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Des chercheurs lyonnais découvrent une hormone de jouvence !

On sait depuis plusieurs années qu'une restriction calorique diminue l'incidence des maladies liées au vieillissement (cancers, maladies neurodégénératives, etc.) chez les mammifères et augmente leur durée de vie. L'équipe d'Hugo Aguilaniu, du Laboratoire de biologie moléculaire de la cellule de l'Université Claude Bernard Lyon 1, s'est penchée sur les conséquences de la restriction calorique chez un ver bien connu des chercheurs, "Caenorhabditis elegans".

Ces travaux montrent qu'une restriction de l'apport alimentaire entraîne la production d'une hormone, l'acide dafachronique, qui a la particularité d'augmenter la longévité et de diminuer la fertilité. Il y aurait donc, dans le cadre de ce régime restrictif sévère, un lien de causalité direct entre l'augmentation de la durée de vie et la baisse de la fertilité.

Mais il restait à comprendre comment cette hormone peut provoquer un ralentissement de la vieillesse et une baisse de la fertilité. Les chercheurs ont découvert qu'elle se fixe sur un récepteur dans le noyau des cellules, activant ainsi une quantité importante de gènes. Or parmi ces gènes, certains induisent un effet positif (un ralentissement de la vieillesse), d'autres un effet négatif (une baisse de la fertilité).

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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