Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
La nétrine : protéine-clé dans la régulation du système nerveux
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs de l'Institut neurologique de Montréal ont montré que la nétrine, une protéine présente dans le système nerveux et le récepteur DCC, joue un rôle-clé dans la régulation de la plasticité des interconnexions neuronales.
Les scientifiques avaient déjà montré que la nétrine et le récepteur DCC jouaient un rôle majeur dans le bon développement cérébral mais leurs mécanismes d'action restaient inconnus.
Pour démontrer que le récepteur DCC joue un rôle-clé dans le bon fonctionnement des synapses, les chercheurs ont supprimé sélectivement le DCC d'un sous-ensemble spécifique de neurones dans le cerveau adulte d'une souris. Ils ont alors constaté une dégénérescence progressive de synapses, conduisant à une dégradation de la plasticité synaptique et de la mémoire. Dans ce scenario, les synapses ne peuvent plus se reconfigurer en fonction des modifications de l'environnement et tout apprentissage nouveau devient impossible.
Ces travaux ont montré que le récepteur DCC est indispensable pour assurer la structure opérationnelle des synapses et réguler l'activation du récepteur NMDA, ce qui permet une plasticité synaptique modulée par l'activité des neurones.
En réalisant des expérimentations sur des souris génétiquement modifiées pour ne pas porter le gène DCC ou ne l'exprimer que dans certains groupes de neurones, les chercheurs ont validé leurs hypothèses et constaté que ces souris ne survivent pas longtemps et que leur cerveau présente des anomalies majeures et devient notamment incapable d'apprendre et de fixer des souvenirs à long terme.
Ces recherches constituent une avancée majeure dans la compréhension des bases moléculaires et comportementales des mécanismes neuronaux de l'apprentissage et de la mémoire.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Maladie de Parkinson et TDAH liés à des gènes qui affectent le volume du cerveau
Le volume cérébral a été associé au risque de maladie de Parkinson et de trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) par un groupe international de chercheurs. Un certain nombre de ...
Edito : Notre cerveau possède t-il un niveau quantique de fonctionnement ?
CAMPAGNE de DONS : Total des dons reçus depuis le début de la campagne : 2021,50 € ---------- = 80,86 % Objectif ...
Décrypter le langage des neurones pour mieux soigner grâce au cerveau virtuel
Le cerveau humain est constitué de réseaux de neurones qui communiquent entre eux et dont les modifications peuvent expliquer l’apparition des troubles neurologiques. Par exemple, lorsque survient ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 381
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :