RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 743
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 21 Mars 2014
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Egalement dans ce numéro
TIC
Mobiliser la puissance de calcul des smartphones pour faire avancer la science
Avenir
Romeo : premier robot français de compagnie !
Un œil bionique issu des nanotechnologies
Une pilule robotisée pour délivrer des médicaments sur mesure…
Le DelFly Explorer ouvre l'ère des micro-drones !
Matière
Capter l'énergie du rayonnement infrarouges émis par la Terre !
Les éoliennes plus performantes que prévu à long terme…
Vivant
Le tabac modifierait le fonctionnement du cerveau des adolescents
Des rayons X pour voir les cellules vivantes
Une molécule qui amplifie l'efficacité des chimiothérapies
La vitamine D aurait un effet protecteur dans le cancer du sein
Les enfants de fumeurs ont un risque cardio-vasculaire plus élevé
La solitude et l'isolement ont un impact majeur sur la santé des seniors !
Rester trop longtemps assis après 60 ans augmente fortement le risque de handicap
Vers un test génétique pour détecter les cancers de la prostate les plus agressifs ?
Edito
Alzheimer: où en est la recherche ?



La maladie d’Alzheimer touche à présent environ 23,5 millions de personnes dans le monde et représente environ les deux tiers de l’ensemble des démences (35,6 millions de personnes dans le monde selon l’OMS). En France, selon une étude publiée en septembre 2013 par l’Institut de veille sanitaire, cette pathologie neurodégénérative toucherait déjà entre 750 000 et 1 million de personnes et aurait entraîné le décès de 54 291 personnes en 2010 (36.383 femmes et 17.908 hommes). Selon la plupart des prévisions scientifiques, le nombre de malades d’Alzheimer pourrait doubler dans notre Pays d’ici 2030 et devrait se situer entre 1,29 et 1,4 million de personnes à cet horizon.

Une étude américaine publiée il y a quelques jours dans la revue Neurology a fait grand bruit et montre que la mortalité due à Alzheimer serait en fait largement sous-estimée car les médecins indiqueraient le plus souvent une autre cause sur le certificat de décès (Voir Neurology).

Comme le souligne le professeur Bryan James, du Centre médical de l'Université Rush qui a dirigé cette étude, « La maladie d'Alzheimer, comme les autres formes de démence, sont le plus souvent absentes des certificats de décès et dossiers médicaux car ces documents mentionnent essentiellement la cause directe et immédiate de la mort et non la cause sous-jacente ».

Cette étude, réalisée sur 2 566 personnes âgées démontre que le taux de mortalité était quatre fois plus élevé chez les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer chez les 75 à 84 ans et plus. Les chercheurs ont ensuite extrapolé ces chiffres à l’ensemble de la population américaine et ont ainsi estimé à 503 400 le nombre de décès attribuables à la maladie d’Alzheimer, soit une mortalité 6 fois plus élevée que les 84 000 décès officiellement attribués à cette maladie en 2010. Si ces résultats épidémiologiques sont confirmés, cela voudrait dire que la maladie d’Alzheimer deviendrait bel et bien la première cause de mortalité aux États-Unis alors qu’elle est aujourd’hui la sixième cause de décès dans ce pays.

En France, selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l'InVS publié en février 2013, plus de 54 000 personnes seraient décédées des suites de la maladie d'Alzheimer en France en 2010. Mais si ce chiffre doit être réévalué en appliquant les conclusions de l’étude américaine, la maladie d’Alzheimer pourrait également devenir la première cause de mortalité en France, devant le cancer et les maladies cardio-vasculaires…

Découverte et décrite il y a presque un siècle, en 1906, par le médecin allemand Aloïs Alzheimer, la maladie qui porte son nom est une pathologie neurodégénérative redoutable, irréversible et pour l’instant incurable qui se traduit par une destruction progressive des neurones et dont le principal symptôme se traduit par l’apparition et l’accumulation anormales dans le cerveau de plaques constituées du peptide bêta-amyloïde.

La très grande majorité de la communauté scientifique s’accorde aujourd’hui à considérer que la maladie d’Alzheimer est le résultat de plusieurs causes intriquées et que de nombreux facteurs génétiques, biochimiques, psychologiques et environnementaux sont impliqués dans son apparition et son développement.

Depuis 2009, grâce aux progrès considérables du séquençage de l’ADN à haut débit, les chercheurs ont pu identifier une vingtaine de gènes probablement impliqués dans cette pathologie. Comme le souligne le professeur Lambert « La création du consortium international de recherche Igap (International Genomics of Alzheimer’s Project) a permis d’étudier le génome de plus de 74.000 individus, d’analyser plus de 7 millions de variations génétiques et d’identifier au final 11 nouveaux facteurs de prédisposition à la pathologie qui confirment l’hypothèse d’un dérèglement de la production des protéines béta-amyloïde et Tau. »

Début 2010, les quatre plus grands consortiums de recherche internationaux sur la génétique de la maladie d’Alzheimer ont regroupé et coordonné leurs moyens pour accélérer la découverte de nouveaux gènes. En 3 ans, grâce au programme IGAP, les chercheurs ont réussi à identifier plus de gènes impliqués dans cette maladie qu’au cours des 20 dernières années.

Dans un premier temps, les chercheurs ont travaillé sur les données génétiques provenant de 17 000 malades d’Alzheimer et de 37 000 personnes indemnes de la maladie. Se livrant à un véritable travail de fourmi, ils ont réalisé une analyse comparative de plus de 7 millions de mutations réparties entre les génomes de ces malades et ceux de personnes saines.

Au cours d’une seconde étape, ces scientifiques ont vérifié leurs résultats à partir de données provenant de 11 pays différents et totalisant 8 572 patients et 11 312 témoins. Ce travail pharaonique a permis de confirmer l’implication de 11 nouveaux gènes dans la maladie et d’en découvrir 13 autres, eux aussi possiblement impliqués dans cette pathologie.

Ces recherches ont confirmé de manière très intéressante l’implication majeure du système immunitaire dans la maladie d’Alzheimer en mettant notamment en lumière le rôle clé de la région HLA-DRB5/DRB1, l'une des plus complexes du génome, fortement impliquée dans les réponses immunitaires et inflammatoires. Or, cette région, et cela n’est pas un hasard, se trouve également être celle impliquée dans deux autres graves pathologies neurodégénératives, la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques.

Parmi les nouveaux gènes identifiés, plusieurs confirment le rôle de la voie amyloïde (SORL1, CASS4) et de la protéine Tau (CASS4, FERMT2) dans la maladie d’Alzheimer. Cette vaste analyse génétique comparative confirme donc le rôle du processus inflammatoire et l’implication du système immunitaire dans cette maladie multiforme.

Il faut également souligner que, fin 2013, des chercheurs américains de l'Université Washington à St Louis ont notamment découvert , grâce à une vaste une étude comparative portant sur 11 000 personnes, qu'une mutation particulière sur le gène PLD3 pouvait doubler le risque d'Alzheimer (Voir Nature).

Enfin, il y a quelques jours, une étude réalisée sur 52 personnes âgées de 32 à 72 ans, exemptes de démence, par des chercheurs américains et dirigée par Lisa Mosconi, Professeure à l'Ecole de Médecine de l'Université de New-York, a montré que des personnes exemptes de démence, mais dont les deux parents sont atteints de la maladie d'Alzheimer peuvent présenter des signes cérébraux visibles de la maladie de nombreuses années avant l’apparition des premiers symptômes (Voir Neurology).

Ces travaux montrent que les patients dont la mère a été touchée par la maladie d’Alzheimer présentent des niveaux plus élevés de certains biomarqueurs de la maladie que les personnes dont le père souffre de cette pathologie, ce qui confirme une susceptibilité plus élevée, via la mère. L’étude montre également que les participants dont les deux parents ont la maladie d'Alzheimer présentent des anomalies cérébrales plus importantes.

L’ensemble de ces découvertes récentes confirme non seulement, l’existence de gènes de prédisposition à la maladie d’Alzheimer mais montre également l’existence d’une prédisposition génétique dont le niveau est plus ou moins grand en fonction de la présence de la maladie chez l’un ou chez les deux parents. Cette étude montre enfin qu'il semble souhaitable d'envisager une détection précoce lorsque les 2 parents sont touchés par la maladie, même si, heureusement, le fait que les 2 parents soient atteints par un Alzheimer n'entraîne pas systématiquement l'apparition de cette pathologie chez leurs enfants.

Soulignons également que le Professeur Amouyel, spécialiste internationalement reconnu de cette pathologie, a déclaré le 18 novembre 2013 :"L'implication de facteurs génétiques dans les maladies neurologiques dégénératives, dans les protéinopathies, et donc dans la maladie d'Alzheimer, est un fait qui n'est plus discutable mais dire «implication de facteurs génétiques» ne veut pas dire maladie héréditaire ».

Mais même si les facteurs génétiques très nombreux et complexes qui interviennent dans cette maladie commencent à être mieux connus, l’environnement joue également un rôle très important dans l’apparition de cette pathologie et il semble par exemple que l’alimentation puisse constituer un facteur de risque ou au contraire de protection contre la maladie d’Alzheimer.

À cet égard, une récente étude réalisée par des chercheurs de l’Icahn School of Medicine at Mount Sinai (New York), montre que les produits de glycation avancée (AGEs), en abondance dans la viande cuite pourraient augmenter le risque de maladie d’Alzheimer (Voir PNAS).

La formation des AGEs résultent d’une réaction entre les protéines et les sucres, appelée «glycation», survenant durant la cuisson d’aliments, en particulier la viande. Ces composés semblent impliqués dans plusieurs maladies métaboliques, dont l’obésité et le diabète. Dans ce travail réalisé sur des souris, les chercheurs ont montré que la présence de ces composés augmentait le risque de troubles cognitifs et l’accumulation de protéine bêta-amyloïde dans le cerveau. Ces recherches ont par ailleurs permis de montrer sur 93 personnes âgées que celles présentant un taux sanguin élevé de dérivés du méthylglyoxal connaissaient un déclin cognitif plus important mais également un plus grand risque de diabète.

