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Maladies cardio-vasculaires et diabète : quand les petites causes produisent de grands effets !

Selon une étude internationale publiée par le British médical journal et réalisée par des chercheurs américains, espagnols et cubains, une légère diminution de l'apport calorique global dans l'alimentation pourrait avoir des effets très bénéfiques en matière de diabète et de maladies cardio-vasculaires.

À la suite de la crise économique qui a frappé Cuba de 1990 à 1995, la consommation énergétique globale dans l'alimentation des Cubains a diminué (entraînant une perte moyenne de poids de 4,5kg par adulte) et les habitants ont également été obligés de pratiquer davantage d'exercice physique à la suite des pénuries de carburant.

Une des conséquences de cette situation a été une forte diminution de l'incidence du diabète de type 2 et des maladies cardio-vasculaires et cette étude montre de manière saisissante qu'une perte de poix moyenne, même modeste, dans l'ensemble de la population entraîne assez rapidement des effets très bénéfiques sur le plan cardio-vasculaire.

Selon ces recherches, une perte de poids moyenne de seulement 5 kg par habitant pourrait permettre de réduire de moitié la mortalité liée au diabète et de diminuer d'un tiers la mortalité provoquée par les maladies cardiovasculaires.

Dans l'éditorial d'accompagnement de cette étude, rédigé par le professeur Willett de l'Ecole de santé publique d'Harvard, on peut lire que ce travail "apporte des preuves très convaincantes que la réduction de la surcharge pondérale et de l'obésité peut avoir un impact très positif sur la santé globale de toute une population".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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