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Google contre Microsoft : combat de titans pour la numérisation mondiale des contenus culturels

Le géant américain du logiciel Microsoft a passé un accord pour un "partenariat stratégique" avec la British Library pour numériser 25 millions de pages de documents et livres. Microsoft va dépenser 2,5 millions de dollars (2 millions d'euros) comme "investissement initial" dans l'entreprise. Le projet, au long cours, va débuter par la numérisation de 10.000 livres.

"Cet accord va ajouter au niveau du contenu et de la valeur du portail MSN", le portail Internet de Microsoft, a déclaré au Financial Times Alistair Baker, directeur de l'exploitation de la société américaine. Le FT présente l'opération comme une réponse de Microsoft à Google, qui vient de lancer sa grande bibliothèque virtuelle, en proposant l'accès à une première série d'ouvrages tombés dans le domaine public. Après leur numérisation, les livres, cartes et manuscrits seront disponibles en ligne sur le site de la British Library et le nouveau service de recherche de livres, MSN Book Search, qui doit être lancé en 2006, rapporte le quotidien des affaires.

Pendant ce temps, Google et quatre bibliothèques américaines ont annoncé, le 3 novembre, une version préliminaire de Google Print, un projet de bibliothèque virtuelle qui propose sur Internet des extraits de milliers d'ouvrages. Pour l'instant, les livres numérisés par le moteur de recherche sont pour la plupart consacrés à l'histoire et à la littérature américaine du XIXe siècle. Ils sont accessibles à l'adresse http://print.google.com. Eludant la question des droits d'auteur, Google et ses partenaires ont expliqué que ce premier recueil d'ouvrages était composé uniquement de livres tombés dans le domaine public.

La New York Public Library et les bibliothèques des universités de Harvard, de Stanford, du Michigan ont notamment été mises à contribution avec des ouvrages d'histoire sur la guerre de Sécession, des rapports gouvernementaux et des écrits de Henry James. "En tant qu'éducateurs, c'est extraordinaire d'avoir la possibilité de partager ces travaux importants avec des gens à travers le monde" a déclaré dans un communiqué Mary Sue Coleman, présidente de l'Université du Michigan. "N'importe quel chercheur ou étudiant, qu'il se trouve à New York ou à New Delhi, peut désormais rechercher des informations dans ces livres qui n'étaient jusqu'ici disponibles que dans des bibliothèques", a renchéri Susan Wojcicki, vice-présidente de Google chargée de la gestion des produits.

BBC

Google Print

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