Compte tenu de ces résultats, les chercheurs évoquent la possibilité de mettre en place des régimes alimentaires à teneur réduite en AGEs chez les personnes âgées, dans le but de prévenir ou de retarder l’apparition de troubles métaboliques et cardio-vasculaires mais également de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.

Une autre étude effectuée sur des souris et publiée fin 2009 par des chercheurs de la Temple University avait déjà montré que les aliments carnés contenant des quantités importantes de méthionine pouvaient augmenter le risque d’Alzheimer. Ces travaux montrent en effet que la méthionine se transforme en un autre acide aminé, l’homocystéine dont la concentration semble constituer un marqueur sanguin du risque d’Alzheimer (Voir Temple University).

Mais si certaines habitudes alimentaires pourraient favoriser le développement de la maladie d’Alzheimer, il semble également que d’autres choix alimentaires puissent au contraire avoir un effet protecteur contre cette pathologie. Une étude publiée en juin 2006 (Voir NCBI) et réalisée par des chercheurs américains auprès de 2 258 personnes suivies en moyenne sur une période de quatre ans a montré que les sujets qui adoptaient un régime méditerranéen dit régime crétois pouvaient réduire jusqu’à 40 % leur risque d’être touchés par la maladie d’Alzheimer et connaissaient un déclin cognitif moins important au cours de leur vieillesse.

En juillet 2013, une nouvelle méta-analyse (reprenant une douzaine d'études) a également démontré que ce type d'alimentation avait un effet protecteur contre les démences séniles et notamment la maladie d'Alzheimer (Voir Epidemiology). "Notre analyse confirme qu’une l'alimentation de type méditerranéenne, composée de fruits, de légumes, de graisses polyinsaturés et d'un peu de vin, exerce réellement un effet protecteur sur le cerveau et protège du risque de démence de type Alzheimer", souligne Iliana Lourida, qui a dirigé ce travail.

Bien que son rôle soit loin d’être entièrement éclairci dans cette pathologie, on voit donc que l’alimentation joue probablement un rôle non négligeable en tant que facteur de risque de la maladie d’Alzheimer. A cet égard, il faut également évoquer une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Californie, sous la direction du professeur Fiala et publiée début 2013 (Voir IOS Press). Cette étude montre de quelle manière un équilibre subtil entre la vitamine D3 et les acides gras oméga-3 permet de renforcer les capacités du système immunitaire à effacer les plaques amyloïdes du cerveau. Ces recherches ont également permis de montrer que les macrophages des malades souffrant de la maladie d’Alzheimer exprimaient différemment certains gènes liés au processus inflammatoire.

Le rôle protecteur spécifique des oméga-3 dans la maladie d’Alzheimer vient par ailleurs d’être confirmé par des chercheurs de l’Institut Karolinska de Stockholm sous la direction de Marianne Schultzberg (Voir Alzheimer's Association). Dans ce travail, les chercheurs ont analysé le liquide céphalo-rachidien de sujets répartis dans trois groupes, un groupe de 15 personnes atteints par la maladie d’Alzheimer, un groupe de 20 personnes atteints de déficience cognitive légère, et un groupe de 21 personnes indemnes de toute pathologie neurodégénérative. Ces scientifiques ont ainsi pu montrer que certains composants chimiques présents dans les oméga-3 pouvaient bloquer certaines voies moléculaires impliquées dans les processus inflammatoires conduisant à la production de plaques de protéines bêta-amyloïde.

Il faut enfin évoquer une étude intéressante, réalisée sur 65 femmes et publiée il y a quelques jours dans Plos et qui montre qu’une hormonothérapie substitutive par estradiol, débutée peu après la ménopause chez des femmes à risque de démence, semble diminuer le risque d’Alzheimer (Voir PLOS One).

Mais la recherche sur la maladie d’Alzheimer ne progresse pas seulement sur le terrain génétique, épidémiologique et environnemental, elle avance également dans le domaine du diagnostic et de la détection précoce (Voir Nature). Il y a quelques jours, des chercheurs américains de l’Université de Georgetown (Washington), dirigés par Howard J. Federoff, ont publié une étude réalisée pendant cinq ans sur 525 personnes âgées de 70 ans et plus.

En effectuant une multitude d’analyses sanguines et d’examens médicaux, les scientifiques ont réussi à mettre en évidence chez 28 des personnes suivies l’apparition de signes de développement de la maladie d’Alzheimer ou de déficiences cognitives légères pouvant être annonciatrices de cette pathologie. Ces chercheurs ont notamment montré que les niveaux de concentration d’une dizaine de lipides présents dans le sang n’évoluaient pas de la même façon chez les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer et chez les sujets sains.

Si ces résultats sont confirmés par d’autres études, cette découverte pourrait déboucher sur la mise au point d’un test sanguin fiable et rapide qui permettrait de prévoir l’apparition de la maladie deux ou trois ans avant cette apparition. Il deviendrait alors possible de proposer au patient une stratégie thérapeutique personnalisée qui serait bien plus efficace car elle pourrait être mise en œuvre avant même l’apparition des premiers symptômes de sa maladie.

A la lumière de ces avancées scientifiques et médicales récentes, on voit donc que la maladie d’Alzheimer commence enfin à être mieux comprise et se dévoile progressivement dans toutes ses dimensions biologiques, génétiques et environnementales. On sait à présent que cette maladie possède une base génétique extrêmement variée et complexe qui est loin d’être totalement connue et répertoriée mais qui éclaire déjà d’une lumière nouvelle cette pathologie en la reliant notamment avec d’autres maladies neurodégénératives sévères et en confirmant le rôle central du système immunitaire dans son déclenchement.

On sait également qu’à l’exception d’un petit nombre de cas particuliers, ces facteurs génétiques ne suffisent pas à eux seuls à provoquer cette maladie redoutable et que d’autres causes liées à l’environnement mais également au parcours psychologique singulier du sujet et à sa capacité de nouer des liens sociaux, jouent probablement un rôle déterminant dans l’apparition de cette pathologie dévastatrice.

En s’appuyant sur l’ensemble de ces découvertes et avancées scientifiques, nous pouvons esquisser ce que pourrait être une stratégie globale de lutte et de prévention contre la maladie d’Alzheimer dans les années à venir. Celle-ci devra s’appuyer sur quatre grandes composantes. En premier lieu, il faut évidemment poursuivre le travail ardu mais nécessaire de recherche fondamentale, en explorant et en identifiant notamment l’ensemble des multiples variations et mutations génétiques impliquées dans cette pathologie.

Il convient également de développer le plus rapidement possible des outils de détection précoce fiables et rapides, associant marqueurs sanguins et imagerie médicale afin d’être en mesure d’évaluer le risque de survenue de cette maladie plusieurs années avant l’apparition des premiers symptômes, ce qui permettra d’atteindre une efficacité thérapeutique bien plus grande grâce à une prise en charge médicale immédiate et personnalisée.

Le troisième axe d’action très important concerne la prévention active contre cette maladie. Nous savons à présent de manière scientifiquement étayée que la prise en charge correcte et précoce de l’hypertension artérielle et de l’obésité, certains types de régimes alimentaires et la pratique d’un exercice physique régulier constituent des facteurs de prévention intrinsèques pour cette maladie. Il faut donc utiliser d’une manière beaucoup plus vigoureuse et volontaire ce levier préventif lié aux choix de vie.

Le dernier axe d’action concerne le champ psychosocial. On sait en effet à présent qu’il existe un lien réel bien que complexe entre la fréquence et l’intensité de certains troubles psychologiques, comme l’anxiété et la dépression, et le risque de maladie d’Alzheimer. Il est donc très important de poursuivre les recherches pour mieux cerner l’ensemble de ces liens de causalité et les utiliser à des fins thérapeutiques. Sur le plan social, il est également très important d’intégrer la dimension affective et relationnelle dans la prévention contre cette terrible maladie et de mieux prévenir les situations d’isolement et de solitude que connaissent malheureusement beaucoup de personnes âgées.

Si nous parvenons à faire évoluer notre vision sur la maladie d’Alzheimer et à considérer cette pathologie dans toutes ses dimensions et si nous actionnons simultanément et de manière cohérente les quatre leviers que je viens d’indiquer, je suis persuadé que nous parviendrons, en dépit du vieillissement inéluctable de notre population, à faire reculer de manière significative ce fléau redouté par beaucoup de nos concitoyens et à ajouter de la vie aux années, ce qui est au moins aussi important que d’ajouter des années à la vie…

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Mobiliser la puissance de calcul des smartphones pour faire avancer la science
Jeudi, 20/03/2014 - 10:42

Comment utiliser toute la puissance de calcul disponible dans nos appareils mobiles ? C'est à ce défi que s'attaque une nouvelle application, baptisée Power Sleep.

Les processeurs de nos appareils numériques sont de plus en plus puissants mais ils restent sous utilisés la plupart du temps. Consciente de cette situation, la firme coréenne Samsung, en coopération avec l’Université de Vienne, a développé un outil permettant d'utiliser la puissance des processeurs des appareils mobiles pendant le sommeil de leurs utilisateurs, dans le but d'aider les chercheurs de l'Université dans le décryptage des séquences de protéines. Les séquences de protéines ainsi décryptées devraient permettre de faire avancer la recherche contre le cancer et la maladie d'Alzheimer.

Concrètement, PowerSleep utilise l’infrastructure BOINC développée par l'Université californienne de Berkeley. Celle-ci peut se télécharger comme n'importe quelle application pour smartphone ou tablette et rend possible le calcul distribué, c’est-à-dire réparti entre plusieurs micro-processeurs.

L'avantage principal de cette application est qu'elle tourne uniquement pendant le sommeil de l'utilisateur puisque c'est ce dernier qui détermine à l'avance la plage horaire de fonctionnement de ce calcul partagé. Toutefois, pour que cette application puisse fonctionner, l'appareil doit impérativement être relié au secteur et connecté à un réseau Wi-Fi avant de pouvoir procéder au lancement des calculs.

