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Aux USA le Web-TV, lancé par Microsoft, pourrait disparaître avant 2001 faute de clients. Selon les analystes, cet échec s'explique par deux raisons: d'une part l'arrivée sur le marché de PC à très bas prix (moins de 500 dollars) et, d'autre part, l'arrivée, en 2001, de la télévision numérique. Paul O'Donovan, consultant chez Dataquest, est persuadé que le Web-TV, dans sa version actuelle est condamnée à cour terme par la TV numérique qui permettra d' intégrer et de gérer l'accès et la navigation sur internet beaucoup plus facilement pour l'utilisateur. En Grande Bretagne par exemple, les abonnés au câble se verront proposer dès les prochains mois, grâce à l'arrivée de la TV numérique, une offre globale très complète comprenant un accés haut débit à internet et un guide de navigation. (Techweb 19/09/98) http://www.techweb.com (brève rédigée par @RT Flash)
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Le commerce électronique sur le Web tarde à se développer essentiellement, du point de vue des utilisateurs, pour des raisons de sécurité. Manque de confiance dans la sécurisation des transactions financières, incertitudes vis-à-vis de l'existence réelle des cyber-magasins auxquels on se connecte, etc...mais le cryptage des données et l'accès aux services financiers et commerciaux par mots-clés sera peut-être bientôt à mettre aux oubliettes. La biométrie -qui consiste à utiliser les caractères physiques personnels de l'utilisateur pour l'identifier- fait des progrès rapides. Au point qu'elle fera bientôt une apparition fracassante sur le Net. Déjà, la société Net Nanny, qui s'est spécialisée dans une technique de filtrage des sites Web pour limiter l'accès d'un contenu "pour adutes" aux jeunes internautes, vient de présenter BioPassword. Toujours en phase d'évaluation, ce système "analyse" la façon dont l'utilisateur tape sur son clavier pour le reconnaître. Une technique si infaillible, assure la société, qu'elle s'applique non seulement à l'internaute qui surfe sur le Net, mais également aux distributeurs automatiques de billets, aux téléphones portables, et bien sûr à tous les bâtiments protégés par des codes d'accès. Selon Net Nanny, le rythme auquel chaque utilisateur frappe sur son clavier est unique et peut être mémorisé par le système en une vingtaine d'essais seulement. Il suffit ensuite de comparer cet échantillon à celui de l'utilisateur qui veut se reconnecter. (Les Echos:21:09/98) http://www.lesechos.fr/ http://www.biopassword.com/
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Les Européens connectés à l'internet envoient et reçoivent en moyenne 18 courriers électroniques par semaine, contre 13 lettres... Une étude menée par ICM Research pour America On Line auprès des foyers européens disposant d'un accès internet, indique que les Français sont les plus gros utilisateurs de moyens de communication en ligne, mais aussi les plus bavards. Les résultats traduisent une réelle prise en compte de cet outil dans la vie quotidienne des Européens connectés. Ainsi, 62 % des personnes interrogées déclarent utiliser "souvent" le courrier électronique contre 52 % pour le courrier postal. Le courrier électronique commence à remplacer les appels téléphoniques longues distances. 40 % des personnes interrogées déclarent utiliser souvent le courrier électronique, plus souvent que le téléphone pour les communications (famille, amis) longues distances. Toutes les classes d'âge utilisent dans une proportion équivalente le courrier électronique comme moyen régulier de communication. En moyenne, les 18-24 ans envoient et reçoivent 17 courriers électroniques par semaine, les 25-44 ans, 19 courriers électroniques, et les plus de 45 ans, 18 courriers électroniques. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la France arrive en très bonne position. En effet, les Français sont passionnés par leur ordinateur et internet. Ils passent en moyenne 15 heures par semaine devant leur ordinateur, alors que les Allemands et les Britanniques y passent 14 heures. Par ailleurs, 35 % du temps passé par les Français devant leur ordinateur sont consacrés à internet, contre 21 % dans le cas des Allemands et 31 % dans celui des Britanniques. Enfin, les Français échangent autant de courriers électroniques que les Britanniques (21 par semaine) mais bien davantage que les Allemands (11 par semaine). (Actuamedia/17/09/98) http://www.actuamedia.fr/
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Pocket Science est l'une des milliers de starts-up de la Silicon Valley qui a décidé de démocratiser davantage encore le email Avec PocketMail, il suffit d'acheter un terminal à 100 dollars, de saisir son message, et d'appeler un Numéro Vert depuis n'importe quel téléphone public. La messagerie électronique est, et de loin, le premier usage de l'Internet. Pour autant, elle requiert toujours le recours à un micro-ordinateur (coûteux et plutôt complexe), en attendant la multiplication des téléphones-Internet et autres terminaux sans fil, presque aussi chers qu'un PC. PocketMail ne nécessite qu'un petit terminal portable -qui sera prochainement commercialisé par Sharp et JVC pour une centaine de dollars- sur lequel l'utilisateur saisit ses messages électroniques. Une fois prêt, il