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NUMERO 208 |
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Edition du 13 Septembre 2002
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Edito
L'Humilité doit remplacer l'arrogance
Il y a un an, alors que les attentats de New York et de Washington venaient de frapper le Monde, je vous adressais un éditorial « Sachons garder la tête froide » (http://www.tregouet.org/lettres/rtflashtxt.asp?theLettre=174&EditoOnly=1 ) qui a suscité, auprès de lecteurs d'@RT Flash de très nombreuses remarques et observations. Dans ce texte, j'écrivais : « Soit nous savons, avec calme et intelligence, dominer la situation et notre civilisation occidentale conservera son leadership, soit nous dégainons, comme un cow-boy blessé, et alors, nous paierons très cher ce manque de sang froid ». Un an après, le temps est venu de faire un premier bilan. Les Etats-Unis, en grand animal blessé au plus profond de sa chair, et avec l'accord de toutes les Démocraties du Monde, ont frappé avec force le repaire des terroristes en Afghanistan. Maintenant que la poussière est retombée, et que les milliers de civils afghans innocents sont enterrés, nous constatons que les très nombreux terroristes qui étaient terrés dans ce pays montagneux se sont échappés pour se réfugier dans de nombreuses régions de non-droit, des régions sur lesquelles seules des tribus ou des mafias imposent leur loi, interdisant l'entrée à tout gouvernement légitime. Ces régions de non-droit où aucune force de police ne peut pénétrer existent non seulement au Pakistan, au Yemen, en Indonésie ou aux Philippines, mais certains fanatiques ont même enrôlé suffisamment d'illuminés pour qu'il y ait volonté de développer ces secteurs « hors la loi » dans le coeur de certaines cités périphériques des grandes métropoles occidentales. Devant une telle évolution de notre Société contemporaine, il est nécessaire et urgent que toutes les Démocraties du Monde, en tête desquelles il faut placer les Etats-Unis, changent radicalement de comportement. Dans un autre éditorial « La civilisation est la plus longue des Histoires » (http://www.tregouet.org/lettres/rtflashtxt.asp?theLettre=175&EditoOnly=1), que je vous adressais le 22 Septembre 2001, j'écrivais : « L'occident, malgré sa faiblesse démographique, a tout à fait la capacité de continuer à éclairer le Monde, mais, pour cela, il lui faut abandonner sa démarche impérialiste et dominante qui blesse les peuples par son arrogance ». Or, un an après que constatons-nous ? L'Occident, et plus particulièrement, les Etats-Unis, n'ont pas su récupérer l'élan de sympathie qui, dans le Monde entier, s'était développé en leur faveur, dans les semaines qui suivirent le 11 Septembre 2001, quel dommage... Quel gâchis... Loin de s'améliorer, la situation s'est encore détériorée. L'arrogance est encore plus grande, et les égoïsmes encore plus forts. La préparation d'une nouvelle guerre en Irak qui ne pourrait être que dévastatrice pour l'image de l'Occident, et le comportement inacceptable des Etats-Unis, il y a quelques jours à Johannesburg, lors du sommet de la Terre, font que les jugements et commentaires anti-Américains ont rarement été aussi nombreux dans la presse mondiale, que ceux de ces dernières semaines. Comme je le répète depuis des années, la Gouvernance du Monde exige la confiance, la transparence et l'humilité. Or, c'est beaucoup plus la défiance, le mensonge et l'arrogance qui, actuellement, gouvernent le Monde. Cela ne peut plus durer car le comportement de nos Démocraties va alors nourrir le fanatisme et l'extrémisme avec des conséquences imprévisibles, dont le 11 Septembre 2001 n'est que l'une des expressions. Le Monde ne peut pas s'installer durablement dans la menace et l'insécurité. Nos sociétés modernes sont très vulnérables. Nous ne pouvons pas surveiller, jour et nuit, sans répit, pendant des années, tous les points sensibles où le terrorisme pourrait entreprendre des actions qui tueraient aveuglément des êtres humains par milliers. Ce ne sont pas les guerres et les égoïsmes qui restaureront la confiance et la joie de vivre. Chacun à notre place, dans notre vie, dans notre fonction, il nous faut savoir montrer que la vie de chaque être humain, qu'il soit noir ou jaune, brun ou blanc, a pour nous la même importance et pèse le même poids dans la balance de l'Histoire. Cette seule démonstration exigera que nous sachions faire des pas les uns vers les autres, et que nous abandonnions beaucoup d'idées préconçues. Ayons du respect les uns pour les autres, sortons de nos égoïsmes, et alors, tous ensemble, nous pourrons imaginer un autre avenir. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Démarré très lentement, avec un important retard sur nombre de pays voisins, le marché de l'internet connaît aujourd'hui en France une croissance importante, de l'ordre de 10 % chaque trimestre. Fin mars 2002, 8O % du parc micro-informatique était connecté à Internet et 30 % des foyers y accédait depuis leur domicile. Le parc des machines connectées était évalué à 7, 213 millions par l'institut d'étude IDC, tandis que l'AFA ( association des fournisseurs d'accès ) estimait à 7,725 millions le nombre de comptes individuels, dont 734 500 en haut débit ADSL et câble. Toujours selon IDC France, à la même date, le classement des fournisseurs d'accès, en place et en part de marché s'établissait comme suit : 1 - Wanadoo ( France Télécom ) 36,2 %, 2 - AOL-Compuserve 20,8%, 3 - Tiscali 14,4 %, 4 - Club Internet ( T-Online ) 8,9 %, Free 7 %, Internet Telecom ( M6Web, Voono, etc ) 2,8 %, Oreka 2 %, Lyonnaise Câble NOOS 1,4 %, autres ( Net up, cario, Magic on Line, Freesurf... ) 6,5 %. De son côté, Wanadoo, leader incontesté ... pour l'heure, comptabilisait 3 420 000 clients résidentiels (particuliers) et pros (TPE et PME de moins de 25 salariés) fin juin dernier, soit 420 000 de plus qu'à la fin 2001. Avec 600 000 abonnés pros et 630 000 abonnés haut débit. Et la région (Rhône, Ain, Loire) est " dans la moyenne nationale " avec 160 000 clients fin juin, dont près de 30 000, soit + 20% convertis à l'ADSL. Pour sa part, A.O.L. qui revendique la première place en France, devant Caramel et Wanadoo, en temps passé par les internautes sur internet, autrement dit sur et dans (contenus) AOL, annonce quelque 150 000 abonnés en Rhône-Alpes, essentiellement en internet classique bas débit, même si le fournisseur tente lui aussi, péniblement, de développer une offre haut débit, par exemple à Lyon via le câble avec NumériCâble. Quant à Tiscali, qui regroupe depuis avril dernier dans un portail unique quatre marques disparues : Liberty Surf, World Online France, Freesbee ( None Networks ) et Infonie, le groupe qui est le premier site propriétaire européen ( couverture la plus importante avec implantation dans 14 pays ) et arrive en troisième position en France avec environ 1 million d'abonnés, garde ses données régionales " confidentielles " mais avoue, comme A.O.L, que le haut débit " reste très marginal ". Avec moins de 20 000 abonnés, soit 11 % du marché, il n'occupe sur ce créneau que la 3e place loin derrière Wanadoo et Club Internet. Progrès : http://www.leprogres.fr/infodujour/Rhone/index.html
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Près de 10 millions d'Américains, soit un adulte sur 20, consultent leurs e-mails ou recherchent des informations sur internet à partir de leur mobile ou d'un ordinateur portable, selon une étude de l'institut de recherche ComScore Media Metrix. Cinq des 19,1 millions de propriétaires d'un ordinateur portable et 5,8 millions des 67,2 millions d'utilisateurs de mobiles ont un accès à internet sans fil, indique l'institut qui précise que le nombre est ramené dans l'absolu à 9,9 millions du fait des personnes utilisant les deux moyens de connexion, soit 11% des adeptes du sans fil aux Etats-Unis. Les "internautes mobiles" sont à 72 % des hommes, soit 6,5 millions, alors qu'ils ne représentent que 48 % des internautes tous types de connexion confondus, selon l'étude de ComScore sur l'évolution de l'utilisation d'internet par les adultes. "Bien que l'internet sans fil n'en soit relativement qu'à ses débuts, cette étude montre qu'il y a déjà un public pour le Web sans fil", souligne Peter Daboll, président de la filiale dédiée aux mesures web chez ComScore Media Metrix. "Bien qu'il y ait plus d'utilisateurs de téléphones portables, une plus grande proportion de possesseurs d'assistants personnels disent utiliser leur appareil pour se connecter", ajoute-t-il. L'étude montre aussi que 53 % des utilisateurs du sans fil ont entre 18 et 34 ans, alors que 42% ont entre 35 et 54 ans et à peine plus de 4 % dépassent les 55 ans. En outre, les données recueillies par ComScore laissent apparaître un contraste avec l'accès à internet à partir d'un ordinateur, d'un téléviseur ou d'autres appareils pour lesquels 40% des internautes ont entre 18 et 34 ans, 46% entre 35 et 54 et 14 % sont âgés de plus de 55. L'étude portait sur 60.000 utilisateurs actifs d'internet âgés de plus de 18 ans. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/020829/85/2qaua.html
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Sprint PCS, le quatrième opérateur mobile des Etats-Unis en nombre d'abonnés (derrière Verizon Wireless, Cingular Wireless et ATT Wireless), va être prochainement le premier opérateur à proposer sur l'ensemble du territoire américain un accès mobile à haut débit à l'Internet, grâce à une optimisation de son réseau basé sur la technologie CDMA2000. Avec le nouveau service, baptisé PCS Vision, les utilisateurs munis d'une carte de connexion adaptée pourront ainsi envoyer des images et consulter les sites Internet avec des débits moyens de 50 à 70 kbit/s et des pointes à 144 kbit/s, ces débits étant de 2 à 5 fois supérieurs à ceux disponibles sur le réseau PCS actuel. Les analystes estiment que cette nouvelle offre d'Internet mobile à haut débit devrait quelque peu relancer la compétition entre les opérateurs américains, le marché lié à la simple téléphonie mobile étant pratiquement arrivé à saturation. Sprint : http://www3.sprint.com/PR/CDA/PR_CDA_Press_Releases_Detail/0,3245,,00.html?ID=11...
