Vivant
Les conséquences psychologiques de l'AVC sous-estimées
- Tweeter
-
-
3 avis :
Selon une étude britannique, l'impact psychologique et émotionnel d'un accident vasculaire cérébral est trop souvent négligé et et doit être traité au même niveau que les séquelles physiques.
Cette étude, qui a porté sur plus de 2.700 survivants d'AVC, montre que la plupart sont sortis de cette épreuve déprimés et anxieux. 40 % de ces survivants estiment que leur souffrance psychique n'a pas été prise en charge.
Les accidents vasculaires cérébraux touchent plus de 150 000 personnes au Royaume-Uni chaque année et constituent la première cause de handicap dans ce pays. La Grande-Bretagne compte à présent plus d'un million de survivants d'AVC et ce chiffre ne fera qu'augmenter dans les années qui viennent en raison du vieillissement de la population.
Cette étude conclut qu'il est très important de mieux prendre en charge les rescapés d'AVC et de mieux former les acteurs médico-sociaux afin qu'ils prennent en considération la souffrance psychologique de ces malades.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
La chirurgie guidée par fluorescence, nouvel espoir pour soigner les cancers abdominaux
Des chercheurs toulousains ont découvert une protéine qui, combinée à une molécule fluorescente, est capable de cibler des foyers tumoraux difficilement détectables par la chirurgie classique. Ce ...
Le CHU de Montpellier fait le choix de l'IA
L'IA peut-elle aider les soignants, les chercheurs et le personnel administratif du CHU de Montpellier ? Peut-elle leur permettre d’améliorer leurs pratiques en les soulageant de nombreuses ...
Un robot vidéo pour dépister le cancer gastrique à Nantes
En apparence, c’est une petite gélule que l’on avale. Sauf que ce comprimé est équipé d’un mini-robot, avec une caméra miniature (grand angle de 180°), chargé d’explorer en détail votre tube ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 2298
- Publié dans : Médecine
- Partager :
Stephan Françoise
17/04/2016Exactement! Travailler sur une prise en charge rapide de l'AVC c'est bien mais il faut donner du sens à la démarche.Si on laisse les les patients rentrer chez eux sans prise en charge psychologique la souffrance morale est aussi handicapante voir plus que les séquelles physiques. Je le constate régulièrement car je travaille en centre de rééducation et j'ai également des proches qui vivent ce calvaire.(Des journées entières passées au lit, un isolement social, une susceptibilité
exacerbée,;;; un vrai cauchemar