ne lui reste plus qu'à se trouver à proximité d'un téléphone public ou privé, de composer un numéro Vert et de laisser son terminal envoyer ses messages tout en recevant ceux qui l'attendent. Le service ne coûtera que 9,95 $ par mois aux Etats-Unis. Si le service peut être utilisé en complément d'un système de messagerie classique sur PC -une synchronisation est possible avec le PocketMail- il est d'abord destiné à tous ceux qui ne veulent pas s'équiper d'un micro-ordinateur pour communiquer sur Internet. De fait, le PocketMail vise d'abord le grand public et s'appuie sur des statistiques encourageantes pour lancer, le premier, une solution qui s'apparente -par sa simplicité- à celles qui permettent d'utiliser Internet pour téléphoner, sans recourir non plus à un PC. Selon une récente enquête réalisée par le magazine Yahoo ! Internet Life, 55 % des Américains interrogés utilisent déjà davantage la messagerie électronique que le téléphone lorsqu'il veulent communiquer sur une longue distance. S'il y a 75 millions d'utilisateurs de e-mails aux Etats-Unis en 1998, ils devraient être 135 millions dans trois ans, selon Forrester Research. Et ils n'auront pas tous acheté un PC... (Les Echos:17/09/98) http://www.lesechos.fr/
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Le San Jose Mercury News (SJMN) affirme que Sun pourrait être tenté, à l'instar de Netscape qui au printemps a rendu public d'importantes portions du code source de son navigateur, de divulguer celui de la machine virtuelle de son langage vedette, Java. Cette stratégie technico-mercatique dont nul ne connaît les effets commerciaux à long terme a le soutien d'Eric Schmidt, PDG de Novell mais aussi ex directeur de la technologie chez Sun. Dans cette perspective, le SJMN analyse les raisons du demi-succès de Java. Sun est, pour le quotidien de la Silicon Valley, le premier responsable de la frustration que ressentent les programmeurs Java à qui l'entreprise californienne promettait le nirvana programmatoire, la portabilité absolue. Pour atteindre cet ambitieux objectif, il aurait fallu que Sun investisse bien plus d'argent et d'ingénieurs, diffuse de riches environnements de programmation et porte sa machine virtuelle sur les plates-formes les plus en vogue. En comptant sur ses "alliés naturels", dont Netscape, pour mener à bien cette tâche, Sun a commis une lourde erreur. Et le SJMN d'enfoncer le clou en observant que "avec des amis comme Netscape, Sun n'avait pas besoin d'ennemis comme Microsoft". Aujourd'hui la communauté des Javaïstes ayant perdu son enthousiasme mais pas la foi, un signal fort de Sun pourrait raviver la flamme, conclut le SJMN. (ST-Presse:18/09/98) http://www.france-science.org http://www.sjmercury.com
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Pour le fisc, le commerce électronique constitue un vrai casse-tête. Comment récupérer les taxes, et notamment la TVA, qui s'appliquent aux ventes de biens et services par Internet ? En traquant les internautes jusque dans leurs comptes bancaires et les traces qu'ils laissent chez les transporteurs. Ces pistes sont évoquées dans le rapport que vient de publier le Conseil d'Etat Le diagnostic est sévère : les règles régissant la TVA sont " inadaptées ou difficiles à mettre en oeuvre sur Internet ". Tant la composante géographique du commerce électronique que la diversité des régimes de taxation rendent la collecte peu aisée. Lorsqu'il y a une livraison physique, peu de problèmes se posent : les douanes veillent. Mais pour le téléchargement (de logiciels ou d'enregistrements musicaux par exemple), tout se corse : est-ce un service ou, comme le pensent les américains, un " bien virtuel " ? Dans les deux cas, les douanes ne peuvent guère contrôler les flux. En France, le code des impôts retient la notion de prestation de service au titre de " traitement de données et fourniture d'informations ". Même lorsque les règles sont claires (un client français qui achète à l'étranger doit payer la taxe), le recouvrement de la TVA n'a rien d'automatique, surtout lorsque c'est le vendeur qui doit payer (dans le cas où l'acheteur n'est pas assujetti à la TVA) : " lorsque le destinataire est redevable, il sera difficile de prélever sans déclaration spontanée, compte tenu de la difficulté à identifier l'acheteur et la transaction en ligne. Lorsque le prestataire est redevable, il sera encore plus difficile de prélever la taxe du fait de la localisation ", souligne le rapport.Face à cette situation deux mesures concrètes sont proposées. D'une part, "développer de nouveaux systèmes de contrôle avec les transporteurs de fret express, ce qui suppose de pouvoir accéder à leurs systèmes informatiques" D'autre part, faire jouer un nouveau rôle aux banques et intermédiaires financiers, qui procéderaient à des retenues à la source sur les transactions par carte de crédit vers l'étranger. Un chantier que les banquiers ne voient guère d'un bon oeil : la plupart d'entre eux estiment que leurs établissements " sont débordés par les missions d'auxiliaire fiscal " et ne souhaitent pas s'engager plus avant dans cette voie " sans être rémunérés " pour ce service. Le Conseil d'Etat reconnaît que cette mesure suppose que les banques acceptent de transmettre ces informations, et un encadrement juridique strict pour veiller au respect du secret bancaire ". Les internautes bénéficient donc d'un répit. Mais la passoire fiscale d'Internet risque de n'être que temporaire : les acheteurs en ligne devront un jour passer systématiquement à la caisse. (Le Monde Informatique(21/09/98)
