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Edito
Sachons sortir de nos égoïsmes
Le procès qui s'est ouvert ces jours derniers à Pretoria entre le Gouvernement sud-africain et les principaux laboratoires pharmaceutiques mondiaux devrait beaucoup plus retenir notre attention que le développement de la fièvre aphteuse dans le cheptel français. D'un côté, il en va du sort, de la mort devrais-je dire, de dizaines de millions d'êtres humains qui seront inexorablement emportés par le Sida si rien n'est rapidement entrepris, alors que dans notre France douillette nous sommes submergés à la télévision et à la radio depuis bientôt une quinzaine de jours par l'éventuelle diffusion d'une épizootie qui, par définition, ne peut toucher que les animaux et dont on sait pertinemment, heureusement, qu'elle ne provoquera pas directement la mort d'un seul être humain. Je dis bien « directement » car si au nom du principe de précaution que le politique pratique dans un tel contexte avec un certain manque de discernement, cette épidémie de fièvre aphteuse (dont aucun foyer n'a encore été constaté à ce jour en France) pourrait provoquer des morts par suicide chez les agriculteurs tant la désespérance est grande chez eux quand ils voient des bêtes brûlées par milliers sur des bûchers, et qu'ils assistent après l'ESB à une démolition en règle du socle sur lequel s'appuie toute leur vie. Mais pourquoi diable, dans nos démocraties, les responsables des nations nanties du Monde n'appliquent-ils pas, avec la même ardeur, le principe de précaution à l'ensemble de l'Humanité ? S'il en était ainsi, les dirigeants des pays les plus développés prêteraient certainement une plus grande attention à ce qui se passe actuellement dans les pays les plus pauvres de notre planète. Revenons à Pretoria. Là-bas s'est engagé depuis 1997, sur l'initiative du Président Mandela, un bras de fer entre le Gouvernement sud-africain et les plus grands laboratoires pharmaceutiques. Ceux-ci commercialisent dans les pays développés pour un coût annuel de 70 000 Francs (pour la seule fourniture de la trithérapie) de quoi « endormir » le Sida chez les malades atteints par le terrible rétrovirus. Or, quand on sait que les revenus moyens annuels d'un foyer africain sont inférieurs à 6.000 Francs, on prend conscience que les pays les plus pauvres ne pourraient accéder à ces médicaments qui seuls peuvent les sauver, s'ils devaient payer les mêmes sommes qu'un européen ou un américain pour accéder à la trithérapie. En Afrique du Sud, une personne sur cinq vit avec le virus du Sida et 10 % de la population, soit 4,2 millions de personnes, sont séropositives. Imaginons qu'il y ait en France quelque 6 millions de personnes atteintes du Sida. Avons-nous encore la capacité d'imaginer l'angoisse indicible qui aurait saisi notre Pays ? Et pourtant c'est bien la situation dans laquelle se trouve non seulement l'Afrique du Sud mais l'ensemble du continent noir pour lequel les experts nous avertissent que nous pourrions constater plus de 100 millions de morts par le Sida si rien n'était fait. Ainsi, par exemple, par le seul développement de cette effroyable maladie, la moyenne de la durée de vie d'un être humain dans certains pays d'Afrique noire a baissé de 7 ans pour revenir en dessous de 30 ans alors que nous, dans notre monde qui devient de plus en plus irréel tant il se complait à ignorer la situation réelle de la planète sur laquelle nous vivons, nous sommes heureux de constater que nous gagnons un trimestre de vie en plus chaque année...Pour réagir devant une telle situation, des pays comme l'Inde, le Brésil ou l'Afrique du Sud, souvent aidés par des ONG, dont certaines sont d'origine française comme MSF, ce qui nous fait honneur, ont décidé de trouver des voies pour faire en sorte que leurs habitants puissent accéder à la trithérapie à des coûts supportables par leurs populations. C'est ainsi qu'un laboratoire indien s'est engagé à fournir à l'Afrique du Sud pour un coût annuel de 4.000 Francs environ, sous forme de génériques, une trithérapie qui revient à 70.000 Francs dans nos pays nantis. Et c'est là où le bât blesse. Au nom des grands principes qui défendent la propriété intellectuelle, les grands laboratoires pharmaceutiques s'opposent à ce « bradage » de la trithérapie auprès des pays africains. Si la propriété intellectuelle doit être défendue car sans cela il n'y aurait plus de recherche donc plus de création, par contre, quand ce refus des pays riches envers les pays pauvres pourrait être qualifié de non-assistance à peuple en danger, ne serait-il pas urgent que les responsables politiques occidentaux, si promptes à appliquer le principe de précaution, prennent conscience sans retard de la gravité de la situation ? Si rien n'était entrepris, rien n'empêcherait que dans des temps qui maintenant pourraient être courts, les dirigeants des pays les plus avancés et les responsables des grands laboratoires pharmaceutiques soient traînés devant les tribunaux internationaux pour avoir laissé se développer un holocauste contre les pays pauvres (comme le dit Zachie Achmat, président de l'ONG sud-africaine Treatment Action Campaign) alors qu'ils avaient les moyens matériels de l'empêcher s'ils en avaient la volonté. Si à cela nous ajoutons les céréales génétiquement modifiées que nous livrons à ces pays pour qu'ils ne puissent pas les cultiver, le véritable pillage de matière grise que les pays les plus développés opèrent auprès de certains de ces pays pauvres qui se saignent pour former des ingénieurs, des docteurs ou des techniciens et la fracture informationnelle, technologique, sociale, économique et culturelle qui se creuse à une vitesse effrayante entre les pays riches et les pays pauvres, il faut bien que nous ayons conscience que la cause des pays nantis deviendra vite indéfendable devant l'opinion mondiale. Au-delà de la morale, ce problème va prendre d'autant plus d'acuité qu'en terme de nombre d'habitants de notre Terre, comme vient de le confirmer une étude publiée ces jours derniers par l'ONU (voir brève ci-dessous), la population des pays en voie de développement devrait passer de 4,9 milliards en 2000 à 8,2 milliards en 2050 alors que la population des pays les plus développés devrait stagner à 1,2 milliard entre 2000 et 2050. Nous vivons trop dans nos égoïsmes. Nos peuples éblouis par des médias qui ont trop souvent des comportements irresponsables sont frappés de cécité. Il nous faut très vite réagir car le réveil risquerait d'être terrible. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Information et Communication
