RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 50
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 21 Mai 1999
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Egalement dans ce numéro
TIC
Un tiers des connections internet sans relation avec le travail
Quatre américains sur dix utilisent régulièrement l'Internet
Des connexions Internet dix fois plus rapides sur les lignes de cuivre des entreprises
AOL mise sur l'accès rapide par satellite
Third Voice : le premier "post-it-note" du web
Une adresse électronique universelle pour tous les québécois
L'ART contrôle les services gratuits
Réglementer ou non l'Internet
Bug : réduction d'impôts pour les PME américaines
Sony lance un robot-chien de compagnie
IBM bat tous les records de stockage
Microsoft pourrait rendre libre d'accès une partie du code-source de Windows
AOL et Philips préparent un décodeur Internet pour la télévision
Nintendo cherche du renfort chez Matsushita et IBM
Microsoft se met à la remorque d'AT&T
Microsoft joue sur tous les écrans
Avenir
Un interrupteur supraconducteur
Matière
Hitachi revendique la mémoire du futur
Les spécifications des futurs G4 se précisent
Microprocesseurs : toujours plus puissants...et toujours moins chers !
Une mini-batterie pour téléphones ou PC portables
Un grand pas vers la maîtrise de la photosynthèse
Espace
Deep Space valide la propulsion ionique
Les drones s'en vont en guerre
La nouvelle guerre des étoiles
Terre
Le réchauffement de la Terres se confirme
Une bactérie au secours de l'eau potable
Vivant
Une nouvelle technique pour faire repousser les nerfs
La maison future vous préviendra avant que vous ne soyez malades !
Quatre nouvelles approches dans la lutte contre le cancer
Découverte importante sur le cancer du colon
Alimentation et cancer : les recommandations de l'Académie de Médecine
Une vie sous anti-rétroviraux ?
Des vaccins au goût de patate
Un champignon africain contre le diabète
Le blocage d'une enzyme ralentit la progression de la maladie de Huntington
Des implants antirejet pour les artères bouchées
Des neurones plantés sur du silicium
L'huile d'olive bonne pour la mémoire
Le spermatozoïde transgénique va-t-il rendre le clonage obsolète ?
L'apparition de la vie est-elle banale à l'échelle du Cosmos ?
La structure détaillée de l'ARN révélée en 3 D
Recherche
Un moteur vraiment bon à tout faire ?
Bientôt le bureau roulant
Voiture : la sécurité high-tech
Edito
La révolution du numérique hertzien



Le récent rapport de MM. Emery et Cottet sur la télévision numérique hertzienne a mis en lumière la nécessité pour notre pays de relever sans tarder ce nouveau défi technologique de la diffusion numérique terrestre. Cette technologie numérique hertzienne doit permettre à terme la diffusion de 36 programmes hertziens (6 programmes par fréquence) au niveau national. Cette démultiplication des programmes ouvre évidemment de nouvelles perspectives tant pour les chaînes nationales que pour nos télévisions locales, et il est capital que la France ne prenne pas de retard dans la montée en puissance et la pleine exploitation de cette technologie riche de potentialités. A cet égard, l'exemple britannique mérite d'être médité. Lancé fin 98 en Grande-Bretagne, le numérique hertzien a franchi en 4 mois le cap des 100 000 abonnés, en dépit d'une très forte concurrence du câble et du satellite, et il est déjà devenu incontournable dans le nouveau paysage audiovisuel britannique. Les très sérieuses prévisions de la BBC prévoient d'ailleurs que dans 10 ans le numérique hertzien sera le premier mode de diffusion en Grande-Bretagne, avec 30 % des foyers, devant le câble (24 %) et le satellite (21 %). Du côté des récepteurs, les industriels proposeront dès 2002 des téléviseurs entièrement numériques, à décodeur intégré, pour un prix équivalent à nos téléviseurs analogiques actuels. Il apparaît donc clairement aujourd'hui que le numérique hertzien, le câble et le satellite, doivent être envisagés comme des modes de diffusion complémentaires, et devant fonctionner en synergie, de façon à répondre à la diversité croissante de la demande audiovisuelle sur l'ensemble de notre territoire. Cette mutation vers la télévision numérique, qui devrait prendre une dizaine d'années, va également accélérer la convergence entre l'audiovisuel l'informatique et l'internet. Il est probable qu'en 2005 on pourra visualiser et enregistrer directement sur son ordinateur des programmes numériques hertziens, mais aussi visualiser directement sur le grand écran de sa télévision numérique un DVD lu par notre PC, ou même un film stocké sous forme compressée dans le disque dur de notre PC. La télévision et l'ordinateur conserveront sans doute des usages spécifiques mais seront totalement compatibles grâce à ce dénominateur commun numérique et deviendront deux modes d'accès complémentaires au Web. L'avènement beaucoup plus rapide que prévu de cette ère du numérique global aura des conséquences considérables en matière économique, sociale, culturelle et éducative. C'est pourquoi nous devons dès à présent anticiper ces bouleversements pour mieux les maîtriser.

René Trégouët

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Un tiers des connections internet sans relation avec le travail
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Près d'un tiers des connections à l'internet depuis le lieu de travail n'ont aucune relation avec ce travail, selon une étude publiée mardi par SurfWatch Software, une filiale de Spyglass. Le temps passé sur des sites de divertissements, de loisirs, ou encore de commerce, a doublé sur les trois premiers mois de l'année par rapport à la même période l'an dernier, selon cette étude de Surfwatch. Pour mener cette observation, Surfwatch a principalement porté son attention sur des sites relatifs aux forum de discussions, à l'astrologie, aux jeux, aux informations, à l'immobilier, aux petites annonces d'emploi, au sports, aux voyages, au commerce mais aussi aux placements financiers, ou à l'automobile .Selon cette étude, les catégories les plus visitées sont dans l'ordre les informations à caractère généraliste, les placements, les sites pour adultes, les voyages et les divertissements. C'est un changement par rapport aux sites les plus visités l'an dernier au premier trimestre avec dans l'ordre les sites pour adultes, d'informations, de divertissements, de sports et de placements. Selon l'étude, les événements importants modifient également le comportement des usagers sur l'internet. Au cours du premier trimestre avec le procès en destitution du président Clinton, les records boursiers à Wall Street, ou encore le début du conflit dans les Balkans, les connections à des sites d'informations ont été multipliées par quatre en un an.

Quatre américains sur dix utilisent régulièrement l'Internet
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

New Linx/14/05/99

http://www.nua.ie/surveys/?f=VS&art_id=905354902&rel=true

La dernière étude de Mediamark Research révèle que 83,7 millions d'américains se connectent régulièrement sur l'internet à la maison ou au travail, soit 42,2% des américains de plus de 18 ans. La population des internautes américains a augmenté de 20% entre septembre 1997 et avril 1999, date de cette enquête. Les internautes américains sont principalement masculins(51,4%) mais ce déséquilibre tend à se réduire. AOL et Yahoo restent les deux grands portails d'accès au net américain, avec chacun près de 30% d'internautes, suivis par MSN, avec 8%.

brève @RTFlash

Des connexions Internet dix fois plus rapides sur les lignes de cuivre des entreprises
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Broadcom vient de présenter une nouvelle puce, capable d'envoyer les données sur les lignes en fil de cuivre déjà posées, et cela au minimum 10 fois plus vite (jusqu'à 1 Go par seconde) que ce n'est possible actuellement (10 à 100 Mo par seconde). Ce microprocesseur pourra donc être utilisé pour fournir des connexions Internet plus rapides ainsi que des services de téléphone ou de vidéoconférence; en évitant d'avoir recours à des lignes en fibre optique, qui sont nettement plus coûteuses. La nouvelle puce est destinée aux commutateurs Ethernet et aux cartes réseaux, pour le marché des entreprises.

Les Echos/17/05/99

http://www.lesechos.fr/silval/

AOL mise sur l'accès rapide par satellite
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Wall Street Journal

http://www.wsj.com/

Quelques jours après l'annonce de la sortie prochaine du décodeur Internet AOL-TV, America Online devrait investir à hauteur d'un milliard de dollars dans le groupe Hugues Electronics. D'après le magazine Business Week de cette semaine, AOL lorgne sur les capacités du groupe spatial à offrir des accès à Internet rapides par satellite comme alternative aux accès classiques par modem. L'investissement concernerait le projet Spaceway, annoncé par Hugues en mars dernier, visant à proposer dès 2002 des services de télécommunications multiples, dont des accès à Internet. Spaceway est la nouvelle génération d'un produit existant, DirectPC, qui a déjà attiré 100 000 abonnés en Amérique du Nord. L'accès par satellite de DirectPC ne fonctionne que dans un sens (pour rapatrier les données vers l'utilisateur - en sens inverse, tout passe par téléphone), alors que Spaceway utilisera les liaisons spatiales dans les deux sens. Si cet investissement est confirmé, AOL pourra donner une dimension "hauts débits" à son décodeur Internet AOL-TV, qui reste pour l'instant tributaire des accès téléphoniques pour exister. Hugues et sa filiale, DirecTV, sont déjà partenaires de ce projet, mais uniquement en ce qui concerne l'aspect "services", dans lequel les bouquets de programmes d'AOL et de DirecTV vont cohabiter.

Brève @RT Flash

Third Voice : le premier "post-it-note" du web
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Et pourquoi ne pas donner aux internautes la possibilité de donner leur avis ou leur opinion sur les sites web qu'ils visitent ? C'est en partant de cette idée qu'une start-up de la Silicon Valley, Third Voice, a lancé, hier, un nouveau service -gratuit- encore inédit. Celui-ci se présente sous la forme d'un logiciel à télécharger qui vient s'installer au-dessus du programme de navigation du web de l'utilisateur. Véritable "post-it-note du web", le service permet alors d'annoter le contenu des sites web visités, en ajoutant des commentaires, en posant des questions, etc. Ce contenu peut ensuite être utilisé de plusieurs façons. Tout d'abord, comme tout document annoté, ces ajouts apparaissent chaque fois qu'on se connecte à la même page. Mais surtout, on peut faire bénéficier de ses commentaires d'autres internautes, bien entendu équipés eux aussi du même service de Third Voice. En poussant plus loin la logique de ce service, rien n'empêche de l'utiliser comme un véritable outil de travail en groupe, chaque membre d'un groupe de travail, dûment répertorié, pouvant participer en direct avec les autres à l'enrichissement d'un site par ces annotations personnelles. Il n'est pas certain, toutefois, que cette noble ambition soit la seule motivation de cette start-up. Comme toute entreprise commerciale, elle doit gagner et si elle a décidé de ne pas le faire en vendant son logiciel, elle compte y parvenir en vendant des espaces publicitaires à des annonceurs qui apparaîtront alors pendant la période d'annotation.

