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La France a un des meilleurs taux de survie après cancer

La première enquête mondiale sur le taux de survie après cancer a été publiée par la revue The Lancet Oncology. L'étude Concorde s'est proposée de comparer, dans trente et un pays situés sur cinq continents, le pourcentage de patients toujours en vie cinq ans après un diagnostic de cancer, à propos des tumeurs les plus fréquentes : seins, prostate, côlon, rectum.

Les résultats plébiscitent le système de santé français, en tout cas pour ce qui est du dépistage et du traitement du cancer, puisque pour les tumeurs ayant fait l'objet de cette analyse, nous nous plaçons toujours parmi les sept premiers pays ayant les meilleurs taux de survie. Pour le cancer du côlon et du rectum chez la femme, nous avons la survie la plus importante au monde.

Les États-Unis sont classés premier pour ce qui est du cancer du sein et de la prostate et le Japon premier pour celui du côlon et du rectum chez l'homme. Ce palmarès fait aussi apparaître les mauvais résultats des Britanniques. C'est en Algérie que le taux de survie après cancer est le plus bas. Au-delà de la froideur des statistiques et des glaciales moyennes de survie se cache le combat que livre chaque patient à une maladie par définition très disparate et différente d'une personne à l'autre.

Pour ce qui est du cancer du sein, la palme en matière de taux de survie revient aux Américains, selon cette enquête, avec près de 84 % des patientes toujours en vie cinq ans après le diagnostic. La France n'est pas loin derrière avec des taux de survie de l'ordre de 80 %, alors que ce taux est de 70 % en Grande-Bretagne et de seulement 39 % en Algérie. De même pour le cancer de la prostate (qui concerne en général des patients âgés), le taux de survie est de 91 % aux États-Unis, de 74 % en France, mais seulement de 51 % en Grande-Bretagne et de 21 % en Algérie.

En ce qui concerne le cancer colorectal, la France présente les meilleures performances en Europe, avec un taux de survie quasiment équivalent à celui du Japon et des États-Unis pour les hommes et supérieur à tous pour les femmes. En Europe, on remarquera les mauvaises performances de pays riches comme la Grande-Bretagne (dont les résultats sont proches de ceux des pays de l'Est) et le Danemark.

ISHTM

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