RTFlash

Vivant

Santé cardio-vasculaire : le rôle de la vitamine D

Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Institut du coeur à Salt Lake City (Utah) sur 230 000 patients pendant 3 ans, il serait essentiel de garder un niveau de vitamine D d'au moins 15 nanogrammes par millilitre de sang pour limiter les problèmes cardiaques.

Ces travaux ont montré qu'il existait un niveau spécifique de vitamine D à partir duquel le risque d'accident cardiovasculaire augmente nettement. En effet, les personnes dont la teneur en vitamine D est inférieure à 15 nanogrammes par millilitre de sang ont un risque cardiovasculaire le plus élevé. Elles avaient un risque accru de 35 % par rapport à ceux avec des taux de vitamine D supérieurs.

"Bien que des taux de vitamine D supérieurs à 30 ng/ml ont été longtemps considérés comme normaux, des recherches plus récentes indiquent que des niveaux dépassant 15 ng/ml sont suffisants", explique le Docteur Brent Muhlestein, co-directeur de la recherche cardiovasculaire à l'Institut du coeur Intermountain à Salt Lake City (Utah).

Une récente étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) révèle que plus de la moitié des Français (58 %) manquent de vitamine D, avec une concentration inférieure à 20 nanogrammes par ml de sang et 15 % sont même en carence (moins de 10ng/ml).

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MNT

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

  • Epilepsie et l'autisme : un gène qui produit trop de protéines

    Epilepsie et l'autisme : un gène qui produit trop de protéines

    Selon une étude de la Northwestern University, l'ARN non codant, encore peu étudié, pourrait intervenir dans la régulation des troubles génétiques comme l'épilepsie et l'autisme. Ces travaux ...

  • Vers un vaccin contre la syphilis

    Vers un vaccin contre la syphilis

    Les cas de syphilis augmentent dans le monde entier, les responsables en santé publique doivent donc favoriser de toute urgence le développement de nouveaux moyens d'arrêter la propagation de la ...

  • Un gène aurait permis l’émergence du langage

    Un gène aurait permis l’émergence du langage

    Une étude américaine vient de montrer un lien entre un gène particulier et les origines anciennes du langage parlé, avançant qu’une variante de protéine trouvée uniquement chez l’humain pourrait ...

Recommander cet article :

back-to-top