Les Echos/19/05/99

http://www.lesechos.fr/silval/

Une adresse électronique universelle pour tous les québécois
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Le gouvernement québécois vient de lancer les deux projets-pilotes qui serviront de test au projet d'adresse électronique universelle pour tous les Québécois. Les résidants de Baie-Comeau, dans la région de la Côte-Nord, ainsi que les résidants des quartiers Vieux-Montréal, Plateau Mont-Royal et Centre-Sud à Montréal sont donc devenus les premiers bénéficiaires de ce premier tronçon de l'inforoute gouvernementale québécoise. Les habitants de ces quartiers deviendront les premiers au monde à avoir une adresse de courrier gouvernementale standardisée, permanente et transportable. Comme tous les Hotmail, NetAdress et autres services de webmail, www.courrier.qc.ca est gratuit et ne nécessite pas une connexion à Internet. D'ailleurs, comme il est déjà facile (et gratuit) pour n'importe qui d'obtenir un courrier, certains questionnent le bien fondé de l'initiative québécoise. " L'initiative permettra aux Québécois d'utiliser le courrier dans le respect de nos valeurs sociétales ", a expliqué David Cliche, ministre délégué à l'Autoroute de l'information. Le ministre a notamment mentionné la protection des renseignements personnels et l'absence de publicité dans le courrier universel québécois. Des compagnies du secteur privé sont impliquées dans le projet. Sun Microsystems, Silicon Graphics, Cogeco, Bell, Vidéotron, CAM.org et QuébecTel ont investi un total de un million de dollars dans le projet. En échange ces partenaires auront le droit d'afficher leur logo sur le site. Les québécois concernés devront se présenter en personne aux endroits indiqués et présenter une pièce d'identité afin d'être inscrit. Cette mesure a pour but d'éliminer les inscriptions sous de faux noms. Le projet-pilote s'échelonnera sur 12 mois. L'objectif du gouvernement est de recueillir de 10 à 15 000 abonnés d'ici la fin du projet-pilote.

Branchez-vous

http://www.branchez-vous.com/actu/99-05/03-214304.html

L'ART contrôle les services gratuits
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

L'ART( Autorité de Régulation des Télécommunications), par la voix de son Président,Jean-Michel Hubert, a annoncé le prochain lancement d' appel à commentaires concernant les conditions d'accès sur les services gratuits, dont la viabilité n'est pas assurée. Six services d'accès à Internet sans abonnement ont vu le jour en France depuis quelques semaines, prenant exemple sur la Grande-Bretagne où les services "gratuits" ont capté la moitié du marché en quelques mois Le fonctionnement de ces services pénalise France Télécom, qui est obligé de payer pour emprunter les réseaux téléphoniques des opérateurs privés. Ces derniers reversent à leur tour une partie de cet argent aux fournisseurs d'accès gratuits. France Télécom dénonce une "subvention déguisée" et tente actuellement d'abaisser le reversement. Son concurrent privé Cegetel demande au contraire un doublement de ce reversement. "En Grande-Bretagne, les services Internet gratuits perçoivent cinq fois plus", souligne Cegetel. Pour riposter, l'opérateur public aurait décidé de ne pas allouer les capacités nécessaires à la montée en puissance de ces services gratuits. La qualité de ces services devrait se dégrader rapidement, aussitôt qu'ils auront fait le plein d'utilisateurs. Cette situation a conduit l'ART à se pencher sur le sujet.

Les News/ 19/05/99

http://www.lesnews.net/

Réglementer ou non l'Internet
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

L'industrie d'Internet doit-elle s'auto-réglementer et établir une classification des contenus des sites? C'est la question sur laquelle se penche en ce moment à Bruxelles, un groupe d'experts réunis par le Internet Content Rating for Europe (INCORE). Ce groupe informel soutenu par la Commission européenne et responsable de la surveillance des contenus Internet non-appropriés, qu'ils soient pornographiques, racistes ou potentiellement dangereux, prône l'autorégulation. Un système de classement, comme cela se pratique au cinéma, est cependant à l'étude, permettant aux utilisateurs d'avoir le dernier mot quant à ce qu'ils veulent voir sur Internet. En cela, la position d'INCORE colle à celle du Internet Action Plan pour la promotion d'une utilisation sécuritaire 'Internet. L'autorégulation semble être la voie choisie par de nombreux gouvernements. Lundi dernier, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes annonçait qu'il ne réglementerait pas l'Internet canadien. De son côté, la Maison Blanche vient d'annoncer le lancement prochain d'un site pour protéger les enfants face à certains contenus Internet, sans toutefois prendre des mesures concrètes, telle que la censure.

Branchez- vous

http://www.branchez-vous.com/actu/99-05/03-215106.html

Bug : réduction d'impôts pour les PME américaines
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Le bug de l'an 2000 continue a préoccuper (le mot est faible) les Américains . Et c'est, cette fois, pour les PME qu'ils se font du souci... La plupart des grandes entreprises affirment être parfaitement compatibles an 2000. Mais il en va autrement pour les petites industries... La Small Business Administration a calculé que 330 000 PME américaines risquent de déposer le bilan à la suite du bug, et que 370 000 petites entreprises supplémentaires pourraient être temporairement freinées dans leur développement. C'est ce constat qui a conduit deux sénateurs démocrates, Chris Dodd et Patrick Leahy, à déposer un projet de loi (le Small Business Act of 1999") visant à les aider. Selon le dispositif prévu par cette loi, les PME pourraient se voir accorder une réduction d'impôts de l'ordre de 40 000 $, en échange de la promesse d'investir, en 1999, dans des ordinateurs et des logiciels compatibles an 2000. Cette loi pourrait également concerner les PME qui ont déjà procédé à des investissements de ce type en 1997 et 1998. "Contrairement à l'administration et aux grandes firmes, les petites sociétés ne disposent pas de bataillons d'ingénieurs prêts à régler tous les problèmes de l'an 2000. Nous devons les aider", a expliqué Patrick Leahy, membre de la commission des lois du sénat. "Les petites entreprises sont le moteur de notre croissance", a ajouté Chris Dodd, vice-président du Comité An 2000 du sénat, "Nous ne pouvons pas nous permettre que ce moteur s'arrête..."

Sony lance un robot-chien de compagnie
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Sony s'apprête à distribuer dès le mois prochain un nouveau robot domestique baptisé Aibo. Alors que ses prédécesseurs servent à faire le café ou broyer des légumes, Aibo est en mesure d'aboyer, de remuer la queue, de jouer et de dormir à l'image d'un vrai chien. Semblable à un caniche métalloïde, l'appareil" est doté d'un capteur vidéo de 18000 pixels qui lui permet de détecter les mouvements et d'éviter les obstacles. Selon Sony, il peut jouer avec une baballe adaptée à son capteur. Le constructeur voit dans son invention le nouveau compagnon des enfants et des personnes âgées et considère que le véritable marché des dix prochaines années sera celui des robots capables de se déplacer de manière autonome. Près de 5000 modèles du chien Aibo seront disponibles au prix de 2500 dollars (15000 francs) à partir du 1er juin. On pourra leur greffer un kit de programmation à 450 dollars (2700 francs) pour éditer les mouvements. Si la satisfaction des clients correspond aux attentes du constructeur, ce dernier entamera une production en masse.

IBM bat tous les records de stockage
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

IBM a annoncé le 11 mai la disponibilité d'un nouveau disque dur, l'Ultrastar 36ZX, pouvant stocker jusqu'à 36 Go de données, soit l'équivalent de 30 films de cinéma numérisés. Les disques durs qui équipent les PC de dernière génération offrent habituellement une capacité de stockage de l'ordre de 15 à 22 Go IBM (www.ibm.com) a également présenté un disque dur ultra-rapide de 18 Go, l'Ultrastar 18LZX, qui offre un temps d'accès de 4,9 millisecondes. Les deux disques durs voient leurs performances améliorées par une mémoire tampon qui peut atteindre 8 Mo. Plusieurs constructeurs, dont Dell Computer, se sont engagés à acheter le 36ZX et le 18LZX en quantité dès le mois prochain. Les nouveaux disques d'IBM battent un autre record, celui du prix. Le 36ZX est vendu 1 950 dollars (environ 12 000 F) et le 18LZX atteint 1 325 dollars (environ 8 000 F). Un disque plus petit, de 9 Go, est vendu, lui, 775 dollars (environ 4 700 F). Ce qui situe le prix du méga-octet entre 30 et 50 centimes.

