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Là où il y a des gènes, il y a de la mémoire
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Une équipe de chercheurs franco-britannique vient de montrer qu'un gène, baptisé Zif268, est essentiel à la formation de la mémoire à long terme et qu'il existe dans le cerveau des "commutateurs moléculaires" indispensables à la conservation des souvenirs. Ces travaux ont été menés sous la direction de Serge Laroche par le laboratoire de neuro-biologie de l'apprentissage, de la mémoire et de la communication (CNRS-Université Paris Sud à Orsay), et par des neuro-biologistes du Medical Research Centre (MRC) à Londres. Les chercheurs ont étudié des souris génétiquement modifiées afin que le gène Zif268 ne soit plus exprimé dans les neurones. L'analyse électro-physiologique des circuits d'une région du cerveau, l'hippocampe, chez ces souris mutantes a montré que les connections entre neurones, les synapses, leur permettaient toujours de mémoriser des faits, mais pas au-delà de quelques heures. Des analyses de comportement ont confirmé que la mémoire à court terme des rongeurs demeurait intacte mais qu'ils étaient incapables de retenir une information au-delà de plusieurs heures. Les souris devenaient ainsi incapables de se repérer, de reconnaître des objets familiers ou de retenir des goûts ou des odeurs. "Ces données, expliquent les chercheurs français, montrent pour la première fois qu'un gène est nécessaire à la formation des souvenirs à long terme". "Il reste maintenant à identifier les gènes" qui "assurent le remodelage stable des réseaux neuronaux et la conservation des souvenirs", ajoutent les scientifiques. Selon eux, l'étude de ces "commutateurs moléculaires" pourrait également ouvrir des pistes pour mieux comprendre les problèmes de la mémoire, notamment lors du vieillissement.
TF1 : http://www.tf1.fr/news/sciences/0,2280,746381,00.html
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