Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Pas besoin d'un cerveau pour dormir !
- Tweeter
-
-
0 avis :
Trois chercheurs de l'Institut de technologie de Californie (Caltech) ont réussi à démontrer que, la nuit venue, certains organismes primitifs, bien que dépourvus de systèmes nerveux, plongeaient dans un sommeil profond.
"Notre étude révèle le premier cas de sommeil chez un animal dépourvu de système nerveux central", lance Ravi Nath, généticien moléculaire à Caltech. Un sommeil ancestral, sans cerveau, qui pourrait éclairer l'un des grands mystères de la biologie moderne : pourquoi dort-on ?
Comment en est-on arrivé à consacrer un tiers de notre existence à ce repos incongru qui nous prive d'occasions de se reproduire, de s'alimenter et nous expose à de funestes dangers ? La réponse se trouve peut-être sous l'ombrelle des méduses. "Cette expérience est convaincante et créative, tous les critères fondamentaux du sommeil sont bien remplis", admire David Raizen, professeur en neurologie à l'Université de Pennsylvanie.
Les chercheurs de Caltech ont en effet vérifié pendant six jours et six nuits sur des spécimens tropicaux de Cassiopea, dite "méduse à l'envers", trois propriétés cruciales : baisse d'activité significative, mais rapidement réversible pour bien la distinguer du coma ou de la paralysie ; diminution de la réactivité face à un stimulus ; réduction de l'activité journalière après une privation de sommeil. Résultat : tout porte à croire que les méduses dorment, comme sans doute de nombreux autres organismes vivants dénués de système nerveux…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Décrypter le langage des neurones pour mieux soigner grâce au cerveau virtuel
Le cerveau humain est constitué de réseaux de neurones qui communiquent entre eux et dont les modifications peuvent expliquer l’apparition des troubles neurologiques. Par exemple, lorsque survient ...
Mieux comprendre la mémoire de court terme grâce à la plasticité neuronale
Des chercheurs de l'Université de Columbia ont actualisé la théorie en incluant la dynamique synaptique et neuronale. Ils ont découvert que la dynamique synaptique peut moduler le comportement ...
Dépression : un dysfonctionnement de l’amygdale serait impliqué
Entre 15 et 20 % de la population traverse, à un moment ou un autre de sa vie, un épisode dépressif, à savoir « un état de profonde détresse qui dure ». Cependant, 30 % des patients souffrant de ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 378
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :