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RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 779
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 26 Décembre 2014
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Egalement dans ce numéro
Avenir
Un nanomédicament neuroprotecteur
Baxter, le robot industriel qui -sent- son environnement
Matière
Des microfibres optiques 50 fois plus fines qu'un cheveu
Ionwatt prépare les batteries du futur pour stocker l'énergie du vent
Les pays émergents misent massivement sur les énergies renouvelables !
Terre
Pour mieux pousser, les plantes se souviennent qu'elles ont eu soif...
Vivant
L'obésité réduit l'espérance de vie de huit ans en moyenne
Le microbiote : nouvelle arme contre le paludisme ?
Un vaccin thérapeutique prometteur contre le cancer du sein
Enfin un nouveau traitement en vue contre le cancer avancé de la vessie
Un nouveau vaccin thérapeutique contre le cancer à l'essai
Une bonne tasse de café pour prévenir la maladie d'Alzheimer !
Cancer : un nouveau médicament à l'essai
De nouveaux antibiotiques dans les océans
Le ginseng contre la sclérose en plaques…
Edito
IL Y A 150 ANS : 1865, Année miraculeuse pour la Science !



Il y a 150 ans, commençait l’année 1865 qui constitua un moment de rupture tout à fait extraordinaire dans l’avancée des sciences et des techniques. En 1865, la révolution industrielle était commencée depuis près d’un siècle, si l’on considère qu’elle commence avec l’invention de la machine à vapeur par James Watt en 1769.

Mais après avoir bouleversé la production industrielle et l’économie en multipliant la productivité par plusieurs ordres de grandeur, cette première révolution de la vapeur transforma radicalement le transport des hommes et des marchandises puisqu’il ne fallut qu’un quart de siècle pour passer de la première locomotive opérationnelle construite par l’Anglais Trevithick à la première ligne de transport de passagers au monde, inaugurée en 1830 et reliant les villes anglaises de Liverpool et Manchester. En France, le réseau ferroviaire passe de 3 000 km en 1852 à plus de 15 000 km en 1865 et aux Etats-Unis, le chemin de fer transcontinental qui doit relier la côte atlantique à la côte pacifique est en pleine construction et sera achevé en 1869.

En 1837, l’invention du télégraphe par Samuel Morse fut également à l’origine d’une autre révolution, qui allait permettre une diffusion de l’information infiniment plus rapide et entraîner en quelques décennies une contraction de l’espace et du temps planétaires sans précédent dans l’histoire de l’humanité. En 1865, le premier câble transatlantique opérationnel est enfin posé en utilisant le navire géant, le « Great Eastern », capable d’emmener plus de 16 000 tonnes de câble. Désormais, l’Ancien et le Nouveau Monde sont définitivement connectés et la mondialisation de l’information est en marche.

En cette même année 1865, toute la physique est en pleine effervescence car le grand scientifique écossais James Clerk Maxwell propose une magistrale synthèse des lois expérimentales découvertes par ses prédécesseurs Ampère, Gauss et Faraday (lois de l’électromagnétisme, du magnétisme, de l’induction) et propose sa théorie générale de l'électromagnétisme, sous la forme de 20 équations à 20 inconnues. Ce savant génial est mort prématurément à 48 ans et reste malheureusement peu connu du grand public. Il est pourtant l’un des plus grands physiciens de tous les temps et Albert Einstein, lui-même, considérait que son apport théorique -L’unification des lois de l’électromagnétisme- était aussi important que la découverte des lois de la gravitation par Isaac Newton. 

Mais un autre domaine de la physique allait également connaître un bouleversement considérable en cette année 1865. S'appuyant sur les travaux de Sadi Carnot (1824) et de Lord Kelvin, le grand scientifique allemand Rudolph Clausius publie en 1850, sa première communication sur la théorie mécanique de la chaleur. Le deuxième principe de la thermodynamique démontre que la chaleur n'est pas transmise d'un corps froid à un corps plus chaud. Clausius va ensuite appliquer les lois de la thermodynamique à la machine à vapeur. Enfin, en 1865, il définit clairement un concept fondamental non seulement pour la physique mais pour l’ensemble des sciences, l’entropie et énonce ainsi les deux célèbres lois de la thermodynamique : premièrement, l'énergie de l'univers est constante ; deuxièmement, l'entropie de l'univers tend vers un maximum. Il faudra cependant attendre 1948 pour qu’un jeune ingénieur des laboratoires Bell, Claude Shannon, applique l’entropie au domaine de l’information et formalise sa théorie de l’information qui sera à la base de la révolution informatique et numérique.