Microsoft pourrait rendre libre d'accès une partie du code-source de Windows
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

"Nous avons quelque chose à apprendre de Linux, et nous devons répondre à ce défi de l'ouverture du code-source" a déclaré Steve Ballmer, Président de Microsoft, à l'occasion de la conférence annuelle du logiciel." Le succès croissant de Linux ne tient pas seulement à sa gratuité mais également à son efficacité et son adaptabilité dans de nombreuses applications spécifiques. "Face à cette réalité nous devons réagir à la stratégie la plus adéquate et envisager notamment le libre accès à certaines parties de notre code-source, via l'internet" a poursuivi le Président de Microsoft. Mais celui-ci a cependant précisé que cette question de l'ouverture du code-source était complexe et nécessitait encore une réflexion approfondie. "En fonction de la nature des demandes exprimées par nos différents types de clients, il s'agit de déterminer quelles parties de notre code-source nous pouvons ouvrir afin que les utilisateurs puissent créer eux-mêmes plus facilement les applications sur mesure dont ils ont besoin".

brève @RT Flash

AOL et Philips préparent un décodeur Internet pour la télévision
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

America Online va se lancer sur le marché des accès Internet par la télévision. C'est avec le géant de l'électronique grand-public Philips qu'AOL a décidé de s'allier dans ce segment de marché où son concurrent Microsoft est déjà implanté, avec sa division WebTV. Le produit, baptisé AOL TV, sera le fleuron d'une stratégie qui dépasse le seul segment de marché de la set-top box (terme générique qui désigne les décodeurs en général), puisque l'alliance AOL/Philips est complétée par deux autres acteurs de taille, Hughes Network Systems (opérateur de DirecTV, un système de télédiffusion numérique par satellite) et NCI Software (ex-Network Computer Inc, filiale d'Oracle fondée en 1996). Le décodeur sera construit par Philips, les logiciels d'exploitation par NCI, tandis que Hughes sera chargé d'adapter l'offre DirecTV au décodeur AOL TV. Cette stratégie d'AOL lui permet d'avoir enfin une alternative aux accès classiques par modem. Depuis l'accord surprise entre AT&T et Microsoft sur les accès par câble, les observateurs n'ont pas manqué de noter qu'AOL était fragilisé pour entrer sur ce segment. Par ailleurs, le choix de Philips et de NCI invalide les récentes spéculations où Linux jouait le rôle d'OS. Le français NetGem, qui va sortir en juin une version Linux de son décodeur NetBox, avait par exemple été pressenti par News.com comme un candidat possible à une alliance avec le géant des services en ligne.

ZDNet/12/05/99

http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=9290&Rub=2&Dat=

Nintendo cherche du renfort chez Matsushita et IBM
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Alors que Sega cartonne avec sa nouvelle Dreamcast et que Sony inquiète avec sa future Playstation 2, Nintendo prépare une contre-attaque cruciale pour sa survie dans le monde impitoyable des consoles de jeux vidéo. Le constructeur japonais se prévaut du soutien de deux colosses, IBM et Matsushita Electric Industrial, pour développer sa future génération de consoles. La date de lancement reste mystérieuse, Nintendo se contentant d'avoir "les années 2000 en perspective". Jouant le tout pour le tout, Nintendo va abandonner le système de cassettes auquel il était resté fidèle pour la technologie DVD. C'est Matsushita qui fournira le lecteur de DVD intégré à la nouvelle console, alors qu'IBM livrera un processeur spécialement conçu affichant une vitesse d'horloge de 400 mégahertz. Le "coeur" de la console reposera sur l'architecture PowerPC. L'utilisation de la technologie DVD permettra aux propriétaires de jeux Nintendo de visualiser des films sur leur console. Le renfort d'IBM et Matsushita ne sera pas de trop pour affronter les deux concurrents majeurs de Nintendo. La Playstation 2, commercialisée à la fin de l'année, affichera une capacité de traitement des données comparables à celui d'un super-ordinateur utilisé pour le calcul scientifique. Quant à la Dreamcast, vendue depuis la fin de 1998, elle permet à son utilisateur de se connecter ^ Internet pour jouer en réseau.

L'Expansion

http://www.lexpansion.com/

Microsoft se met à la remorque d'AT&T
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Un quart du marché américain aujourd'hui avant d'atteindre les deux tiers demain : AT&T, l'opérateur de télécommunications longues distances, n'en finit pas d'accroître sa sphère d'influence sur le marché des câblo-opérateurs. Après TCI, les vues du groupe dirigé par Michael Armstrong se sont portées sur MediaOne, le troisième câblo-opérateur américain, acquis pour 54 milliards de dollars. Au passage, Microsoft a acquis pour 5 milliards de dollars une participation de plus de 3 % dans l'entreprise, qui donne la mesure de l'inquiétude de la firme de Bill Gates face à un univers Internet qu'elle ne parvient toujours pas à contrôler. AT&T se positionne désormais comme l'acteur incontournable des réseaux câblés, le nouveau géant de la révolution des communications. Le but : contrôler l'accès à Internet via les infrastructures servant à transporter les données et la voix. Car qui contrôle les " tuyaux " permettant l'acheminement de l'information à très grande vitesse contrôle Internet, dont l'usage se révèle parfois laborieux quand il faut attendre la transmission de données par une ligne téléphonique classique. Dès lors, on comprend mieux que de Microsoft, le géant mondial des logiciels, en passant par America Online (AOL), le fournisseur d'accès à Internet, tous se soient inquiétés du sort de MediaOne. Pour AT&T, l'enjeu est clair : proposer via le réseau câblé une offre de service Internet qui pourrait rendre obsolète la nécessité de passer par un fournisseur d'accès payant du type AOL. Un enjeu de taille qui concerne aussi le monde des systèmes d'exploitation utilisés sur les télévisions, connectés sur Internet via le câble, et dans lequel le groupe dirigé par Bill Gates aimerait s'imposer. Microsoft et AOL étaient donc prêts à épauler Comcast - rival d'AT&T, qui avait le premier souhaité racheter MediaOne - pour faire face à l'offre d'AT&T. L'opération s'est finalement soldée par l'accord surprise entre Microsoft et AT&T. Les boîtiers fournis par AT&T servant à recevoir les e-mails ou à surfer sur Internet depuis une télévision seront équipés du système d'exploitation Windows CE. AT&T avait déjà un accord dans ce domaine avec Sun Microsystems, le principal concurrent de Microsoft, mais ce nouvel accord même " non exclusif ", portant sur un chiffre oscillant entre 2,5 et 5 millions de boîtiers, devrait affecter le partenariat avec Sun. Microsoft, qui contrôle déjà 95 % des systèmes d'exploitation dans le monde du PC avec Windows 95 et maintenant Windows 98 (en attendant la version 2000), veut désormais s' approprier le secteur des téléviseurs câblés avec son système Windows CE. AT&T estime en effet que 70 % des foyers américains se tourneront vers les services de télévision interactive. Si ce marché décolle, Internet sur la télévision via le câble deviendra sous peu concurrent de l'ordinateur, et Microsoft ne veut pas prendre le risque de ne pas jouer un rôle majeur dans ce secteur. Après les Etats-Unis, l'Europe. À la suite de cet accord, le n° 1 mondial des logiciels va mettre la main sur les 29,9 % des parts de Telewest Communications, second câblo-opérateur britannique, détenues jusqu' ici par MediaOne. AT&T, qui possède déjà 22 % de Telewest, doit en principe s'en défaire pour satisfaire les autorités britanniques. Ces dernières avaient posé cette condition comme préalable à leur accord concernant l'alliance entre British Telecom, l'opérateur de télécommunications, et le géant américain. AT&T, flanqué de Microsoft, débarque donc massivement en Europe...

L'Expansion

http://www.lexpansion.com/site/courant/html/actualites/index.html

Microsoft joue sur tous les écrans
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Microsoft est connu pour équiper les ordinateurs, un peu trop au goût de certains. Aujourd'hui, le géant du logiciel rêve d'étendre son emprise aux téléviseurs et aux téléphones portables. D'où la cascade d'accords qu'il est en train de passer avec de multiples opérateurs . L'entreprise de Bill Gates ne se contente pas d'accords commerciaux, elle prend aussi des participations. Transformer les téléspectateurs en internautes, tel est devenu l'un des principaux objectifs des éditeurs de logiciels et de sites web comme Microsoft. Pour le géant du logiciel, l'idée n'est pas tant d'étendre son emprise à d'autres territoires (audiovisuel, télécommunications) que de repousser les frontières du sien (le logiciel). "Nous voulons toujours rendre l'informatique accessible au plus grand nombre", dit Steve Petitpas. Seulement, Microsoft s'aperçoit aujourd'hui que l'ordinateur seul ne lui permettra pas d'atteindre ce but. Cet appareil continue d'effrayer une partie de la population. En France, le pourcentage de foyers équipés est passé modestement de 18,8 % fin 1997 à 19,8 % fin 1998 (1). "Le taux de pénétration dans la population atteindra peut-être un jour 50 ou 60 %, mais les gens ont envie de trouver des choses liées à l'Internet sur leur téléviseur ou leur téléphone portable", estime Corinne Lejbowicz, la directrice du planning stratégique d'AOL France. Le service en ligne, concurrent de Microsoft, prend aujourd'hui un virage stratégique de même nature, allié à Netscape dont il a fait l'acquisition. Nouveau mot d'ordre : "AOL anywhere (AOL partout)" - ordinateurs, téléviseurs, téléphones portables. Microsoft pourrait reprendre le slogan à son compte. Steve Petitpas : "Nous allons jouer un rôle sur tous les écrans pour rendre utile la connexion Internet." Le réseau mondial, analyse Microsoft, a modifié en profondeur l'usage de l'informatique. Sa fonction majeure était la création et la manipulation de documents. Aujourd'hui, c'est la communication et la consultation d'informations, possibles depuis n'importe quel écran. En s'alliant à des câblo-opérateurs, la firme de Bill Gates se donne trois buts, explique Georges Nahon, responsable Internet de Microsoft Europe : "Permettre l'accès rapide à l'Internet pour les PC, faire converger télévision et Web, et offrir de nouveaux services aux téléspectateurs." . Et enfin, le plus inquiétant aux yeux de ceux qui craignent que la domination de Microsoft ne s'étende à l'audiovisuel : contrôler l'écran d'accueil du téléviseur en transposant la notion de portail. L'accord annoncé le 6 mai avec l'opérateur AT&T (premier groupe de télécommunications au monde et premier câblo-opérateur américain depuis qu'il a racheté Media One le 3 mai) prévoit l'équipement de 2,5 à 5 millions de décodeurs sous Windows CE. Cette stratégie, la firme de Seattle l'applique à la téléphonie mobile. Une version pour téléphones portables du portail MSN est prévue aux Etats-Unis pour le courant de l'année.

