Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Nuits de pleine lune et insomnies : un lien démontré
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs suisses, dirigés par Christian Cajochen, ont montré pour la première fois que les cycles de la lune (29,5 jours) influent sur la qualité du sommeil et le délai d'endormissement.
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont analysé l'influence des rythmes lunaires sur le sommeil dans un groupe de 33 volontaires sains.
Ces sujets sont restés sans sortir dans le laboratoire du sommeil pendant une durée moyenne de 6 jours. Pendant cette période, les scientifiques ont pratiqué 128 électroencéphalographes et réalisé des mesures du cortisol et de la mélatonine chez ces sujets qui n'étaient pas informés de la nature de l'étude en cours.
Finalement, les chercheurs ont constaté que pendant les nuits de pleine lune, la durée de sommeil moyenne des sujets était abaissée de 20 minutes, le délai d'endormissement augmenté de 5 minutes et l'activité delta du cerveau, correspondant à des périodes de sommeil profond, était abaissée de 30 %. Autre découverte intéressante : la sécrétion de mélatonine était abaissée au moment de la pleine lune.
Selon cette étude, cet effet de la pleine lune sur le sommeil ne peut pas être expliqué par l'action gravitationnelle de notre satellite mais pourrait résulter d'une "mémoire" de l'horloge circalunaire qui aurait perduré au cours de l'évolution de notre espèce.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une avancée thérapeutique majeure contre la polyarthrite rhumatoïde
Cette recherche menée par une équipe du Trinity College Dublin ouvre l’opportunité unique de diagnostiquer et de traiter de manière précoce, la polyarthrite rhumatoïde. Ces travaux, publiés dans la ...
Un nouvel outil pour désactiver les gènes des maladies à prions
On sait que le mauvais repliement de protéines prions qui forment alors des agrégats provoquent la destruction des neurones. La formation de telles plaques protéiques toxiques est aussi impliquée ...
Une nouvelle molécule potentiellement active contre les lésions intestinales et le cancer
L’Institut Karolinska en Suède a découvert une molécule du nom de LXR, qui joue un rôle clé dans la réparation des tissus intestinaux endommagés tout en supprimant la croissance des tumeurs ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 421
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :