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Cancer de la prostate : l'avenir prometteur des implants radioactifs
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La curiethérapie du cancer de la prostate par l'introduction d'implants permanents radiocatifs dans la glande, pratiquée depuis six mois en France, est aussi efficace que les autres traitements existants mais avec beaucoup moins d'effets secondaires, ont déclaré les organisateurs d'un colloque sur cette pathologie qui se tient samedi à Marseille."Ce colloque doit faire le point sur les avancées en matière de cancer de la prostate, qu'il s'agisse de chirurgie (ablation totale de la prostate), de radiothérapie classique, ou de curiethérapie" (au radium), a indiqué vendredi le professeur Franck Bladou, urologue au CHU Salvatore de Marseille.La curiethérapie consiste en l'implantation, à l'aide d'aiguilles à travers la peau et sous anesthésie, de grains radioactifs dont l'action s'étale sur un an, au lieu de plusieurs semaines pour une radiothérapie classique. L'effet radioactif de ces grains, dont le nombre et l'emplacement sont établis par ordinateur lors d'examens par imagerie médicale, est quasiment nul au bout d'un an. Cette irradiation très localisée réduit considérablement les brûlures vésicales ou rectales, courantes lors d'une radiothérapie classique, ainsi que les risques d'impuissance et d'incontinence liés à l'ablation de la prostate, a-t-il ajouté. La curiethérapie par implants s'applique depuis septembre à l'Institut Curie à Paris et à l'Institut Paoli-Calmette à Marseille, où 25 patients sont actuellement traités. Elle est pratiquée par des binômes urologue-radiothérapeute très soudés, "jusqu'à placer les aiguilles ensemble", a indiqué M. Bladou, co-organisateur du colloque avec le Pr Michel Resbeut, chef du service de radiothérapie à l'Institut Paoli Calmette (Centre régional de lutte contre le cancer) à Marseille. En France, où le cancer de la prostate est la deuxième cause de mortalité par cancer chez l'homme après celui du poumon, "la curiethérapie est trop récente pour que nous puissions en tirer un quelconque bilan, mais aux Etats-Unis, où elle est née il y a dix ans, elle est en plein essor depuis 1996", a-t-il noté.
Sciences&Avenir
http://www.sciences-et-avenir.com/afp/sea.htm
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- Publié dans : Médecine
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