Libération:20/05/99

http://www.liberation.com/multi/actu/semaine990517/990520a.html




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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Un interrupteur supraconducteur
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Un supraconducteur a pu être transformé en isolant grâce à une simple impulsion électrique par des chercheurs de l'Université de Genève, dirigés par le Professeur Jean-Marc Triscone. Les supraconducteurs sont des matériaux qui, à basse température, ont une résistance électrique égale à zéro, permettant ainsi de transporter l'énergie sans perte. La découverte effectuée à Genève concerne un type particulier de supraconducteur, le GdBa2Cu3O7 . Combiné avec un "ferroélectique" dans lequel passe un petit courant électrique, le supraconducteur en question change de propriété et devient un isolant. Le procédé peut être inversé et les propriétés du matériau peuvent être ainsi modulées à loisir. Cette découverte ouvre la voie à la réalisation d'un interrupteur supraconducteur, "un composant qui n'existe pas encore", selon l'Université de Genève. Un tel interrupteur pourrait devenir un élément important dans la fabrication de futurs ordinateurs basés sur la supraconductivité.

AFP/17/05/99

http://www.actualinfo.com/

^ Haut
Matière
Matière et Energie
Hitachi revendique la mémoire du futur
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Une équipe de chercheurs de l'université de Cambridge et d'ingénieurs travaillant sur les nanotechnologies pour le compte d'Hitachi affirme avoir mis au point une technologie révolutionnaire dans le domaine des mémoires à base de semi-conducteurs. Selon le géant japonais, cette technologie devrait permettre de créer une puce mémoire pouvant stocker à elle seule les images et la bande son d'un film en vidéo numérique soit environ 8 Go de données. Tandis que les actuelles mémoires DRam utilisent des couples transistor-condensateur (le transistor régule les va-et-vient du courant et le condensateur stocke la charge d'électricité représentant l'information), la technologie d'Hitachi, baptisée PLEDM pour Phase-state Low Electron(hole)-number Drive Memory, s'appuie sur un couple formé de deux transistors pour enregistrer l'information. Selon Hitachi, cela permet de lire et d'écrire les données bien plus rapidement qu'avec l'actuelle mémoire Ram. L'industriel affirme pouvoir atteindre des temps d'accès de 10 nanosecondes ! Les nouvelles puces consommerait aussi beaucoup moins d'énergie et occuperait très peu de place. En outre, le système PLEDM permettrait de conserver des données sans avoir à maintenir une source d'énergie (mémoire rémanente). Toutes ces qualités permettent d'imaginer le remplacement des actuels disques durs comme le suggère Hitachi. Reste à savoir si la technologie tiendra toutes ses promesses. Le géant japonais affirme que les premiers prototypes seront disponibles avant la fin de l'année et que les puces PLEDM entreront en production en 2005. Selon Sachio Ishioka, responsable à Hitachi Europe, "le développement de la technologie PLEDM va donner un avantage décisif à Hitachi dans le domaine des composants mémoires".

Yahoo/19/05/99

http://www.yahoo.fr/actualite/19990519/multimedia/2066.html

http://www.hitachi.com.

Les spécifications des futurs G4 se précisent
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Lors d'une récente conférence des développeurs à Las Vegas, Apple a donné un aperçu des futurs ordinateurs PowerMac G4 en indiquant qu'ils seront équipés en standard d'un lecteur DVD, d'un ou plusieurs ports USB et Firewire. La firme à la pomme avait poursuivit en indiquant que les microprocesseurs PowerPC G4 recèleraient 10,5 millions de transistors et consommeraient moins d'énergie que les actuels Pentium II d'Intel. On apprenait enfin qu'ils seraient munis du jeu d'instructions Altivec, particulièrement adapté pour les applications multimédia et scientifiques. Le site Mac Evolution propose d'aller plus loin en dévoilant des spécifications plus précises. On apprend ainsi que la puce utilisera pour la première fois la technologie de connexion au cuivre avec une gravure à 0,22 micron. Elle sera cadencée à une fréquence située entre 400 et 450 MHz et la tension d'alimentation descendra à 1,8 Volt, contre 1,9 Volt voire 2,6 Volt pour certains modèles PowerPC 750. Le bus de données du G4 affichera pour la première fois 128 bits, tandis que l'accès à la mémoire cache de niveau 2 se fera par une voie à 64 bits. Ces caractéristiques permettraient à la puce d'obtenir une note de performance en calcul flottant supérieure de 50% par rapport au PowerPC 750 à 400 MHz. Selon l'auteur du site, Eric Yang, la production en masse du processeur G4 pourrait démarrer après la mi-99.

Yahoo/19/05/99

http://www.yahoo.fr/actualite/19990518/multimedia/2052.html

Microprocesseurs : toujours plus puissants...et toujours moins chers !
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Le géant Intel vient d'annoncer non seulement un rabais sur le prix de ses processeurs, les Celerons, les Pentium II et les Pentium III, mais son intention d'offrir de nouvelles réductions d'ici septembre. Par exemple, le P-II/450 qui se vendait 396 $US hier encore, coûte désormais 268 $US, sera baissé à 230 $US en juillet et à 213 $US en septembre. Il s'agit d'une réduction de plus de 40 % en quatre mois. En même temps, Intel lançait ses nouveaux P-III de 550 MHz, une puce qu'on retrouvera sous peu dans les machines Compaq, Dell, IBM, HP, etc., et qui se vend déjà sur Internet moyennant 820 $US. Ce prix chutera vraisemblablement de 100 $US d'ici quinze jours quand les ventes du P-III/550 auront sérieusement débuté. Pourquoi ces réductions ? À cause du Coppermine, un P-III de 533 MHz et de 600 MHz qui sera lancé en septembre. Contrairement au P-III actuel, celui-ci n'est que de 0.18 microns (très très très miniaturisé) et dispose d'une antémémoire intégrée de 256 Ko (au lieu de 512 Ko sur le module). L'antémémoire est une sorte de réservoir où se retrouve l'information la plus souvent utilisée par le processeur. Comme résultat, le temps de traitement est beaucoup plus rapide. De plus, le Coppermine dispose d'un bus système de 133 MHz (au lieu de 100 MHz) et verra sa cadence être portée à 1,2 GHz vers février prochain. S'agit-il d'une version diète du Willamette, un énorme P-III qui devait apparaître avant la fin de 1999 et passer à l'histoire comme étant le dernier processeur Intel à 32 bits, juste avant l'apparition des gros Merced ? Nul ne le sait. Intel n'en a pas glissé mot. L'annonce d'Intel a immédiatement forcé sa principale concurrente, AMD, à annoncer des réductions de 18 à 45 % sur tous ses processeurs K6-III et K6-2, les grandes vedettes du PC bas de gamme. Par exemple, le robuste K6-III de 450 MHz qui se vendait dernièrement 397 $US, ne coûte plus que 220 $US, une diminution de 45 %. Toujours pour accoter Intel, AMD lancera en juin prochain son K7, en plus d'un K6-III et d'un K6-2 de 500 MHz. Le K7 est un gros processeur cadencé à 500 MHz, 550 MHz et 600 MHz, qui pourrait lui ouvrir quelques portes dans les sites d'entreprise. La morale ? Attendez la fin de l'été avant d'aller bricoler ou échanger votre PC. Profitez du beau temps et aller prendre des couleurs. Le temps joue en notre faveur !

Journal de Montréal

http://www.journaldemontreal.com/

Une mini-batterie pour téléphones ou PC portables
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Saft a démarré la pré-production de Polythium, une batterie lithium polymère destinée à la prochaine génération de téléphones portables. La taille (3,5 x 33 x 86 mm) et le poids (19 grammes) de cette batterie permettront aux fabricants de téléphones de réduire la taille et le poids de leurs appareils, en gardant un niveau de prix compétitif. Saft, la division batteries d'Alcatel (www.alcatel.com), fabriquera 5 000 éléments par jour à partir du mois de septembre 1999, avec une capacité de 6 millions par an d'ici la fin de l'an 2000. La téléphonie portable est la première cible de Polythium mais cette technologie est aussi adaptée aux ordinateurs de poche.

ZDNet/12/05/99

http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=9279&Rub=2&Dat=

Un grand pas vers la maîtrise de la photosynthèse
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Des scientifiques allemands du Max Volmer Institute viennent de publier leur rapport final des abondants enseignements obtenus lors de la cristallisation en orbite de molécules de chlorophylle, la Photosystème 1. Cette protéine est impliquée dans l'une des réactions de la photosynthèse, celle qui convertit le dioxide de carbone en carbone et oxygène (et pas celle qui convertit l'eau en hydrogène et oxygène qui dépend de la Photosystème 2). Forme de la molécule, exacte disposition atomique, fonctions biologiques... Ces travaux fertiles devraient faire progresser à grands pas la compréhension du métabolisme de la protéine Photosystème 1 et les applications possibles de la photosynthèse en général. Cet ensemble de réactions chimiques fondé sur l'énergie solaire et maîtrisé par les plantes depuis des milliards d'années. Bref, autant d'innovations programmées pour l'industrie photovoltaïque.

Besok

http://www.besok.com/besok/besok01.nsf/

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Espace
Espace et Cosmologie
Deep Space valide la propulsion ionique
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

La sonde Deep Space 1 de la NASA a célébré mardi 27 avril 6 semaines d'activité de son moteur à propulsion ionique. Ce système, qui représente une des 12 avancées technologiques testées lors du voyage de la sonde expérimentale, a démontré un rendement exceptionnel. 5 kilogrammes de xénon ont en effet suffi à maintenir une poussée continue entretenue pendant ces 6 semaines, permettant au vaisseau d'augmenter sa vitesse de près de 300 mètres par seconde, soit une accélération de 1080 kilomètres par heure. Une même masse de carburant pour moteur chimique n'aurait permis qu'une augmentation de vitesse 13 fois inférieure. Les 73 jours de propulsion ionique effectués par Deep Space 1 auront validé cette nouvelle technologie pour d'autres missions.