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La télévision sur Internet repose sur le principe du « streaming », une technologie permettant à un ordinateur connecté à Internet de recevoir des images et du son sans avoir à télécharger le fichier au préalable. Le logiciel de navigation doit faire appel à un programme annexe, un plug-in, disponible en ligne gratuitement. Les plus répandus aujourd'hui sont RealPlayer, de RealNetworks, Windows Media Player, de Microsoft, et QuickTime, d'Apple. La qualité d'image offerte par le streaming est loin de rivaliser avec celle d'un poste de télévision, mais elle est suffisante pour afficher une image de taille réduite avec une fluidité acceptable, en particulier si l'on dispose d'une ligne à haut débit. Actuellement, en France, moins de 200 000 personnes disposent de ce type de connexion, par câble ou ADSL. Ce chiffre est cependant, appelé à augmenter rapidement, et c'est là que les pionniers de la «Net télé» espèrent rafler la mise. « L'apparition de la télécommande et la multiplication des postes dans les foyers avaient déjà contribué à faire évoluer la télévision d'un média collectif vers un média individuel, analyse Jacques Rosselin. La possibilité de diffuser sur le Web ne fait qu'accélérer cette tendance. Internet permet la télé à la carte. C'est une révolution considérable dans le domaine de l'audiovisuel. » Selon le patron de CanalWeb, malgré ses limitations, le Net offre un modèle économique adapté à la création de chaînes thématiques : « Internet permet de réduire non seulement les coûts de diffusion, mais aussi ceux de production : nous pouvons satisfaire le spectateur avec deux heures de programmes par semaine, puisqu'il peut aussi voir les émissions archivées. Nous ne sommes plus dans une logique de diffusion mais dans une logique de stock. » CanalWeb, qui a réuni à ce jour un capital de 150 millions de francs environ, a réalisé l'an passé 10 millions de francs de chiffre d'affaires grâce à la publicité et aux prestations vendues à des sociétés. L'entreprise dispose de ses propres serveurs Web. Elle produit ou coproduit près d'une centaine de « chaînes » aussi variées que TVBourse, Jazz TV, TéléVernissage ou BD Max. CanalWeb est aussi associé au lancement de TV Web Régions, un projet de chaînes locales sur Internet mené en partenariat avec une dizaine de titres de la presse quotidienne régionale. Cinq sites ont vu le jour depuis la rentrée 2000 : TV Web-Tours, TV Web-33, TV Web-Paris, TV Web-Midi et TV Web- Bretagne. A terme, l'objectif est d'en créer une cinquantaine sur l'ensemble du territoire national. Les chaînes généralistes - à commencer par TF1, Canal + et M 6 - sont également très présentes sur Internet. Certaines émissions, comme les journaux télévisés, sont désormais accessibles à toute heure sur leurs sites. « Internet permet de prolonger les liens existants entre la chaîne et les téléspectateurs, explique Xavier Spender, directeur général adjoint de M6Web. C'est un espace de liberté où ils peuvent dialoguer. Nous y trouvons une source de régénération énorme. » Outre la faiblesse de l'investissement initial, un autre facteur favorise l'essor de la télévision sur Internet : il n'est pas nécessaire d'obtenir une autorisation du CSA pour émettre des programmes audiovisuels en ligne. Du coup, les initiatives se multiplient, émanant de start-up parfois associées à des personnalités. La multiplication de ces initiatives n'est sans doute pas sans rapport avec l'arrivée prochaine en France du numérique hertzien, qui permettra d'augmenter le nombre de chaînes. La loi sur l'audiovisuel adoptée l'an passé prévoit la création d'une quarantaine de fréquences en 2001, dont beaucoup restent à attribuer. Une société ayant déjà démontré son savoir-faire sur le Web n'en paraîtrait que plus crédible au CSA. La plupart des télévisions du Net enregistrent d'ailleurs leurs émissions dans un standard qui leur permettrait, le cas échéant, d'être diffusées sur des chaînes classiques. Ainsi, après s'être fait la main sur le Web, Allociné a lancé en septembre une chaîne consacrée au cinéma sur CanalSatellite. De même, la société CanalWeb a obtenu du CSA l'autorisation de diffuser sur le câble ou le satellite. En attendant de voir si la généralisation du haut débit et les progrès du streaming permettront aux télévisions du Web de trouver un modèle économique viable, on peut se faire une idée de leur contenu en visitant le site Loftv.com, un « guide des télévisions sur Internet » : il n'en recense pas moins de 650... L'Expansion : http://www.lexpansion.com/article_milieu.asp?id=714&rub=4
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La compagnie d'électricité allemande MVV prévoit le lancement, au début de l'été, d'une nouvelle technologie permettant un accès Internet haut débit par les réseaux électrique classiques. La technologie Powerline, sur laquelle MVV travaille avec la société israélienne Main.net, pourrait devenir une solution aux moyens de communication actuels, et ainsi permettre aux compagnies d'électricité de diversifier leurs activités. Plusieurs projets ont déjà été tentés, notamment en Angleterre, mais s'étaient soldés par des échecs. « Après avoir effectué avec succès un test auprès de 200 foyers, nous en connecterons ensuite 3 000 autres au cours de la première application commerciale de cette technologie », a déclaré le président de MVV, Roland Hartung, lors de sa visite dans les locaux de Main.net à Jérusalem. « Si nous arrivons à créer un réseau de télécommunications alternatif sur notre réseau électrique, ce sera fascinant », a-t-il ajouté. « Nous avons déjà entamé des discussions avec cinq autres compagnies d'électricité qui offriraient la Powerline à leurs clients si l'expérience MVV est concluante. » Plusieurs compagnies se sont lancées sur cette voie après l'ouverture à la concurrence du marché allemand des télécoms, il y a deux ans. Le groupe suisse Ascom a fait savoir la semaine dernière que RWE, premier producteur d'électricité d'Allemagne, lui avait commandé des modems, des prises et des adaptateurs nécessaires à son propre réseau équipé de la technologie Powerline, qu'il teste depuis plusieurs mois. Cette technologie permet la transmission de la voix et de données à une vitesse pouvant aller jusqu'à 2 Mbits/s, soit environ vingt fois plus rapidement que les services sur réseau numérique actuellement proposés par Deutsche Telekom. De plus, grâce à la Powerline, l'internaute est relié au Web en permanence, sans avoir à se connecter. OINet : http://www.01net.com/rdn?oid=138479&rub=1649
