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Le premier « bioprocesseur » créé avec des cellules cérébrales humaines

La société FinalSpark a présenté un processeur biologique qui peut effectuer des calculs et traiter des informations comme une puce traditionnelle, mais avec une fraction infime de l'énergie nécessaire. Le bioprocesseur unique de FinalSpark est construit autour de 16 organoïdes de cerveau humain vivant, des amas de cellules cérébrales de la taille d'un petit pois cultivées à partir de cellules souches. Ces organoïdes cultivés en laboratoire sont reliés à des électrodes pour créer ce que la société appelle du "wetware", un mélange de matière biologique et de matériel informatique.

Selon FinalSpark, ce processeur organique consomme jusqu'à un million de fois moins d'énergie que les puces conventionnelles. À titre d'exemple, la startup estime que l'entraînement d'un grand modèle de langage comme le GPT-3 sur des processeurs traditionnels consomme environ 10 gigawattheures d'électricité, soit plus de 6 000 fois plus d'énergie que la consommation annuelle d'un ménage européen moyen. Si les affirmations de FinalSpark en matière d'énergie se confirment, les bioprocesseurs pourraient constituer une solution informatique écologique révolutionnaire, en particulier pour les tâches intensives telles que l'apprentissage des systèmes d'intelligence artificielle. En utilisant des cellules cérébrales humaines pour traiter les données, la startup a apparemment exploité l'efficacité énergétique exceptionnelle des réseaux neuronaux biologiques qui alimentent nos esprits.

« Nous avons créé le premier processeur biologique au monde doté de capacités d'apprentissage et de traitement de l'information en utilisant des réseaux neuronaux biologiques in vitro », a écrit Leandro Gassenica, PDG de FinalSpark. « Le processeur est un mélange de biologie, de matériel et de logiciel ». FinalSpark a déjà lancé une plate-forme en ligne offrant aux chercheurs un accès à distance à son bioprocesseur vivant. Moyennant un abonnement mensuel de 500 dollars en cryptomonnaie, les scientifiques peuvent exploiter les capacités de calcul uniques des 16 organoïdes cérébraux. La plate-forme est gratuite à des fins de recherche, d’ailleurs une trentaine d’universités ont déjà manifesté leur intérêt. L’infrastructure actuelle de la start-up ne lui permet d’accueillir que 7 groupes de recherches, compte tenu également de ses propres besoins, mais FinalSpark se dit prête à la développer dans le but commun d’élaborer le premier processeur vivant au monde.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

AIA

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  • natalie321

    16/07/2024

    This is an astonishing breakthrough. The potential of bioprocessors to revolutionize computing with their incredible energy efficiency and unique capabilities is truly exciting. I can't wait to see how this Wordle Unlimited technology evolves and impacts various fields.

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