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La microsonde ionique va révolutionner la biologie
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Baptisée "NANOSIMS 50", la microsonde ionique est une sorte de microscope très particulier capable de reconnaître chaque élément constituant un matériau. Fruit d'une étroite collaboration entre la Direction des Matériaux de l'ONERA, l'Unité de recherche du Professeur Georges Slodzian de l'Université de Paris-Sud (UPS) et l'entreprise CAMECA, cet instrument devrait séduire de nombreuses équipes de recherche. Commandé d'ores et déjà par la "Washington University" à Saint-Louis Missouri, aux Etats-Unis, et l'Institut Max Planck de Mayence en Allemagne, afin d'étudier la composition des météorites, cet appareil, unique au monde, pourrait à terme devenir un outil essentiel pour les biologistes du prochain siècle. Dès l'automne prochain, la première microsonde ionique devrait être livrée aux Etats-Unis, à Saint-Louis au Département de physique du McDonnell Center for the Space Sciences de l'Université Washington dans le Missouri. La seconde prendra la direction de l'Allemagne pour rejoindre l'Institut Max Planck de Mayence. Objectif : étudier la composition isotopique de micrométéorites. Parallèlement, des biologistes américains commencent à s'intéresser de très près à cet instrument, notamment dans le cadre de travaux visant à observer le cheminement d'un médicament dans l'organisme. Géologie, biologie, mais aussi micro-électronique (analyse fine des tranches de silicium), la microsonde ionique, fruit d'une étroite collaboration entre la recherche publique, l'université et un industriel, semble promise à un bel avenir.
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- Publié dans : Médecine
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