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Une molécule qui amplifie l'efficacité des chimiothérapies
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Des chercheurs de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg (IGBM) ont montré qu'une molécule, la spironolactone, pouvait être utilisée pour amplifier l'effet de certaines chimiothérapies anticancéreuses consistant à provoquer des lésions dans l'ADN des cellules tumorales afin de bloquer leur prolifération.
Pour lutter contre les effets des différentes agressions liées à l'environnement (UV, agents chimiques...) qui endommagent notre ADN, notre organisme possède plusieurs mécanismes de défense, comme la NER (« nucleotide excision repair »), capables de détecter une lésion puis de remplacer le fragment d'ADN endommagé par un fragment opérationnel.
Mais, revers de cette médaille, ce même mécanisme, très utile en temps normal, permet aux cellules cancéreuses d'acquérir une résistance aux chimiothérapies en réparant leur ADN. Après avoir passé au crible 1200 molécules, les chercheurs de l'IGBM ont montré que la spironolactone avait une action inhibitrice sur la NER, ce qui devrait permettre de rendre beaucoup plus efficace des chimiothérapies.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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