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Une molécule pour lutter contre le staphylocoque doré

L'équipe du Professeur Yves Dufrêne, chercheur à l'Institut des sciences de la vie de l'Université catholique de Louvain (UCL), vient d'identifier, en collaboration avec le Trinity College Dublin, une nouvelle molécule capable d'empêcher le développement des biofilms à staphylocoque.

Certaines bactéries pathogènes comme le staphylocoque doré sont capables de s'attacher à la surface des dispositifs médicaux pour s'y multiplier et former des biofilms. Ces infections sont résistantes aux antibiotiques et particulièrement difficiles à traiter. Une alternative aux antibiotiques est la thérapie antiadhésive, qui vise à lutter contre les infections à biofilms en utilisant de petites molécules qui masquent les protéines d'adhésion qui décorent la surface du pathogène, l'empêchant ainsi de former des biofilms.

Ainsi, le jus de canneberge est, par exemple, utilisé de longue date comme remède traditionnel "antibiofilm" pour lutter contre les infections urinaires. Le but des chercheurs est donc de mettre au point de nouvelles molécules performantes sur une base rationnelle, permettant d'optimiser la prévention ou le traitement des infections à biofilms. Une équipe de chercheurs de l'UCL vient d'identifier une nouvelle molécule capable d'empêcher le développement des biofilms à staphylocoque.

"Il s'agit d'un petit peptide synthétique dérivé d'une molécule neuronale, la ß-neurexine, qui inactive une protéine d'adhésion majeure de la surface des staphylocoques, y compris des souches résistantes aux antibiotiques", selon l'UCL. Actuellement, on estime que les biofilms formés par des bactéries pathogènes comme le staphylocoque doré sont responsables de plus de 65 % des maladies contractées lors d’un séjour en milieu hospitalier.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

UCL

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