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Dix mille chercheurs, plus de 450 laboratoires publics et privés, sans oublier ceux des grandes écoles, des campus et de leurs filiales : les universités lyonnaises ont mis en ligne, sur trois sites équipés d'un moteur de recherche spécifique, la quasi-totalité des équipes de recherche recensées dans l'agglomération. L'outil ne manque pas d'attraits et surtout d'ambition : deuxième place forte de la recherche scientifique et médicale française derrière la région Ile-de-France, l'agglomération lyonnaise est la première, grâce à l'investissement de ses trois universités et au soutien financier du Grand Lyon (environ deux millions de francs), à mettre en ligne les coordonnées, les responsables et les thématiques de ses laboratoires de recherche, pour l'instant en sciences de la vie et de l'ingénieur. Cette mine d'or d'informations sera régulièrement réactualisée, et bientôt, langues, droit, littérature, sociologie devraient rejoindre cette banque documentaire accessible depuis le monde entier, dont l'intérêt majeur est de permettre un gain de temps significatif quand on cherche « qui fait quoi et où ». Le premier site est exclusivement dévolu aux activités scientifiques . Les deux autres recouvrent l'ensemble très hétérogène des laboratoires à l'oeuvre sur les deux campus scientifique et technologique de l'agglomération ; ils sont en cours de finalisation. Un moteur de recherche, plutôt rapide mais il est vrai parfois buté si l'on manque de précision, permet à l'internaute de ne pas se perdre dans le labyrinthe des divers laboratoires, de retrouver telle ou telle équipe travaillant sur une thématique très pointue, de bifurquer ensuite vers d'autres équipes grâce à des liens subtils, bref d'accéder à une information précise et validée grâce à de simples clics sur le moteur de recherche. Quotidien du Médecin : http://www.quotimed.com/articles_actu/index. Lyon Sciences : http://www.lyon-sciences.prd.fr La Doua : http://www.techlyon-ladoua.prd.fr Gerland : http://techlyongerland.prd.fr
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Les besoins de stockage de données augmentent d'environ 100% tous les 100 jours, principalement en raison de la diffusion de l'Internet. Alors que la mono-couche réfléchissante du CD présente une densité de stockage de 0.7 bit/micro-m2, et que la double couche du DVD supporte 4.5bits/micro-m2, le disque magnétique, avec une densité de 23 bits/micro-m2 reste aujourd'hui le moyen de stockage le plus performant, mais également le plus coûteux. Les progrès réalisés dans le domaine de l'holographie promettent des capacités 80 fois supérieures a celles des moyens de stockage optique conventionnels. Ainsi, IBM Almaden et Bell Labs exploitent des mémoires holographiques a accès rapide, de très haute densité et effaçables pour des applications telles que la vidéo a la demande et les bases de données de sites Web. Cette technologie prometteuse s'approche de la phase d'industrialisation, puisque Lucent Technologies annonçait au début du mois sa participation au lancement de InPhase Technologies, issue de Bell Labs, qui proposera des produits destinés au stockage de données par holographie. Une autre alternative offrant des capacités comparables est soutenue par l'entreprise Constellation 3D, qui devrait fournir au cours de l'année des disques ou des cartes supportant jusqu'à 10 couches, et dont la lecture est basée sur la fluorescence du matériau. La capacité de stockage d'un disque de la taille d'un CD 120 mm pourra alors atteindre 100 Gbits. Télécom USA : http://www.adit.fr
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Les amateurs de science-fiction ont sans doute en mémoire La Planète interdite (Forbidden Planet, MGM, 1956), film de Fred M. Wilcox dans lequel on voit apparaître l'un des premiers robots «intelligents» du cinéma. Robby, c'est son nom, malgré son apparence de boîte en ferraille, est capable de parler et montre une certaine réceptivité aux réactions des humains qui l'entourent. Dans les longs métrages produits par la suite, les robots et les ordinateurs ont vu leur dimension humaine prendre de l'importance au point d'exprimer des sentiments. Mais tout cela, c'est du cinéma. Aujourd'hui, vous avez beau hurler votre mécontentement à votre ordinateur parce qu'il vient de planter, il ne réagira pas. En revanche, si vous manifestez votre colère à une personne en haussant simplement la voix, il est probable qu'elle comprenne et agisse en conséquence. Dès lors, on peut comprendre que certaines personnes «craquent» devant l'incompréhension de leur ordinateur au point de le détériorer : on ne compte plus les claviers cassés, les souris endommagées et les écrans fracassés. Face à ces réactions et à cette absence de sensibilité des machines informatiques, de nombreux chercheurs planchent actuellement afin de trouver une solution. La «souris émotive» (emotion mouse) développée par IBM est une des pistes explorées. A mi-chemin entre le détecteur de mensonges et la souris traditionnelle, elle a le gros avantage d'enregistrer nos réactions lorsqu'on utilise un programme, et elle a la capacité d'amener l'ordinateur à s'adapter à son utilisateur. Ainsi, un usager qui commence à s'ennuyer en jouant sur sa machine sera en droit d'espérer que la souris ordonne à l'ordinateur de passer à un autre niveau avant que le joueur ne décide de le faire tout seul. Progressivement, les ordinateurs seront en mesure de capter nos émotions et d'y répondre. Au Massachusetts Institute of Technology (MIT), on travaille sur un robot, Kismet, capable d'exprimer, grâce à des mimiques, toutes sortes de sentiments. Il va sans dire que cela prendra encore quelques années avant de pouvoir bénéficier du fruit de ces recherches. Michael Dertouzos, l'un des responsables du MIT, est conscient des limites atteintes aujourd'hui par les systèmes informatiques. Dans un ouvrage qu'il vient de faire paraître, The Unfinished Revolution La révolution inachevée] (éd. Harperbusiness), il met l'accent sur la nécessité de recentrer davantage l'ordinateur par rapport aux humains, en faisant en sorte que la machine s'adapte à nos besoins et non l'inverse. Il faudrait pouvoir utiliser un ordinateur aussi facilement qu'une voiture, c'est-à-dire dépasser le stade actuel qui consiste seulement à améliorer l'interface graphique. De la poudre aux yeux, estime Michael Dertouzos qui présente notamment le projet Oxygen, lequel doit «permettre aux gens d'en faire plus tout en en faisant moins». En attendant de pouvoir profiter de ces avancées, il se passera encore des jours où vos collègues s'étonneront de vous entendre injurier votre écran qui, lui, insensible demeurera désespérément noir. Courrier international : [http://www.courrierinternational.com/actual/multimedia.asp