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Eurostat, l'Office statistique des Communautés européennes a décidé de publier à partir de lundi sur Internet plus de 100 indicateurs clés à court terme sur la zone euro ."Les indicateurs euro fourniront des données statistiques rapides et fiables indispensables pour la zone euro aux onze Etats-membres de l'euro, au conseil des quinze ministres européens des finances, à la Banque Centrale Européenne (BCE) et à la Commission européenne ainsi qu'aux marchés financiers, aux entreprise et au public" a précisé Yves Thibault de Silguy, commissaire européen chargé des questions monétaires en présentant ces euro-indicateurs."Les mises à jour seront effectuées quotidiennement à l'heure de midi pour permettre à tous les décideurs d'obtenir en permanence toutes les dernières informations disponibles sur l'évolution à court terme de la zone euro" a-t-il ajouté. Les indicateurs couverts comprennent les statistiques des comptes nationaux (PIB, dépenses privées et publiques de consommation), les indicateurs monétaires et financiers (croissance de la masse monétaire, taux d'intérêt à trois mois), le Commerce extérieur (importations, exportations, balance commerciale), la balance des paiements, les prix, la production industrielle, les chiffres d'emploi et de chômage, le déficit et la dette publique et enfin les indicateurs du climat économique, de confiance dans l'industrie, la construction, le commerce de détail et des consommateurs. http://europa.eu.int/eurostat
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Un accès à l'internet à haute vitesse et bon marché devrait bientôt devenir réalité pour les consommateurs. Une nouvelle technologie sans-fil, présentée aujourd'hui par Qualcomm, pourrait être employée dès l'année prochaine et concurrencer les technologies utilisées par les câblopérateurs et les opérateurs téléphoniques. Le fournisseur d'équipements de téléphonie cellulaire a annoncé que son procédé était, par rapport aux modems 56k actuels, 30 à 50 fois plus rapide pour la voie descendante (vers l'utilisateur), et 3 fois plus rapide pour la voie montante (en provenance de l'utilisateur). Des essais sur le terrain sont prévus dès le début de l'année prochaine avant une mise en service à la fin de 1999. Cependant, quelle que soit la qualité de la technologie de Qualcomm, les opérateurs de téléphonie cellulaire vont devoir effectuer des investissements considérables dans leurs réseaux, afin d'augmenter en particulier le nombre d'antennes, s'ils souhaitent proposer des services fiables à haute vitesse. (ST-Presse:23:09/98) http://www.france-science.org
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Après le "walkman", voici l'ordinateur qui se porte à la ceinture. IBM vient en effet de présenter ,à la Foire IBM de Tokyo, le prototype de ce que sera peut être l'ordinateur du XXI eme siècle. Le PC "portable" a une taille comparable à celle d'un "diskman". Il est muni du nouveau mini-disque dur d'IBM de 340 Mo, d'un processeur Intel 233 Mhz et de 64 Mo de mémoire vive. L'ordinateur possède aussi une petite souris et un écran de trois pouces. Un microphone peut utilisé avec le système de reconnaissance de la voix d'IBM. Cette machine est munie d'un petit écran "main libre" haute définition de 480000 pixels Développé au laboratoire japonais d'IBM, le prototype fonctionne avec le système d'exploitation Windows 98. Selon ses concepteurs, il dispose des mêmes fonctions qu'un agenda électronique mais avec une puissance et une connectivité incomparablement. plus grande. IBM destine cet ordinateur au secteur professionnel, mais comme le dit Russell Budd, l'un des responsables de la recherche chez IBM,"personne ne peut prévoir comment les gens utiliseront un tel appareil. Qui aurait pensé, avant que Sony n'invente le walkman, qu'un jour des millions de personnes porteraient une radio à la ceinture". http://www.ibm.com/News/l (brève rédigée par @RT Flash)
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AMD lance aujourd'hui aux États-Unis un processeur K6 pour portables cadencé à 300 MHz pour 229 dollars (environ 1 200 francs), prix de gros au mille. Une stratégie qui pourrait accélérer le mouvement lent mais sûr en faveur des portables à moins de 1 500 dollars (environ 7 500 francs). Par comparaison, le processeur Pentium II 300 Mhz pour portables introduit au début du mois s'élève à 637 dollars (plus de 3 300 francs). Compaq prévoit déjà d'inclure le K6 300 MHz dans ses portables Presario à compter du début octobre, et d'autres fabricants s'apprêtent à suivre son exemple. (ZD-Net/22/09/98) http://www.zdnet.fr http://www.amd.com/
