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Prévoir la réponse aux antidépresseurs
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350 millions de personnes dans le monde souffrent de dépression, mais seulement un tiers de ces patients répond de manière positive au premier antidépresseur prescrit.
Une équipe de recherche regroupant des chercheurs du Centre médical universitaire de Mayence et de l'Institut Max Planck a mis au point une souris modèle de dépression, afin de pouvoir identifier les signatures sanguines associées à la réponse au traitement antidépresseur, et de pouvoir montrer l'importance de ce récepteur dans la réponse au traitement. Ces travaux ont montré le rôle clé du récepteur glucocorticoïde lié au stress dans le rétablissement de la dépression.
Jusqu'à présent, aucune évaluation clinique ne permet de prédire avec certitude si un patient particulier répondra à un antidépresseur particulier. Trouver le médicament antidépresseur le plus efficace pour chaque patient passe fréquemment par des essais et des erreurs de prescriptions. Il existe donc un besoin urgent d'identification de biomarqueurs associés à une réponse positive.
Cette nouvelle approche testée chez l’animal, est basée sur les phénotypes extrêmes en réponse au traitement antidépresseur. Chez la souris modèle, les chercheurs sont parvenus à identifier un groupe de gènes associés à la réponse aux antidépresseurs, qu’ils ont ensuite validé sur une cohorte de patients atteints de dépression.
Ces signatures moléculaires, associées à la réponse aux antidépresseurs chez la souris, s’avèrent également prédire l'issue du traitement antidépresseur chez ces patients. Des analyses supplémentaires indiquent que le récepteur des glucocorticoïdes, un acteur clé du système hormonal de stress, détermine cette réponse au traitement antidépresseur.
Ces travaux ouvrent donc une voie vers le développement d’un test sanguin basé sur ces biomarqueurs prédictifs des réponses individuelles au traitement.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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