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Bientôt, vous pourrez allumer votre ordinateur portable dans le train ou l'avion et travailler tranquillement sans qu'un voisin indiscret ne surveille du coin de l'oeil ce que vous êtes en train de faire ! Une société japonaise s'apprête à commercialiser un écran d'ordinateur invisible à l'oeil nu. Pour l'utiliser, il faut chausser une paire de lunettes spéciales. Lorsque l'utilisateur est devant son écran, ses lunettes, qui ressemblent à des lunettes de soleil classiques, lui permettent de voir normalement son travail. Mais pour les autres personnes qui se trouvent à côté l'écran reste blanc. Pratique pour les hommes d'affaires qui ont l'habitude de travailler en voyage et qui n'aiment pas qu'on regarde par dessus leur épaule... Pratique aussi pour tous ceux qui font un métier sensible comme des policiers, des diplomates ou pourquoi pas James Bond lui-même... L'entreprise japonaise IDK, une société de fabrication et de réparation de pièces électroniques, affirme que son invention est opérationnelle. Sans révéler complètement son secret de fabrication, elle explique que cela fonctionne à l'aide d'une feuille polarisante qui permet de réduire considérablement le champ de vision d'un écran. En réalité, cette feuille a été retirée de l'écran pour être remplacée par verres de lunettes spéciaux. Les écrans invisibles devraient être commercialisés au Japon à la fin de l'année. La société IDK espère en vendre 3000 dès la première année. Elle affirme avoir déjà plusieurs commandes. Malheureusement, la discrétion à un prix. Ces nouveaux écrans d'ordinateurs portables devraient coûter entre 1500 et 2500 Euros, soit deux fois plus cher qu'un écran traditionnel. Enfin, l'histoire ne dit pas ce qui se passe si votre voisin est équipé lui aussi équipé d'une paire de lunettes spéciales permettant de lire sur un écran invisible... RadioFrance : http://www.radiofrance.fr/chaines/info2000/chroniques/monde/fiche.php?numero=403...
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Des chercheurs du constructeur informatique américain Hewlett-Packard ont annoncé avoir conçu une puce de mémoire informatique miniaturisée sur une surface d'un micron carré grâce aux nanotechnologies. En utilisant les propriétés électriques des molécules selon une technologie déjà brevetée, les scientifiques de HP ont réalisé cette puce mémoire d'une capacité de 64 bits dans un espace d'un millionième de millimètre. Les travaux des laboratoires de HP, qui restent encore au stade expérimental, représentent une avancée importante dans le processus de miniaturisation des puces mémoire, une évolution nécessaire pour gagner en coûts, en énergie et en vitesse de traitement. A l'heure actuelle, les mémoires informatiques produites industriellement utilisent de fins circuits de cuivre ou d'aluminium pour constituer des transistors gravés sur des films métalliques déposés sur des plaques de silicium. Au rythme actuel de miniaturisation, cette technologie trouvera ses limites physiques dans environ dix ans, quand les circuits seront devenus si fins qu'ils ne pourront plus conduire efficacement les électrons. En remplaçant les transistors électriques par des molécules polarisées, les mémoires franchissent une nouvelle étape. "La capacité et la performance peuvent être grandement améliorées en utilisant des commutateurs moléculaires", a expliqué R. Stanley Williams, directeur de l'unité Quantum Science Research au sein des laboratoires H-P Labs. Dans la puce mémoire contenant 64 bits de données, soit 64 couples de "1" et de "0" en langage binaire, chaque bit est constitué d'une ou plusieurs molécules enfermées entre deux grilles de fils en platine extrêmement fins. A chaque jonction des grilles, les molécules peuvent être placées en position "allumé" ou "éteint" grâce à un courant électrique dans les fils de platine. La combinaison de ces molécules "allumées" ou "éteintes" forme les "0" et les "1" de codage des données, lisibles en utilisant un courant de moindre voltage. "C'est la première démonstration que le calcul moléculaire et la mémoire peuvent travailler ensemble sur les circuits nanoscalaires", a précisé Williams. Autre amélioration apportée par les travaux des laboratoires HP, le processus de fabrication des mémoires. A l'heure actuelle, les puces mémoire sont produites selon une procédure de lithographie, qui consiste à graver couche après couche sur les plaques de silicium, ce qui prend des semaines, voire des mois. Les chercheurs HP ont mis au point une fabrication par impression qui permet de répliquer un modèle ou un moule sur des feuilles de silicium avec les technologies actuelles, permettant de diminuer fortement le temps de production, réduit à quelques minutes, sans avoir à changer les machines. De plus, la mémoire ainsi réalisée est "morte", c'est-à-dire qu'elle conserve les données inscrites même si elle ne reçoit plus d'énergie électrique car les molécules gardent leur position une fois le courant coupé. Ce type de mémoire pourrait donc remplacer la mémoire dite "flash" actuelle, une des plus coûteuses à produire. La capacité de stockage de ce type de puces mémoire reste toutefois trop faible pour espérer un passage rapide au stade industriel. Elle n'atteint aujourd'hui que 64 bits (8 octets), là où la plupart des ordinateurs modernes utilisent des mémoires d'une capacité de plus de deux milliards de bits (256 millions d'octets). Reuters : http://fr.news.yahoo.com/020909/85/2qqqr.html Hewlett-Packard : http://www.hp.com/hpinfo/newsroom/press/09sep02a.htm
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A 52 ans, Hervé Huet, agriculteur marnais à Pogny, a décidé de semer le vent pour récolter l'électricité : son éolienne géante, la plus grande de France, d'une puissance de 1,5 MW, résultat de trois ans d'études et d'efforts a été couplée au réseau EDF. Haute de 85 mètres au rotor, les pointes des trois pales culminent à 125 mètres, à la verticale. Et ses lignes aérodynamiques sont étrangement discrètes, au sommet de la crête crayeuse de Champagne, sur le territoire de la commune de La-Chaussée-sur-Marne (Marne). Sa rotation maximum est de 17 tours par minute: "elle sera silencieuse", assure son promoteur. "Ce qu'on entendra c'est le bruit du vent, sifflant légèrement dans la voilure. L'éolienne en soi ne fait aucun bruit", explique-t-il. Et fièrement: "aucun rejet de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, on est dans le ton du sommet de Johannesburg !" Pour le cultivateur, il n'y a qu'un pas du blé et de la betterave à la production d'énergie renouvelable. "La terre, l'eau et le vent sont des éléments naturels avec lesquels je travaille depuis toujours", explique-t-il. "C'est pour cela que j'ai commencé par l'exploitation de deux micro-barrages hydro-électriques, l'un dans l'Aube et l'autre en Alsace". Il assiste à une conférence de l'Agence de développement de la maîtrise de l'énergie (ADEME), à Dunkerque en 1999, et décide de se mettre dans le vent. "Je n'ai d'abord rencontré qu'un scepticisme amusé de la part des politiques locaux", se souvient-il. Un peu Don Quichotte, Hervé Huet va de l'avant pour construire son moulin à vent. "Il n'y a qu'à regarder les gravures de l'époque, les moulins étaient nombreux dans la région, pour moudre le blé des agriculteurs. Et nous sommes à quelques encablures du moulin de Valmy, celui qui a été transformé en paquet d'allumettes par la tempête de décembre 1999". Pas de danger avec l'éolienne hi-tech, "elle ne tournera jamais plus vite. Ses senseurs informatisés l'orientent toujours au mieux pour capter les brises. Elle se met automatiquement face au vent, sans aucune prise, en cas de tempête. Elle est étudiée pour résister à des rafales de 250 km/h". "C'est finalement l'ADEME qui m'a aidé avec une subvention de 12 % du coût total, explique Hervé Huet, et la région a automatiquement doublé la mise. (...) Mais le plus positif a été Yves Cochet (Verts), à l'époque où il était ministre de l'Environnement", concède cet "homme de droite". D'un poids de 275 tonnes, l'ouvrage a été construit en près de trois mois par la société Energies du Midi de Béziers (Hérault) et fournira environ 600 foyers en électricité. L'ensemble lui a coûté "un peu moins" de 1,8 million d'euros : selon ses calculs le "retour sur investissement" se fera en 7 ans. "Je paierai la banque pendant 12 ans, conclut-il, mais finalement c'est un investissement bien moins hasardeux de l'agriculture". AFP : http://fr.news.yahoo.com/020903/202/2qidf.html
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Selon l'UICN, qui a inauguré hier le projet de plus grande banque de données sur les espèces menacées dans le monde (1), leur nombre est passé ces cinq dernières années de 5 205 à 5 435. Dans les trente prochaines années, ce phénomène devrait s'amplifier, faisant passer aux oubliettes près de 11 000 espèces. Plus précisément, on estime que le quart des mammifères (ours brun, grand panda, gorille, éléphant d'Asie, rhinocéros noir, fennec...) et des reptiles sont aujourd'hui menacés, un cinquième des amphibiens (grenouilles...), un tiers des poissons (thon rouge, morue de la mer du Nord...) et un huitième des oiseaux (grand albatros, ibis rouge...). Pour compléter ce sombre tableau, il faudrait ajouter les 34 000 espèces végétales mal en point. « Le niveau d'extinction des espèces est de 1 000 à 10 000 fois supérieur à ce qu'il serait avec une érosion naturelle », explique Sébastien Moncorts, de l'UICN. « Nous vivons une crise aiguë de la biodiversité, sans précédent depuis la disparition des dinosaures. Et nous ne savons même pas encore comment les espèces réagiront aux bouleversements climatiques en cours. » Cet immense fichier interactif sera testé quelques mois avant mise à la disposition des scientifiques et du grand public au début de l'année 2003, en consultant le site Internet www.uicn.org. Parisien : http://www.leparisien.fr/home/info/permanent/article.htm?
