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Vers un test génétique pour détecter les cancers de la prostate les plus agressifs ?

Des chercheurs anglais de l’Institut de recherche sur le cancer de Londres et de l’Université de Cambridge ont étudié la fréquence de certains gènes mutés chez des hommes ayant de lourds antécédents familiaux de cancer de la prostate (3 cas ou plus dans la famille) et ont examiné leur risque ultérieur de cancer de la prostate.

Ces recherches qui portaient sur 191 participants ont permis d'identifier 13 mutations différentes dans 8 gènes liés à des lésions de l'ADN. Précisément, ces participants présentaient des pertes de fonction (LOF) dans l'un des 22 gènes suppresseurs de tumeur étudiés.

L'étude a pu montrer que ces participants étaient plus susceptibles de développer un cancer avec atteinte des ganglions lymphatiques et métastases, c’est-à-dire la forme la plus agressive de la maladie. Les hommes ayant des mutations « LOF » ont ainsi un risque accru de cancer de la prostate de stade 4, multiplié par 15 et un risque accru de 94 % de cancer de la prostate.

Ces travaux devraient permettre de développer un test génétique pour détecter les cancers de la prostate les plus agressifs et devraient également déboucher sur une plus grande personnalisation des traitements, en fonction du risque de propagation de la tumeur spécifique du malade.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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