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Les conséquences psychologiques de l'AVC sous-estimées
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Selon une étude britannique, l'impact psychologique et émotionnel d'un accident vasculaire cérébral est trop souvent négligé et et doit être traité au même niveau que les séquelles physiques.
Cette étude, qui a porté sur plus de 2.700 survivants d'AVC, montre que la plupart sont sortis de cette épreuve déprimés et anxieux. 40 % de ces survivants estiment que leur souffrance psychique n'a pas été prise en charge.
Les accidents vasculaires cérébraux touchent plus de 150 000 personnes au Royaume-Uni chaque année et constituent la première cause de handicap dans ce pays. La Grande-Bretagne compte à présent plus d'un million de survivants d'AVC et ce chiffre ne fera qu'augmenter dans les années qui viennent en raison du vieillissement de la population.
Cette étude conclut qu'il est très important de mieux prendre en charge les rescapés d'AVC et de mieux former les acteurs médico-sociaux afin qu'ils prennent en considération la souffrance psychologique de ces malades.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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Stephan Françoise
17/04/2016Exactement! Travailler sur une prise en charge rapide de l'AVC c'est bien mais il faut donner du sens à la démarche.Si on laisse les les patients rentrer chez eux sans prise en charge psychologique la souffrance morale est aussi handicapante voir plus que les séquelles physiques. Je le constate régulièrement car je travaille en centre de rééducation et j'ai également des proches qui vivent ce calvaire.(Des journées entières passées au lit, un isolement social, une susceptibilité
exacerbée,;;; un vrai cauchemar