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Les émissions de gazole, des poids-lourds notamment, provoquent probablement le cancer du poumon, selon les conclusions d'un rapport de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) qui préconise une réglementation plus stricte pour ce type de carburant. Le document de l'EPA, souligne qu'il demeure des incertitudes quant aux effets à long terme sur la santé. Toutefois, les études comprenant à la fois des tests sur des animaux et des enquêtes sur la santé en milieu professionnel suggèrent fortement un risque de cancer chez l'homme. "Dans l'ensemble, la preuve d'un risque de cancer potentiel chez les être humains résultant d'une exposition chronique est convaincante", peut-on lire dans le rapport de 651 pages de l'EPA sur les conséquences sanitaires des émissions de gazole. Selon l'EPA, les expositions aux substances résultant de la combustion du gazole entraînent "un risque respiratoire chronique" à long terme chez les individus, dont, entre autres troubles, une aggravation de l'asthme chez les sujets qui en souffrent. Dans certaines zones urbaines, les émissions des moteurs diesel peuvent représenter jusqu'à un quart de la suie microscopique dans l'atmosphère, observe le rapport. S'il reflète les conclusions de précédents documents émanant d'agences sanitaires à travers le monde et d'études menées en Californie, ce rapport est néanmoins particulièrement significatif dans la mesure où l'agence fédérale est chargée de la régulation des émission de l'essence diesel conformément au Clean Air Act, la loi américaine sur l'air. Certains défenseurs de l'environnement se sont récemment inquiétés que l'administration Bush puisse prendre ses distances par rapport à une réglementation datant de l'ère Clinton qui devait instituer des critères plus stricts pour les émissions des gros poids-lourds et une règle distincte qui éliminerait virtuellement le soufre du gazole.Mais l'administratrice de l'EPA, Christie Whitman, a promis à plusieurs reprises une réglementation plus sévère pour les moteurs diesel. Le mois dernier, avec l'accord de la Maison Blanche, l'Agence américaine de protection de l'environnement a repoussé les tentatives de certains constructeurs automobiles visant à retarder l'entrée en vigueur de ces critères. Elle a ainsi approuvé de nouvelles sanctions contre ceux qui ne respecteraient pas une date-butoir fixée à octobre pour la conception de moteurs de camions moins polluants. Les règles relatives aux moteurs n'auront pas de conséquences sur les émissions des camions déjà en circulation, même si on attend d'une réglementation sur la réduction du niveau de soufre dans le gazole qu'elle contribue à une baisse de la pollution. AP : http://fr.news.yahoo.com/020904/5/2qjh6.html
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Le recours à des cellules de moelle osseuse semble améliorer le rétablissement de rats victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC) expérimental, indique une étude parue dans la revue Neurology.Selon ces travaux, des rats traités avec une administration intraveineuse de cellules stromales humaines de moelle ('human marrow stromal cell therapy') voient leur état s'améliorer de meilleure façon deux semaines après un AVC, comparés à des animaux qui ne bénéficient pas de cette intervention.Le Dr Michael Chopp (Hôpital Henry Ford, Detroit) qui a encadré ces expériences explique que ces cellules « migrent de façon sélective vers le site de la lésion et elles fonctionnent comme de petites usines capables de produire une gamme de molécules pour réparer les tissus ». Les résultats indiquent en effet que les cellules transplantées sont responsables d'une augmentation des facteurs de croissance dans le tissu ischémique et de la réduction de l'apoptose. Par ailleurs, le rétablissement ferait intervenir la prolifération de cellules endogènes.Les capacités des rats ont été mesurées avant l'AVC, un, sept et 14 jours après. Dans un test mesurant leur capacité sensorielle à 14 jours, les rats traités ont complété l'exercice dans un délai plus court de 60 % par rapport aux rats témoins non traités. Le traitement a été initié un jour après l'induction de l'AVC. Cet aspect est particulièrement intéressant si l'on considère la fenêtre étroite pour initier un traitement en cas d'AVC, souligne le Dr Thomas Kent (University of Texas Medical Branch) dans un éditorial qui commente ces résultats. « Si ce traitement est efficace, il pourrait élargir la fenêtre d'intervention de plusieurs heures ou plus ». Neurology : http://www.neurology.org/cgi/content/short/59/4/514
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Websurg, université virtuelle spécialisée en chirurgie basée à Strasbourg, a reçu des autorités américaines l'accréditation pour la formation médicale continue (CME), la première pour un site internet non-américain. Websurg, qui permet aux chirurgiens du monde entier de se former aux techniques chirurgicales de pointe grâce à des vidéos, des dessins et des interviews d'experts, fournit ainsi depuis juillet des "points" de formation aux chirurgiens américains. Ces spécialistes sont tenus chaque année de prouver qu'ils se sont formés, par des conférences, des journaux ou des pages web. Un questionnaire élaboré en collaboration avec l'université de Virginie et proposé à ceux qui consultent Websurg permet de délivrer des points et de présenter la preuve de formation. "Le label CME est une image de marque extraordinaire", a souligné le Pr Jacques Marescaux, directeur de l'institut de recherche contre le cancer de l'appareil digestif, à l'origine de ce site lancé en janvier 2001 (www.websurg.com).Le Pr Marescaux a notamment réalisé le 7 septembre 2001 la première opération de télé-chirurgie transatlantique: il avait opéré depuis New York une patiente de 68 ans qui se trouvait à Strasbourg, grâce à la robotique et à une transmission à haut débit. AFP : http://fr.news.yahoo.com/020830/202/2qdi4.html