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La France peut se flatter d'avoir les micro-ordinateurs les moins chers du monde, affirme une étude du cabinet GfK publiée mardi, qui prédit qu'au moins 120.000 PC à moins de 6.000 francs TTC seront vendus d'ici la fin de l'année. Après avoir lancé en 1996 le PC à moins de 6.000 francs, puis à moins de 5.000 francs en 1997, les enseignes françaises ont battu un nouveau record mondial, en présentant les micro-ordinateurs à moins de 4.000 francs, véritable "choc de la rentrée", selon le GfK. Les consommateurs se sont rués sur cette nouvelle offre dès son lancement (début août): durant ce seul mois, 47.000 micro-ordinateurs ont été écoulés. Sur la même période de 1997, seuls 31.000 PC (alors à 4.990 francs) avaient été vendus. Le nombre des PC commercialisés atteindra 120.000 pour les appareils à moins de 6.000 francs d'ici la fin de l'année. (AFP/23:09/98) http://www.actualinfo.com/
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Aux USA les constructeurs de P commencent à s'interroger sérieusement sur le prix excessif de Windows 98 par raport au prix des PC d'entrée de gamme. Ils soulignent que pour les PC les moins chers , Windows 98 représente 20 % du prix de la machine ce qui constitue un frein à la vente de ce type d'ordinateurs. Les principaux constructeurs de PC à bas prix presse donc Microsoft de sortir rapidement une version allégée, et moins chère, de Windows 98 .Mais pour l'instant Microsoft a fait savoir qu'il n'envisageait pas de baisser ses tarifs. "De tous les éléments d'un ordinateur, le logiciel est le moins cher à fabriquer mais à l'arrivée nous devons verser 80 dollars à Microsoft par licence pour un PC qui n'en coûte que 399"souligne Randy Scott, Vice Président de IBC. Celui ci ajoute "malheurement nous n'avons pas le choix car Microsoft contrôle presque 95 % des systèmes d'exploitation des PC". Il est vrai qu'avec l'arrivée de Windows NT en 99, Microsoft de vendre 122 millions de systèmes d'exploitation, contre 85,5 en 98.Quant aux machines qui tournent sans Windows, elles ne seront plus que 7 millions en 99, contre 8 millions en 98. (Techweb/19:09/98) http://www.techweb.com (brève rédigée par @ RT Flash)
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Il y a tout juste trente-trois ans, la société Intel n'est pas encore née et Gordon Moore, alors président de Fairchild, fait une constatation originale : chaque nouvelle génération de composants mémoires créés dans les labos de la société contient approximativement le double de capacité que la précédente. Et leur développement nécessite à chaque fois entre dix-huit et vingt-quatre mois. A ce compte-là, pense Gordon Moore, la puissance des machines ne peut que s'accroître de façon exponentielle. La loi de Moore est née. Pour Gordon Moore, soixante-neuf ans et désormais chairman emeritus d'Intel : " Les progrès réalisés dans notre domaine nous permettent d'envisager des générations de composants jusqu'à une finesse de gravure de 0,05 micron, soit encore une bonne quinzaine d'années. En réalité, la limite est purement fondamentale ", estime-t-il. Et après ? " Alors, la vitesse d'innovation pourrait se ralentir à raison d'une génération de composants tous les quatre ans. " Parmi les nouvelles technologies de gravure envisageables : l'ultra-violet extrême, les rayons X, le laser... Quoi qu'il en soit, le silicium pourvoira encore longtemps aux besoins de l'industrie mondiale des semi-conducteurs : " Le remplacement d'une technologie par une autre s'avérerait extrêmement complexe et onéreuse ", déclare-t-il. Par ailleurs, le marché a continuellement besoin de puissance : " Les nouveaux logiciels, les algorithmes développés pour les fonctions de cryptage-décryptage, de compression et décompression de données, les applications liées à la reconnaissance vocale nécessitent des puces de plus en plus performantes ", explique Gordon Moore. (La Tribune/17/09/98) http://www.latribune.fr/tribjour/indextri.html
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Le silicium... ou, plus vulgairement, le sable. Cette matière qui couvre 28 % de la croûte terrestre est à l'origine du succès d'Intel, le numéro un mondial du microprocesseur car avant d'être un semi-conducteur, ce concentré de technologie à l'état pur se matérialise sous la forme de minuscules vignettes gravées sur un disque de silicium lui-même découpé dans de longs cylindres noirs argent produits par l'industrie chimique. Lorsque, le 15 novembre 1971, la firme californienne commercialise son premier microprocesseur, le 4004, elle ne se doute probablement pas de la période fastueuse qui s'ouvre à elle. Plus d'un quart de siècle au cours duquel Intel va régner sans partage sur l'industrie des semi-conducteurs dédiés à la micro-informatique : depuis les premiers PC d'IBM à la fin des années 70 jusqu'aux plus puissants serveurs actuels, imposant au marché ses normes et sa technologie, ses générations consécutives de puces toujours plus rapides, aux gravures toujours plus fines. Quelques chiffres, histoire d'apprécier le chemin parcouru : si le 4004 intègre 2.300 transistors - bel exploit pour l'époque ! -, les processeurs les plus récents (Pentium II ou Celeron) en possèdent quelque 7,5 millions. Et si la loi de Moore - baptisée ainsi suite aux observations de Gordon Moore, cofondateur d'Intel selon lesquelles le nombre de transistors sur une puce double tous les dix-huit mois - est respectée, le cap des 100 millions de transistors sur une seule puce devrait être dépassé dans moins d'une décennie. Cette prouesse est rendue possible précisément grâce aux progrès réalisés dans le domaine de la gravure : 10 