Mais le domaine de la biologie et des sciences du vivant va également connaître une rupture théorique fondamentale en cette année 1865 avec la publication des travaux de Gregor Mendel. Cet homme extraordinaire, né en 1822 dans un petit village de Silésie (situé à l’époque dans l’empire austro-hongrois et faisant à présent parti de la République tchèque), commence par suivre un enseignement de philosophie avant d’entrer comme novice dans le monastère Saint-Thomas de Brno où il devient le moine Gregor. Dans ce haut lieu d’effervescence intellectuelle, Mendel apprend la théologie mais également le grec, le latin, l’hébreu et le tchèque. Il se passionne ensuite pour les sciences naturelles et devient prêtre en 1847. En 1851, Mendel va s’installer plusieurs années à Vienne pour suivre les cours, en tant qu'auditeur libre, de l’Institut de physique de Christian Doppler. Mais parallèlement à l’apprentissage des matières obligatoires, physiques et mathématiques, Mendel suit les enseignements de botanique, d’entomologie et de paléontologie. C’est au cours de cette période qu’il approfondit son intérêt pour les questions liées à la fécondation des plantes et à l’apparition et à la transmission des caractères nouveaux chez les végétaux.

En 1854, Mendel retourne définitivement vivre dans le monastère de Brno (capitale de la Moravie en République tchèque) et devient professeur de physique et de sciences naturelles au lycée de Brno. Commence alors une décennie d’expérimentations géniales, dans les jardins et les serres du monastère, qui marqueront à jamais l’histoire de la biologie et des sciences. Pour essayer de comprendre les lois qui régissent la formation des hybrides, Mendel va utiliser de nombreuses variétés de pois et réaliser méthodiquement de multiples expériences d’hybridation.

Enfin, le 8 février et le 8 mars 1865, six ans seulement après que Darwin ait publié sa magistrale théorie de l’évolution des espèces, Mendel présente, devant la Société de sciences naturelles de Brno, les résultats de ses dix années de recherches et formule les bases théoriques de la génétique et de l’hérédité moderne en exposant ce qu'on appellera à partir de 1900, les lois de Mendel, à savoir la loi d'uniformité des hybrides de première génération, la loi de pureté des gamètes et la loi de ségrégation indépendante des caractères héréditaires. Il faudra cependant attendre 1905 pour voir utiliser par le biologiste anglais William Batesson pour la première fois le terme de « génétique ». Enfin, prolongeant les travaux de Mendel à qui il vouait une grande admiration, le scientifique américain Thomas Morgan (prix Nobel de médecine 1933) démontra en 1911, grâce à ses célèbres expérimentations sur la mouche drosophile, que les chromosomes sont les supports des gènes, donnant ainsi naissance à la théorie chromosomique de l’hérédité.

En France, c'est également en 1865, le 11 avril pour être précis, que Louis Pasteur, en s'inspirant des travaux d'Appert de Lamotte, dépose le brevet d'une invention capitale qui devait bouleverser l'industrie alimentaire et révolutionner la santé : la pasteurisation. Ce procédé, bien que perfectionné depuis, est toujours utilisé de nos jours et consiste à chauffer un produit ou une préparation alimentaire pendant un temps calculé entre 60 et 90 degrés, ce qui élimine la majeure partie des bactéries pathogènes. La même année, Pasteur publie également ses travaux sur l'origine microbienne des maladies.

De son côté, le physiologiste français Claude Bernard, à la fois admirateur et rival de Pasteur, publie sa célèbre « introduction à l’étude de la médecine expérimentale » qui réfute la théorie vitaliste et pose les bases conceptuelles de la médecine et de la biologie modernes, fondée sur des hypothèses et des théories qui doivent être rigoureusement démontrées par des vérifications expérimentales indépendantes et reproductibles.

De l’autre côté de la Manche, toujours en 1865, Joseph Lister, chirurgien, naturaliste et micrographe britannique, grand admirateur de Pasteur, invente l'antisepsie moderne en utilisant pour la première fois sur un patient victime d’une fracture ouverte , l'acide phénique pour détruire les germes.

Enfin et ce n’est bien entendu pas un hasard, c’est également en 1865 que Jules Verne publie son célèbre roman « De la Terre à la Lune », qui imagine l’extraordinaire aventure de trois hommes embarqués dans un boulet de canon géant à destination de la Lune. La science-fiction vient de naître et notre civilisation tout entière bascule dans une nouvelle ère, celle de la modernité, de la science triomphante et de la croyance dans un progrès émancipateur.

