'un mode de vie sain. Les effets bénéfiques de l'exercice physique seront au centre des activités de la Journée mondiale de la Santé partout dans le monde. L'exercice physique procure directement ou indirectement bon nombre d'avantages sur le plan de la santé. Il permet d'abaisser les taux de violence chez les jeunes, de promouvoir des modes de vie sans tabac et de réduire les autres comportements à risque tels que les rapports sexuels non protégés ou la consommation de drogues illicites. Il contribue également à lutter contre le sentiment d'isolement et de solitude chez les personnes âgées et améliore leur agilité physique et mentale. Il faut prendre conscience que l'activité physique est la clé d'un mode de vie sain, et qu'elle doit faire partie intégrante de la vie quotidienne", a estimé le Dr. Marc Danzon, directeur régional de l'OMS pour l'Europe. Cet appel a été lancé à l'occasion de la Journée mondiale de la santé 2002, le 7 avril, dont le thème était "Activité physique et santé". "Il suffit d'effectuer les petits déplacements à pied ou à vélo" selon M. Danzon, ou encore monter les escaliers, nettoyer son logement, faire du sport, même devant sa télévision. Bénéfique à tout âge, l'exercice physique est particulièrement recommandée aux personnes âgées de plus de 50 ans. Il permet un accroissement de la force musculaire et du sens de l'équilibre, une plus grande liberté de mouvement grâce à des articulations en meilleur état, et une coordination motrice améliorée... Sans compter d'autres effets favorables, notamment sur la tension artérielle, le cholestérol et le poids... La pratique régulière d'une activité physique retarde également la perte de masse osseuse. Laquelle débute vers 50 ans chez l'homme et... dès la trentaine chez la femme. Elle peut donc constituer une arme efficace contre les fractures liées à l'ostéoporose, qui guettent une femme sur trois passé 50 ans ! "30 minutes d'activités par jour représentent une dépense de 150 kilocalories", ajoute le communiqué qui précise que cela suffit "pour améliorer sa santé et prévenir les maladies". La situation en Europe demeure peu satisfaisante souligne l'OMS, constatant que plus de 30 % des adultes ne pratiquent aucune activité physique au cours d'une semaine type, et que l'obésité a augmenté entre 10 et 40 % dans différents pays de l'Union européenne dans les années 90. "Il faut que les citoyens soient sensibilisés aux bienfaits de l'activité phsyique et comprennent qu'il importe de bouger pour être en bonne santé" a observé de son côté le Dr. Roberto Bertollini, directeur de la division de soutien technique au bureau régional de l'OMS pour l'Europe. OMS : http://www.who.int/world-health-day/journee_mondiale_sante.shtml
|
|
|
|
|
|
|
|
L'implantation de petites billes remplies de médicament dans le cerveau d'une personne victime d'une certaine forme d'accident vasculaire cérébral (AVC) pourrait prévenir l'apparition d'une grave complication, selon un étude japonaise publiée vendredi dans l'une des revues de l'Association américaine de cardiologie (AHA), "Stroke".Dans cette forme d'AVC, l'hémorragie sous-arachnoïdienne, les patients développent un spasme vasculaire au cours duquel les artères cérébrales se bouchent, privant le cerveau de l'arrivée de sang. Dans la plupart des cas, ce spasme provoque des dégâts dans le cerveau, mais il peut aussi entraîner la mort du patient. Pour cette étude qui a porté sur vingt patients ayant souffert d'une hémorragie sous-arachnoïdienne, les chercheurs ont introduit deux à dix billes, chacune de la taille d'un grain de riz, à proximité des artères susceptibles de faire un spasme. Ces billes étaient remplies de nicardipine, un médicament de la famille des béta-bloquants habituellement utilisé pour corriger une hypertension artérielle. Aucun de ces patients n'a été victime de spasme artériel sévère. Toutefois, six d'entre eux ont souffert d'une forme modérée, à distance de là où étaient placées les billes. Un des patients a présenté de petites contractions artérielles, tandis qu'un autre a présenté un spasme artériel suffisamment important pour provoquer une infirmité. Dans tous les cas, la fréquence et la sévérité de ces accidents étaient beaucoup moins importantes