microns (µ) quand les premiers 486 sortent des " fab " - les usines - d'Intel en 1989 contre 0,25 µ pour les dernières générations de Pentium. Dès l'an prochain, des puces exploitant la technologie 0,18 µ seront sur le marché. Et les ingénieurs, qui repoussent sans cesse les limites de l'infiniment petit se préparent à passer la barrière des 0,1 µ, soit le millième de l'épaisseur d'un cheveu humain... Le hic, ce sont les coûts nécessaires pour passer d'une génération à l'autre. Le ticket d'entrée d'une usine de 0,25 µ se situe entre 2,5 et 3 milliards de dollars et la génération suivante, 0,18 µ nécessitera entre 3 et 3,5 milliards de dollars. Les possibilités offertes par l'intégration permettent désormais aux industriels de répondre aux besoins d'un marché où la notion de communication, de mise en réseau, devient fondamentale : " Si, aujourd'hui encore, la puissance reste déterminante, le critère fondamental de demain sera celui de la communication. Or, ces deux besoins deviennent nomades, Internet est devenu le produit collectif. On est entré dans un marché de masse qui ne correspond plus au modèle Intel ", estime Jean-Philippe Dauvin, vice-président et responsable des études économiques au sein du groupe franco-italien STMicroelectronics. En cela, Internet est en train de modifier notre environnement de façon prodigieuse en devenant, d'une certaine manière, le dénominateur commun de la plupart des outils et terminaux déjà sur le marché. Si le PC représentait encore l'an dernier 96 % du marché des plates-formes d'accès à Internet aux Etats-Unis, le nombre et la nature des terminaux reliés au réseau ne cessent d'augmenter : depuis les décodeurs TV jusqu'aux téléphones mobiles en passant par les pagers permettant la réception et l'envoi de messages, les petits ordinateurs de poche, type Psion ou PalmPilot, les consoles de jeu vidéo... Selon cette étude, ces terminaux nomades représenteront en 2002 près de 50 % des plates-formes d'accès à Internet. L'évolution des moyens de communication, leurs déclinaisons en autant de terminaux dispersés mais dotés d'intelligence, connectables, capables de communiquer entre eux ou d'aller chercher via Internet des informations stockées sur serveurs risquent bel et bien de sonner, d'ici quelques années, le déclin du marché du micro-ordinateur et de ceux qui l'ont développé, en premier lieu, le duo Intel-Microsoft. Bien malin celui qui, dès aujourd'hui, serait capable d'annoncer avec précision l'apparence et l'éventail des capacités que pourraient prendre d'ici cinq ans un micro-ordinateur, un téléphone mobile ou un décodeur TV. Mais une chose paraît déjà acquise : loin de s'orienter comme Eckhard Pfeiffer, le patron de Compaq l'avait prédit il y a quelques années vers un modèle centré autour du PC, la société de l'information s'achemine vers un univers peuplé de terminaux aussi différents qu'intelligents et conçus par des fabricants n'appartenant pas nécessairement à la nébuleuse informatique. (La Tribune/17/09/98) http://www.latribune.fr/
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Un téléphone portable doublé d'un agenda électronique de poche Palm Pilot verra le jour à la mi-1999. L'initiative en revient à la société Qualcomm, fabricant de téléphones numériques, qui, la première, a songé à fusionner ces deux outils. L'appareil baptisé pdQ ressemblera à un ordinateur de poche Palm Pilot classique, mais doté d'une antenne et d'un clavier téléphonique. Les utilisateurs pourront accéder à Internet et à leurs messageries e-mail, tout en conservant les fonctions du fameux organiseur : agenda, carnet d'adresses, etc. L'engin mesurera 15,5 cm de long sur 6,35 cm de large, pour un poids d'environ 230 g. (ZD-Net/24/09/98) http://www.zdnet.fr
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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Un étudiant en astronomie de l'Université d'Arizona, Phil Hinz, a mis au point un remarquable système d'observation astronomique qui devrait permettre pour la première fois d'observer directement des planètes situées en dehors de notre système solaire. Le système mis au point par Hinz repose sur l'utilisation conjointe de deux télescopes et du décalage interférométrique de la lumière captée.Grâce à ce procédé, on va enfin pouvoir surmonter l'obstacle redoutable constitué par la luminosité des étoiles autour desquelles gravitent les planètes très éloignées, luminosité plusieurs millions de fois plus grande que celle des planètes à observer. Jusqu'à présent on ne pouvait détecter ces planètes qu'indirectement, en détectant les perturbations du champ gravitationnel qu'elles provoquent. Cette méthode complexe n'a permis de détecter qu'une quinzaine de planètes en dehors de notre système solaire, c'est dire si l'invention de Hinz est accueillie avec enthousiasme par le milieu scientifique. Une centaine d'étoiles, situées dans un rayon de 30 années-lumière de la Terre vont prochainement pouvoir être observées en utilisant cette nouvelle technique. Un autre astronome, Nick Woolf, qui travaille à l'observatoire de l'Université Steward pense qu'avec la méthode de Hinz, on pourra non seulement observer de nombreuses planètes mais également, dans certains cas, détecter la présence de vie sur celles-ci en analysant leur rayonnement spécifique, qui permettra d'obtenir certaines indications sur la composition de leur atmosphère. (Wired/20/09:98) http://www.wired.com/ (brève rédigée par @RT Flash)
