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L'entraînement régulier activerait plus de 500 gènes

Une étude réalisée au Karolinska Institutet de Stockholm et relayée par le Swedish Research Council, révèle que plusieurs centaines de gènes sont activés dans les muscles de la cuisse lorsque les sujets pratiquent un cycle d'entraînement physique régulier. Elle souligne également qu'il existe de grandes différences dans la réponse à l'activité qui pourraient être dues à la capacité qu'ont les gens d'activer leurs gènes avec plus ou moins de vigueur.

Il est couramment admis que la pratique régulière du sport est bénéfique pour la santé et participerait également à l'augmentation de l'espérance de vie. Par quels mécanismes ? C'est encore bien flou, pour l'instant, mais il ne fait pas de doute que l'influence de l'activité des gènes sur le coeur, les vaisseaux et les muscles est immense. Les groupes de gènes activés par l'entraînement sont aussi liés à des maladies comme le diabète ou les troubles cardio-vasculaires. D'autre part, il ressort aussi que les personnes qui améliorent le plus leurs performances sont celles qui déclenchent le plus de modifications aux niveaux de l'expression de leurs gènes.

Pour conclure, les auteurs font un parallèle avec les patients souffrant de la maladie de Duchenne. Plusieurs des gènes jugés spécifiques à la myopathie sont également activés par l'exercice. Il se pourrait qu'il s'agisse d'une réaction où la musculature tente par elle-même de reproduire les effets de l'entraînement pour pallier la fonte musculaire. En tout cas, ces recherches permettront d'identifier les gènes vraiment spécifiques liés à cette maladie.

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