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La France dans l'économie du savoir: bilan contrasté, selon rapport du Plan

Le positionnement de la France dans l'économie du savoir se caractérise par une "relative fragilité", selon un rapport du Commissariat général du Plan dont l'état des lieux conclut à un "bilan contrasté", a déclaré devant la presse mercredi son président Pascal Viginier. L'Union européenne, en mars 2000 à Lisbonne, s'était donné l'objectif ambitieux de "devenir l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique", a rappelé Pascal Viginier, et il est vrai qu'en consacrant "plus de 6% de sa richesse à l'éducation et un taux d'accès à la formation continue en forte hausse depuis les années 7O", la France se situe "dans la moyenne haute des pays développés". Mais un relâchement "sensible" est perceptible depuis plusieurs années dans les investissements dans la recherche et le développement et l'effort des entreprises demeure "insuffisant : ces dernières financent 54% des dépenses de R et D contre environ 67% aux Etats-Unis et en Suède". Par ailleurs, avec 652 publications scientifiques par million d'habitants en 1999, notre pays se situe "dans la moyenne de l'Union européenne" mais on assiste à un déclin de l'"impact" (mesuré en termes de citations) des publications françaises depuis 1985. La France enfin se situe parmi les pays industriels les plus en retrait en matière de brevet, avec un dépôt par habitant deux fois plus faibles qu'en Allemagne ou au Japon, selon le rapport. Concernant la diffusion des TIC (technologies de l'information et de la communication), en dépit du rattrapage engagé à la fin des années 90, la France est "nettement en deçà du degré de diffusion observé en moyenne au début de la décennie", selon le groupe de travail, qui a réuni entre octobre 2001 et juin 2002 une cinquantaine d'experts.

La Recherche : http://www.larecherche.fr/actu/n021113112626.ri64bqc2.html

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