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Qu'est-ce qui pèse 15 kg, mesure trois mètres d'envergure et peut, sans aucune assistance humaine, traverser l'atlantique en 26 heures? Une aérosonde américaine nommée Laima. Un autre drône, le Pathfinder Plus, construit par la NASA est parvenu à 24,5 km d'altitude, uniquement à l'aide de l'énergie solaire! Enfin, le dernier avion de reconnaissance de l'armée américaine, le Global Hawk, est capable de parcourir 24000km en 40 heures ! Avec de telles performances, ces drônes vont pouvoir remplir, de très nombreuses missions, observation détection, surveillance, télécommunications, et cela pour un coûut bien inférieur à celui du satellite. (Le Monde/20/09/98) http://www.lemonde.fr
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Une équipe de chirurgiens internationaux a réalisé, pour la première fois au monde, les 23 et 24 septembre à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon ,une greffe de la main d'un donneur sur un homme de 48 ans amputé en 1989l. Le patient qui a reçu la greffe est un homme d'affaires australien, Clint Hallam, 48 ans, domicilié à Perth. Sa main avait du être amputée en 1989 après un accident de tronçonnage. Le donneur multiorgane est anonyme. Selon le communiqué de l'équipe de chirurgiens, cette première allogreffe réalisée dessine "un espoir pour les millions de victimes d'accidents du travail, d'accidents domestiques, rescapés de guerre et des mines et pour ceux nés avec des malformations congénitales". La main et la partie inférieure de l'avant-bras du donneur ont été greffés en suturant toutes les artères, veines, nerfs, tendons, muscles et la peau après fixation des deux os de l'avant-bras. L'équipe chirurgicale, dirigée par le Pr Jean-Michel Dubernard, chef du service de chirurgie de transplantation de l'hôpital Edouard Herriot et le professeur Earl Owen, directeur du centre de microchirurgie de Sydney, était composée de spécialistes mondiaux en microchirurgie, orthopédie et chirurgie de transplantation. (Le Progrès/24/09/98) http://www.leprogres.fr/
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Campbell Aird, un hôtelier de 47 ans, amputé du bras droit depuis seize ans à la suite d'un cancer, est "la première personne au monde à recevoir un membre bionique motorisé". Cette prouesse est due à une équipe de l'hôpital Margaret Rose, d'Edimbourg. Truffé de microprocesseurs, de circuits de contrôle et autres moteurs miniaturisés, ce bras pèse moins de 2 kg. Les diverses articulations (épaule, coude, poignet) sont parfaitement mobiles, assure le quotidien britannique. L'énergie est fournie par une batterie rechargeable située au niveau du biceps. Le tout est recouvert d'une "peau" en fibre de carbone qui contient des capteurs permettant de détecter les caractéristiques des objets. D'autres détecteurs sont destinés à recueillir les signaux nerveux électriques qui continuent d'être envoyés par le cerveau au membre amputé. Toutes ces informations sont traitées par des microprocesseurs qui permettent d'actionner le bras selon la volonté du patient. Ainsi, "pour la première fois en seize ans, l'heureux Campbell Aird a réussi à lacer ses chaussures". Cette petite merveille est le fruit d'une dizaine d'années de recherches, et son coût est évalué à environ 1 million de FF. (Courrier International/18/09/98) http://www.expansion.tm.fr/courrier/hebdo
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Un régime alimentaire riche en fruits, légumes et céréales permet de limiter le risque de congestion cérébrale, particulièrement chez les personnes qui souffrent d'hypertension artérielle, indiquent des chercheurs américains. "Cet effet bénéfique semble dû à la haute teneur en potassium de ce régime mais d'autres éléments contenus dans les fruits et légumes pourraient aussi contribuer à réduire le risque de congestion cérébrale", a expliqué l'auteur principal d'une étude, le docteur Albert Ascherio, de l'Université de Harvard (Massachusetts). En suivant pendant huit ans 43.738 hommes qui ne souffraient pas de problèmes cardio-vasculaires, les auteurs de l'étude ont observé que ceux qui consommaient les plus grandes quantités de potassium, couraient en moyenne 38% moins de risques d'être victimes d'une congestion cérébrale que ceux qui en ingéraient le moins. Cet effet a été particulièrement notable pour les sujets souffrant d'hypertension artérielle, chez qui le régime alimentaire riche en potassium a provoqué une chute de 60% du risque de congestion cérébrale. Les aliments les plus riches en potassium sont les tomates, épinards, bananes et oranges. Aux Etats-Unis, 700.000 personnes sont frappées chaque année de congestion cérébrale, une affection qui se produit lorsque l'irrigation sanguine du cerveau est brutalement interrompue. Avec plus de 150.000 morts par an, cet accident constitue la troisième cause de mortalité chez les adultes américains. (AFP/22:09:98) http://www.actualinfo.com/
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Les progrès accomplis dans le traitement des maladies coronariennes ont permis de réduire de façon significative la mortalité causée par ce type d'affections aux Etats-Unis, indiquent des chercheurs dans l'hebdomadaire New England Journal of Medicine. Le taux de mortalité des personnes atteintes de maladie coronarienne a chuté de 28% chez les hommes, passant de 3,1 décès pour 1.000 cas en 1987 à 2,2 décès pour 1.000 cas en 1994, et de 31% chez les femmes, passant de 1,1 à 0,9 décès pour 1.000 cas entre les mêmes dates, selon l'étude dirigée par Wayne Rosamond, de l'université de Chapel Hill (Caroline du Nord). Au cours de la même période, le nombre d'hospitalisations pour infarctus du myocarde est resté quasiment identique, ce qui suggère que le recul de la mortalité observé, a pour principale cause l'amélioration des soins, écrivent les auteurs de l'étude. "La stabilité du nombre de cas et le recul du taux de mortalité des maladies coronariennes confirment que les progrès dans la qualité des soins et dans la prévention sont les causes essentielles du phénomène observé", indiquent-ils. Selon des statistiques de l'Association américaine du coeur (AHA), les maladies coronariennes ont provoqué en 1995 la mort de 481.287 personnes aux Etats-Unis. Ces affections -- essentiellement l'infarctus et l'angine de poitrine -- constituent la principale cause de mortalité des adultes américains, hommes et femmes. (New England Journal of Medicine/24/09/98) http://www.pharmacy.umab.edu/
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Deux chercheurs du Medical College of Georgia à Augusta, pensent avoir découvert la raison pour laquelle l'embryon n'est pas attaqué par le système immunitaire de la mère, alors que celui-ci est chargé de la défendre contre l'intrusion de tissus étrangers. Le résultat des recherches de David Munn et Andrew Mellor montrent que bébé met les défenses de la mère hors service localement grâce à une enzyme présente dans le placenta, l'IDO, qui dégrade un acide aminé appelé tryptophane. A cause de cette enzyme, les lymphocytes T, dont le triptophane est un nutriment essentiel, ne pourraient plus y avoir accès et jouer leur rôle d'initiateur de la réponse immunitaire de l'organisme. Cette découverte présente un très grand intérêt dans la compréhension des mécanismes de régulation du système immunitaire, et pourrait conduire à la mise au point de nouveaux médicaments pour éviter le rejet des allogreffes, et de traitements contre les maladies auto-immunes. (S&T Presse/18.09./98) http://www.france-science.org
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Homme |
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Anthropologie et Sciences de l'Homme
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Rhône-Poulenc vient d'annoncer le lancement d'un nouveau fonds de capital-risque, le fonds Auriga, doté de 400 millions de francs, qui doit intervenir pour moitié dans le domaine des sciences de la vie et pour moitié dans le domaine des technologies de l'information et des matériaux. Les principaux actionnaires sont, outre Rhône-Poulenc , Danone, Axa, le Fonds européen d'investissement, Mitsui et le fonds américain Investment advisers. En 1988, 177 000 entreprises ont été créées en France. Dix ans plus tard, près d'un tiers d'entre elles ont disparu, et 686 engrangent un chiffre d'affaires annuel supérieur à 50 millions de francs. Au Royaume-Uni, les entreprises âgées de dix ans qui dépassent 50 millions de francs de chiffre d'affaires sont deux fois plus nombreuses qu'en France. (Agence pour la création d'entreprises:18:09/98) http://www.apce.com
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L'Agence universitaire de la Francophonie a déjà reçu 207 projets. Les coordonnateurs des projets proviennent de 21 pays et leurs partenaires sont originaires de 52 pays et 894 départements d'université, laboratoires, centres de recherche, associations, entreprises privées ont répondu ensemble à cet appel à proposition. Pendant l'été ! La durée moyenne des projets est de 20 mois et le budget moyen demandé à l'Agence est de 570 766 FF. Le succès de cet appel démontre, comme cela avait été le cas en mars 1998 lors de l'appel autour du projet " Université virtuelle francophone ", l'intérêt et la mobilisation de la communauté scientifique ainsi que sa volonté de participer au développement des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication dans l'enseignement supérieur et la recherche. La procédure de sélection des projets se déroule de la façon suivante : -* le 23-25 septembre 1998 : réunion du Comité d'experts pour avis technique et scientifique. Le Comité d'experts transmet ses avis au Conseil d'orientation de l'UVF. -* Le 1er et le 2 octobre 1998 : réunion du Conseil d'orientation qui prend connaissance des avis et propose une sélection au Conseil scientifique de l'Agence. -* Le 15 octobre1998 : mise en ligne sur www.refer.org et sur www.aupelf-uref.org de la sélection des projets proposée au Conseil scientifique -* Le 22-24 octobre 1998 : réunion du Conseil scientifique de l'Agence universitaire de la francophonie qui effectue un choix parmi les projets sélectionnés. -* Le15-16 novembre 1998 : réunion du Conseil d'administration de l'Agence et annonce le 23 novembre sur les sites www.refer.org et www.aupelf-uref.org des projets soutenus. Le bilan de l'appel à proposition est en ligne sur http://www.aupelf-uref.org.
