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Un risque cardiaque spécifique lié au microbiome
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Des chercheurs américains de la Cleveland Clinic ont montré que les niveaux sanguins d’un sous-produit bactérien, l’oxyde de triméthylamine, semblent fortement prédictifs d’un risque accru de maladie cardiaque, même en l’absence de facteurs de risques cardiovasculaires.
Ces conclusions ont été obtenues après une analyse sur trois ans des dossiers médicaux de 4000 patients et elle ouvrent la voie à une évaluation et un dépistage fiables du risque de maladies cardio-vasculaires chez des sujets ne présentant aucun facteur de risque connu.
Le sous-produit bactérien identifié comme marqueur de ce risque cardio-vasculaire est l'oxyde de triméthylamine ou triméthylamine N-oxyde (TMAO), substance produite par la flore intestinale au cours de la digestion de la lécithine.
Cette étude confirme les résultats d'un autre travail qui établit un lien entre la flore intestinale et le métabolisme d’un nutriment présent dans les produits d’origine animale, la carnitine.
Selon ces chercheurs, la mesure des taux sanguins de TMAO pourrait servir de marqueur fiable pour évaluer le risque cardiovasculaire, même pour les patients sans facteurs de risque connus.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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