que chez les gens non traités, a souligné le Dr Hidetoshi Kasuya de l'Université médicale des femmes de Tokyo. Le Dr Gregory Del Zoppo, professeur associé à l'Institut de recherche Scripps à La Joya (Californie), a souligné que les béta-bloquants représentent le traitement habituel des spasmes artériels, mais qu'ils ne marchent pas dans tous les cas. Les médecins sont donc à la recherche d'alternatives, a-t-il ajouté. Le Dr Kasuya a déclaré que tant que les scientifiques ne sauront pas ce qui est à l'origine de ces spasmes, les traitements conventionnels ne seront pas particulièrement efficaces, mais compliqués et hasardeux. Commentant ces travaux, le Dr Mark Alberts, directeur du programme sur les AVC à l'hôpital Northwestern Memorial de Chicago, estime que le premier frein à la méthode japonaise est le fait que l'introduction des billes nécessite un geste chirurgical et que cette méthode ne semble efficace que sur les vaisseaux placés à proximité de ces implants. Selon lui, injecter le médicament directement en intraveineuse pourrait aussi prévenir le spasme vasculaire. "Cette recherche représente une grande avancée potentielle", a-t-il toutefois souligné. Stoke : http://stroke.ahajournals.org/cgi/content/abstract/33/4/1011
|
|
|
|
|
|
|
|
La prise quotidienne d'une dose pédiatrique d'aspirine réduirait le risque de cancer du colon en empêchant la réapparition, après retrait chirurgical, de polypes (excroissances) coliques inquiétants, selon une nouvelle étude américaine. Les travaux menés par le Dr John Baron, de l'Ecole médicale de Dartmouth (New Hampshire), ont été présentés le 7 avril lors du congrès de l'Association américaine pour la recherche sur le cancer (AACR). Selon les résultats, une dose de 80 milligrammes/jour d'aspirine réduit le risque de cancer colique de 19 %. Cette dose correspond à celle que prennent des millions d'Américains pour prévenir d'eventuels accidents cardiovasculaires. Jusque là, les preuves de l'efficacité de l'aspirine dans la prévention du cancer du colon n'avaient jamais été démontrées. Seule l'observation des personnes sous aspirine montrait que ces dernières présentaient 50 % de moins de cancers du colon que celles n'en prenant pas. L'étude américaine a été menée auprès de 1.121 hommes et femmes en bonne santé, répartis dans neuf villes des Etats-Unis, à qui on avait retiré des polypes à l'occasion d'une coloscopie de routine. Ces patients avaient reçu indifféremment de l'aspirine ou un placebo. Trois ans plus tard, les scientifiques ont trouvé que 38 % de ceux qui prenaient une dose pédiatrique quotidienne d'aspirine avaient de nouveaux polypes, alors qu'ils étaient 47% dans le groupe sous placebo. Par ailleurs, un très léger mieux était observé parmi ceux qui prenaient une dose entière. Ils ne rechutaient que dans 45% des cas. Face à ces résultats, les autorités sanitaires se disent prêtes à recommander une consommation quotidienne d'aspirine aux personnes à qui on a retiré un ou des polypes suspects, bien qu'ils souhaitent attendre le résultat d'une deuxième étude l'an prochain. "Nous sommes arrivés à la conclusion que pour les personnes à risque connu de cancer du colon, la prise d'aspirine pourrait représenter une option", a commenté le Dr Ernest Hawk, chef de la recherche en gastro-entérologie à l'Institut national du cancer (NCI). "Mais je serais plus sûr quand j'aurai les résultats de la deuxième étude."Par son action anti-coagulante, l'aspirine prévient la survenue de caillots sanguins, mais provoque des ulcères digestifs."L'aspirine présente de vrais risques. C'est cet effet qui me fait hésiter", a indiqué le Dr John Baron. Trois études importantes sont actuellement menées dont l'objectif est de comparer l'effet préventif du Vioxx et du Celebrex, deux nouveaux anti-inflammatoires sans effet dangereux pour l'estomac, sur la réapparition de polypes. AACR : http://www.aacr.org/1100_files/XcNewsPlus/XcNewsPlus.asp?cmd=view&articleid=18
|
|
|
|
|
|
|
|