Cette application Powersleep est disponible pour l'ensemble des terminaux et elle devrait permettre d'accélérer considérablement le traitement des données issues de la base de données SIMAP qui doit effectuer des analyses comparatives entre protéines. Pour rassurer les participants en matière de confidentialité, Samsung et l'Université de Vienne se sont engagés à ne recueillir aucune information personnelle dans le cadre de ce projet scientifique.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Samsung

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Romeo : premier robot français de compagnie !
Jeudi, 20/03/2014 - 10:30

Il s'appelle Romeo et vient de faire sensation à l'occasion du salon Innorobo 2014 de Lyon. Développé par l'entreprise française Aldebaran Robotics, cet androide mesure 1,40 m, pèse 40 kg et se veut «un véritable assistant et compagnon personnel» pour les personnes âgées.

Romeo peut évidemment marcher, voir en trois dimensions et faire la conversation… Romeo peut notamment exploiter la biographie, les relations et l'agenda de son interlocuteur pour lancer la discussion. Il est également capable d'interaction émotionnelle et peut percevoir certaines  émotions dans la voix de son interlocuteur. Aldebaran Robotics veut expérimenter son humanoïde dans des conditions réelles en 2016 avant de l'introduire dans les maisons de retraite à l'horizon 2019.

A terme, d'ici environ 5 ans, Romeo devait devenir un véritable assistant polyvalent, capable en toute sécurité d'accompagner les personnes âgées dans de nombreux actes de la vie quotidienne. Il rappellera à son propriétaire ou à son interlocuteur ses rendez-vous, dressera la liste des courses à faire après inspection du frigo, aidera à la préparation des repas, répondra au téléphone, jouera aux échecs et veillera à ce que son "maître" prenne bien tous ses médicaments. Enfin, en cas d'urgence, Romeo contactera de lui-même le centre de téléassistance qui pourra alors utiliser ce robot à distance pour évaluer l'état de la personne âgée et décider d'une éventuelle intervention médicale.

Au-delà de la fascination technologique que suscite cette nouvelle génération de robots polyvalents autonomes se profile un gigantesque marché : celui de la robotique d'assistance, au sens le plus large, aux personnes âgées. Estimé à environ 3 milliards d’euros aujourd'hui, ce marché mondial devrait passer à 25 milliards en 2020 et sans doute dépasser les 100 milliards d'euros à l'horizon 2030, de quoi aiguiser les appétits de tous les géants du numérique, de l'électronique et de l'industrie. La compétition technologique et commerciale sur ce secteur stratégique sera rude et les vainqueurs seront ceux qui sauront faire oublier que ces robots sont des machines et qui parviendront à créer des liens affectifs entre ces robots et leurs "maîtres humains"…

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Aldebaran

Un œil bionique issu des nanotechnologies
Mercredi, 19/03/2014 - 14:34

Des chercheurs israéliens de l'Université de Tel-Aviv, dirigés par le professeur Yael Haenin, travaillent, dans le cadre de la lutte contre la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), sur un œil bionique baptisé "Rétine artificielle solaire" fabriqué à partir de nanotubes de carbone et de polymères photosensibles.

La DMLA représente aujourd'hui la première cause de cécité après 50 ans dans les pays développés et on estime que 5 millions d'Américains seront touchés par cette pathologie invalidante d’ici à 2050. Pour le moment, la DMLA ne se guérit pas et peut simplement faire l'objet de soins palliatifs particulièrement lourds et coûteux.

Les recherches menées par l'équipe de Yael Haenin s'inspirent des progrès réalisés dans le domaine du traitement de la surdité par les implants cochléaires. Ces implants parviennent en effet à utiliser la capacité d'adaptation du cerveau, qui est capable, après apprentissage, d'interpréter des signaux électriques artificiels reçus par le biais du nerf auditif.

Concrètement, une interface polymérique optoélectronique envoie des signaux visuels à une rétine synthétique dont la trame est constituée de nanotubes de carbone et qui transmet les signaux des yeux au cerveau à l'aide de nanocristaux. C'est grâce à cette superstructure en polymères photosensibles qui remplace les photorécepteurs naturels défaillants que les informations visuelles peuvent à nouveau être transmises et interprétées par le cerveau. Ce dispositif est alimenté par une NanoRectenna qui convertit la lumière en électricité.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Solve For X

Une pilule robotisée pour délivrer des médicaments sur mesure…
Vendredi, 14/03/2014 - 16:56

Mir Imran, inventeur d'origine indienne et fondateur de Rani Therapeutics, une start up de la Silicon Valey en Californie, a mis au point, avec le soutien financier actif de Google, une pilule robot qui pourrait remplacer les piqûres et autres injections de médicaments, souvent pénibles pour des millions de diabétiques et autres personnes atteintes de maladies chroniques.

Cette pilule robotisée, en cours d'homologation par les autorités de santé américaines, se compose d’une capsule en polymère comestible contenant de minuscules pointes creuses faites en sucre qui délivrent les médicaments dans l’intestin grêle.

Cette pilule intelligente, une fois introduite dans le corps du patient, est en mesure de délivrer de manière très précise des molécules thérapeutiques exactement quand il faut et où il faut ! En fait, c'est l'organisme du patient, à l'occasion de la digestion, qui déclenche ce vecteur peptidique de manière naturelle sans avoir recours à aucun dispositif électronique.