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L'éditeur français de logiciels Hypnotizer a annoncé le lancement de son outil d'édition de vidéo interactive, deuxième maillon de sa suite hypnotizer.suite. La société Hypnotizer se veut pionnière dans la réalisation de flux vidéo "streamés" interactifs, utilisables sur internet à haut ou bas débit par un ordinateur ou un téléviseur, qui permettent d'associer à des images un contenu répondant aux besoins de l'internaute. Le "streaming" permet de lire un fichier audio ou vidéo compressé sans avoir à le télécharger. Les trois principaux formats de streaming vidéo, RealVideo de Real Networks, Windows Media Video de Microsoft et Quicktime d'Apple Computer, sont compatibles avec le lecteur Hypnotizer. "Nous avons développé une technologie unique au monde, qui possède au moins deux ans d'avance dans le domaine de télévision interactive et permet d'ajouter n'importe quel contenu interactif sans altérer le fichier vidéo lui-même", a déclaré Nicolas Frappier, directeur du marketing d'Hypnotizer. La suite logicielle d'Hypnotizer permet de créer un flux vidéo interactif en appliquant une sorte de calque composé de boutons, de bannières ou d'images cliquables synchronisés avec les images, de le diffuser sur internet ou sur un réseau télévisuel, et de le lire grâce à un "plug-in" gratuit ajouté à un navigateur web (www.hypnotizer.net). La technologie utilisée par Hypnotizer, fondée sur le langage de programmation pour internet XML (eXtended Mark-up Language), s'adresse plus particulièrement aux contenus informatifs et possède l'inconvénient de ne pas permettre d'arrêter le défilement de la vidéo en arrière-plan. Le marché de la vidéo interactive, sous des formes différentes, connaît une grande activité à la faveur de l'expansion des connexions internet à haut débit, qui ne touchent aujourd'hui que 5% des internautes français. Plus de 77 millions de personnes et 27 millions de foyers devraient avoir accès à internet à haut débit en Europe en 2005, selon une étude du cabinet de consultants internet Vision Consultancy Group. La société française Ki Communication (www.kicommunication.com) commercialise, en partenariat avec Arts Vidéo Interactive, une solution permettant de sélectionner un élément de l'image pour obtenir des informations commerciales le concernant. "Notre technologie de vidéo hyperliée s'adresse avant tout aux contenus de sport, de cinéma ou de musique", a expliqué Olivier Bourgeois, directeur associé de Ki Communication. Une autre forme de vidéo interactive, permettant d'indexer des images afin de leur apporter les mêmes fonctions qu'un document papier, est mise en oeuvre à l'Institut national de l'audiovisuel pour la réalisation d'un film sur DVD coproduit avec Arte et commercialisé en septembre 2001. "Les outils de la suite INA Studio permettent d'établir le sommaire d'un film, de le diviser en chapitres, d'y écrire ses propres annotations, de consulter des sortes de notes de bas de page", a décrit Jean-Pierre Mabille, responsable d'INA Production. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/010301/2/zfan.html
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Nanotechnologies et Robotique
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La nouvelle a fait grand bruit dans le Landernau de la supraconductivité. Des chercheurs japonais ont réussi à obtenir un supraconducteur à partir d'un produit chimique banal, le borure de magnésium, à une température exceptionnellement élevée de 39 Kelvins, soit -234 degrés Celsius. Un matériau est supraconducteur lorsqu'il se laisse traverser par un courant électrique sans opposer de résistance. Depuis une quinzaine d'années, les physiciens sont parvenus à créer des supraconducteurs à partir de métaux, d'oxydes ou de céramiques, mais ils ne fonctionnent qu'à des températures très basses, mesurées en degrés Kelvin. En moyenne, les métaux ne sont supraconducteurs qu'autour de 23 kelvins, autrement dit 23 degrés Celsius au-dessus du ''zéro absolu'', qui est de -273,15°C. L'annonce de Jun Akimitsu et de ses collègues (Université Aoyama-Gakuin, Tokyo) éveille donc de nouveaux espoirs. Les chercheurs ont travaillé sur un mélange de magnésium et de bore qu'ils ont chauffé à 700°C, sous pression. Ces échantillons de borure de magnésium (MgB2) se sont montrés supraconducteurs jusqu'à la température critique de 39 kelvins. La température critique est le seuil au-dessus duquel le matériau commence à opposer des résistances. En faisant reculer ce seuil, avec un matériau peu coûteux présent dans tous les laboratoires de chimie, les scientifiques japonais ouvrent de nouvelles perspectives de recherches sur la supraconduction. Science&Avenir : http://quotidien.nouvelobs.com/sciences/20010226.OBS1891.html?1145
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Deux campagnes d'expérimentation des bus à pile à combustible vont démarrer en Europe. Dans les deux cas, la pile fonctionnera à l'hydrogène, sans étape préalable de reformage de l'essence ou du méthanol. La première campagne est orchestrée par Evobus, filiale du groupe DaimlerChrysler. C'est le pionnier du genre, puisque son prototype Nebus (adaptation au transport public du véhicule particulier Necar) existe depuis 1997. Près d'un milliard d'euros a été investi par le constructeur allemand dans le développement de cette technologie (programmes Necar et Nebus). Trente de ces bus prototypes desserviront une dizaine de grandes villes européennes vers la fin 2002, et ce pour une durée de 2 ans. Concurrent de DaimlerChrysler, le groupe Irisbus démarrera son programme d'essai à Turin, dès le printemps de cette année. Irisbus est une filiale de Renault V.I. et d'Iveco. Son bus prototype disposera d'une motorisation hybride, qui sera ensuite adaptée à son modèle Civis/Cristalis. Ce dernier sera testé à Paris dès l'an prochain. Enfin, un troisième véhicule Irisbus, fonctionnant uniquement à l'hydrogène, sera lancé à Madrid en 2003. Ce modèle Civis est le fruit d'un partenariat entre Renault V.I. et Matra Transport, Iveco et Alstom intervenant dans sa fabrication. Empruntant à l'autobus sa base technologique et au tramway le principe de voie réservée, Civis ne requiert que des infrastructures légères, puisque c'est un guidage optique qui le maintient sur son rail virtuel. Sa propulsion s'effectue par roues motorisées électriques. La pile à combustible est donc bel et bien lancée. Mais pas encore sur orbite. On estime en effet qu'un bus à pile à combustible va coûter 7 fois plus cher qu'un bus classique. On ne pourra envisager sérieusement de généraliser la production de ces véhicules que lorsque le surcoût n'excédera pas 20 à 30 %. Industries&Techniques : http://www.industries-techniques.com/