Etats-Unis Espace

http://www.france-science.org/usa-espace

Les drones s'en vont en guerre
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Golfe, Bosnie, Kosovo... les trois conflits de cette décennie ont montré que le renseignement, l'observation et la surveillance sont les nouveaux nerfs de la guerre. Au coeur de ces dispositifs se distinguent les satellites, les avions de reconnaissance et les drones, ces aéronefs sans pilote aussi connus sous l'appellation d'UAV, Unmanned Aerial Vehicle. Furtifs, mobiles et sans danger pour la vie humaine, ils s'inscrivent parfaitement dans le concept de "guerre sans morts" cher aux Etats-Unis. Mais, surtout, leur fiabilité récente leur a permis de s'imposer auprès des autorités militaires, qui, jusque-là, les reléguaient au rang de gadgets. D'ailleurs, pour les fabricants, leur avenir se situe dans le secteur civil. Aujourd'hui, les drones sont déjà employés pour certaines prises de vues au cinéma ou à la télévision. Le sultanat d'Oman, une fois par an, fait ainsi appel à une société française, Envol images, pour retransmettre sa grande parade militaire vue du ciel. Au Japon, des hélicoptères sans pilote répandent des engrais ou des insecticides dans les champs. Mais ils pourraient aussi servir au comptage du bétail, à la détection des mines, à la surveillance des zones à risque - volcans, accidents nucléaires, lutte contre les incendies... - ou du littoral, des villes et des frontières. Les industriels n'ont pas manqué de se lancer dans la construction d'appareils démesurés. Le Global Hawk, d'une envergure supérieure à celle d'un Boeing 747, est développé par l'américain Teledyne Ryan. "C'est l'équivalent d'un satellite, sans ses inconvénients ni son coût, résume Jean-Yves Leloup, le responsable des programmes missiles tactiques à la Direction générale de l'armement (DGA). Il peut rendre les mêmes services en matière d'observation avec plus de souplesse parce qu'il est récupérable. Plus petits, les minidrones connaissent un étonnant développement. "D'ici à cinq ans, 250 systèmes, d'un coût unitaire variant de 500.000 francs à 1 million, devraient être vendus en Europe", affirme Christophe Corizzi, le PDG de CAC systèmes, qui commercialise le Pointer américain. Assimilé à un modèle réduit, il est lancé à la main et, avec une portée inférieure à une dizaine de kilomètres, il permet tout juste de "voir de l'autre côté de la colline". Il peut cependant rendre de grands services dans le domaine de l'observation pour des troupes au sol, voire pour la police en cas de troubles urbains. Reste l'immensément petit encore à l'état de prototype, présenté comme l'arme absolue: un drone d'une dizaine de centimètres! De quoi donner des idées aux scénaristes du prochain James Bond.

L'Express

http://www.lexpress.presse.fr/editorial/zooms/drones/ouverture.htm

La nouvelle guerre des étoiles
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Le Sénat américain a approuvé par 97 voix contre 3 la reprise du projet " Guerre des étoiles ". Un programme qui avait été proposé, en 1983, avant la fin de la guerre froide, par l'ex-président Ronald Reagan. A l'époque, il s' agissait d'établir un gigantesque réseau de satellites capables d'abattre tout missile balistique approchant du territoire américain. Grâce au Sénat, le projet de Guerre des étoiles vient de renaître de ses cendres, même s'il ne s'agit pour le moment que d' une déclaration d'intention qui ne prévoit ni date, ni budget. . C'est à Los Angeles, sur une base de L'US Air Force, que cette nouvelle forme de guerre se prépare. " Jusqu'à présent, l'espace était considéré comme le théâtre d' enjeux militaires qui concernaient la communication, la reconnaissance et la surveillance. Aujourd'hui, nous devons pouvoir utiliser nos satellites comme de véritables armes ", nous a expliqué le lieutenant-colonel Randy Weidenheimer. Parmi les recherches les plus abouties, l'équipe californienne planche sur des satellites équipés de lasers capables de détruire des missiles quelques secondes après leur lancement. Baptisé SBL (Space Based Laser), le projet de l'US Air Force consiste à déployer environ une vingtaine de ces satellites dans l'espace. Une ambition aujourd'hui réaliste alors que celui des années 80 était irréalisable. Placés en orbite à 1500 kilomètres de la Terre, ces engins permettraient de détruire des missiles balistiques situés à une distance de 4500 kilomètres, et ce, en moins de 10 secondes. " Dans le cas où de nombreux missiles seraient envoyés en même temps, chaque laser aurait la possibilité de changer de cible en l'espace d' une seconde. Chaque satellite devrait disposer d'une autonomie de tir oscillant entre 200 et 500 secondes. De quoi détruire 100 missiles chacun. Une fois leur réserve à sec, les satellites pourraient être rechargés à l' aide de véhicules spatiaux ", nous a confié Randy Weidenheimer. Pour réaliser cet exploit, le laser devra développer une puissance de plus de 2,2 millions de watts. Les militaires estiment qu'ils pourraient mettre en orbite un premier satellite dans 5 à 10 ans. Il coûterait environ 9 milliards de francs. " La menace est réelle, car la Corée du Nord disposerait de missiles balistiques capables d'atteindre des régions comme Hawaii. La Chine disposerait également de tels missiles à longue portée. Nous devons donc aller très vite si nous voulons protéger notre territoire ", témoigne Randy Weidenheimer.

Science&Avenir

http://www.sciences-et-avenir.com/techno/art1.html

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Le réchauffement de la Terres se confirme
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

La livraison de mai de Reviews of Geophysics contient l'une des études les plus complètes jamais publiées sur le réchauffement de la planète. Menée par des chercheurs britanniques et américains dirigés par Phil Jones, de l'Université de East Anglia, elle conclut que la température moyenne de la Terre était de 14,0 degrés en 1997, soit 0,57° C de plus qu'en 1861. Durant l'année la plus froide du millénaire, 1601, la température moyenne aurait été de 0,5 à 0,8° C plus fraîche que la moyenne des années 1961-1990. Le réchauffement de la planète n'est pas uniforme. À 14,6 degrés, l' hémisphère nord, où les terres dominent, est plus chaud que l'hémisphère sud couvert de mers (13,4° C). Mais la température monte plus vite dans le sud que dans le nord. Autre découverte intéressante : le réchauffement n'est pas continu. L'essentiel de la hausse de température au XXe siècle s'est fait en deux périodes distinctes : 1925-1944 et 1978-1997. En général, la température estivale varie peu. Ce sont les hivers et les printemps qui sont plus doux. Et la température des nuits (+ 0,18° C par décade) augmente plus vite que celle des journées (+ 0,08° C par décade). Enfin, les quatre années les plus chaudes ont toutes eu lieu durant les années 1990. Ce sont, en ordre décroissant de chaleur, 1998, 1997, 1995 et 1990. L'année 1998 a été 0,57° C plus chaude que la moyenne déjà élevée de la période 1961-1990.

Cybersciences/12/05/99 http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N1250.asp

Une bactérie au secours de l'eau potable
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Très sélective, l'atrazine est un herbicide couramment utilisé en agriculture, notamment dans la culture du maïs, où il se charge de détruire les mauvaises herbes trop envahissantes. Mais l'atrazine est aussi un polluant que l'on retrouve abondamment dans les nappes phréatiques et jusque dans l'eau de notre robinet. Même si ses effets sur la santé humaine sont encore peu connus, des études chez le rat ont montré que son ingestion pouvait causer le cancer du sein et certains dommages chromosomiques. En Europe, le seuil maximal d'atrazine autorisé dans l'eau potable est de 0,1 micro-gramme par litre. Jusqu'à présent, aucune méthode ne permettait de détruire l'atrazine une fois qu'elle avait été diffusée dans l'environnement. Certaines bactéries ont déjà montré leur capacité de biodégradation du pesticide, mais elles-mêmes sont en général nocives pour l'environnement, et donc inutilisables. Des chercheurs québécois ont travaillé sur le Rhizobium, une bactérie utilisée depuis plus de cent ans dans le monde agricole et sans danger pour l'environnement. Mis à l'essai sur différentes plantes (trèfle, pois, haricot, soja), le Rhizobium donne des résultats très encourageants : en douze heures, il est capable de dégrader jusqu'à 20% de l'atrazine présente dans la plante. Avec de telles performances, le petit microbe s'ajoutera peut-être bientôt à "l'arsenal anti-pollution", nous assurant ainsi une eau vraiment potable à la sortie du robinet...

Cybersciences http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N1248.asp

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Une nouvelle technique pour faire repousser les nerfs
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Sunday Times/17/05/99

http://www.sunday-times.co.uk/news/pages/Sunday-Times/frontpage.html?999

Obtenir la repousse contrôlée des nerfs détruits ou sectionnés constitue un des grands défis actuels de la médecine mais aucune méthode viable n'a été trouvée jusqu'ici. Un nerf est comme un câble téléphonique avec ses multitudes de fibres véhiculant des messages sensoriels au cerveau et au système nerveux central. Quand un nerf est sectionné il ne peut repousser que dans des conditions très précises et à condition d'être guidé dans l'espace. À Londres, le professeur Gus McGrouther a mis au point une nouvelle méthode qui permet de guider la repousse des nerfs à l'aide d'un tube implanté dans le corps. Le tube lie les deux extrémités divisées du nerf et permet sa repousse dans la bonne direction. Ce tube qui guide le nerf utilise une protéïne sanguine extraite du propre sang du patient. La protéine est séchée sous pression et moulée dans la forme requise par le guide. Les premières épreuves cliniques commenceront cet été et viseront à restaurer les sensations de patients victimes de paralysies récentes. Les dommages doivent être récents car après un mois le nerf perd sa capacité de régénération.

brève @RT Flash

La maison future vous préviendra avant que vous ne soyez malades !
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Center for future health

http://wildcat.seas.rochester.edu

University of Rochester

http://www.rochester.edu

Le "Centre pour la Santé Future" à l'Université de Rochester a pour projet de faire de la maison le lieu où chacun puisse quotidiennement être au courant de son état de santé. Prévenir la maladie avant qu'elle ne frappe, tel est le "deal" ! Vingt projets sont à l'étude et mobilisent les compétences d'ingénieurs et de scientifiques de différents secteurs. L'objectif : créer à l'usage des particuliers de nouvelles technologies à but médical, accessibles, faciles d'utilisation et à moindre coût par rapport à l'hôpital. Comme le souligne Charles Phelps, un des responsables de ce projet : "il s'agit d'une approche entièrement nouvelle du système de protection de la santé. L'idée centrale en est complètement révolutionnaire : rassembler des données médicales immédiates et personnalisées tout au long de la journée d'un individu dans le cours normal de sa vie afin de l'informer de l'évolution de son état de santé". Cette prévention électronique reposera notamment sur un monitoring de contrôle de votre respiration, pouls, température, un assistant digital avec lequel vous pourrez parler de vos problèmes physiques ou symptômes et qui fera le lien avec votre passé médical, un bandage électronique qui via un computer ADN identifiera vos bactéries, déterminera vos résistances antibiotiques et le traitement, un moniteur de mélanomes qui mémorisera votre corps et vous alertera dès qu'un grain de beauté se transformera et enfin un moniteur de marche en prévention d'attaque cardiaque. Ces projets seront testés et démontrés dans une maison "médicalement futée" avant commercialisation...

brève @RT Flash

Quatre nouvelles approches dans la lutte contre le cancer
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Pas moins de quatre nouvelles approches, ont été présentées à Atlanta au 35ème congrès de la Société américaine d'oncologie clinique (ASCO). Les organisateurs du congrès, ne cachant pas leur enthousiasme, ont estimé que ces techniques encore expérimentales pourraient, après des années de progrès limité, faire entrer la lutte contre le cancer dans une nouvelle "nouvelle ère". Selon le Pr. Derek Raghovan, responsable du service de cancérologie de l'université de Californie du Sud (Los Angeles) et expert à l'ASCO, "ces nouvelles approches pourraient déboucher sur des traitements qui remplaceraient les thérapies actuelles ou seraient utilisés en combinaison avec les armes traditionnelles que sont la chimiothérapie, la radiothérapie et la chirurgie." Première de ces armes : l'angiogénèse. Cette technique qui a déjà fait grand bruit, consiste à empêcher la formation de vaisseaux sanguins autour d'une tumeur et donc à la priver des aliments nécessaires à sa croissance. Une équipe de chercheurs de l'école de médecine de Los Angeles est parvenue à stimuler la fabrication d'une protéine qui, non seulement dope le système immunitaire mais aussi empêche la fabrication de nouveaux vaisseaux sanguins. Comble de raffinement, le Pr. Parkash Gill a mis au point un simple spray nasal. Près de 40% des patients traités ont réagi au traitement et ont vu disparaître totalement ou partiellement leurs lésions. D'autres essais sont en cours pour agir sur la même protéine mais cette fois contre les cancers de l'utérus et les mélanomes. "Si cette approche est couronnée de succès, elle pourrait être étendue à beaucoup d'autres cancers", a estimé le Pr Gill. Dans le domaine du cancer colorectal, qui représente 10% des décès par cancer dans les pays occidentaux, l'équipe du Pr Nancy Kemeny (du Sloan-Kettering Hospital à New York) a montré qu'il était possible d'augmenter la survie des malades simplement en modifiant le mode d'administration des chimiothérapies. Habituellement, le traitement est injecté dans le système sanguin et les médicaments gagnent peu à peu le foie où se développent des tumeurs à distance (métastases) chez 60% des personnes atteintes de cancer colorectal. En ajoutant au traitement traditionnel une chimiothérapie directement injectée dans l'artère du foie, le Pr. Kemeny a considérablement augmenté la survie des malades (85% au lieu de 69%) ainsi que la disparition des lésions hépatiques (89% contre 57%). A l'école de médecine de Harvard près de Boston, le Pr George Demetri a réussi, en se servant d'un nouveau médicament contre le diabète, la rézuline, à faire mûrir des cellules cancéreuses. Ce processus que les spécialistes appellent "différenciation", a permis de transformer des cellules cancéreuses jeunes et qui se multipliaient rapidement en cellules ayant dépassé le stade de la reproduction frénétique. Les tumeurs des malades n'ont pas disparu mais elles ont cessé de croître. Cette approche semble prometteuse pour d'autres cancers (côlon, seins, prostate, poumons) sur lesquels le médicament anti-diabète semble capable d'agir, a souligné le Pr Demetri. Dernier progrès mais non des moindres, l'équipe du Pr Kenneth Cowan, de l'Institut américain du cancer, a rendu résistantes aux chimiothérapies des cellules qui venaient tout juste de naître dans la moelle osseuse (cellules souches). Ce progrès pourrait permettre aux patients de subir plusieurs traitements anti-cancéreux sans qu'il soit besoin pour protéger la moelle osseuse des effets toxiques des médicaments de la prélever avant de la réinjecter dans l'organisme une fois le cancer guéri.

AFP/17/05/99

http://www.actualinfo.com/

Découverte importante sur le cancer du colon
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Wired/13/05/99

http://www.wired.com/news/news/technology/story/19651.html

Les scientifiques ont découvert "les mécanismes moléculaires" qui pourraient expliquer les causes du cancer du colon et préparent le terrain pour de futures thérapies. "C'est une ère nouvelle qui s'ouvre pour les patients présentant cette forme de cancer," a souligné le Dr. Richard Pestell, un membre de l'équipe de recherche de l'Université Albert Einstein (Israël). Ces chercheurs ont constaté qu'une protéine appelée bêta-catenine et un gène appelé le cycline D-1 pourraient être les principaux facteurs de déclenchement du cancer du colon. "Nous avons constaté que le cyclin D1 est le catalyseur pour la croissance de ce type de cancer, et en conséquence, nous pouvons maintenant concevoir des thérapies très sélectives contre le cancer du colon," a précisé le Docteur Pestell. Le cancer du colon est la deuxième principale cause de décès par cancer aux Etats-Unis. Cette découverte vient confirmer et compléter celle de 1991 concernant l'implication du gène APC dans le déclenchement du cancer du colon. "Avec ces derniers résultats, nous comprenons enfin l'ensemble du processus qui mène au cancer du colon" souligne le Dr. Frank McCormick, directeur du centre du Cancer à l'université San Francisco. Celui-ci a publié en mars des résultats presque identiques à ceux de l'équipe israëlienne. Dans les deux études, les chercheurs ont mis en évidence le rôle central du gène cycline D1 comme régulateur en chef de la prolifération des cellules.

brève @RT Flash




Alimentation et cancer : les recommandations de l'Académie de Médecine
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Un étiquetage indiquant la richesse en graisses des aliments de la restauration collective et des hôpitaux et une meilleure maîtrise du froid dans les réfrigérateurs des consommateurs, sont recommandés par un rapport "Alimentation et cancer" de l'Académie de Médecine. "Toutes les grandes enquêtes épidémiologiques s'accordent à reconnaître qu'environ 30 % des cancers sont liés à l'alimentation", rappelle l'académie en émettant une série de recommandations. Une alimentation trop riche en graisses, en acides gras saturés notamment (produits laitiers non écrémés, viandes...) est réputé mauvais pour le coeur. Mais "ce déséquilibre joue également un rôle important dans l'apparition de plusieurs cancers, en particulier des cancers colo-rectaux", relève l'académie en prônant de réduire la consommation des lipides et un étiquetage pour mieux informer le public. Jugeant "mal aisé" de rendre obligatoire et systématique cet étiquetage en France, elle suggère dans une "première étape" d'appliquer cette mesure aux produits de la restauration collective et des hôpitaux. Manger beaucoup de fruits et légumes, limiter la consommation de salaisons, de produits fumés, de viande carbonisée (barbecue) qui contiennent des produits cancérigènes, éviter l'obésité, conseille également l'académie.

AFP/11/05/99

http://www.actualinfo.com/

Une vie sous anti-rétroviraux ?
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

L'efficacité des multithérapies dans la lutte contre le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) n'est plus à démontrer. Et leur capacité à baisser la charge virale dans le plasma sanguin jusqu'à des taux indétectables semblait indiquer qu'un traitement prolongé pouvait éradiquer l'infection. Aujourd'hui, rien n'est moins sûr. Une équipe américaine vient en effet de découvrir que le VIH peut rester à l'état latent dans l'organisme pendant très longtemps. En clair, il faut plus de 43 mois pour que ce nombre soit réduit de moitié. Les chercheurs ont estimé qu'un peu plus de soixante ans seraient alors nécessaires pour éradiquer le VIH de quelque cent mille cellules CD4. "Ces travaux confirment ce que nous soupçonnions déjà, indique le docteur Christine Katlama de l'hôpital Pitié-Salpêtrière, à Paris. Que les traitements actuels ne seront pas suffisants pour éliminer totalement la maladie." La découverte des Américains est en effet basée sur l'isolement de virus capables de se répliquer et donc susceptibles de relancer l'infection en cas d'arrêt du traitement anti-rétroviral. Le taux de décroissance de la charge virale latente si bas imposerait alors une prise continue de médicaments pendant plusieurs dizaines d'années. Une solution inenvisageable face au risque de toxicité à long terme de ces molécules. De plus, il semble qu'un traitement précoce n'empêche pas l'établissement des réservoirs. Comment résoudre ce problème ? "Il faut envisager d'autres stratégies thérapeutiques, répond Christine Katlama. Plusieurs pistes s'offrent à nous, notamment l'immunothérapie avec l'interleukine 2 ou la vaccinothérapie." Ces résultats pourraient aussi remettre en cause la tactique du "frapper fort et vite" afin de rendre indétectable la charge virale. Et le docteur Katlama de s'interroger. "Ne devrions-nous pas plutôt tolérer une certaine quantité de virus ?" Quoi qu'il en soit, la lutte médicamenteuse contre le VIH semble devoir être repensée.

