Vivant
Mésothéliome : une avancée thérapeutique
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs de l'Université de Fribourg dirigés par le Professeur Schwaller ont pu montrer qu'en bloquant l'expression d'une protéine dans les cellules cancéreuses du cancer de la plèvre, il est possible d'entraîner la mort de ces cellules malignes.
Ces scientifiques ont découvert après 20 ans de travaux que la calrétinine, une protéine liant le calcium, est surexprimée dans les mésothéliomes, cancer de la plèvre provoqué essentiellement par les minuscules fibres d'amiante.
Dès 1993, la même équipe de recherche avait produit des anticorps-calrétinine et les utilisait comme marqueurs biologiques dans le dépistage des mésothéliomes.
Cette fois, une nouvelle étape a été franchie et les chercheurs sont parvenus à réduire l'expression de la calrétinine dans les cellules des mésothéliomes. Cette diminution de l'activité de la calrétinine provoque la mort des cellules malignes, soit par apoptose soit par nécrose.
La durée d'apparition moyenne d'un mésothéliome après exposition à l'amiante est d'environ 30 ans. Mais dès que la maladie se déclare, l'espérance de vie dépasse rarement un an et il n'existe à ce jour aucun traitement. Cette découverte ouvre donc un réel espoir de percée thérapeutique.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Identifier les réactions cliniques des patients à travers leurs yeux fermés
Une nouvelle technologie de l'Université de Tel-Aviv va permettre, pour la première fois au monde, d'identifier les changements de la taille de la pupille et de la direction du regard du patient à ...
L'IA pourrait révolutionner les échographies de grossesse
Des chercheurs britanniques dirigés par le Docteur Thomas Day, qui travaille au Evelina London Children's Hospital, se sont attelés à évaluer son efficacité et son apport potentiel pour les ...
Épilepsie : Un nouvel outil pour guider la chirurgie
Un court-circuit, un orage électrique : voilà ce qui se passe dans le cerveau d’une personne touchée par une crise d’épilepsie. Cette intense activité neuronale, qui affecte à tout âge près de 1 % ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 321
- Publié dans : Médecine
- Partager :