À mesure que le pH diminue dans l’intestin, et que donc le milieu devient plus acide, la couche externe de la pilule se dissout et fait apparaître un mini compartiment contenant de l’acide citrique et du bicarbonate de sodium. Ces deux réactifs vont se mélanger entre eux pour former du dioxyde de carbone qui sert de source d’énergie pour pousser vers la paroi intestinale des micro pointes faites de sucres et contenant les médicaments. Ces pointes se séparent ensuite progressivement de la pilule et se dissolvent dans l’organisme.

Rani Therapeutics affirme que les premiers essais cliniques sur l'animal montrent que sa pilule est aussi efficace qu'une injection par seringue et espère pouvoir réaliser les premiers essais sur l'homme en 2015.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

WSJ

Le DelFly Explorer ouvre l'ère des micro-drones !
Vendredi, 14/03/2014 - 16:42

Des chercheurs de l'université technique de Delft (Pays-Bas) ont présenté le DelFly Explorer, le plus petit drone au monde. Celui-ci peut battre des ailes pour voler et éviter les obstacles de manière autonome. Pesant à peine 20 grammes, soit le poids de quatre feuilles de papier A4, cette libellule robotique pourrait être utilisée dans des situations extrêmes où aucun autre type de drone ne pourrait évoluer.

D'une envergure d'ailes de 28 centimètres, ce mini-drone est équipé de deux caméras miniatures à basse résolution qui reproduisent la vision humaine en 3D pour se repérer. Les images sont transmises à un ordinateur de bord, qui examine son environnement et permet au DelFly d'éviter les obstacles en utilisant un algorithme spécialement développé à cette fin.

Ce drone pourrait également avoir de nombreuses applications en agriculture et en agronomie et être utilisé pour voler dans des serres et repérer les fruits qui sont mûrs.

Contrairement à d'autres drones qui utilisent des hélices rotatives et qui peuvent peser un poids plus de cent fois supérieur à celui de cette libellule robotique, l'Explorer a deux ailes de chaque côté qui battent l'air de manière très rapide pour créer son envol. "Nous nous sommes inspirés de vrais insectes", précise son concepteur, Guido de Croon.

Autre avantage : l'Explorer possède sa propre batterie au lithium polymère qui lui permet de voler pendant environ neuf minutes. Il est également muni de capteurs et d'accéléromètres lui permettant de calculer sa position. Cet engin d'un nouveau genre pourrait s'avérer très utile après une catastrophe ou un attentat pour explorer des endroits difficiles d'accès.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Gulf News

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Matière
Matière et Energie
Capter l'énergie du rayonnement infrarouges émis par la Terre !
Mercredi, 19/03/2014 - 08:10

Des physiciens de l'ingénierie et des sciences appliquées de Harvard (SEAS) travaillent sur un système qui récupère l'énergie des émissions infrarouges émises de la Terre vers l'Espace.

Sous l'effet du soleil, notre Planète se réchauffe le jour et renvoie la nuit la chaleur accumulée vers l'Espace. Mais comment exploiter cette immense source d'énergie ?

Selon Federico Capasso qui dirige ces recherches, il est envisageable de réaliser un panneau solaire photovoltaïque qui, au lieu de capter la lumière visible, pourrait produire de l'énergie électrique en libérant la lumière infrarouge. Un tel dispositif pourrait être couplé avec une cellule solaire, pour obtenir une puissance supplémentaire la nuit, sans coût d'installation supplémentaire.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Harvard

Les éoliennes plus performantes que prévu à long terme…
Mardi, 18/03/2014 - 11:46

Selon une vaste étude réalisée par deux chercheurs anglais, Iain Staffel et Richard Green, et intitulée "Comment les performances des éoliennes diminuent-elles dans le temps ?", les éoliennes britanniques ont des performance dans le temps meilleures que prévu et seront à terme rentables sur le plan économique.

En 2012, la Renewable Energy Foundation (NEF) avait affirmé que le facteur de charge des parcs éoliens britanniques diminuait de 5 % à 13 % par an et qu'au-delà de 15 ans, les éoliennes ne produisaient plus suffisamment d'électricité pour rester rentables.

Pour vérifier ces affirmations, les deux chercheurs ont dépouillé les statistiques de 10 années de production publiées, chaque mois, par les exploitants de 282 fermes terrestres. Les chercheurs ont comparé les données de production aux informations relatives aux vitesses de vent relevées quotidiennement par la Nasa pendant 10 ans sur chacun des 282 sites. Ce gigantesque travail est riche d'enseignement et a permis de montrer que le facteur de charge moyen des machines britanniques atteint en moyenne 26,3 %, soit 3 % de plus qu’en France.

Autre enseignement : la baisse dans le temps de la production des éoliennes ne serait que d'environ 1,6 % par an et les éoliennes les plus anciennes, ayant 19 ans d'âge, ont vu passer leur facteur de charge de 28,5 % à leur démarrage, à 21 % aujourd’hui.

