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Les opérateurs mobiles créent une messagerie instantanée universelle

Quinze des plus importants opérateurs mobiles dans le monde se sont engagés à lancer un service commun de messagerie instantanée « interopérable ». Autrement dit, les abonnés d'Orange, de Vodafone (SFR), China Mobile, T-Mobile, Telecom Italia ou de Telefonica Moviles pourront, dès la fin de cette année, discuter entre eux par ces messages écrits agrémentés de smileys qui font le succès de MSN Messenger. Mais aussi s'envoyer des photos ou tout autre fichier-joint, accéder à l'historique de leurs précédentes conversations et surtout à un indicateur de présence pour découvrir directement lequel de ses contacts est en ligne.

Bref, autant fonctions inspirées de logiciels de chat venus du monde PC. Outre l'interopérabilité, l'accord prévoit aussi le respect de la sécurité des échanges et la facilité d'accès à cette technologie, puisque la carte SIM servira à reconnaître l'utilisateur et donc à limiter le spam, mais aussi la transparence des tarifs. Comme lors d'un appel audio, c'est celui qui débute la conversation qui paie. Mais aucune précision n'a été apportée sur la tarification, à l'acte ou à la durée.

Pour les opérateurs, la messagerie instantanée doit être à la téléphonie de troisième génération ce que les SMS furent au GSM : une manne financière. En 2005, il s'en est échangé plus de 13 milliards, soit un pactole d'environ 1,3 milliard d'euros. Or, le décollage du texto en France à partir de 1999, suite aux accords d'interopérabilité, a prouvé que les clients attendent de dialoguer avec tous leurs contacts, sans distinction de réseau. D'où l'empressement des signataires du 3GSM à s'unir. Forts de 700 millions de clients, les quinze parient aussi sur leur effet de nombre face aux spécialistes de l'Internet, comme Google et AOL, qui lorgnent ce nouveau marché.

Expansion

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