Info Science

http://www.yahoo.fr/actualite/19990520/sciences/200599.html

Des vaccins au goût de patate
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Dans la course aux nouveaux vaccins, les chercheurs du Laboratoire de biochimie, microbiologie et immunologie de l'Université de Montréal, dirigé par le Dr Anton Andonov, ont eu une idée peu commune : faire fabriquer des "protéines vaccins" par des patates ou des carottes transgéniques. Une fois ingérées, ces protéines protégeraient contre l'hépatite A, l'hépatite B ou encore la pneumonie. Pour obtenir ces "légumes vaccins", on insère dans le génome de la plante un gène qui produit la protéine voulue. Ce gène peut provenir d'une autre plante, d'une bactérie, etc. À première vue, le gène choisi par les chercheurs de l'Université de Montréal semble un candidat étonnant : il provient du noyau... du virus de l'hépatite B! "Malgré son origine, ce gène ne possède aucun élément pathogène, explique Maximilian Callaghan, chercheur au Laboratoire. Il est très intéressant car on peut le transformer pratiquement à volonté pour qu'il fabrique différentes protéines, chacune capable de stimuler notre système immunitaire pour combattre un virus ou une bactérie en particulier." On veut aujourd'hui des doses bon marché, faciles à transporter et à administrer. Le vaccin actuel contre l'hépatite A coûte cher, il doit être conservé au froid et il s'administre par piqûres. Les pays en voie de développement ne sont pas toujours en mesure de l'utiliser." Pour ces pays, lorsque le procédé sera au point, les "légumes vaccins" pourraient représenter une méthode d'immunisation idéale.

Cybersciences/13/05/99

http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N1254.asp

Un champignon africain contre le diabète
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Les forêts africaines, près de Kinshasa, recèlent peut-être un trésor pour les diabétiques. Une équipe des Laboratoires Merk, aux Etats-Unis, vient en effet de découvrir une molécule produite par un champignon indigène, Pseudomassaria. Selon leurs travaux, le composé L-783,281 mime les effets de l'insuline sans toutefois suivre le même chemin qu'elle. Il pourrait alors servir de base à l'élaboration d'une toute nouvelle classe de médicaments administrés par voie orale. Une aubaine pour ceux qui doivent subir régulièrement des injections d'insuline. Afin de trouver des alternatives aux traitements actuels (insuline, biguanides, sulfamides hypoglycémiants, etc.), l'équipe de Bei Zhang et David Moller (Merk Research Laboratories, New Jersey) a réalisé un travail de titan. Les dix-huit chercheurs impliqués ont en fait passé en revue quelque 50 000 molécules différentes et ont analysé in vitro leur influence sur les récepteurs de l'insuline. Or, les chercheurs ont observé que le composé L-783,281 déclenche ce récepteur de manière très sélective. "Cette molécule agit de façon totalement originale, explique le docteur Gérard Reach, directeur de l'Unité Génie biomédical et diabète sucré de l'Inserm (Paris). Elle ne se fixe pas à la zone extracellulaire du récepteur mais va directement à la partie interne, en passant sans doute par la membrane de la cellule." En outre L-783,281 stimule également la captation du glucose et les expériences in vivo sur des souris atteintes de diabète de type 2 ont montré une baisse de leur hyperglycémie. "Ces travaux se révèlent d'une importance capitale, ajoute le docteur Reach. Non seulement ils ont mis en évidence un mécanisme d'activation des récepteurs tout à fait inédit, mais ils pourraient également ouvrir la voie vers de nouveaux traitements du diabète."

Info-science/18/05/99

http://www.infoscience.fr/articles/articles_aff.phtml?Ref=227

Le blocage d'une enzyme ralentit la progression de la maladie de Huntington
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Des chercheurs américains ont réussi à ralentir chez des souris la progression de la maladie de Huntington, maladie neurodégénérative héréditaire incurable. L'équipe de Robert M. Friedlander à Boston (Harvard Medical School) a montré que l'injection d'un inhibiteur de l'enzyme, la "caspase-1", ralentit l'évolution de la maladie et accroît la survie des animaux transgéniques atteints. Un travail qui pourrait déboucher sur un traitement de cette grave maladie. La maladie de Huntington est associée à des anomalies ou "mutations" du gène qui commande la production d'une protéine, la huntingtine. Les chercheurs américains suggèrent l'existence d'un lien entre cette maladie et l'enzyme caspase-1, impliquée dans l'apoptose ou mort programmée des cellules. L'équipe américaine a eu recours pour la démonstration à des souris génétiquement modifiées. L'apparition des symptômes dans la descendance des souris dénuées de l'enzyme de caspase-1 a été retardée d'une semaine en moyenne et leur survie prolongée d'une vingtaine de jours. Des résultats similaires étaient obtenus par l'injection d'un inhibiteur de l'enzyme chez d'autres souris, porteuses du gène de la maladie et ayant conservé l'enzyme caspase. Selon les chercheurs, "l'inhibition de la caspase pourraient s'avérer être la balle magique contre les maladies neurodégénératives". La maladie de Huntington, encore appelée "chorée", se manifeste vers la quarantaine chez tous ceux qui ont hérité du gène déficient. Elle entraîne la mort du patient en l'espace de 10 à 20 ans et se caractérise par des troubles moteurs et des déficits intellectuels empêchant la réalisation de tâches simples.

AFP/19/05/99 http://www.actualinfo.com/

Des implants antirejet pour les artères bouchées
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Chaque année, 1 million de patients atteints d'athérosclérose sont opérés dans le monde. Un implant vasculaire métallique, appelé stent, est glissé dans l'artère défaillante pour l'obliger à reprendre son diamètre normal. Dans 30 % des cas, toutefois, l'effet est provisoire, et la prolifération des cellules vient à nouveau rétrécir l'artère. Des médicaments permettent de bloquer ce mécanisme biologique, mais ils doivent être pris en continu à doses élevées. Un programme franco-allemand a été lancé pour réaliser des prothèses bioactives capables de fixer la substance curative et de la diffuser progressivement. Pour permettre à ces molécules d'adhérer à la surface de l'implant, le laboratoire de chimie des surfaces du CEA a mis au point une technique de greffage par électro-chimie permettant de revêtir le métal de couches très denses de polymères contenant des principes actifs. Des tests in vivo sur des porcs ont prouvé la biocompatibilité de ces implants. La technique peut s'appliquer à toutes les prothèses métalliques nécessitant des traitements médicaux antirejet.

L'Expansion http://www.lexpansion.com/site/courant/html/thematiques/technologie/index.html

Des neurones plantés sur du silicium
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Roberta Diaz Brinton, chercheur de l'Université de Californie du Sud, a présenté vendredi le résultat de ses travaux destinés à mieux comprendre le fonctionnement des neurones. Elle et son équipe sont parvenus à faire vivre des cellules nerveuses sur des plaques de silicium, et même à les "sculpter", en contrôlant leur développement. Les neurones (environ 80.000) sont extraits d'un cerveau de rat et "cultivés" sur une plaque de silicium munie d'un réseau d'électrodes. Les cellules continuent à vivre, créant de nouvelles connexions synaptiques et ce pendant une longue période pouvant aller jusqu'à plusieurs mois. Ces travaux constituent une étape majeure dans la compréhension du fonctionnement d'un cerveau. En observant l'établissement ou la rupture des connexions neurales, ou en forçant certaines connexions à s'établir, les chercheurs disposent d'un véritable laboratoire d'analyse dont la finalité est de maîtriser les "algorithmes" neurologiques. A terme, cette technologie qui consiste à créer des "puces électroniques cellulaires", permettrait, selon Brinton, de mettre au point des prothèses "qui pourraient un jour être implantées dans des cerveaux humains".

Besok/16/05/99 http://www.besok.com/besok/besok01.nsf/

L'huile d'olive bonne pour la mémoire
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Selon une étude italienne publiée dans l'édition de mai de "Neurology", une forte consommation d'acides gras monoinsaturés (présents en grande quantité dans l'huile d'olive) aurait des effets protecteurs contres les désordres cognitifs liés à l'âge. L'étude a été réalisée auprès de 278 sujets âgés de 65 à 84 ans, ne présentant aucun dysfonctionnement neurologique et soumis à un régime dit "méditerranéen"

Quotidien du médecin http://www.quotimed.com/

Le spermatozoïde transgénique va-t-il rendre le clonage obsolète ?
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Le spermatozoïde nouveau est né, à Honolulu. Un spermatozoïde transgénique, pionnier de sa catégorie. Voici que débarque une cellule sexuelle, mâle en l'occurrence: un spermatozoïde de souris doté d'un gène de plante. Introduit dans un ovule, il produit un souriceau transgénique, porteur de ce nouveau caractère végétal. La prouesse aurait de quoi attiser les débats sur les limites sans cesse repoussées de la manipulation de la reproduction animale, voire humaine. Cependant, l'article publié cette semaine dans l'hebdomadaire américain Science par Ryuzo Yanagimachi et ses collègues n'incite guère aux états d'âme. Leur "super spermatozoïde" a été conçu avant tout comme un "nouvel outil" prometteur, pour la production de bétail transgénique. Depuis vingt ans, ce créneau d'élevage fait rêver la médecine et les firmes de biotechnologies. Déjà, quelques labos dans le monde s'enorgueillissent d'un petit cheptel de brebis et chèvres transgéniques sécrétant des protéines humaines médicamenteuses dans leur lait, contre la mucoviscidose ou l'infarctus. Mais leurs "récoltes" sont encore notablement maigres. Faute d'une technique efficace permettant de modifier en routine le patrimoine génétique de centaines de caprins, ovins et bovins, le secteur peine à passer à la phase industrielle. Le spermatozoïde transgénique d'Hawaii se promet de l'y propulser. Ce que démontre Ryuzo Yanagimachi, sommité mondiale de la recherche en biologie de la reproduction, c'est qu'un spermatozoïde dont la membrane est déchirée peut "attraper" un gène étranger présent dans son environnement et devenir ainsi "transgénique", de quoi faire rêver les chercheurs qui tentent de fabriquer du bétail transgénique. Avec la technique utilisée jusqu'ici, leur taux de succès est plutôt de l'ordre de quelques pour cent. Depuis la naissance du premier souriceau transgénique en 1974, elle reste, dans son principe, inchangée. Le gène étranger est tout simplement injecté, via une micro-pipette, dans le noyau d'un tout jeune embryon au stade une cellule (un ovule qui vient d'être fécondé). La méthode marche plutôt bien pour fabriquer des souris transgéniques, (environ 20 % de succès) mais échoue le plus souvent quand on passe aux gros mammifères. Question de qualité de l'ovule, souligne Yanagimachi. Transparent chez la souris, il est opaque chez le bétail, ce qui rend difficile le contrôle de l'injection du gène. "Ce sont ces échecs répétés qui ont suscité un tel engouement pour le clonage, note Bernard Jégou, spécialiste de la spermatogenèse à l'Inserm. Faute de pouvoir fabriquer à volonté du bétail transgénique, on imagine de "recopier" à l'infini un bovin ou ovin transgénique obtenu à grand peine." Ironie de l'histoire, la percée hawaiienne pourrait bien porter un coup singulier à la voie ouverte par la naissance de Dolly la brebis, premier clone d'adulte. "Si la technique marche aussi bien sur le bétail que sur la souris, estime Bernard Jégou, il est probable que les investissements - scientifiques et surtout financiers - sur le clonage d'adulte perdront une grande part de leur intensité." Le spermatozoïde transgénique, meilleur ennemi des clones ?

