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Le réchauffement climatique global connaîtrait une période de ralentissement

Selon une étude de l'Université d'Oxford (Grande-Bretagne), les probabilités d'un réchauffement extrême au niveau mondial seraient moins grandes que prévu, compte tenu du ralentissement du rythme d'augmentation de la température moyenne depuis le début de ce siècle.

L'étude souligne néanmoins que la réalité globale du réchauffement climatique n'est pas remise en cause et que le risque d'une augmentation moyenne de la température supérieure à 2° d'ici la fin de ce siècle est toujours présent.

Ces travaux précisent toutefois que «Les taux de réchauffement les plus extrêmes selon les simulations réalisées sur cent ans semblent moins probables».

Ces recherches rappellent que le rythme du réchauffement planétaire s'est ralenti depuis une dizaine d'années après la forte croissance observée au cours des 20 dernières années du XXe siècle.

Reste à comprendre les causes de ce ralentissement car les émissions humaines de gaz à effet de serre ont continué à fortement augmenter au cours de ces dernières décennies sous l'effet de la forte croissance économique en Asie.

Selon cette étude, un doublement de la concentration de CO2 dans l'atmosphère par rapport à l'ère pré-industrielle provoquerait une hausse des températures comprise entre 0,9 et 2 degrés Celsius, ce qui est inférieur aux prévisions du Giec qui évoque dans ses travaux un réchauffement mondial compris entre 2°C et 4,5°C.

Pour la première fois depuis le début des relevés réguliers en 1958, la teneur en dioxyde de carbone de l'atmosphère a atteint ce mois-ci la barre des 400 parties par million (ppm) dans une station d'observation de Hawaï qui fait référence.

Néanmoins, cette étude internationale rejoint les prévisions du Giec sur le long terme.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

BBC

NGS

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