L'étude précise également que la production moyenne annuelle des éoliennes britanniques aurait diminué de 12 % au cours de la même période, une diminution comparable à celle des performances d’une turbine à gaz. cette étude souligne enfin que les éoliennes britanniques pourront être exploitées de manière rentable au moins 25 ans avant de devoir être remplacées et que les énergies renouvelables sont bien un investissement rentable…

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science Direct

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Le tabac modifierait le fonctionnement du cerveau des adolescents
Jeudi, 20/03/2014 - 10:36

Une équipe de chercheurs américains de l'Université de Los Angeles menée par Edythe London a découvert qu'une consommation, même modérée de tabac, modifiait sensiblement et durablement la structure neuronale du cerveau des adolescents.

En travaillant sur l'examen du cerveau de 18 adolescents fumeurs et de 24 adolescents non-fumeurs, ces chercheurs ont montré que le cortex insulaire du fumeur est moins développé que celui du non-fumeur.

Toutefois, ces recherches n'ont pas permis d'établir si cette atrophie est due à la cigarette ou si les fumeurs ont naturellement un comportement plus addictif parce que leur cortex insulaire est plus petit. Ce qui est établi en revanche, c'est que le cortex insulaire permet de prendre les décisions et que les adolescents fumeurs semblent développer une dépendance plus forte au tabac que les adultes qui se mettent à fumer plus tard.

Ces travaux montrent également qu'en raison de leur structure cérébrale spécifique, les adolescents qui fument présentent à la fois une capacité de décision altérée et une conscience de leur addiction diminuée. Les conclusions de ces recherches méritent d'être méditées quand on sait qu'en France, 30 % des adolescentes et 33 % des adolescents fument régulièrement… 

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Time

Nature

Des rayons X pour voir les cellules vivantes
Mercredi, 19/03/2014 - 14:48

Des chercheurs allemands de l'Institut de physique de l'Université de Göttingen ont mis au point une nouvelle technique qui permet d’étudier dans leur milieu naturel les structures internes de taille nanométrique des cellules vivantes.

L'exploration du vivant par les rayons X date de la fin du XIXe siècle et la première radiographie a été réalisée en 1895 ! Depuis cette date, l’imagerie médicale n’a cessé de se perfectionner et ces chercheurs viennent de franchir une nouvelle étape puisque leur nouvelle méthode leur permet à présent d'étudier les cellules, ainsi que les molécules et les structures qu’elles contiennent, sans devoir préalablement recourir à des techniques de fixation.

Comme le précise Sarah Köster qui a dirigé cette étude, "notre nouvelle technique constitue un réel progrès car la fixation entraîne inévitablement des modifications dans la structure interne des cellules". Pour réaliser cette avancée, les chercheurs ont utilisé comme source de rayons X à haute énergie l’équipement PETRA III, l'un des plus puissants synchrotron existant à ce jour. En seulement 0.05 seconde d'exposition aux rayons X, ces scientifiques ont pu obtenir une bonne image de la structure cellulaire interne de cellules cancéreuses.

Les chercheurs ont ensuite observé l'existence de différences de structure par rapport aux images réalisées sur des cellules fixées chimiquement. Cette nouvelle technique devrait permettre d'étudier des cellules vivantes dans leur milieu naturel et améliorer ainsi la compréhension des mécanismes cellulaires et biologiques.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Daily Mail

Une molécule qui amplifie l'efficacité des chimiothérapies
Mercredi, 19/03/2014 - 14:41

Des chercheurs de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg (IGBM) ont montré qu'une molécule, la spironolactone, pouvait être utilisée pour amplifier l'effet de certaines chimiothérapies anticancéreuses consistant à provoquer des lésions dans l'ADN des cellules tumorales afin de bloquer leur prolifération.

Pour lutter contre les effets des différentes agressions liées à l'environnement (UV, agents chimiques...) qui endommagent notre ADN, notre organisme possède plusieurs mécanismes de défense, comme la NER (« nucleotide excision repair »), capables de détecter une lésion puis de remplacer le fragment d'ADN endommagé par un fragment opérationnel.

Mais, revers de cette médaille, ce même mécanisme, très utile en temps normal, permet aux cellules cancéreuses d'acquérir une résistance aux chimiothérapies en réparant leur ADN. Après avoir passé au crible 1200 molécules, les chercheurs de l'IGBM ont montré que la spironolactone avait une action inhibitrice sur la NER, ce qui devrait permettre de rendre beaucoup plus efficace des chimiothérapies.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

C&B

La vitamine D aurait un effet protecteur dans le cancer du sein
Mercredi, 19/03/2014 - 08:05

Selon une étude portant sur 4 443 femmes suivies pendant 9 ans, réalisée par des chercheurs de l'Université de Californie dirigés par Cedric F Garland, il existerait une corrélation entre le haut niveau de vitamine D dans le sang et les chances de survie en cas de cancer du sein. Les chercheurs pensent que les métabolites de la vitamine D pourraient améliorer la communication entre les cellules en activant une protéine qui bloque la division cellulaire agressive.

"Ces recherches pourraient déboucher sur l'inclusion de la vitamine D comme adjuvant au traitement classique du cancer du sein", souligne Heather Hofflich, l'un des chercheurs responsables de cette étude.