Rétrospectivement, on ne peut qu’être émerveillé par la concordance de ces ruptures scientifiques et conceptuelles décisives qui marquent encore de leur empreinte notre temps. Mais nous devons également nous interroger sur les raisons, le plus souvent irrationnelles, qui ont rendu possible aujourd’hui un tel divorce entre la science et l’opinion publique. Force est de constater qu’à l’heure actuelle, un nombre croissant de domaines de recherche scientifique et d’avancées technologiques suscitent la méfiance de beaucoup de nos concitoyens et parfois même l’hostilité et la haine de certains groupes ou courants de pensée sectaires et imprégnés d’idéologies obscurantistes.

Dans un essai récent et remarquable, intitulé « L’innovation destructrice », Luc Ferry souligne fort judicieusement que nos sociétés sont à présent dominées par les peurs de toute nature et obsédées par l’élargissement sans fin d’un « principe de précaution » dont l’application généralisée finit par constituer un frein redoutable à l’innovation et à la recherche scientifique. De fait, il serait aujourd’hui impensable qu’un scientifique ose prendre le risque que prit Pasteur quand il décida en juillet 1885 d’administrer au jeune Joseph Meister, mordu par un chien errant, son vaccin expérimental contre la rage. Et que dire de Marie Curie, seule femme à avoir reçu deux prix Nobel, qui, bien que se sachant malade du fait de l’exposition au radium, poursuivit en toute connaissance de causes ses recherches sur la radioactivité jusqu’à sa mort en 1934.

Paradoxalement, alors que plusieurs études épidémiologiques récentes confirment qu’entre 1950 et 2012 l’espérance de vie moyenne dans le monde a fait un bond sans précédent dans l’histoire de l’humanité et progressé de 25 ans (Passant de 46 ans et demi à 71 ans et demi), grâce aux extraordinaires progrès de la science et la médecine, on assiste à une montée en puissance de plus en plus inquiétante des mouvements et idéologies qui ne dénoncent plus seulement les excès ou les dérives sociales et éthiques que peut entraîner une utilisation sans réflexion collective suffisante des sciences et techniques mais remettent bien en cause l’idée même de progrès de la connaissance et contestent globalement la réalité et l’utilité des avancées scientifiques et médicales...

Ce nouvel obscurantisme est d’autant plus inquiétant qu’il s’exerce sans discernement et parfois violemment, invoquant un passé imaginaire où l’homme, tel Adam au paradis terrestre, vivait heureux, en harmonie avec la nature, oubliant au passage les conditions de vie et de travail extrêmement difficiles et souvent misérables que connaissaient encore la très grande majorité de nos ancêtres il y a seulement un siècle, tout au long de leur courte vie qui durait à peine plus de 40 ans…

Les itinéraires scientifiques et personnels tout à fait extraordinaires de Maxwell, Clausius, Mendel, Pasteur et Claude Bernard ont en commun, au-delà des différences profondes de personnalités entre ces hommes d’exception, une soif insatiable de connaissance, le rejet des préjugés de leur temps et leur engagement personnel au mépris des risques encourus. Ces scientifiques d’exception, qui sont aussi des aventuriers de l’esprit et des témoins de leurs temps, nous ont montré de manière éclatante, en cette année 1865, que la seule préservation de ce qui existe ne constitue pas un projet de société et que l’homme n’est jamais aussi grand que lorsqu’il met toute son imagination et son intelligence au service d’un projet qui le dépasse et qu’il fait sienne cette conviction d’Einstein qui écrivait « Le sentiment de mystère est le plus beau qu'il nous soit donné d'éprouver. Il est la source de tout art et de toute science véritable ».

C’est mon dernier édito de 2014. Vous recevrez le prochain en 2015. Aussi, permettez-moi de vous adresser mes vœux les meilleurs et les plus sincères à l’aube de l’année nouvelle qui, je l’espère, nous apportera plus de joie de vivre.

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Un nanomédicament neuroprotecteur
Jeudi, 25/12/2014 - 09:00

L’équipe de Patrick Couvreur à l’Institut Galien (Université Paris-Sud/CNRS), en collaboration avec une équipe de l’Université Hacettepe (Ankara, Turquie), a mis au point un nanomédicament au rôle neuroprotecteur. Ce nanovecteur a été réalisé à partir du couplage de l’adénosine (molécule neurocompétente) au squalène (lipide naturel et biocompatible) permettant par assemblage supramoléculaire l’obtention de nanoparticules. Le rôle neuroprotecteur de ce nanomédicament a été démontré dans un modèle d’ischémie cérébrale chez la souris et de traumatisme de la moelle épinière chez le rat.

Les maladies du système nerveux central représentent un enjeu médical majeur et les traumatismes de la moelle épinière sont, pour leur part, à l'origine de troubles moteurs et sensitifs parfois irréversibles et qui surviennent à la suite d’un accident chez des sujets souvent jeunes.