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La réduction de l'effet de serre ne se joue pas qu'au niveau gouvernemental. Le premier Salon des énergies renouvelables, qui s'est achevé à Lyon dimanche dernier, proposait de nouveaux produits permettant de produire soi-même de l'électricité dans son jardin, sans polluer et réaliser de substantielles économies. Ecosol, une PME du Var, propose ainsi une éolienne en kit : « Nous les importons des Etats-Unis, et elles sont vraiment très simples à monter, promet un vendeur. Elles fournissent 400 watts. Ce qui veut dire que si le vent souffle une dizaine d'heures par jour chez vous, vous pouvez alimenter une petite maison, l'éclairage, la télé, le frigo. » Prix de l'engin : 5 500 F, auquel il faut ajouter l'achat d'une bonne batterie, environ 2 500 F. Autre énergie en vogue, le soleil. Nul besoin d'habiter sous un cagnard constant, résume un technicien de Sunwatt France (Haute-Savoie) : « Nous proposons des panneaux photovoltaïques standards, à 4 400 F l'unité, installables sur un toit à la place des tuiles. » Un peu cher peut-être, mais des subventions de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et des crédits d'impôts sont possibles. Tout comme notre astre, le sol constitue un réservoir d'énergie. Climasol, une entreprise de Loire-Atlantique, commercialise Capterre, un procédé « dérivé de la technologie du froid et basé sur le principe de la géothermie ». Concrètement, il s'agit d'enterrer dans votre jardin un capteur composé de boucles dans lesquelles circule une eau spéciale, ou une sonde thermique, qui récupère la chaleur du sol. Coût de l'installation : 60 000 F hors travaux de terrassement, auxquels il faut ajouter 1 800 F annuels d'électricité nécessaires pour faire fonctionner l'installation. Parisien : http://www.leparisien.fr/home/info/
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Les experts scientifiques de l'ONU estiment que la communauté internationale dispose d'ores et déjà de "centaines de technologies" qui pourraient contribuer à lutter contre le réchauffement planétaire, dans un nouveau rapport publié le 5 mars à Accra. Encore doit-on, expliquent-ils, agir vite pour assurer la rentabilité de ces nouvelles technologies, qu'il s'agisse d'énergies propres ou de technologies réduisant la consommation d'énergies fossiles polluant l'atmosphère (charbon et pétrole notamment) de l'industrie ou des voitures. Cependant, écrivent-ils, le "high tech" ne suffira pas et ce d'autant moins que l'on développeraces nouvelles technologies tardivement. Il faudra aussi prendre des mesures de politique énergétique qui pourraient aller jusqu'à bouleverser les modes de vie. Les pays développés risquent d'avoir à prendre dans les prochaines décennies de nouveaux engagements quantifiés de réduction de leurs rejets de dioxyde de carbone (CO2) et autres gaz réchauffant la planète, après ceux qu'ils ont déjà pris en 1997 dans le cadre du protocole de Kyoto. Et les pays en développement, laissent-ils entendre, devront eux aussi à plus ou moins brève échéance ralentir la croissance de leurs émissions polluant l'atmosphère. C'est le troisième rapport publié depuis le 22 janvier par l'IPCC, le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC en français) qui rassemble 3.000 spécialistes des changements climatiques sous l'égide de l'ONU. Dans le premier, les experts avaient prédit que la hausse du thermomètre au 21ème siècle serait beaucoup plus élevée (1,4 à 5,8C) qu'imaginé encore il y a cinq ans. Dans le second, publié le 19 février, ils décrivaient les catastrophes écologiques et économiques prévisibles à l'horizon 2100 si rien n'était fait. Dans le nouveau document, intitulé "changement climatique: atténuation", ils expliquent aux politiques, qui doivent reprendre en juillet leurs négociations sur les moyens d'appliquer le protocole de Kyoto, les différents moyens d'actions qui sont à leur disposition et leurs coûts respectifs. Voici les principales données du 3ème rapport du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat ( IPCC ): -# "Des centaines de technologies" existent pour améliorer l'efficacité énergétique dans les bâtiments, les transports et les processus de production industriels. Si des mesures étaient prises pour rendre ces technologies rentables, elles contribueraient pour 50% à la réduction des émissions de carbone (gaz carbonique -CO2- et autres gaz à effet de serre - GES) d'ici 2010 "à un niveau proche, voire même inférieur à celui de 2000" et d'ici 2020 "à un niveau encore plus bas". -# La moitié de la croissance prévisible des émissions entre 2000 et 2020 pourrait être évitée à un coût maximum de 100 dollars par tonne de carbone. L'autre moitié pourrait être évitée à un "coût négatif", compte tenu des bénéfices engrangés simultanément dans d'autres domaines, par exemple en matière de qualité de l'air. -# La lutte contre le réchauffement "pose un problème important d'équité" entre pays du Nord et du Sud, mais tous les scénarios de stabilisation de la concentration des GES dans l'atmosphère impliquent un ralentissement de la croissance prévisible des émissions dans "toutes les régions" (et donc aussi dans les pays en développement, ndlr). -# Ces scénarios exigent le recours, le plus rapide possible, aux nouvelles technologies et aux approvisionnements énergétiques peu polluants. -# Le remplacement des énergies fossiles par l'énergie tirée des végétaux (biocarburants par exemple) et le remplacement de certains matériaux gourmands en énergies fossiles (métaux et plastiques) par le bois faciliteront la tâche. -# L'utilisation des centrales nucléaires et l'extension de leur durée de vie contribuent aussi à assurer des approvisionnements énergétiques peu émetteurs de GES. -# Forêts et sols agricoles, où arbres et végétaux en état de croissance "puisent" du CO2 dans l'atmosphère et le "stockent", offrent "un potentiel élevé" de limitation des émissions de GES, de l'ordre de 100 milliards de tonnes de carbone sur 50 ans, soit 10 à 20% des émissions cumulées 2000-2050 dues aux combustibles fossiles. Le potentiel ainsi chiffré n'inclut que les projets visant à préserver forêts et sols et à faire de nouvelles plantations d'arbres dans les pays du Nord et du Sud. Selon Bill Hare, directeur climat de Greenpeace, il permettrait aux pays du Nord de respecter les engagements de réduction d'émissions pris dans le cadre du protocole de Kyoto uniquement avec des projets forestiers et agricoles. -# Diminuer les émissions de GES en réalisant des projets forestiers et agricoles coûtera entre O,1 et 20 dollars la tonne de carbone dans les pays "tropicaux" (en développement) et entre 20 à 100 dollars la tonne dans les pays "non-tropicaux" (développés). -# L'usage des mécanismes prévus par Kyoto pour faciliter le respect des quotas d'émissions (échanges de permis d'émission, investissements dans des technologies propres à l'étranger) sera bénéfique pour les pays du Nord comme du Sud. -# Les échanges de permis à l'échelle internationale sans restriction permettront aux pays riches de diminuer de moitié le coût de Kyoto. Ces pays consacreront à Kyoto en 2010 avec de tels échanges entre 0,1% et 1,1% de leur PIB (produit intérieur brut), entre 0,2% et 2% dans le cas contraire. -# Les mécanismes "sont importants dans certains pays" pour maîtriser des coûts élevés de respect du protocole et "peuvent être complémentaires des politiques nationales". Recherche : http://www.larecherche.fr/environnement/010305153408.ovfxeipi.html IPCC : http://www.rivm.nl/env/int/ipcc/