Les chercheurs préconisent de nouveaux essais cliniques pour pouvoir comparer les effets du traitement classique sans et avec la vitamine D. Ils suggèrent également d'ajouter un complément de vitamine D au traitement classique sans attendre les résultats de ces études afin d'élever les niveaux sanguins à 30 ng/ml, contre 17 ng/ml en moyenne.

Cette étude confirme une autre méta-analyse réalisée en 2011 et qui estimait qu'un niveau sanguin de 50 ng/ml de vitamine D pouvait diminuer de moitié le risque de cancer du sein.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

UCSD

Les enfants de fumeurs ont un risque cardio-vasculaire plus élevé
Mercredi, 19/03/2014 - 08:00

Des chercheurs de l'Université de Tasmanie ont réalisé une étude sur 25 ans qui analyse les données de deux populations, l'une finlandaise (2401 individus), l'autre australienne (1375).

Selon ce travail, les enfants exposés au tabagisme passif de leurs parents présentent un vieillissement des artères accru en moyenne de 3,3 années par rapport à leur âge réel. "L'épaississement constaté peut sembler modeste mais il suffit à induire un surrisque irréversible de pathologies cardiovasculaires ou d'accident vasculaire-cérébral à l'âge adulte" précise Seana Gall qui a dirigé cette étude.

Seana Gall souligne par ailleurs que les enfants de fumeurs sont plus fréquemment eux-mêmes fumeurs à l'âge adulte, et présentent davantage de problèmes de surpoids. Elle précise enfin que la réduction du tabagisme passif chez les enfants est surtout observée dans les couches socio-professionnelles les plus élevées et qu'environ 40 % des enfants dans le monde sont exposés au tabagisme passif.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

EHJ

CBS

La solitude et l'isolement ont un impact majeur sur la santé des seniors !
Mardi, 18/03/2014 - 11:38

Des chercheurs de l’Université de Chicago, dirigés par John Cacioppo, viennent de montrer les conséquences importantes de la solitude sur la santé. Selon leur travail, ce facteur de risque serait deux fois plus néfaste que l’obésité et pourrait augmenter de 19 % le risque de décès prématuré chez les personnes âgées !

Plusieurs études ont déjà montré que le sentiment de solitude perturbe le sommeil, augmente la pression artérielle et accroît le risque de dépression.

Chez les personnes âgées, les chercheurs ont observé des différences importantes en matière de rythme de déclin de la santé physique et mentale. Selon ce travail, les trois facteurs essentiels pour un vieillissement réussi sont la présence d'un conjoint ou d'un compagnon, l'existence de relations sociales mutuellement enrichissantes et gratifiantes et le sentiment d'appartenance à une communauté.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The University of Chicago

Rester trop longtemps assis après 60 ans augmente fortement le risque de handicap
Mardi, 18/03/2014 - 11:32

Selon une étude de la Northwestern University réalisée sur environ 2 300 sexagénaires suivis pendant 3 ans, le fait de rester trop longtemps en position assise après l'âge de 60 ans augmente le risque d’infirmité. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont analysé la nature et le temps d'activité physique grâce notamment à des accéléromètres qui ont mesuré le temps passé assis et celui consacré à une activité physique modérée ou vigoureuse.

Les résultats sont sans appel :  chaque heure supplémentaire de sédentarité double le risque de perte d’autonomie. Autre enseignement : ce risque est intrinsèque et existe, que l'on pratique ou non une activité sportive en parallèle.

"Nos recherches montrent clairement que les personnes âgées doivent réduire le temps passé assis, que ce soit devant la télévision ou l’ordinateur", souligne Dorothy Dunlop qui a dirigé ce travail. Celle-ci rappelle qu'il faut penser en toutes circonstances à multiplier les occasions d'exercice physique, par exemple en se levant pour téléphoner, en se garant loin de son lieu de courses ou encore en prenant systématiquement l'escalier pour monter chez soi ou dans le métro.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

CBC

Vers un test génétique pour détecter les cancers de la prostate les plus agressifs ?
Vendredi, 14/03/2014 - 16:51

Des chercheurs anglais de l’Institut de recherche sur le cancer de Londres et de l’Université de Cambridge ont étudié la fréquence de certains gènes mutés chez des hommes ayant de lourds antécédents familiaux de cancer de la prostate (3 cas ou plus dans la famille) et ont examiné leur risque ultérieur de cancer de la prostate.

Ces recherches qui portaient sur 191 participants ont permis d'identifier 13 mutations différentes dans 8 gènes liés à des lésions de l'ADN. Précisément, ces participants présentaient des pertes de fonction (LOF) dans l'un des 22 gènes suppresseurs de tumeur étudiés.

L'étude a pu montrer que ces participants étaient plus susceptibles de développer un cancer avec atteinte des ganglions lymphatiques et métastases, c’est-à-dire la forme la plus agressive de la maladie. Les hommes ayant des mutations « LOF » ont ainsi un risque accru de cancer de la prostate de stade 4, multiplié par 15 et un risque accru de 94 % de cancer de la prostate.

Ces travaux devraient permettre de développer un test génétique pour détecter les cancers de la prostate les plus agressifs et devraient également déboucher sur une plus grande personnalisation des traitements, en fonction du risque de propagation de la tumeur spécifique du malade.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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