Mises au point par Patrick Couvreur et son équipe en 2006, les nanoparticules de squalène ont déjà une large palette d’applications médicales, notamment contre les cancers et les maladies infectieuses. Ces travaux montrent que ce nanomédicament induit également un effet neuroprotecteur spectaculaire dans des modèles pré-cliniques d’ischémie cérébrale et de traumatisme de la moelle.

Cette découverte ouvre des perspectives thérapeutiques nouvelles dans le traitement des AVC et des maladies du cerveau.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Baxter, le robot industriel qui -sent- son environnement
Lundi, 22/12/2014 - 08:00

En général, les robots industriels sont fixés au sol afin de sécuriser la zone où ils sont installés mais ils sont du coup limités dans leur polyvalence et leur capacité d'action. Pour lever cet obstacle, Rethink Robotics propose une nouvelle mise à jour de son robot pour permettre à ce dernier de devenir mobile (à la demande d’un être humain, bien sûr) et de se déplacer rapidement d’une tâche à une autre, en quelques minutes.

Grâce à ce logiciel, Baxter peut à présent identifier des objets et même des endroits, et adapter ses mouvements aux contraintes qui l’entourent. Il peut voir qu'une chose a changé de place par exemple, se réorienter et poursuivre sa tâche, sans avoir besoin de l’intervention d’un opérateur ou d’un programmeur. Baxter est le seul robot industriel qui possède une capacité d’autonomie et de positionnement aussi poussée.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MCAD

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Matière
Matière et Energie
Des microfibres optiques 50 fois plus fines qu'un cheveu
Jeudi, 25/12/2014 - 09:05

Des chercheurs de l'Institut Femto-ST (CNRS/UFC/UTBM/ENSMM), en collaboration avec leurs collègues du Laboratoire Charles Fabry (CNRS/Institut d'Optique Graduate School), ont réussi à acheminer de la lumière dans une fibre optique très fine. Pour y parvenir, les chercheurs du Laboratoire Charles Fabry ont commencé par chauffer et étirer des fibres optiques de 125 micromètres de diamètre qui sont utilisées dans le secteur des télécommunications. Leurs collègues de l'Institut Femto-ST ont ensuite injecté un faisceau laser dans ces microfibres et ont pu alors observer pour la première fois un nouveau mode de diffusion Brillouin de la lumière, impliquant des ondes acoustiques.

Ce phénomène n'avait jamais été observé jusqu'à présent et ne se produit que lorsque la lumière est confinée dans une fibre plus fine que sa longueur d'onde. Or, à l'intérieur d'une fibre optique standard, la lumière se propageant dans le cœur de cette fibre ne génère donc pas d'ondes de surface.

Sensibles à des facteurs de l'environnement de la fibre tels que la température, la pression ou encore le gaz ambiant, ces ondes générées par le confinement vont permettre d'avancer dans la connaissance fondamentale des interactions entre la lumière et le son à l'échelle de l'infiniment petit. Ce nouveau type de liaison optique pourrait conduire à terme à la conception de capteurs optiques très sensibles et compacts.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Ionwatt prépare les batteries du futur pour stocker l'énergie du vent
Mercredi, 24/12/2014 - 08:10

Les éoliennes produisent de l'électricité de façon intermittente et parfois de façon déphasée par rapport à la demande. De même, les panneaux photovoltaïques captent l'énergie solaire le jour, mais ne peuvent pas conserver l'électricité. Pour pallier ces problèmes, Ionwatt vient d'inventer un nouveau type de batterie de stockage de l'électricité produite.

Issue d'un transfert de technologie du laboratoire « matière condensée et systèmes électroactifs » de l'Université de Rennes-I et du CNRS, cette jeune société a mis au point une batterie à électrolytes circulants, dont les électrodes « à haute performance sont issues de matières premières moins chères que celles actuellement utilisées », précise François Huber, président d'Ionwatt. Le prix de la batterie sera donc moins élevé que les produits du marché à base de vanadium.

Ce nouveau type de batterie pourra stocker de l'électricité au pied de l'éolienne pendant au moins une dizaine d'heures sans danger. L'énergie sera ensuite injectée dans le réseau en fonction de l'évolution de la demande. Les marchés visés sont de portée mondiale. Les pays émergents intéressent tout particulièrement la start-up, qui vise les zones géographiques isolées.