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Dans la classe de CE2 de l'école des Peupliers, à Vaucresson, les élèves âgés de 8 à 9 ans rechignent à descendre en récréation : ils ne veulent pas quitter leurs ordinateurs. Douze machines trônent dans la classe. " Un ordinateur pour deux élèves, c'est fabuleux " : Pierre Dieny affiche une fierté méritée. Cet enseignant de 39 ans s'est lancé dans l'informatique avec ses élèves il y a deux ans, après s'être passionné pour les innovations pédagogiques de la méthode Freinet. Faute de crédits, Pierre Dieny a fait appel à la générosité des parents et s'est retroussé les manches, avec l'aide des enfants. " Je négociais le prix des gâteaux dans les supermarchés pour les vendre aux récréations. J'ai récolté 10 000 francs ! ", se souvient-il. Depuis, il a obtenu par la faculté de Jussieu un accès à Internet et a créé un site avec ses élèves. Pierre Dieny s'étonne du changement d'attitude des parents : " Ils me regardaient comme un martien, aujourd'hui ils me soutiennent. Ils ont compris que leurs enfants ont besoin de l'informatique. " Cette année, 19 de ses élèves sur 24 ont un ordinateur chez eux : " Du jamais vu, une réelle explosion. Certes, ils sont souvent issus de milieux favorisés, mais avec les ordinateurs à 4 000 francs... " Pour lui, le bouleversement à venir dans l'enseignement est incommensurable. " Nous ne serons plus des dispensateurs de savoir mais des tuteurs. Il s'agit d'aider l'enfant à être le meilleur de lui-même et de le guider. Le jeune instituteur a complètement intégré l'ordinateur dans ses leçons. Dans cette classe de CE2 où l'on se perfectionne en lecture et en écriture, les élèves passent trois heures par semaine devant l'écran. Fini les cours magistraux sur la préhistoire, les enfants réunissent des questions sur la période et trouvent les réponses sur Internet, dans les logiciels éducatifs ou en interrogeant des historiens par e-mail avant de les exposer oralement. Transformés, les cours de géographie : " Nous avons participé à un projet d'études sur l'état du temps avec quinze écoles du monde entier. On était connecté avec l'Afrique du Sud, le Canada, la Floride... Une manière efficace d'aborder les différents climats ", explique Pierre Dieny. Chaque enfant apprend à se servir du traitement de texte, tape des exposés et des comptines. Et que personne ne dise à cet enseignant que l'ordinateur tue l'écrit : " Les enfants écrivent des centaines de textes. " Margot, 8 ans, romancière en herbe, transcrit le Fantôme du grenier ", conte qu'elle a imaginé la veille : " Je préfère écrire avec le clavier. C'est plus amusant, et puis on peut se tromper et corriger facilement. " Thomas, appliqué, vérifie les résultats de ses calculs : " Je le fais ici. A la maison, c'est la bataille pour l'ordinateur. " Alexandra, experte, aide ses camarades à trouver les bonnes touches. Pierre Dieny est satisfait : " Je ne suis plus le seul référent, ils font aussi appel les uns aux autres. On apprend beaucoup en se trompant, en communiquant avec autrui. " (Nouvel Observateur:24:09:98) http://www.nouvelobs.com/ http://www.acversailles.fr/etabliss/peupliers
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Différents partenaires industriels, associés à des chercheurs universitaires, sous la houlette du conseil régional Poitou-Charentes, ont mis au point une nouvelle voiture électrique aux performances inédites, puisqu'elle dépasse 200 kilomètres d'autonomie (80 actuellement). Tous sont réunis depuis plusieurs années au sein du programme régional Védélic. Ce prototype assemblé par le groupe Heuliez dans les Deux-Sèvres, à partir d'une carrosserie de 106 Peugeot, porte le nom de code " P 4 ". Sous le capot, on découvre un nouveau groupe motopropulseur électrique, conçu par Leroy-Somer. Ce moteur synchrone à aimants permanents offre une amélioration sensible du rendement. Dans le coffre, un nouveau système de batteries de 30 modules lithium-ion a été développé par la Saft, alors que Sagem a fourni une électronique de commande très performante. Batteries et groupes motopropulseurs ont été testés sur les bancs de l'école d'ingénieurs EIGSI de La Rochelle. (La Tribune/24/09/98) http://www.latribune.fr/l
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