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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L'une des caractéristiques de certaines cellules cancéreuses est leur capacité à se diviser indéfiniment: une équipe de chercheurs américains pensent avoir identifié une protéine à l'origine du secret de cette "immortalité". Environ 10% des cellules cancéreuses utilisent cette protéine pour se reproduire et il suffirait de pouvoir bloquer l'action de cette molécule pour empêcher la tumeur de proliférer, affirment David Sinclair et Haim Cohen, de la faculté de médecine de l'Université de Harvard, "Cela nous offre une nouvelle cible pour un traitement du cancer", soulignent-t-il, en estimant qu'elle pourrait être combinée à d'autres thérapies. Cette protéine, baptisée WRN, permet à une poignée de cellules de se diviser au-delà de leur longévité normale, ce qui confère au cancer son caractère malin et lui donne ainsi la possibilité de se répandre. En injectant une version de cette protéine (SGS1) dans des cellules spéciales de levure, les chercheurs ont été capables de les faire se reproduire indéfiniment. "En général, on peut voir la SGS1 et la protéine WRN, comme des molécules de longévité, affirme Sinclair. Il se peut que les cellules cancéreuses utilisent la protéine WRN à leurs propres fins pour devenir immortelles". Les chercheurs espèrent que si le processus est similaire chez l'homme, "on pourrait alors bloquer ou inhiber la protéine WRN dans ces cellules cancéreuses et alors éviter la prolifération". La nature fournit d'ailleurs un aperçu d'une telle stratégie anti-WRN. Les gens atteints du syndrome de Werner, une maladie rare se caractérisant par un vieillissement précoce, sont nés privés du gène qui commande la fabrication de la protéine WRN. Or si elles vieillissent plus vite que les autres, ces personnes ne développent pas les cancers les plus répandus mais souffrent de formes de cancer plus rares. "Il se peut que l'absence de WRN leur donne une protection partielle, mais nous en sommes réduits à des hypothèses pour l'instant", conclut Sinclair. Parisien : http://www.leparisien.fr/home/info
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Les cancers du sein qui font des métastases - c'est-à-dire s'attaquent à d'autres parties du corps - assaillent presque toujours les mêmes organes. Désormais, on sait un peu pourquoi. Le premier grand coupable, rapportent Anja Müller et son équipe de la DNAX Research Institute, c'est la chémokine CXCL12. Cette molécule, qui est produite par certains organes tels que le foie, la moelle épinière ou les poumons, a un rôle bien précis : elle ramène, vers les organes dont elle est issue, des globules blancs ou des cellules pluripotentes (indifférenciées). Mais, pour provoquer des métastases, la chémokine a besoin d'une complice : la cellule cancéreuse elle-même et, plus particulièrement, une protéine que celle-ci porte à sa surface : la CXCR4. Cette molécule, qui est également présente dans le tissu sain mais en moins grande quantité, a une qualité bien particulière : elle se lie avec gourmandise aux chémokines. Pour que les métastases apparaissent, ces deux molécules doivent toutefois se rencontrer. Comme tout autre organe du corps, le sein atteint d'un cancer se débarrasse régulièrement de quelques cellules, les envoyant dans le système sanguin ou le système lymphatique. C'est à ce moment que les cellules cancéreuses se lient aux chémokines : ces dernières, leurrées par la compatibilité chimique, ramènent alors le cancer vers « leurs » organes, provoquant ainsi des métastases. De fait, les organes qui produisent la chémokine CXCL12 sont ceux qui ont le plus de chances d'être atteints de métastases suite à un cancer du sein. Cette étude, publiée dans le dernier numéro de Nature, laisse entrevoir de nouveau traitements : des souris à qui ont avait injecté des cellules mammaires cancéreuses et un anticorps qui neutralisaient CXCR4 n'ont... pas développé de métastases. Une très bonne nouvelle pour toutes les femmes - et leurs familles - qui ont vu arriver avec inquiétude les « tumeurs secondaires » souvent fatales... que sont les métastases. Cybersciences : http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N2229.asp Nature : http://www.nature.com/nlink/v410/n6824/abs/410050a0_fs.html
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Une légère augmentation de la consommation quotidienne de fruit et légumes pourrait amener à une réduction de la mortalité, notamment pour les maladies cardiovasculaires. Telle est la conclusion d'une étude prospective anglaise publiée le 3 mars dans le Lancet. La relation entre la vitamine C (acide ascorbique) et la mortalité cardiovasculaire reste sujette à controverse. Les résultats de plusieurs études sur le sujet ne sont pas homogènes et lorsque qu'un effet protecteur a été mis en évidence, les doses efficaces diffèrent selon les auteurs. L'étude prospective portait sur 19.496 hommes et femmes (45-79 ans) suivis pendant 4 ans. Les informations sur les habitudes alimentaires ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire et les personnes ont bénéficié d'un examen médical. La concentration en vitamine C a été mesurée en début d'étude et cinq groupes ont été définis selon cette concentration. Les auteurs ont montré l'existence d'une relation inverse entre la concentration en vitamine C, la mortalité globale et la mortalité. Cette tendance était vérifiée chez les hommes et les femmes. Les personnes dont la concentration de vitamine C était la plus élevé avaient environ deux fois moins de risque de décès que ceux avec la concentration la plus faible. Selon les auteurs, une augmentation d'environ 50 g par jour de la consommation de fruits et légumes était associée à une réduction de 20 % du risque de décès et ce indépendamment de l'âge, de la tension artérielle, de la consommation de tabac, du diabète et de l'utilisation de compléments alimentaires. Une relation inverse entre la vitamine C et la mortalité par cancer était présente seulement chez les hommes. "Nos résultats suggèrent qu'une augmentation de la consommation d'aliments riches en acide ascorbique pourrait apporter des bénéfices en termes de mortalité générale et cardiovasculaire chez les hommes et les femmes", explique le Dr Kay-tee Khaw, principal auteur de cette étude. Une étude qui confirme qu'en matière de prévention de petites causes peuvent produire de grands effets et que de légers changements de nos habitudes alimentaires pourraient avoir des effets bénéfiques importants au niveau de la mortalité globale. Brève rédigée par @RT Flash Lancet : http://www.thelancet.com/journal/vol357/iss9257/full/llan.357.9257.talking_point...
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C'est une innovation qui va d'abord intéresser les patients particulièrement pudiques. Grâce aux travaux de la société canadienne ABC (Advanced Bioelectric Corporation), on pourra bientôt obtenir un électrocardiogramme au travers d'un tissu. L'appareil s'imprègne du champ électrique environnant le corps humain et l'utilise pour décoder le rythme cardiaque. Il peut alors être disposé sur un habit, éliminant ainsi le contact direct d'un électrocardiogramme conventionnel sur la peau et donc toutes les contraintes qui y sont associées. En fait, l'objectif principal est de pouvoir incorporer ce prototype dans un vêtement. L'une des particularités de cette invention est sa capacité de contrôle permanent du rythme cardiaque sur une longue période. Cette option sera sûrement appréciée des marathoniens et autres sportifs de haut niveau. Mais c'est surtout le suivi de malades du coeur qui semble intéressant. On peut en effet imaginer la connexion de l'électrocardiogramme à un téléphone cellulaire lui-même relié à un réseau de type, permettant à un spécialiste de suivre le comportement du coeur à distance. Industries&Techniques : http://www.industries-techniques.com/ Nature : http://www.nature.com/nm/web_specials/press/0301.html
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L'identification d'un nouveau marqueur de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) et de sa variante humaine ouvre une nouvelle voie vers la mise au point d'un test de détection de la maladie sur des sujets vivants. Des chercheurs de l'Institut Roslin, près d'Edimbourg (Ecosse), ont en effet découvert un marqueur moléculaire de l'ESB et du nouveau variant de Creutzfeldt-Jakob présent dans le sang, alors que les tests actuels se font uniquement sur des tissus du cerveau. L'équipe du Pr Michael Clinton publie ces résultats dans le mensuel Nature Medicine du mois de mars Chez des animaux atteints par l'ESB, les chercheurs britanniques ont constaté une anomalie sur l'ARN (acide ribonucléique) d'une protéine, alors que cette protéine reste normale chez des animaux sains. Cette anomalie est présente dans la moelle osseuse des animaux malades alors que le prion n'y est pas détectable. Cette curiosité ne s'explique pas encore. Selon le Pr Adriano Aguzzi, dont le commentaire accompagne la publication, il est possible que l'action des prions pathogènes déclenche cette anomalie, de façon directe ou indirecte. Il est trop tôt pour conclure là-dessus. Ce chercheur de l'Université de Zurich a isolé il y a quelques mois une protéine du plasma qui pourrait également déboucher sur la mise au point d'un test. Cette protéine, le plasminogène, a en effet la particularité de ''s'accrocher'' au prion pathogène mais pas au prion normal. Cela pourrait permettre de tester les produits sanguins humains pour s'assurer qu'ils ne sont pas contaminés par la MCJ. Sciences&Avenir : http://quotidien.nouvelobs.com/sciences/20010228.OBS1998.html?0803 Nature : http://www.nature.com/nm/web_specials/press/0301.html
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Des chercheurs américains, de l'université Duke, en Caroline du Nord, sont parvenus à fabriquer du cartilage a à partir de cellules de graisse, ce qui représente un espoir pour les personnes dont ce tissu a été endommagé . Les chercheurs ont fait subir plusieurs opérations à des cellules de graisse provenant de tissus retirés par liposuccion avant de les traiter avec un cocktail biochimique particulier. Après deux semaines de culture, les cellules traitées se comportaient comme des cellules normales de cartilage, a souligné l'un des auteurs de l'étude, le Pr Geoffrey Erickson. Du cartilage a déjà été obtenu à partir de cellules souches, ou indifférenciées, tirées de moelle osseuse. Mais ce procédé est douloureux pour le donneur et le nombre de cellules pouvant être produites est faible. L'expérience menée à l'université Duke "ouvre la possibilité de prendre des cellules de graisse de quelqu'un souffrant d'un problème de cartilage et d'en produire un nouveau dans un moule pour remplacer le tissu abîmé", a noté le Pr Erickson. Ce système permettrait de réduire également les risques de rejet, les cellules d'origine provenant de la graisse du patient lui-même. Brève rédigée par @RT Flash NYT : http://www.nytimes.com/pages/health/
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Dans l'espoir d'inventer de nouveaux traitements contre les maladies de Parkinson ou d'Alzheimer, des chercheurs américains ont développé des cellules de cerveau humain dans des souris. Ces scientifiques de la société StemCells Inc, basée en Californie, nient toute velléité de jouer les docteurs Frankenstein, mais leurs travaux ne manqueront pas de nourrir le débat sur les limites éthiques de certaines recherches dans le secteur des biotechnologies. Les chercheurs ont d'abord isolé des cellules souches humaines avant de les implanter dans des crânes de souris. Ces cellules totipotentes, qui ont la capacité de se transformer en n'importe quel type de tissu, sont devenues des cellules de cerveau humain dans un crâne de rongeur. L'objectif n'est pas de recréer un cerveau humain, explique StemCells Inc, mais de mieux comprendre comment ces cellules se développent et comment cela pourrait servir à soigner des maladies neurodégénératives. L'étape suivante serait de produire des souris avec un cerveau fait quasi uniquement de cellules humaines, selon Irving Weissman, un professeur de l'université de Stanford qui participe aux recherches. Il admet cependant qu'une réflexion éthique s'impose avant de franchir ce pas supplémentaire. Science&Avenir : http://quotidien.nouvelobs.com/sciences/20010226.OBS1887.html?1145
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Appliquer une bactérie inoffensive sur des plaies semble aider à éviter les infections lors d'intervertions chirurgicales. C'est le principal résultat d'une étude récente menée par Jeffrey Howard, Gregor Reid, et d'autres collègues de l'Université d'Ontario. Présentés au meeting annuel de l'American Society for Cell Biology à San-Fransisco, ces travaux montrent que la bactérie, du nom de Lactobillus fermentum, paraît être efficace pour éviter le développement d'infections sur des plaies. L'étude sur des rats a montré que l'ajout de Lactobillus fermentum pendant l'opération chirurgicale a protégé les animaux qui n'ont pas développé de Staphylocoque doré, un dangereux pathogène qui est l'une des causes majeures des infections d'hôpitaux. Industries&Techniques : http://www.industries-techniques.com/
