Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
La présence maternelle modifie l'activité cérébrale du nourrisson
- Tweeter
-
-
0 avis :
A l'occasion du récent congrés de neurosciences de la Society for Neuroscience à Washington, le Professeur Sullivan a présenté une étude réalisée par le New York University Langone Medical Center qui montre que la présence apaisante de la mère aiderait non seulement à adoucir les douleurs du bébé, mais pourrait de surcroît modifier l'activité génétique de la région du cerveau responsable des émotions.
Selon ces travaux, une mère qui réconforte son bébé qui souffre ne provoque pas seulement une réponse comportementale mais entraîne également une modification profonde des réseaux neuronaux essentiels au cours du développement précoce du cerveau.
Pour cette étude, qui se présente comme la première à montrer les effets des soins maternels sur le court terme, des chercheurs ont procédé à une analyse génétique de tissus prélevés au niveau de la région de l'amygdale cérébrale de petits rats.
Leurs résultats ont montré que plusieurs centaines de gènes étaient plus actifs chez les rongeurs souffrant de douleurs que chez les rats en bonne santé. Mais en présence des mères, le nombre de gènes actifs tombait à moins de 100.
Ces travaux semblent montrer que le fait d'associer un stimulus nociceptif (en lien avec la douleur) aux soins maternels, synonyme de sécurité, pourrait avoir des conséquences négatives sur le long terme pour l'enfant.
A terme, ces découvertes pourraient permettre d'améliorer la prise en charge de la douleur lors des soins pédiatriques ou de mieux traîter les traumatismes liés à la violence physique ou mentale durant l'enfance.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Dépression et déclin cognitif seraient intimement liés
C’est un mal qui touche de nombreuses personnes âgées : le déclin cognitif. « Un trouble ou déclin cognitif correspond à une altération d'une ou plusieurs fonctions cognitives, quel que soit le ...
Etre sociable retarderait les risques de démence de 5 ans...
Une étude, menée par une équipe de la Rush University Medical Center, à Chicago, confirme qu’être sociable aide à retarder l’apparition de la démence de 5 ans. Pour évaluer l’impact des activités ...
L’usage quotidien de l’ordinateur ou du smartphone serait bon pour le cerveau
Une vaste méta-analyse américaine dirigée par Jared F. Benge et Michael K. Scullin, deux chercheurs américains en neurosciences, a repris les résultats issus de plus de 130 études, portant sur 400 ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 407
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :
Teste-Sert
3/12/2014Evident ! Et, n'est-ce pas aussi normal de combiner cette relation de prime jeunesse avec une vitalité douce acquise dans la nature pour toute enfance jusqu'à 14 ans, afin d'y apprendre tout d'elle. De tout connaître des plantes 'mes-dits-scie-n'aillent'. De s'y aimer vrais, moins faussement qu'en villes pleines de bruits et de pollutions ???
Demandons-le aux chinois crus récemment bien "arrivés" en mégapoles irrespirables. Qui osera faire l'enquête de fond, pour qu'il retournent en Mongolie retenir leurs terres désertiques ???