Quatre brevets protègent cette technologie de rupture issue de la recherche publique, dont Ionwatt a acquis les droits de propriété. Son inventeur, Didier Floner, maître de conférences à l'Université de Rennes-I, est cofondateur et conseiller scientifique de l'entreprise. La SATT Ouest Valorisation a pris part à la levée de fonds de 825.000 euros d'Ionwatt, également accompagnée par Emertec et Go Capital. Un premier prototype va être mis au point au cours des prochains mois.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Ouest Valorisation

Les pays émergents misent massivement sur les énergies renouvelables !
Mardi, 23/12/2014 - 08:10

Contrairement aux idées reçues, les champions mondiaux des énergies renouvelables ne se trouvent pas au Nord, mais au Sud car les pays émergents sont contraints, plus rapidement que les pays développés de diversifier leur production énergétique.

Selon une étude publiée par Bloomberg en octobre, les pays émergents ont investi 122 milliards de dollars en 2013 dans les énergies propres, contre seulement 59,3 milliards en 2007. Ils se sont dotés, entre 2005 et 2010, de 142 GW de capacités de production supplémentaires dans le solaire, l'éolien, la géothermie, la biomasse et la petite hydroélectricité. En 2013, les pays émergents ont installé presque autant de nouvelles capacités renouvelables (37 GW) que les pays de l'OCDE (43 GW).

La croissance annuelle moyenne des énergies renouvelables (hors grande hydroélectricité) dans les pays émergents s'est élevée à 18,8 %, alors que les pays de l'OCDE ne progressaient que de 12,8 % sur la même période (2005-2010).

Depuis 2008, les pays émergents consomment plus d'énergie que les pays développés. Les pays émergents sont donc incités à développer leurs énergies renouvelables pour accroître globalement leur production d'énergie.

D'autre part, les pays émergents ont bien compris l'intérêt de développer une industrie nationale d'énergie renouvelable qui, après avoir réalisé ses premières installations localement, deviendra une industrie exportatrice pour les marchés développés.

Dans ce nouveau paysage énergétique mondial, la Chine, nouveau géant économique de la planète, s'est fixée l'objectif de 20 % de la production d'énergie par les renouvelables en 2020. Les énergies renouvelables font donc partie des priorités stratégiques pour le développement de Pékin, en raison de ses besoins énergétiques propres et des difficultés colossales de la qualité de l'air dans les mégapoles chinoises. Pour atteindre cet objectif, Pékin a investi 54 milliards de dollars en 2013. Actuellement, si la Chine reste le premier émetteur de CO2 dans le monde, elle dispose néanmoins de 166.381 MW de capacités installées en énergies renouvelables.

La Chine est devenue le plus important fabricant au monde d'équipements solaires et éoliens. Elle est devenue le leader mondial de la production d'électricité d'origine renouvelable avec 949,2 TWh, loin devant les Etats-Unis (536,9 TWh) et le Brésil (462,2 TWh). Elle est également au premier rang mondial pour la production hydroélectrique (23,2 % du total mondial) et pour la surface de capteurs solaires thermiques (67 % du total mondial).

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Bloomberg

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Pour mieux pousser, les plantes se souviennent qu'elles ont eu soif...
Jeudi, 25/12/2014 - 09:10

Une étude menée conjointement par des chercheurs de l'Inra et de l'Université catholique de Louvain a montré que les plantes optimisent leur croissance en se « souvenant » du stress hydrique qu'elles ont subi pour ajuster les mouvements d'eau dans les racines. Les plantes réagissent aux fluctuations naturelles du climat. Elles sont le plus souvent en bon état hydrique la nuit et en stress hydrique l'après-midi et ce, d'autant plus que le sol et l'air sont plus secs.

C'est pourquoi, même si le sol est partiellement desséché, les plantes semblent en bon état le matin, fanent l'après-midi et récupèrent la nuit. La croissance des organes suit également ce rythme : maximum la nuit et minimum pendant la journée. Par ailleurs, en observant les plantes en lumière continue, on constate que presque toutes leurs fonctions physiologiques sont régies par des rythmes circadiens, semblables à ceux des animaux (sur des périodes de 24 heures).

Des travaux menés par des chercheurs de l'Inra et de l'Université catholique de Louvain révèlent un nouveau phénomène : l'amplitude des oscillations journalières de la croissance des feuilles dépend du stress hydrique que la plante a subi auparavant. Cette observation a été rendue possible grâce à un dispositif de mesures précises de la vitesse d'allongement foliaire d'un grand nombre de plantes toutes les 3 minutes en conditions naturelles. Ces travaux constituent la première explication physiologique d'un mécanisme participant à l'avantage évolutif des plantes associé aux rythmes circadiens.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
L'obésité réduit l'espérance de vie de huit ans en moyenne
Vendredi, 26/12/2014 - 01:20

Selon une étude publiée dans le prestigieux "Lancet", le surpoids et l'obésité sévère pourraient réduire jusqu'à huit ans d'espérance de vie et enlever jusqu'à 19 années de vie en bonne santé aux personnes concernées.

