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Des moustiquaires high tech pour combattre le paludisme
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Un produit japonais innovant, capable de protéger chaque année des millions de vie contre le paludisme, est fabriqué pour la première fois en Afrique - où surviennent 90 pour cent des décès par paludisme dans le monde. L'UNICEF, l'Organisation mondiale de la Santé et l'Acumen Fund ont annoncé ce tournant décisif en précisant que la technologie japonaise avait pu être transférée à un fabricant africain grâce à un partenariat public-privé international dont l'objectif est de réduire sensiblement le nombre des décès dus au paludisme. La nouvelle technologie porte à plus de quatre ans sans réimprégnation, au lieu d'une année environ, la durée de l'efficacité des moustiquaires insecticides. Ces nouvelles « moustiquaires permanentes » représentent une avancée majeure dans la lutte contre le paludisme car elles protègent efficacement et durablement contre cette maladie qui fait plus d'un million de morts par an, principalement parmi les enfants de moins de cinq ans. « L'utilisation de moustiquaires durables constitue un tournant décisif dans le combat livré contre le paludisme, » a déclaré Carol Bellamy, Directeur de l'UNICEF. « Si nous parvenons à équiper tous les foyers les plus exposés de moustiquaires de ce type, nous aurons beaucoup progressé face à cette maladie qui tue 3 000 enfants par jour. » Pour rester efficaces, les moustiquaires ordinaires doivent être imprégnées d'insecticide au moins une fois par an, ce qui s'est avéré difficile à réaliser, notamment pour des raisons de coût, de disponibilité et de coutume. Les moustiquaires durables, en revanche, restent efficaces au moins quatre ans grâce à une technologie qui consiste à faire pénétrer l'insecticide dans les fibres mêmes de la moustiquaire. Jusqu'à ce que la société A-Z Textile Mills à Arusha en commence la fabrication en Afrique au début du mois, les moustiquaires durables n'étaient fabriquées qu'en Asie orientale. La fabrication des moustiquaires en Afrique facilitera leur utilisation par les populations les plus exposées et favorisera le développement industriel de ce continent. Outre les pertes humaines dont il est responsable, le paludisme réduit de US$ 10 à 12 milliards par an le PIB de l'Afrique. « Si la santé et le développement sont véritablement des priorités mondiales, nous devons impérativement réduire le nombre des décès par paludisme, » a déclaré le Dr LEE Jong-wook, Directeur général de l'OMS. « Les moustiquaires imprégnées d'insecticide protègent contre les piqûres des moustiques vecteurs du paludisme, qui succombent dans ce piège chimique. Convenablement utilisées, elles peuvent réduire de moitié ou plus la morbidité paludéenne et de 20 % la mortalité chez les enfants.
OMS : http://www.who.int/mediacentre/releases/2003/pr71/fr/
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