Des chercheurs américains ont donné naissance à une souris génétiquement modifiée en utilisant un transposon. La manipulation de l'ADN d'un vertébré par cette méthode est une première. Les scientifiques de l'université du Minnesota (Minneapolis, USA) ont injecté à l'oeuf fécondé un morceau d'ADN contenant un transposon, une séquence capable de se déplacer dans le génome, associé à un gène codant pour un pelage jaune. Une enzyme, la transposase, a été ajoutée pour activer la mobilité de ce vecteur d'un genre nouveau. Les transposons étaient déjà utilisés chez les invertébrés pour la transgenèse et la mutagénèse. « Nous avons testé un transposon fonctionnel appelé Sleeping Beauty dans un embryon de souris d'une seule cellule », précisent les chercheurs dans les Proceedings of the National Academy of Sciences du 2 avril. « Cette méthode permet l'introduction de plusieurs copies d'un même transposon dans le génome de souris. » La technique diffère de celle qui utilise des rétrovirus. L'utilisation d'un virus modifié capable d'insérer un morceau d'ADN dans un génome pour transformer un embryon aboutit généralement à la naissance d'un individu « chimère », c'est à dire que toutes les cellules n'expriment pas le nouveau gène. Au contraire, la technique par transposon ne présenterait pas cet inconvénient. De plus, il est possible que le transposon s'insère dans des régions du génome jusqu'ici inaccessibles aux retrovirus. Enfin, le vecteur peut être déplacé de nouveau dans le génome pour les besoins de l'expérience ; il suffit de fournir de la transposase à la cellule. Selon les chercheurs, cette nouvelle technologie devrait permettre de créer une grande variété d'animaux transgéniques à partir d'une unique et simple insertion d'un morceau d'ADN étranger. « Nous travaillons également au transfert de gènes directement dans des cellules du corps, dans le foie ou les poumons, par exemple », commente David Largaespada, le directeur de l'équipe. « Nous espérons que cette technique aidera à soigner des maladies comme l'hémophilie ». PNAS du 2-04-2002 : http://www.pnas.org/papbyrecent.shtml
|
|
|
|
|
Le dernier numéro du mensuel Nature publie les résultats d'une équipe de neurologues de Columbia University qui est parvenue chez des souris à bloquer les récepteurs de la sérotonine, un neurotransmetteur, dans diverses régions du cerveau et à des moments particuliers durant leur vie. S'il n'a pas été observé de comportement altéré chez les souris adultes privées de sérotonine, en revanche les souris dont les récepteurs étaient bloqués entre le 5e et 21e jour suivant leur naissance, ont présenté des symptômes aigus d'anxiété. Selon les chercheurs, il existerait une période durant laquelle le neurotransmetteur joue un rôle décisif dans la formation des connexions cérébrales responsables de la gestion des comportements et des émotions. Les résultats de cette étude devraient contribuer plus largement au développement de la recherche sur la dépression et la schizophrénie. NYT 27/03/02 : http://www.nytimes.com/aponline/national/AP-Anxious.Mice.html
|
|
|
|
|
|
|
|
Les travaux récents d'une équipe de l'Université de Californie à Los Angeles, utilisant la TEP (Tomographie par Emission de Positons), suggèrent qu'un dysfonctionnement du cortex préfrontal, région responsable de l'évaluation de l'opportunité des actes, caractérise principalement des meurtriers agissant par impulsion et non avec préméditation. Néanmoins, les chercheurs veulent éviter de brosser un tableau trop simpliste, des clichés d'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) indiquant en effet que les régions profondes du cerveau seraient particulièrement actives chez des meurtriers impulsifs. D'autres travaux ont révélé que les actes de violence sont également liés à des déficiences du corpus callosum, une structure reliant les deux hémisphères cérébrales et permettant à l'hémisphère gauche de "raisonner" l'hémisphère droit, plus émotif. La différence entre le nombre de femmes et le nombre d'hommes ayant commis des actes de violence est tel que ledit "effet testostérone" reste cependant un facteur significatif dans l'analyse du déclenchement des impulsions. En outre, des études menées sur la sérotonine, un neurotransmetteur stimulé par des médicaments comme le Prozac, indiquent qu'un déséquilibre à ce niveau peut également entraîner des comportements violents. BG 26/03/02 : http://www.boston.com/dailyglobe2/085/science/Brain_scans_draw_a_dark_image_of_t...
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Homme |
|
|
Anthropologie et Sciences de l'Homme
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Un réseau informatique réunit cinq établissements du Rhône, spécialisés dans la prise en charge d'adolescents "handicapés dans leur cursus scolaire". Ce lieu virtuel d'échange de ressources, baptisé "Olivier", permet, à travers la visioconférence, de coopérer à distance. Tout le monde connait la fascination des adolescents pour les techniques de communication. Depuis une dizaine d'années, de nombreuses expériences ont été menées avec succès dans les établissements scolaires. Mais le monde des adolescents en difficulté avait été laissé à l'écart des " autoroutes de l'information ". Depuis 18 mois, une opération-pilote regroupe cinq établissements d'enseignement spécialisé du Rhône pour tenter de " travailler autrement " en utilisant l'informatique pour communiquer à distance. Ces établissements sont réunis en réseau au sein d'un lieu virtuel d'échange et de ressources. Nom de code " Olivier ". Sous ce nom qui symbolise les ramifications de l'échange, on trouve cinq instituts pilotes : quatre dépendent de l'?uvre de villages d'enfants (OVE) : Le Chardonnet à Vaugneray, Yves Farge à Vaulx-en-Velin, Jean-Jacques Rousseau à Vénissieux, Maria Dubost à Lyon 7ème et le CEPAJ à Saint-Genis Laval de la Société lyonnaise pour l'enfance et l'adolescence. Une " visite démonstration " avait lieu dernièrement en présence de Bernard Dubreuil, Recteur de l'Académie de Lyon qui soutient le projet. Le programme est dû à l'initiative de Sophie Delouis, enseignante et chercheur à l'INSA, spécialiste des sciences de l'Ingénérie informatique et psychopsociologue en Sciences de l'éducation. Mais d'autres acteurs sont également partenaires. Parmi eux, le Conseil général à travers le projet ERASME, qui propose une plate-forme pédagogique accessible à tous via internet, (la classe.com). Cette sorte de cartable électronique a été récemment primée pour son caractère innovant. ICOM, le projet français de Handicap International en matière de nouvelles technologies, est également présent. Les institutions spécialisées, attentives depuis une cinquantaine d'années aux difficultés sociales des jeunes ainsi qu'à leurs problèmes de santé, sont bien évidemment au centre du projet. Parmi elles, l'OVE, la Société lyonnaise pour l'enfance et l'adolescence (SLEA) et l'oeuvre Laïque de perfectionnement professionnel du Rhône (OLPPR). Pour Sophie Delouis, "l'enjeu est de démontrer que des pédagogues spécialisés peuvent devenir des télépédagogues créatifs, pratiquant entre eux une coopération pédagogique bénéfique aux adolescents." Concrètement, chaque jeune de l'Olivier apprend à gérer son travail, à réaliser sur son ordinateur " un message original " - premier pas vers l'autonomie d'expression - et à rechercher l'information sur le net. Cet apprentissage réussi, il peut entrer en communication à distance par messagerie, forum ou visio-conférence. " Apprendre à communiquer et à coopérer ensemble à distance est ce qu'il y a de plus ambitieux ", note Sophie Delouis. Cela fait maintenant douze mois que l'action est engagée sur les cinq établissements en réseau.17 pédagogues guident ainsi sur le chemin de l'informatique une trentaine d'adolescents en forgeant " une culture de l'éducation à distance ". Les adolescents apprennent non seulement à maîtriser l'outil informatique, à communiquer par mail et visioconférence, mais ils sont aussi portés à communiquer entre eux et à forger des projets. " Cela confirme la dimension rééducative des technologies de la communication ", note avec satisfaction Bernard Dubreuil. Progrés du 5-04-02 : http://www.leprogres.fr/infodujour/Rhone/index.htm
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
VOTRE INSCRIPTION |
|
Vous recevez cette lettre car vous êtes inscrits à la newsletter RTFLash. Les articles que vous recevez correspondent aux centres d'intérêts spécifiés dans votre compte.
Désinscription Cliquez sur ce lien pour vous désinscrire.
Mon compte pour créer ou accéder à votre compte et modifier vos centres d'intérêts.
|
|
|
|
|
|