Les résultats sont clairs : plus un individu est en surpoids jeune, plus le retentissement sur sa santé sera important, selon le médecin épidémiologiste qui a travaillé sur l'étude conduite par le Docteur Steven Grover de l'Université McGill (Montréal). Celle-ci montre que l'obésité est associée à un risque accru de développer des maladies cardiovasculaires, incluant les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ainsi qu'un diabète, qui vont, en moyenne, considérablement réduire l'espérance de vie et les années de vie en bonne santé, par comparaison avec les personnes de poids normal, commente le Docteur Steven Grover.

Les gens en surpoids perdent jusqu'à 3 ans d'espérance de vie, selon l'étude. Les obèses (IMC de 25 à 30) entre un et six ans, tandis que les grands obèses perdent entre une et huit années d'espérance de vie. Les pertes d'espérance de vie les plus importantes concernent les jeunes adultes, âgés de 20 à 29 ans.

Le temps de "vie en bonne santé" perdu peut atteindre environ 19 ans chez les hommes et les femmes très obèses. L'étude a pris en compte le diabète et les maladies cardiovasculaires, mais pas d'autres pathologies (cancers, problèmes respiratoires..) pouvant également être liées à l'obésité chronique.

Selon l'OMS, le nombre de cas d'obésité a doublé depuis 1980 et le surpoids toucherait à présent 1,4 milliard d'adultes dans le monde.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The Lancet

Le microbiote : nouvelle arme contre le paludisme ?
Vendredi, 26/12/2014 - 01:10

Une équipe de recherche portugaise de l’Institut Gulbenkian de Ciencia a montré qu'en induisant la production de certains anticorps naturels, le microbiote stimule une défense naturelle de l’organisme très efficace contre le paludisme. Ces chercheurs, dirigés par Miguel Soares, ont montré chez la souris que des taux élevés d’anticorps anti-alpha-gal sont capables de neutraliser le parasite immédiatement après inoculation par le moustique et de bloquer ainsi la transmission de l’infection.

Ces résultats ouvrent la voie à un nouveau type de vaccin, notamment à visée des enfants, sachant que les moins de 3 ans ont encore peu d’anticorps naturels anti-alpha-gal et présentent une plus grande vulnérabilité à l’infection palustre. Il reste à savoir si le phénomène se vérifie chez l’homme, en particulier chez les jeunes enfants. Selon les estimations de l’OMS en 2012, environ 460 000 enfants africains meurent chaque année du paludisme.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Medical Xpress

Un vaccin thérapeutique prometteur contre le cancer du sein
Vendredi, 26/12/2014 - 01:00

Des chercheurs américains, de l’Ecole de médecine de l’Université de Washington, ont mis au point un vaccin thérapeutique contre le cancer du sein. Celui-ci a été testé sur 14 patientes et a donné de bons résultats, à l’issue de l’essai clinique de phase I. Le rôle de ce vaccin est d’encourager les globules blancs du système immunitaire à détruire les cellules comportant une protéine appelée mammaglobine-A (MAM-A).

La mammaglobine-A est présente de façon très importante dans le tissu tumoral, dans 40 à 80 % des cancers du sein. Donc, si les patientes n’ont pas cette protéine, ce traitement est inefficace. Pour les autres, le vaccin ralentirait la vitesse de progression de la maladie.

Fait encourageant, au cours des premiers essais, aucune patiente n’a manifesté d'effets secondaires sévères, ce qui prouve que le vaccin est sans danger. Les effets secondaires constatés sur 8 des 14 patientes étaient bénins : douleur au niveau de la zone de vaccination, éruptions cutanées ou encore symptômes grippaux.

Ce traitement a pu stopper la progression du cancer chez la moitié des patientes (7) pendant un an alors que sans ce vaccin, seules 3 femmes ont vu la progression du cancer stoppée.

Article rédigé par Georges Simmonds

Fierce Vaccines

Enfin un nouveau traitement en vue contre le cancer avancé de la vessie
Mercredi, 24/12/2014 - 08:05

Des chercheurs de l'équipe du Docteur Tom Powles, de l'Institut du cancer de l'Université Queen Mary de Londres (Royaume-Uni), annoncent une véritable percée dans le traitement pour le cancer avancé de la vessie.

"Pendant des décennies, la chimiothérapie a été la seule option, avec un résultat médiocre et de nombreux patients arrivés à un stade trop avancé de la maladie pour pouvoir y faire face. Notre découverte est véritablement la première avancée majeure depuis 30 ans dans le traitement du cancer de la vessie".

Le Docteur Powles et ses collègues ont mené une étude expérimentale en immunothérapie sur un anticorps mis au point par le laboratoire Roche qui bloque la protéine PD-L1, une protéine qui est censée aider les cellules cancéreuses à échapper à la détection du système immunitaire. "Les premiers résultats de cet essai sont si prometteurs que la Food and Drug Administration (FDA) américaine a accordé à ce médicament expérimental le statut de « thérapie révolutionnaire »", explique le médecin.

Ce dernier pense que si les premiers résultats sont confirmés lors d'essais plus vastes, le médicament sera rapidement développé afin d'apporter un espoir aux milliers de personnes qui doivent faire face à un diagnostic de cancer de la vessie avancé chaque année.

Le cancer de la vessie est le 5e cancer le plus fréquent et les hommes sont environ trois à quatre fois plus susceptibles de développer cette maladie que les femmes. Le risque de développer un cancer de la vessie au cours de leur durée de vie est d'environ 1 sur 26 alors que chez les femmes, il est de 1 sur 90.

Le tabac est le principal facteur responsable de ce cancer car les substances toxiques et cancérigènes sont éliminées par la sphère urologique (les reins et la vessie) où elles peuvent provoquer de gros dégâts.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Un nouveau vaccin thérapeutique contre le cancer à l'essai
Mercredi, 24/12/2014 - 08:00

L'équipe de Nicolas Mach, oncologue aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), réalise actuellement le premier essai clinique d'un nouveau vaccin thérapeutique contre le cancer qui vise à détruire la tumeur.

Quatre premiers patients, souffrant de cancers très avancés, en progression malgré les médicaments classiques, ont déjà reçu le traitement expérimental. Ils seront en tout quinze dans cette étude préliminaire que conduit le Docteur Denis Migliorini.

La piste suivie par l’équipe du Docteur Mach consiste à "informer" le système immunitaire de la présence de cellules malignes en les lui présentant par des injections. Mais contrairement à la vaccination habituelle, ce vaccin est destiné à soigner et non à prévenir la maladie.

La méthode consiste donc à soumettre au système immunitaire des cellules de la tumeur du patient, rendues incapables de se diviser par irradiation. Ces cellules – qui mourront en une semaine – sont ensuite réinjectées sous la peau. "Le traitement lui-même se réalise de manière ambulatoire, sans anesthésie compliquée. Il est répété six fois", explique le Docteur Mach. "Nous sommes parvenus à susciter une immunité protectrice chez l’animal, précise le chercheur. La grande majorité des animaux vaccinés avec cette technique ont développé des armes pour rejeter les cellules cancéreuses et n’ont pas développé de tumeur".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

ICT

Une bonne tasse de café pour prévenir la maladie d'Alzheimer !
Mardi, 23/12/2014 - 08:05

Boire 3 à 5 tasses de café par jour pourrait permettre de réduire de 20 % ses risques de maladie d'Alzheimer, selon des recherches publiées par l'Institut de l'information scientifique sur le café (ISIC), un organisme sans but lucratif consacré à l’étude et la divulgation de la science liée au café et à la santé.

Ces travaux confirment le rôle de la nutrition dans le maintien de la fonction cognitive, en particulier pendant la phase préclinique de la maladie d’Alzheimer. Il semble notamment que le régime crétois, composé de poissons, de fruits et légumes frais, d'huile d'olive et de vin rouge, soit associé à un risque réduit de développement de la maladie d'Alzheimer.

Le Docteur Iva Holmerova, vice-président de la maladie d'Alzheimer Europe, a déclaré : "Les résultats présentés dans ce rapport sont très encourageants et confirment le rôle important que la nutrition peut jouer dans la protection contre la maladie d'Alzheimer ; le café est une boisson très populaire et appréciée par des millions de personnes à travers le monde. Il est très intéressant de savoir que la consommation modérée de café peut avoir un effet bénéfique en réduisant le développement de la maladie d'Alzheimer".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Medical Daily

Eurekalert

Cancer : un nouveau médicament à l'essai
Mardi, 23/12/2014 - 08:00

Une équipe andalouse de chercheurs, dirigée par Juan Antonio Marchal de l'Université de Grenade, a démontré l'efficacité d'un nouveau médicament qui combat les cellules souches cancéreuses (CSC) qui provoquent le début et la croissance du cancer, la rechute après la chimiothérapie ainsi que la formation de métastases. Le nouveau composé, dénommé Bozepinib, a été essayé avec succès chez des souris.

Les CSC se trouvent en tout petit nombre dans les tumeurs et la chimiothérapie et la radiothérapie conventionnelles ne sont pas capables de les détruire. C'est ce qui explique qu'après une réponse initiale au traitement, beaucoup de patients avec cancer présentent des rechutes dues à ce que ces CSC n'ont pas été détruites.

