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Mise au point d'une méthode de détection du diabète

Une équipe de chercheurs canadiens affirme avoir découvert une méthode permettant - sur des souris pour le moment - de mesurer le taux de cellules responsables du diabète, ce qui permettrait de dépister précocement et de traiter les individus à risques. Selon l'équipe du Pr Rusung Tan, de l'hôpital pour enfants de Vancouver, en Colombie britannique (Canada), dont les travaux sont publiés dans la revue Journal of Clinical Investigation du 15 janvier, cette technique pourrait être utilisée sur des humains et probablement aussi pour détecter d'autres maladies auto-immunes. Dans un commentaire accompagnant la publication des travaux, les Drs George Eisenbarth and Brian Kotzin, du centre Barbara Davis d'études sur le diabète de l'Université du Colorado Health saluent ces travaux et estiment qu'ils pourraient augmenter les pouvoirs de prédiction du diabète et, plus généralement, des maladies auto-immunes. Le diabète affecte 17 millions de personnes aux Etats-Unis et constitue la quatrième cause de décès dans ce pays. Plus de deux millions de personnes souffrent de la forme la plus grave de cette maladie, le diabète insulino-dépendant aussi connu sous les noms de diabète juvénile ou diabète de type 1. Dans cette maladie, les propres globules blancs du patient, normalement chargés de combattre les infections, agissent en fait contre l'organisme du malade. Ces globules blancs prennent pour cible des cellules spécifiques du pancréas, les cellules béta - ou îlots de Langherans - chargées de produire l'insuline, l'hormone qui convertit les aliments en énergie. Au fil du temps, le nombre des cellules béta détruites est tel que l'organisme du malade manque d'insuline et développe un diabète. Le diabète, toutes formes confondues, touche plus de 150 millions de personnes dans le monde.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/030115/202/2xt5i.html

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