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Les candidats aux licences WiMAX sortent du bois

Le WiMAX est une des technologies d'accès à Internet qui suscite aujourd'hui le plus d'intérêt. Capable de transporter par la voie hertzienne du haut-débit sur des distances de plusieurs kilomètres, elle apparaît comme un excellent moyen de connecter l'Hexagone. En témoigne le rachat récent par Free de la seule licence nationale existante, celle d'Altitude Telecom. Fin 2003, suite au fiasco de la boucle locale radio, la société normande n'avait eu aucun mal à obtenir un sésame national. Cette fois, la compétition sera plus rude pour obtenir les licences régionales, qui seront attribuées - deux dans chaque région française - dans le courant de l'année 2006.

Jusqu'au 14 octobre, les sociétés qui souhaitaient obtenir une autorisation de déployer du WiMAX en France devaient envoyer une lettre d'intention par région de candidature à l'Arcep, le régulateur des télécoms et des postes. Ces lettres devront être confirmées par un dossier de candidature en janvier 2006 (une entreprise qui n'aurait pas envoyé de lettre d'intention pourra faire malgré tout déposer un dossier).

Selon une liste publiée par Les Echos, le WiMAX attire d'ores et déjà bon nombre de postulants : une quarantaine environ. La liste sera publiée dans les jours prochains. Certains, comme Club-Internet, NRJ, Axione (groupe Bouygues), TDF, France Télécom, neuf Cegetel, Wengo et LD Collectivités postuleraient dans toutes les régions de France. D'autres candidats se concentrent sur quelques régions. C'est le cas du câblo-opérateur Noos UPC, qui privilégie une quinzaines de régions, dont l'IIle-de-France. Hub Télécom (ex ADP Télécom) cible, lui, les dix premières régions françaises. Pour sa part, APRR vise celles que traverse son réseau routier. Moins connu, le spécialiste poitevin des réseaux e-Qual s'intéresse, lui, à sept régions de l'Ouest. Les Echos évoquent aussi ADW Network, spécialiste lyonnais des réseaux sans fil, qui se porte candidat en Rhône-Alpes, Auvergne, Bourgogne et Franche-Comté.

S'ajouteront à coup sûr, d'ici au mois de janvier, des collectivités territoriales, qui ont également le droit de postuler. L'Arcep a même publié récemment une note juridique à leur intention, vu le nombre de questions reçues, pour préciser les conditions dans lesquelles elles peuvent faire acte de candidature. Début 2006, si le nombre de candidats dans une région excède le nombre d"autorisations, alors l'Arcep procèdera à une sélection entre les projets des postulants.

OINet

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