Ce nouveau médicament présente une activité sélective face aux SCS du sein, du côlon et du mélanome. "La puissante activité antitumorale de Bozepinib est principalement due à l'inhibition de la voie de signalisation de HER2, et à ce que ce médicament inhibe l'invasivité et la formation de nouveaux vaisseaux dans la tumeur (angiogenèse)", explique le professeur Juan Antonio Marchal.

Les premiers essais sur la souris ont montré que ce nouveau médicament a inhibé la croissance tumorale et la formation de métastases pulmonaires chez des souris auxquelles la tumeur avait été induite.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

News Medical

De nouveaux antibiotiques dans les océans
Lundi, 22/12/2014 - 08:20

Les antibiotiques de demain pourraient bien venir de la mer, si l'on en croit les recherches menées par Cécile Debitus, directeur de recherche à l'Institut de recherche et de développement (IRD), dans le cadre du projet Pomare.

Ces scientifiques ont parcouru les fonds marins de Polynésie pour répertorier dans un premier temps les éponges du fenua. "Cent quatre-vingts espèces différentes d'éponges ont été répertoriées", explique Cécile Debitus.

Les chercheurs ont étudié en particulier l'éponge qui s'appelle Leucetta chagosensis. C'est une éponge jaune fluo que vous avez peut-être déjà croisée sous l'eau lors de plongées. Elle vit essentiellement sur les pentes externes des îles de la Société et des Tuamotu et a développé un remarquable système de défense chimique contre les agressions biologiques externes.

Ce mécanisme de défense prend la forme d'un biofilm. Il est contrôlé par le quorum sensing, mécanisme qui permet la communication entre les bactéries. "Quand les bactéries vont trouver une surface pour s’installer, elles vont communiquer ensemble pour former le biofilm, c'est ce qui contrôle aussi la pathogénicité (mécanisme par lequel la bactérie rend malade)", précise Cécile Debitus.

Mais le plus étonnant est que ces éponges se défendent contre ces agressions en stoppant la communication entre les bactéries, mais sans les tuer, ce qui empêche l'apparition de phénomènes de résistance batérienne.

"On va passer aux tests in vivo sur le poisson en particulier. Après il va falloir trouver une méthode de production de la molécule", précise Cécile Debitus. "Il y a encore quelques années de travail avant d'aboutir à un produit final".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Tahiti Infos

Le ginseng contre la sclérose en plaques…
Lundi, 22/12/2014 - 08:10

Selon une étude réalisée par Priyanka Patel, Jean-Pierre Julien et Jasna Kriz, de la Faculté de médecine et du Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec, une molécule contenue dans le ginseng indien pourrait ralentir la progression de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) chez des souris transgéniques exprimant cette maladie.

La SLA se caractérise par une dégénérescence des neurones qui gèrent l'activité musculaire. Cette atteinte des neurones moteurs, dont les premières manifestations surviennent à l'âge adulte, entraîne un affaiblissement progressif des bras et des jambes, suivi d'une paralysie musculaire et, quelques années plus tard, de problèmes respiratoires graves qui conduisent à la mort. Il n'existe encore aucun traitement pour freiner cette maladie qui frappe de 5 à 7 personnes par population de 100 000.

Plusieurs formes de SLA font intervenir une protéine clé du système immunitaire, la NF-kB. C'est ce qui a donné l'idée aux chercheurs de la Faculté de médecine de tester l'effet d'un inhibiteur de cette protéine sur les principales manifestations de la maladie. Ils se sont donc tournés vers la withaférine A, une molécule naturelle extraite du ginseng indien, Withania somnifera.

Ces chercheurs ont testé le composé sur des souris possédant une mutation dans le gène de la SOD1. Environ 20 % des cas familiaux de SLA sont causés par une mutation dans ce gène. Les résultats montrent que l'administration hebdomadaire de deux doses de withaférine a atténué la neuroinflammation, diminue de près de 40 % la production de protéines SOD1 anormales dans la moelle épinière, augmente de 30 % la survie des neurones moteurs et ralentit la progression de la maladie. Les souris qui reçoivent le traitement vivent en moyenne 6 % plus longtemps que les souris du groupe témoin.

"Ces bénéfices sont observés chez les souris qui ont reçu la withaférine A dès les premières manifestations neuromotrices de la maladie", précise Jasna Kriz. Si le traitement commence une fois la maladie bien enclenchée, on n'observe aucun effet.

Ces recherches montrent que la NF-kB est une cible thérapeutique intéressante parce qu'elle est impliquée dans plusieurs formes de SLA et que son inhibition atténue les manifestations de la maladie.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Université Laval

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