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Une équipe de chercheurs franco-britannique vient de montrer qu'un gène, baptisé Zif268, est essentiel à la formation de la mémoire à long terme et qu'il existe dans le cerveau des "commutateurs moléculaires" indispensables à la conservation des souvenirs. Ces travaux ont été menés sous la direction de Serge Laroche par le laboratoire de neuro-biologie de l'apprentissage, de la mémoire et de la communication (CNRS-Université Paris Sud à Orsay), et par des neuro-biologistes du Medical Research Centre (MRC) à Londres. Les chercheurs ont étudié des souris génétiquement modifiées afin que le gène Zif268 ne soit plus exprimé dans les neurones. L'analyse électro-physiologique des circuits d'une région du cerveau, l'hippocampe, chez ces souris mutantes a montré que les connections entre neurones, les synapses, leur permettaient toujours de mémoriser des faits, mais pas au-delà de quelques heures. Des analyses de comportement ont confirmé que la mémoire à court terme des rongeurs demeurait intacte mais qu'ils étaient incapables de retenir une information au-delà de plusieurs heures. Les souris devenaient ainsi incapables de se repérer, de reconnaître des objets familiers ou de retenir des goûts ou des odeurs. "Ces données, expliquent les chercheurs français, montrent pour la première fois qu'un gène est nécessaire à la formation des souvenirs à long terme". "Il reste maintenant à identifier les gènes" qui "assurent le remodelage stable des réseaux neuronaux et la conservation des souvenirs", ajoutent les scientifiques. Selon eux, l'étude de ces "commutateurs moléculaires" pourrait également ouvrir des pistes pour mieux comprendre les problèmes de la mémoire, notamment lors du vieillissement. TF1 : http://www.tf1.fr/news/sciences/0,2280,746381,00.html
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Homme |
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Anthropologie et Sciences de l'Homme
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La Terre devrait dépasser les 9 milliards d'habitants dans un demi-siècle malgré l'effet dévastateur du sida sur les pays en développement, mais les populations des pays riches vont vieillir et diminuer, selon une étude de l'ONU publiée le 28 février. Cette étude démographique, la seizième depuis 1950 réalisée par la division de la population de l'ONU, prévoit que la population mondiale devrait atteindre 9,3 milliards d'après une variante moyenne (7,9 milliards selon une basse et 10,9 selon une haute) en 2050. A la moitié de l'an 2000, la population mondiale était de 6,1 milliards de personnes et augmentait à un rythme annuel de 1,3 pour cent, soit 77 millions de personnes. Six pays (Inde, Chine, Pakistan, Nigéria, Bangladesh et Indonésie) comptaient pour la moitié de cette augmentation. La population des pays les plus développés, aujourd'hui de 1,2 milliard, doit peu changer parce que les niveaux de fécondité devraient rester en-dessous du niveau de remplacement, estime l'étude. Mais, d'ici à la moitié du siècle, 39 pays devraient voir leur population baisser: l'Allemagne et le Japon de 14 %, l'Italie et la Hongrie de 25%, et la Russie, la Géorgie et l'Ukraine de 28 à 40 %. En revanche, la population des pays en développement devrait progresser régulièrement de 4,9 milliards en 2000 à 8,2 milliards en 2050 (variante moyenne). La croissance la plus rapide doit avoir lieu dans les 48 pays les moins développés dont la population doit pratiquement tripler, passant de 658 millions à 1,8 milliard en dépit d'une nette baisse de leur fécondité. L'espérance de vie dans les régions développées devrait passer de 75 ans en 2000 à 82 ans en 2050, et dans les régions moins développées de 63 ans à 75 ans pendant la même période, impliquant que le fossé entre les deux groupes se rétrécit. L'étude de l'ONU, intitulée "Perspectives de la population mondiale. Révision 2000", montre une aggravation des conséquences de l'épidémie de sida. Par exemple, pour les cinq prochaines années, le nombre de morts dûs au sida dans les 45 pays les plus touchés est estimé à 15,5 millions. Bien que la probabilité d'être infecté doive diminuer de manière significative après 2015, selon l'étude, les conséquences à long terme demeurent effrayantes. Elle souligne que l'espérance de vie, qui a déjà baissé de trois ans dans les 45 pays les plus touchés, ne devrait atteindre que 60 ans en 2015, alors qu'elle serait autrement de 65 ans. Malgré les effets dévastateurs de l'épidémie, les populations des pays les plus touchés devraient tout de même continuer à croître : ainsi au Bostswana, où près d'un adulte sur trois est séropositif, la population devrait augmenter de 37 % d'ici à 2050. Autre phénomène marquant: le nombre de personnes âgées (plus de 60 ans) devrait plus que tripler, passant de 606 millions aujourd'hui à 2 milliards en 2050, et celui des très âgées (80 ans et plus) augmenter de 69 millions à 379 millions. Dans les régions plus développées, les personnes âgées de plus de 60 ans représentent actuellement environ 20 % de la population, mais seront 33 % en 2050. Cette tranche de population a déjà dépassé celle âgée de 0 à 14 ans et le rapport sera de deux à un dans cinquante ans. Dans les pays moins développés, elle passera de 8 à 20 %. Le rapport note que les migrations internationales devraient rester importantes et que les pays les plus développés devraient recevoir environ 2 millions de personnes par an pendant 50 ans. Sans migration, la population de ces régions devrait commencer à décliner en 2003 plutôt qu'en 2025, et d'ici à 2050 la perte de population serait de 126 millions. AFP : http://fr.news.yahoo.com/010228/1/z94i.html ONU : http://www.un.org/esa/population/wpp2000h.pdf
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