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L'EPFL invente une boue pour mieux capturer le CO2

Des scientifiques suisses de l'EPFL, avec des confrères américains et chinois, ont mis au point un procédé à base de boue susceptible de révolutionner le captage de carbone.

Cette substance, composée d'une poudre poreuse en suspension dans du glycol, offre à la fois simplicité, rentabilité et efficacité. Le captage de carbone est un processus qui consiste à collecter et à stocker le dioxyde de carbone (CO2) rejeté par les usines et centrales électriques afin de réduire leurs émissions globales. Il existe actuellement deux manières d'effectuer ce captage, l'une utilisant des matériaux solides poudreux qui collent au CO2, l'autre ayant recours à un liquide qui l'absorbe.

Mais ces solutions techniques ne sont pas satisfaisantes à cause de la complexité de leur mise en œuvre et de leur coût énergétique. Or des chercheurs de l'EPFL, de l'Université de Californie à Berkeley, de l'Université chinoise du pétrole et de l'Université de technologie chimique de Pékin ont combiné des solides et des liquides capables de capter le carbone pour mettre au point une boue qui allie le meilleur des deux solutions. Ils ont donc combiné les solutions liquides et solides dans une «boue», le solide étant un MOF nommé ZIF-8 placé en suspension dans une mixture liquide de glycol 2-méthylimidazole. Ce matériau, boueux, le ZIF-8, a des pores trop petits pour les molécules de glycol, mais assez grands pour capter celles du CO2 issu des gaz de combustion».

Cette boue peut donc combiner à un faible coût l'efficacité des matériaux nanoporeux et la simplicité d'un processus de séparation liquide, ce qui lui permet de capter le carbone facilement, sans avoir recours à de grandes quantités d'énergie.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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  • J.T.

    29/10/2014

    Il y a encore plus simple et plus naturel : des talus très arborés (ou des forêts d'agroforesterie aux terres retenues entre...) font TRANSPIRATION et AIR DENSE qui vient déposer les moindres poussières fines au sol pour y faire de l'HUMUS (avec une croissance dix fois plus rapide de ces arbres mieux alimentés en eau d'orage, sans crue ni sécheresse !).

    Les chinois tentent "d'aise-espère-aimant" d'arrêter la progression du désert de Mongolie vers Pékin : peine perdue s'ils ne plantent pas des arbres en masse sur les talus dunes... !*!*!*!______!*!*!*!*!_____!*!*!*!*!

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