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Un simple test urinaire pour détecter le papillomavirus

Transmis surtout par voie sexuelle, les papillomavirus humains (HPV) sont très répandus dans la population. Dans près de 90 % des cas, ces derniers sont éliminés de l’organisme sans causer de dégâts. Mais quand ils persistent, ils sont responsable de maladies différentes et variées comme le cancer du col de l'utérus, le cancer anal ou les verrues génitales.

Actuellement, on estime que chaque année, un peu plus de 3 000 françaises développent un cancer du col de l’utérus, et 1 000 d'entre elles décèdent des suites de cette maladie. C’est le troisième cancer le plus courant chez la femme.

Le meilleur moyen pour se prémunir du risque de développer cette tumeur est d’être vaccinée contre les papillomavirus (HPV). S’il existe une quarantaine d’HPV différents, les spécialistes estiment que dans 70 % des cas, l’apparition du cancer du col de l’utérus est due aux virus de types 16 et 18. C’est d’ailleurs contre ces deux agents pathogènes spécifiques que les deux vaccins, mis sur le marché depuis plusieurs années, sont efficaces. Mais cette vaccination doit être associée au frottis vaginal pour permettre une prévention optimale.

Des chercheurs de l’Université de Manchester ont procédé à une méta-analyse qui portait sur plus de 14 études dont l’objectif était de comparer l’efficacité du diagnostic d’infection au HPV entre tests urinaires existants et celle des frottis. Si les résultats montrent que le frottis reste le meilleur moyen de détecter ce type d’agents pathogènes, la fiabilité des tests urinaires est assez satisfaisante : 73 % dans le cas d’un résultat positif et 98 % dans le cas d’un résultat négatif.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

BJM

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