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Cancer de la prostate : avancer l'âge du dépistage ?

Une étude américaine récemment publiée plaide pour une révision des stratégies de dépistage du cancer prostatique. Selon les auteurs, il serait plus judicieux d'avancer l'âge du dépistage systématique tel qu'il est pratiqué outre-atlantique et d'espacer, ensuite, la périodicité des examens. Ils proposent un premier dosage du PSA dès 40 ans, suivi de deux autres à 45 et 50 ans si les résultats des précédents étaient normaux. Les examens seraient ensuite répétés à intervalles de 2 ans. Le changement proposé est d'importance. Aux Etats-Unis en effet, la stratégie actuellement retenue consiste à pratiquer systématiquement ce type de dosage une fois par an, mais à partir de 50 ans seulement. Le PSA est un antigène - le Prostate Specific Antigen dont l'augmentation signale qu'il se passe quelque chose au niveau de la glande prostatique. Ce 'quelque chose' étant réputé pouvoir être de type cancéreux, un contrôle par biopsie est alors conseillé. En France, le dosage du PSA n'est pas considéré comme un outil diagnostique. Il est utilisé pour évaluer le traitement de certaines affections de la prostate - dont le cancer - ou encore pour l'évolution de certains malades. Le dépistage et le diagnostic différentiel du cancer prostatique, mais surtout de l'hypertrophie bénigne de la prostate qui affecte plus d'un homme sur deux après 50 ans, reposent essentiellement sur le toucher rectal. Pratiqué annuellement dès 50 ans, celui-ci permet d'obtenir des résultats d'une bonne précision. La nouvelle approche suggérée par l'équipe américaine serait prometteuse. Elle permettrait ainsi de prévenir un nombre accru de décès par cancer prostatique, avec des examens plus précoces mais moins fréquents. Affaire à suivre...

Healthandage.com :

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