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Le phénomène du tabagisme parmi les jeunes du monde entier prend des proportions alarmantes, si l'on en croit les conclusions préliminaires d'une étude du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC). A Buenos Aires, un jeune sur quatre dans la tranche d'âge des 13-15 ans fume des cigarettes. A Moscou, c'est un sur trois et dans les Iles Mariannes (Pacifique), la proportion est de près de 40 %, s'alarme le CDC dans un pré-rapport dévoilé jeudi. "C'est la première fois que nous recueillons de telles données montrant que le tabagisme (des jeunes) est un problème de santé majeur dans le monde", a commenté le Dr Terry Pechacek du CDC. Le CDC, qui mène cette étude de concert avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'UNICEF, l'Institut américain du cancer et le ministère canadien de la Santé, entend présenter ses conclusions finales d'ici la fin de l'année. On souligne toutefois que ces données sont encore partielles: certaines ne viennent que de grandes villes, alors que d'autres sont nationales. Les chiffres sont parfois récents, mais d'autres -comme le taux de 18,8 % aux Etats-Unis, sont vieux de deux ans. Ceux concernant l'Europe occidentale et le Japon, où les taux sont traditionnellement élevés, ne seront disponibles qu'en fin d'année. Mais les scientifiques du CDC n'en pensent pas moins que le problème est de plus en plus grave. "Dans de nombreux pays du monde, les jeunes peuvent facilement se procurer des cigarettes", a déploré le Dr Pechacek. AP : http://fr.news.yahoo.com/020830/5/2qdfz.html CDC : http://www.cdc.gov/tobacco/global/gyts/GYTS_intro.htmmw/v0679
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Pour répondre à la demande d'information du public sur la recherche médicale, la Fondation pour la Recherche Médicale met en place, à partir du 1er septembre, un numéro de téléphone "Allo Recherche Médicale": 0820.09.10.11 (numéro Indigo, 0,12 euro TTC/min). Ce numéro marquera le lancement des Premières Journées de la Recherche Médicale, qui se dérouleront partout en France du 24 septembre au 3 octobre : 10 jours de rencontres et d'échanges entre les chercheurs et le grand public sur les maladies liées à l'âge. Des experts seront à l'écoute du lundi au samedi, de 9h à 12h et de 14h à 17h au-delà des Journées, jusqu'à la fin de l'année 2002, pour que l'échange "donateurs/chercheurs" continue. "Allo Recherche Médicale" sera l'occasion pour tous, concernés de près ou de loin par la maladie, de leur poser ses questions sur les avancées et les espoirs suscités par la recherche médicale, sur les programmes en cours, les dernières découvertes, les traitements de demain, les conseils de prévention, etc. Le public pourra s'informer notamment sur ces maladies qui nous frappent plus particulièrement à partir de 50 ans: Alzheimer, Parkinson, les maladies cardio-vasculaires, le cancer, l'ostéoporose, le diabète, les troubles de la vue et de l'audition... Pour des renseignements spécifiques sur des symptômes, un diagnostic, l'évolution ou la prise en charge d'une pathologie, les appelants pourront être orientés vers des centres spécialisés, des sites d'information, des associations d'aide aux malades ou des organismes publics. Pour s'inscrire et connaître le programme détaillé des Premières Journées de la Recherche Médicale (horaires, lieux, thèmes et intervenants), on peut composer le 0820.09.10.11 (inscription gratuite dans la limite des places disponibles). AP : http://fr.news.yahoo.com/020828/5/2q9o5.html
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La vaccination antivariolique paraît avoir des effets à long terme pouvant dépasser les 30 ans, selon les résultats d'une étude américaine qui préconise en cas de besoin de vacciner prioritairement les personnes n'ayant jamais été immunisées. "Partant de la croyance générale que la vaccination a un effet limité de sept à 10 ans, nous avons été surpris de voir la durabilité des réponses" immunitaires chez les personnes vaccinées il y a plus de 35 ans, a expliqué le Dr Jeffrey Frelinger, de l'Université de Caroline du Nord, principal auteur de l'étude. Dans une lettre au New England Journal of Medicine, le chercheur écrit que deux observations sont évidentes: l'inoculation "provoque une réponse forte des lymphocytes T8 chez les personnes en bonne santé, et cette réponse est de longue durée". Des tests ont montré que les cellules immunitaires de personnes vaccinées contre la variole il y a plusieurs décennies réagissaient toujours à l'inoculation par la production par les lymphocytes T de certaines protéines, des interférons gamma, en réponse à une attaque contre le système immunitaire. "Il est surprenant de voir que la perte de réactivité sur plus de 35 ans est très faible sur des individus dont la vaccination est ancienne comparée à des individus récemment vaccinés", écrivent encore les auteurs de l'étude. Pour le Dr Frelinger, la découverte de protection à long terme pourrait influencer la stratégie de vaccination anti-variolique envisagée aux Etats-Unis pour les personnels médicaux, face au risque d'attaque bioterroriste utilisant ce virus. "Si vous avez un stock limité de vaccin, je pense qu'il vaut mieux prendre d'abord pour cibles les individus jamais vaccinés", a-t-il estimé. NEJM : http://content.nejm.org/cgi/content/full/347/9/689
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Injecter un cocktail de glucose, d'insuline et de potassium après une crise cardiaque n'ayant pas causé de lésions importantes augmente les chances de survie du patient, selon les résultats préliminaires d'une étude présentée dimanche au congrès annuel de la Société européenne de cardiologie à Berlin. Administrer ce mélange aux patients cardiaques peu après leur arrivée à l'hôpital, en plus des soins habituels, réduit les risques de décès à un mois de 4,2% à 1,2 %, selon cette étude. Les chercheurs jugent ces résultats prometteurs et logiques, mais rappellent qu'ils sont encore préliminaires. Lorsque le muscle cardiaque est abîmé, par une crise cardiaque par exemple, son métabolisme augmente et les cellules, dans leur lutte pour survivre, utilisent davantage de glucose. Le glucose, ou le sucre, est le principal carburant des cellules. L'insuline, présente dans le cocktail, permet de transporter le glucose dans la cellule. Comme l'insuline provoque un afflux de potassium dans les cellules, et fait baisser son niveau dans le sang, du potassium est ajouté au cocktail injecté pour compenser cet effet. L'étude porte sur 940 patients ayant subi une crise cardiaque et envoyés dans un hôpital néerlandais spécialisé pour une dilatation d'artère. La moitié d'entre eux ont reçu en intraveineuse environ deux litres du mélange à base de glucose sur dix heures. Le taux de mortalité à 30 jours des patients ayant reçu cette perfusion sucrée était le même que celui de l'autre moitié: environ 5 %. Mais, en réduisant le champ de l'étude aux 90 % de patients n'ayant pas subi de lésion grave, les résultats s'amélioraient nettement. Seuls 5 personnes ayant reçu le cocktail sont mortes un mois après leur crise cardiaque, contre 18 dans le groupe n'ayant pas reçu l'injection. "Ces données montrent au moins que nous devrions prendre cela au sérieux", a commenté le Dr Felix Zijlstra, professeur de cardiologie à l'hôpital De Weezenlanden à Zwolle (Pays-Bas), qui a dirigé l'étude. "L'intervention métabolique semble avoir un avenir, en supplément aux autres soins et à condition que les patients n'aient pas de défaillance cardiaque". AP : http://fr.news.yahoo.com/020901/5/2qgeu.html
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Un éditorial associé au célèbre journal scientifique « The Lancet » a fait le point sur les progrès majeurs réalisés dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Après un événement cardiovasculaire, si l'on ne fait rien, le risque de survenue d'un nouvel événement dans les deux ans est de 8 %. La prescription d'aspirine réduit ce risque de 25 %, amenant le taux d'évènements coronariens sur deux ans à 6 %. Avec l'adjonction de bêta-bloquant (qui réduit encore le risque de 25 %), ce taux passe à 4,5 %. Si l'on ajoute cette fois un hypolipémiant (en réduisant les lipides, il baisse le risque de 30 %), le taux d'événements passe à 3 %. Et enfin, l'introduction d'inhibiteur de l'enzyme de conversion (qui réduit également le risque de 25 %) fait chuter le risque à 2,3 %. Au final, si l'on emploi ces 4 médicaments, on obtient en théorie une réduction d'environ 75 % des événements cardiovasculaires dans les deux ans suivant un premier événement. Ajoutons à ces spécialités médicamenteuses l'arrêt du tabac, on dispose réellement de moyens très satisfaisants pour prévenir ce fléau que représentent actuellement les maladies cardiovasculaires dans nos pays occidentalisés. Ces conclusions proviennent bien sûr des résultats d'une multitude d'études. A titre d'exemple, la fameuse « Heart Protection Study » a porté sur 20.000 adultes âgés de 40 à 80 ans présentant une maladie coronarienne, artérielle ou un diabète. Comparés à un placebo, les patients traités par la simvastatine, de la grande famille des statines, ont une réduction d'un quart de tous les évènements cardiovasculaires majeurs, et même chez les sujets ayant un taux de cholestérol normal. Sachant que nombre de patients ne suivent pas correctement leur traitement, par extrapolation, si l'observance était parfaite, la prise de ce médicament devrait encore réduire l'incidence cardiovasculaire d'un tiers. De la même façon, nombre d'études démontrent les performances d'autres traitements comme l'aspirine, les bêta-bloquants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion ou encore les antagonistes de l'angiotensine II. E Santé : http://www.e-sante.fr/francais/article.asp?idarticle=5893&idrubrique=4
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Une équipe française dirigée par Michel de Lorgeril, de l'université de Joseph Fourrier de Grenoble vient de montrer qu'une consommation modéré de vin rouge pouvait réduire de moitié les risques de récidives pour les patients ayant fait une crise cardiaque. Cette étude qui portait sur 353 hommes d'âge moyen a en effet montré que, sur les 104 malades qui ont eu de nouvelles complications cardiovasculaires au cours de l'année suivant leur première alerte, 36 s'étaient abstenus de toute consommation d'alcool et 18 buvaient en moyenne deux verres de vin par jour. Cette différence significative ne peut s'expliquer ni par l'alimentation, ni par les traitements administrés et semble bien avoir pour cause la consommation régulière de vin rouge. Les chercheurs soulignent cependant avec force que des études complémentaires sont nécessaires pour pour définir quel type de patients peuvent réellement bénéficier d'un effet préventif par une consommation modérée de vin. L'association américaine du coeur, pour sa part, recommande en toute circonstance une consommation modérée de vin et pense qu'il n'est pas souhaitable de conseiller une consommation, même modérée, de vin aux malades qui n'en boivent pas. Elle recommande également aux médecins de ne pas souligner auprès de leurs patients les effets protecteurs du vin en matière cardio-vasculaire, considérant qu'il existe d'autres méthodes de prévention plus fiables et mieux démontrées. Mais le Professeur Charles George, directeur médical du Centre britannique du coeur, souligne "l'effet protecteur avéré d'une consommation modérée de vin rouge chez les hommes d'âge moyen, qu'il s'agisse de ceux n'ayant jamais eu de crise cardiaque ou de la prévention des récidives." Brève rédigée par @RT Flash BBC : http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/2232934.stm
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Lubeck (Schleswig-Holstein). Des médecins de l'université de Lubeck ont réussi a fixer directement une jambe artificielle sur ce qui restait du fémur d'un patient originaire du Land de Mecklembourg - Poméranie Occidentale. L'homme avait du être ampute au-dessus du genou après un accident de moto. La qualité de sa prothèse, dont le mouvement de l'articulation est régi par un microprocesseur, est telle qu'elle lui permet de faire de la bicyclette et de monter un escalier pratiquement aussi bien qu'un valide. Ces performances s'expliquent en grande partie par le mode de fixation de la prothèse. L'ancrage direct dans le fémur soulage le moignon et permet de ce fait un effort plus intense sans que le porteur ressente une gêne supplémentaire. Bien entendu, la fixation est réversible. A tout moment, la prothèse peut être retirée a l'aide d'une simple clef a six pans. Be Allemagne : http://www.adit.fr
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Des scientifiques suisses ont réussi à améliorer les capacités d'apprentissage et de mémorisation de souris de laboratoire en bloquant l'action d'une enzyme cérébrale, le PP1. Une découverte qui pourrait, selon eux, conduire à traiter les troubles de la mémoire des personnes âgées. Ces travaux sont publiés jeudi dans la revue "Nature" par une équipe suisse conduite par Isabelle Mansuy de l'Institut de biologie cellulaire à Zurich. Selon elle, on savait jusqu'ici que l'enzyme PP1 jouait un rôle dans les pertes de mémoire, sans savoir lequel. Pour mener leurs travaux, les chercheurs ont procédé à une manipulation génétique des souris facilitant le blocage de l'enzyme PP1. Ils ont découvert que les souris chez lesquelles le PP1 était inhibé apprenaient plus facilement et étaient dotées d'une meilleure mémoire que les autres. Les animaux étaient évalués sur leurs capacités à reconnaître des objets particuliers et à retrouver l'emplacement d'une plateforme de sortie noyée dans un conteneur d'eau opaque. Même les souris les plus âgées étaient plus habiles lorsque l'enzyme PP1 avait été bloqué. Une découverte qui ouvre la voie à un éventuel traitement des troubles de la mémoire des personnes âgé, a estimé Isabelle Mansuy. "Cette expérience nous montre que dans les cerveaux âgés, le système moléculaire n'est pas totalement détruit et que les fonctions de mémoire peuvent être restaurées uniquement si l'enzyme PP1 est bloqué", s'est-elle félicitée. "Tout ce que nous apprenons n'est pas utile, aussi le cerveau a besoin de disposer d'un mécanisme qui lui évite de charger sa mémoire de détails inutiles", expliquent Alcino Silva et Sheena Josselyn de l'université de Californie à Los Angeles, dans un commentaire dans Nature accompagnant l'article. L'étude dévoile le rôle des molécules du manque de mémoire, ajoutent-ils. Selon le Dr Eric Kandel, professeur à l'Université Columbia et co-lauréat du Prix Nobel de médecine 2000 pour ses travaux sur la mémoire, ces travaux représentent une étape importante dans la compréhension de la formation de la mémoire à long terme. Nature : http://www.nature.com/nature/links/020829/020829-5.html
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Deux études américaines démontrent les bienfaits respectifs de la sieste et de la grasse matinée. Cumuler les deux serait donc l'idéal. Selon les résultats d'une première analyse, les capacités d'apprentissage de tâches d'habileté motrice sont améliorées de 20 % chez les sujets s'adonnant à la grasse matinée, comparé aux lève-tôt. Les implications sont particulièrement importantes pour l'acquisition de certaines activités : instruments de musique, sports et mouvements artistiques comme la danse. Selon les chercheurs, l'entraînement à ces pratiques se consoliderait dans notre mémoire durant les dernières heures de la nuit, particulièrement pendant la période de rêve du petit matin, dont sont privés les lève-tôt. Le deuxième essai, faisant l'éloge de la sieste, démontre qu'un petit somme d'au moins une demi-heure à la mi-journée augmente les performances pour le reste de la journée, en effaçant les signes de fatigue. De quoi faire réfléchir les petits dormeurs et rassurer les grands ! Esanté : http://www.e-sante.net/francais/article.asp?idarticle=5873&idrubrique=4
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Homme |
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Anthropologie et Sciences de l'Homme
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Vers la fin de cartable qui pèse lourd et la démocratisation du cartable électronique ? Pour l'instant, aucune raison de se réjouir, les écoliers devraient encore conserver cet instrument de torture sur le dos. Mais l'école de demain ne devrait pas se faire sans lui, alors que certains départements français l'expérimentent déjà. D'un prix oscillant entre environ 762 à 914 euros à l'heure actuelle (contre 1.829 euros en 2001), selon la Fédération nationale Familles de France, les tarifs du cartable électronique tendent vers le bas et "on peut espérer, d'ici trois à quatre ans, qu'il coûtera le prix de l'allocation de rentrée scolaire", estime Henri Joyeux, le président de la fédération et ardent défenseur de l'e-cartable. Depuis deux ans, les éditions Nathan et Bordas ont engagé une phase d'expérimentation pour ce nouveau support dans dix collèges français, dont cinq dans les Landes. Du format d'un ordinateur portable ou d'une tablette avec un stylet, il contient des manuels, ainsi qu'un dictionnaire. Satisfait de sa période d'expérimentation d'un an, le département des Landes a pour sa part décidé de généraliser l'utilisation du cartable électronique pour cette rentrée dans ses 32 collèges, via l'opération "Un collégien, un ordinateur portable". Plus de 4.500 ordinateurs vont être distribués à des élèves de 3e et des enseignants, le tout pour une dépense annuelle de l'ordre de dix millions d'euros. "Les élèves réagissent plutôt bien (...) et les enseignants trouvent qu'(ils) sont plus motivés", observe Pierre-Louis Ghavam, responsable du service Technologies de l'information et communication au Conseil général des Landes, avant de préciser qu'il faut néanmoins "leur apprendre que tout ce qui est sur l'écran n'est pas forcément vrai". Dans tous les cas, l'expérimentation semble positive et Familles de France, qui a testé le produit, remarque que le contenu est "mieux hiérarchisé", avec du son et des images, qui rendent, par exemple, l'histoire de France "assez vivante" et "stimulante pour les élèves". L'autre intérêt étant que l'e-cartable devrait permettre de réduire la fracture technologique entre les élèves les plus pauvres et les plus aisés. AP : http://fr.news.yahoo.com/020901/5/2qg93.html
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