Libération/18/05/99 http://www.liberation.com/quotidien/semaine/990518marza.html

L'apparition de la vie est-elle banale à l'échelle du Cosmos ?
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Le professeur Shapiro, chimiste à l'université de New-York, bât en brèche les théories conventionnelles sur l'origine de la vie. Ses arguments ont été présentés dans un article de la National Academy of Sciences et dans un livre publié en avril, Planetary Dreams. Ils remettent en cause l'hypothèse d'un événement miraculeux qui serait à la base de la génération spontanée de la vie (cellule de base, ARN, ADN), à partir de matière inanimée. Shapiro tente de démontrer que l'hypothèse de l'existence de la vie uniquement sur Terre est aussi absurde que la théorie de la "Divine Création". Après avoir classifié de grandes séries de données, il démontre que la plus simple des cellules vivantes résulte d'une auto-organisation prévisible des systèmes chimiques et physiques, survenant chaque fois qu'une planète offre des conditions nécessaires et suffisantes pour cela. C'est-à-dire un gaz ou un liquide, une source d'énergie appropriée et un système de matière capable d'utiliser cette énergie pour s'organiser elle-même. "Le débat sur la vie extra-terrestre est très passionné depuis plusieurs siècles, sans qu'il y ait eu beaucoup de progrès. Nous n'avons que depuis récemment la possibilité de collecter de nombreuses données nous permettant de progresser. En continuant l'exploration, nous pourrions trouver une vie existante ou des rémanences de vies éteintes, ou des systèmes chimiques évoluant dans le sens de la vie. Au contraire, nous pourrions uniquement trouver des espaces monotones dépourvus de signe de vie." Bien qu'encore très théoriques, ces recherches laissent présager d'avancées aussi considérables que surprenantes en matière de connaissance de notre univers et de nous-mêmes. Ce cosmos qui s'annonce encore plus vaste que prévu (d'après Freeman) va-t-il peut-être un jour nous révéler d'autres planètes susceptibles de permettre l'éclosion de la vie (inhérente à toute matière dans l'espace, selon Shapiro), sous des formes encore insoupçonnées ?

Besok/17/05:99 http://www.besok.com/besok/besok01.nsf/

La structure détaillée de l'ARN révélée en 3 D
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

BBC http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_343000/343065.stm

Une vue complète de la structure interne de l'ARN a été obtenue par des scientifiques de l'Université Johns Hopkins aux Etats-Unis dirigés par le Professeur David Draper. La découverte est importante puisque l'ARN joue un rôle central dans l'origine et le fonctionnement de la vie. "Nous pouvons enfin voir la structure complète de l'ARN, en couleur et en 3 D" a souligné le Professeur Draper. L'ARN est la molécule qui lit l'information génétique contenue dans les molécules d'ADN et transporte cette information vers les ribosomes. Ces derniers emploient cette information pour construire les protéines qui sont les blocs fonctionnels de base des cellules. En outre, l'ARN aide les ribosomes en agissant en tant que catalyseur. L'ARN est une molécule dont la structure complexe a toujours défié les efforts visant à en visualiser l'image complète. Mais en parvenant à stabiliser cette molécule d'ARN les chercheurs ont pu la soumettre à une cristallographie à rayons X qui en a révélé en détail la structure interne.

brève @RT Flash

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Un moteur vraiment bon à tout faire ?
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

En développement par des australiens depuis bientôt 3 ans, le "Plasma Turbine Engine" est annoncé par ses concepteurs comme une petite révolution dans l'univers des moteurs innovants. A l'inverse des moteurs existants, à combustion interne classique, le PTE a pour principe un cycle de Carnot isotherme, ce qui lui offre de meilleures performances dans la production d'énergie (75 % contre 35 % pour les modèles standards). Tous ses atouts semblent découler de sa simplicité. Avec un allumage unique, lors du démarrage, une vitesse constante de 12 000 tours/minutes et sa puissance de sortie variable, le PTE représente un générateur électrique idéal. Autre avantage, il peut fonctionner avec tous types de carburants, liquide ou gazeux. De plus, la structure simplifiée de sa chambre, outre une maintenance facilitée, permet au combustible d'être partout brûlé à la même température, réduisant à néant l'émission de polluants comme l'oxyde de nitrate (NOx qui participent de l'effet de serre). Silencieux, déclinable en plusieurs tailles, le TPE peut être aussi utilisé pour capturer les gaz brûlants que servir de chaudière domestique. Ce petit miracle de moteur sera dévoilé lors du prochain Sustain'99.

Besok

http://www.besok.com/besok/besok01.nsf/index?ReadForm

Bientôt le bureau roulant
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

IBM et Daimler Chrysler se seraient entendus pour proposer bientôt aux conducteurs des futures voitures haut de gamme du constructeur automobile une version bureau mobile intégrée dans le véhicule, explique USA Today. Ainsi, un portable ThinkPad 600 ferait partie de cet équipement qui, au total, représenterait une valeur de 12.000 dollars et serait commercialisé d'abord en Europe. Autres technologies présentes : un fax et un système de reconnaissance de la parole pour dicter des messages électroniques en conduisant.

Les Echos/20/05/99

http://www.lesechos.fr/silval/

Voiture : la sécurité high-tech
Samedi, 22/05/1999 - 00:00

Matériaux, miniaturisation, coûts de développement raisonnables.. Tout est réuni pour que la micro-informatique envahisse les automobiles. Avec un défi majeur à relever: la sécurité. Le réseau routier français et ses 930 000 kilomètres (pour 27 millions de véhicules), trop polluant et trop meurtrier (8 412 morts l'année dernière), frôle la saturation. Le concept de "voiture intelligente", capable d'analyser individuellement et de façon autonome les données extérieures avant de les transmettre au conducteur, apparaît comme une première réponse. Ces dernières années, les programmes de recherche se sont multipliés dans des environnements radicalement différents (voir l'infographie). Sur route, les voitures disposeront bientôt d'un régulateur de vitesse qui les stabiliseront tout en leur garantissant une distance de sécurité les unes par rapport aux autres. Pour la ville, les constructeurs français travaillent à l'Urban Drive Control, un projet qui combine le contrôle de la vitesse, la fonction "stop and go" (à un feu rouge, le moteur se coupe et ne redémarre que lorsque le véhicule précédent repart) et la gestion de la circulation. Sur autoroute, enfin, des systèmes anticollision sont à l'étude: un radar détecte les obstacles fixes qui se trouvent sur la voie et force la voiture à ralentir. Un dispositif très performant, voire indispensable, une fois couplé à un système d'assistance au freinage qui aide le pilote à s'arrêter si son temps de réaction n'est pas assez rapide. Outre les puces électroniques, les caméras vont faire leur apparition pour améliorer le champ de vision. Dans des conditions difficiles (nuit, brouillard, pluie..), le conducteur recevra une image "claire" de la chaussée, soit par l'intermédiaire d'un écran sur le tableau de bord, soit, comme l'envisagent les Américains de General Motors, grâce à un système de lecture "tête haute", directement dérivé des applications militaires: les informations s'affichent sur le pare-brise, comme sur le cockpit d'un avion de chasse! A plus ou moins brève échéance, les caméras pénétreront aussi dans l'habitacle de l'automobile. En scrutant la pupille du conducteur, elles surveilleront le niveau de sa vigilance et préviendront toute phase d'assoupissement. Dans le domaine de la sécurité, une autre piste de recherche tourne autour de la notion plus globale de "route intelligente". La voiture n'est plus une simple bulle autonome, mais devient un outil interactif qui émet et reçoit des informations de l'extérieur par l'intermédiaire de l'infrastructure routière ou d'un centre de surveillance. Depuis le début de l'année, le développement des moyens de guidage par GPS (global positioning system, système de positionnement par satellite) ou d'assistance (Odysline pour Renault, Stacad pour PSA) a donné un aperçu de ce qui pouvait être fait dans ce domaine. Mais, cette fois, l'automobile change de dimension. A terme, l'application ultime du concept de la route intelligente pourrait être l'autoroute automatique telle que les Américains l'ont définie en 1997 à San Diego (Californie): sur 12 kilomètres, une dizaine de Buick placées entre deux murs truffés de balises et d'aimants ont roulé en peloton pendant que les pilotes lâchaient le volant et délaissaient les pédales. L'idée consiste, sur les axes surchargés (de type périphérique), à automatiser la conduite pour une plus grande fluidité du trafic et une meilleure sécurité.

L'Express

http://www.lexpress.presse.fr/editorial/zooms/voiture/ouverture.htm

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